Mois : octobre 2009

  • Isaacsson décoré par le roi Mohamed VI

    Le site israélien JTA a annoncé mardi 6 octobre que le roi Mohammed VI a accordé un des honneurs les plus distingués de son pays à un leader juif.
    Jason Isaacson, le directeur du Comité Juif Américain d’affaires gouvernementales et internationales, a été décoré avec la médaille de Chevalier du Trône du Royaume du Maroc. « Par la réforme et la réconciliation politiques, par sa position ferme contre l’extrémisme, par sa protection continue des minorités religieuses, le Maroc a prouvé à maintes reprises son amitié, sa force, ses principes, » a dit Isaacson la semaine dernière lors de la cérémonie. « Aujourd’hui, nos espoirs sont de nouveau investis au Maroc et spécifiquement à Sa Majesté le roi Mohammed VI, un descendant direct du Prophète Mohammed – comme symbole de tolérance et modération, comme défenseur inébranlable des valeurs qui sont à la base des trois grandes fois d’Abraham, comme un vrai champion de la paix. »
    Pour sa part, PRESS TV rapporte que le ministre des affaires étrangères israélien, Lieberman a rencontré, en marge des sessions de l’Assamblée Générale des Nations Unies, son homologue marocain dans la perspective d’une normalisation des relations entre les deux pays.
    Cependant, la presse officielle marocaine n’a rien rapporté sur ces deux importants évènements.
    Au moment où l’administration Obama souhaite associer le Maroc au processus de paix au Proche Orient, le royaume chérifien, un des pays précurseurs des relations d’amitié avec Israël se trouve confronté aux enjeux de ces relations. La crainte d’une contestation populaire à cette politique d’ouverture avec Israël est manifeste.
    La polémique soulevée autour de la caricature publiée par le journal Akhbar Al Yaoum est un exemple vivant de cet enjeu.
    La caricature du Prince Moulay Ismaïl avec sa main droite levée, à l’image de Hitler est une allusion claire aux origines juives de la mariée qu’on a dit convertie à l’Islam, une conversion que, d’ailleurs, personne ne pourra vérifier. Avec l’étoile de David sur le drapeau marocain, le dessinateur a voulu dire que l’Etat marocain est à la merci d’Israël. C’est peut-être la raison pour laquelle les autorités marocaines ont réagi d’une manière violente.
    D’autre part, ces craintes peuvent être derrière le blocage du dossier du célèbre opposant marocain assassiné à Paris si la justice a trouvé un quelconque lien avec le Mossad.
    Pour mener à bien son rôle de lien entre Israël et le monde arabe, le Maroc se trouve confronté à cette dure réalité d’une société marocaine, profondément touchée par les excès de l’Etat hébreu envers les palestiniens
  • Collaboration au sionisme : Connection Maroc-Mossad-Israël

    Planet Non-Violence – Barack Obama a écrit récemment au roi du Maroc pour lui demander de bien vouloir  » diriger les efforts pour réduire le fossé entre Israël et le Monde Arabe ». En ce qui concerne la relation Maroc Israël, elle est depuis longtemps celle d’une totale collaboration, la première en son genre entre un pays arabe et Israël longtemps même avant que la Jordanie et l’Egypte aient signé un traité de paix avec l’entité sioniste. Eclairage sur cette connection Maroc-Mossad-Israël.


    Peu de temps après l’indépendance, Israël a commencé à suivre une « doctrine périphérique » dans ses affaires étrangères : chercher à nouer des liens avec des pays arabes en marge du conflit qui perdure au Moyen Orient. Aucun exemple n’a mieux illustré la sagesse de cette doctrine que les liens développés avec le royaume du Maroc.
    De nombreux facteurs expliquent cette relation spéciale. Dans les années qui ont suivi leur indépendance, Israël et le Maroc ont tous deux eu besoin de l’assistance occidentale pour relever les défis en interne et les menaces étrangères, spécialement le communisme et le pan arabisme.
    « Quand le Maroc est devenu indépendant, ses frontières étaient largement ouvertes à des éléments hostiles spécialement des espions égyptiens, qui cherchaient à construire une infrastructure secrète, dans un effort pour faciliter la pénétration soviétique en Afrique du Nord » explique Shmuel Segev,un ancien officier du renseignement militaire et auteur de « The Moroccan Connection : The Secrets Relations between Israël and Morroco ». A cette époque, Gamal Abdel Nasser était un proche allié de Moscou. En échange d’armes tchèques et d’instructeurs soviétiques, Nasser a ouvert les portes de l’Afrique à l’Union Soviétique et à la Chine. Finalement cette réalité a été utilisée par Israël pour convaincre le Maroc de coopérer dans le domaine du renseignement. »
    Pendant les décennies qui ont suivi, Tel Aviv et Rabat ont développé une relation secrète forte dans trois domaines : émigration, renseignement et diplomatie. Cette voie clandestine a porté ses fruits et a conduit finalement à l’un des succès les plus rayonnants de la diplomatie israélienne : la visite à Jérusalem du président égyptien Anwar Sadat en 1977.
    La communauté juive marocaine a eu une histoire longue et spéciale pendant plus de 2500 ans. Comptant en 1948 près de 300 000 membres, c’était la communauté juive la plus grande du monde arabe. Répartie dans tout le pays, elle se concentrait néanmoins surtout à Rabat et à Casablanca. La monarchie avait établi une relation unique avec sa minorité dhimmi, indispensable et « protégée ». Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le roi Muhammad V a refusé d’appliquer les lois antisémites du protectorat imposées par le régime de Vichy en France, s’assurant ainsi la fidélité de la communauté juive. Cependant, l’indépendance israélienne et la propagande de la Ligue Arabe influencée par le président égyptien Nasser a rapidement crée une atmosphère d’oppression et de menaces constantes.
    En 1954, le chef du Mossad, Isser Harel, a décidé d’établir une base clandestine au Maroc. Un agent clandestin appelé Shlomo Havilio a été envoyé pour surveiller les conditions de vie des Juifs dans le pays. Son rapport sonnait l’alerte : les Juifs craignaient le départ des forces coloniales françaises et l’hostilité croissante du pan arabisme ; les communautés juives ne pouvaient pas être défendues et leur situation allait probablement empirer une fois le Maroc indépendant. Havilio avait une solution : une émigration en masse en Israël. Harel était d’accord.
    Moins d’un an après ce rapport, le Mossad a envoyé ses premiers agents et émissaires au Maroc pour évaluer la situation et pour organiser une Alya non stop (Alya = émigration ndlt). Environ 90 000 Juifs ont émigré entre 1948 et 1955, et 60 000 de plus sont partis dans les mois qui ont précédé l’indépendance. Alors, le 27 Septembre 1956, les autorités marocaines ont stoppé toute émigration, la déclarant illégale. A partir de ce moment là jusqu’en 1960, seulement une petite poignée d’un millier ont quitté le Maroc clandestinement chaque année. Quand Isser Harel a visité le Maroc en 1959 et 1960, il était convaincu que les Juifs étaient prêts à partir en masse pour retourner à Sion.
    Peu de temps après, Harel a remplacé Havilio par Alex Gatmon comme chef du Mossad au Maroc. Une milice clandestine a été créée, la « Misgeret » (« réseau ») dont le commandement central était à Casablanca et des agents ont été recrutés dans tout le royaume. Son but était de défendre les communautés juives et d’organiser les départs clandestins. Le 11 janvier 1961, un drame a eu lieu : un petit bateau, le Piscés ( Egoz) a coulé lors d’une tempête avec 55 émigrants juifs marocains à bord, la moitié des enfants. Tous ont péri. Il a fallu trouver une nouvelle stratégie pour que les enfants soient sortis clandestinement sans leurs parents, qui ensuite partiraient eux aussi clandestinement. Naftali Bargiora a proposé une idée audacieuse à l’Agence Juive. L’ »Opération Mural » était née.
    Le Mossad, avec l’Agence Juive et une organisation humanitaire s’occupant d’enfants a envoyé au Maroc David Littman, un volontaire britannique. Après 4 mois de négociations, il a réussi au-delà de toute attente. Littman (nom de code « Mural ») avec des contacts du Mossad, a organisé le départ de 530 enfants juifs, qui, sous couvert d’aller dans des camps de vacances en Suisse, ont quitté légalement le Maroc, et de là ont rejoint Israël. L’Opération Mural est survenue à un moment décisif. Le système des « passeports collectifs » obtenu par Littman sera ensuite utilisé pour une plus importante émigration ayant réussi cette fois avec l’autorisation du roi.
    Pendant l’été 1961, le chef du Mossad au Maroc, Alex Gatmon – un ancien chasseur de nazis – a rencontré secrètement le ministre du travail marocain, Abdelkader Benjelloun. Les conditions posées par le roi pour une émigration légale c’était qu’aucune organisation sioniste ne soit impliquée et le paiement d’une indemnité pour chaque départ. Le 27 novembre 1961, après qu’Israël eut payé 500 000 $ via le Mossad, le chef de la sécurité nationale, Muhammad Oufkir, a signé le premier « passeport collectif » autorisant des Juifs à quitter le pays légalement.
    C’était le début de « l’Opération Yaknin ». Les chiffres varient, mais pour chaque tête il a été payé entre 50 et 100 $. Le coût total des indemnités payées aux autorités marocaines se chiffre entre 5 et 20 millions de $ (soit l’équivalent actuel de 100 à 400 millions de $). Finalement, entre 1962-1964, grâce à ses contacts secrets, le Mossad a pu amener 100 000 Juifs en Israël.
    A côté du Misgeret, Harel avait crée un deuxième réseau pour développer des relations avec des responsables marocains et établir des liens secrets au plus haut niveau. Selon Segev « un Juif marocain, qui état un ami proche du ministre de la sécurité nationale, Muhammad Oufkir, a organisé une rencontre entre Oufkir et le Mossad dans un lieu secret à Paris. Rien n’est sorti de cette rencontre – Oufkir, n’était pas encore prêt à une coopération des services secrets marocains avec ceux d’Israël. »
    Mais tranquillement, les relations ont commencé à s’améliorer fin 1959-1960, spécialement après la mort du roi Mohammad V en Février 1961, et le couronnement d’Hassan II. Le Mossad a offert d’entraîner les gardes du corps de sa majesté. Il a aussi formé les services secrets du royaume, mal organisés à l’époque – leur apprenant à empêcher les agents algériens et égyptiens de pénétrer dans les ambassades marocaines au Caire et à Alger.
    En 1965, le Mossad dont le directeur de l’époque était Meir Alit, s’est vu obligé de répondre à un appel du roi pour retrouver la trace d’un dissident, Medhi Ben Barka, une affaire qui hantera le Maroc pendant des décennies. Contrairement aux rumeurs persistantes qui circulent, le rôle du Mossad s’est limité à fournir au Maroc l’adresse de la poste restante où Ben Barka venait chercher son courrier à chaque fois qu’il séjournait à Genève. Cependant, Israël n’a pas été impliqué dans ce qui s’est passé après que Ben Barka eut quitté Genève pour Paris et ait connu un sort tragique. Selon Jean Baklouti, qui dirigeait à l’époque l’agence du contre espionnage français la DST  » Ben Barka est tombé plus tard dans un piège et a été tué par des agents marocains aidés par la 7ème section des services d’espionnage intérieurs (les RG) ».
    Les services de renseignements israéliens sont restés proches du roi pendant des années. A la fin des années 70, l’ancien contact d’Israël, Oufkir, a essayé de monter une conspiration contre le roi. Il a ouvertement partagé son projet avec Israël qui a tout de suite prévenu le roi Hassan II. Le coup a échoué, et le roi n’a jamais oublié cette aide cruciale de Tel Aviv. Des années durant, cette voie secrète s’est améliorée, et Israël est resté actif dans la fourniture d’armes et de renseignements au Maroc, spécialement en relation avec le conflit du Sahara.
    Concernant les problèmes du Moyen Orient, l’intérêt du Roi Hassan II pour la paix n’était pas nouveau. Dans la fin des années 50, avant son couronnement, il avait choqué les gens lors d’une visite au Liban en affirmant que la seule solution pour le conflit qui perdurait s’était de faire la paix et d’inclure Israël dans la Ligue Arabe. Le roi était fasciné par l’idée d’une « réconciliation de la fraternité sémite » bien qu’il ne l’ait jamais exprimé durant les premières années de son régime, alignant son pays sur l’alliance anti Israël.
    Cependant, au milieu des années 70 et ensuite, Hassan II a commencé à parler de plus en plus de « dialogue » et a mis en garde ses homologues arabes sur les dangers d’un « conflit prolongé » pour leurs propres sociétés. Le royaume a par conséquent organisé des conférences de haut niveau en lien avec le Moyen Orient, et maintenu ouvertes les voies secrètes avec Israël. Quand Tel Aviv a commencé à envisager la paix avec l’Egypte, le Maroc a offert son aide comme facilitateur.
    En octobre 1976, Ytzhak Rabin s’est rendu en visite au Maroc dans ce but, mais le président égyptien, Anwar Sadat l’a trouvé « trop faible » et n’a pas donné suite à ses gestes d’ouverture. Tout à changé avec l’élection de Menahem Begin en 1977. Sadat a fait part de son intérêt. De plus, pour construire une véritable relation avec l’Egypte, le Mossad a fait passer via les services secrets marocains des renseignements aux égyptiens, prévenant Sadat d’un complot libyen le ciblant. Cela a profondément impressionné le dirigeant égyptien.
    Peu de temps après, le chef du Mossad, Yitzha Hofi, s’est rendu à Rabat, a rencontré le roi et a commencé des négociations avec l’aide de Sadat, Hassan Tuhami. En septembre 1977, une nouvelle réunion s’est tenue entre le ministre des affaires étrangères Moshe Dayan et l’aide de Sadat à Rabat, prouvant une nouvelle fois que la diplomatie et les services secrets pouvaient travailler ensemble. Segev explique que « c’est important d’expliquer le rôle du Mossad dans cet épisode »,  » car sans Hofi, la rencontre Dayan Tuhami n’aurait pas eu lieu ». Le 17 novembre 1977, Sadat s’est rendu à Jérusalem, une visite historique qui changera le Moyen Orient pour toujours. Plus de 20 ans après les premiers contacts israéliens avec le Maroc, la connection entre l’état juif et le royaume a révélé son énorme potentiel.
    Et aujourd’hui ?
    Dans le domaine des services secrets, mais aussi de la culture et de l’économe (le commerce entre les deux pays s’élève à 100 millions de $ par an), le Maroc et Israël ont des intérêts communs. La lutte contre le « terrorisme » est également un défi qu’ils doivent affronter quotidiennement « Le Mahgreb a beaucoup à gagner à ne pas prendre partie aveuglément pour les régimes voyous du Grand Moyen Orient » a dit Michael Ross, un ancien agent du Mossad né au Canada, et auteur de « The Volonteer ». « Le Maroc devrait résister aux tentatives d’Al-Qaida pour s’enraciner fermement en Afrique du Nord ».
    Ce passé partagé permet au Maroc et à Israël de rester proches. En Mars 2009, un journal de Casablanca, Le Soir Echos, a demandé une interview et publié l’histoire de l’Opération Mural et de l’Alya secrète des enfants juifs. C’était la première fois que les Marocains apprenaient l’existence de David Littman, et de cet épisode particulier dans les relations Israël Maroc.
    Cet été, Littman, qui sera décoré lors d’une cérémonie par le Centre israélien des services secrets et de la commémoration, a utilisé cette interview pour s’adresser aux Marocains et leur demander d’agir et dit : « une solution au conflit arabo-israélien n’est possible qu’avec l’aide d’un état qui a la confiance des deux côtés ». « Le Maroc se trouve dans cette position unique. Le roi Muhammad VI devrait venir à Jérusalem, s’adresser à la Knesset et réaliser le rêve de son père le roi Hassan II »
    Dans les colonnes du quotidien de Casablanca, Littman a aussi exprimé son espoir que cette relation durable entre le Maroc et Israël puisse servir d’exemple pour d’autres pays, et soit un encouragement à des négociations de même que pour rappeler à tous que malgré les difficultés, on peut parvenir à une réconciliation (sur le dos des Palestiniens ? !).
    Planète Non Violence , 9 juillet 2009
  • Invests heavily in companies that plunder precious resources in Western Sahara.

    The Norwegian Government’s Pension Fund (commonly referred to as the Oil Fund) is making money from holdings in eight companies that trade illegally in phosphate from the Moroccan-occupied Western Sahara, Norwatch revealed yesterday. Not one country has recognised the annexation to date.
    The exploitation of natural resources from an occupied country has been banned by the UN, and is in direct contravention of international law.
    Whilst other Scandinavian investors have already pulled out, the Norwegian fund still owns stocks and bonds currently valued at over 2.4 billion kroner. The investments were made despite advice to the contrary from the Oil Fund’s own ethical council.
    Elisabeth Rasmusson, the Norwegian Refugee Council’s secretary general, thinks that Norwatch’s discovery is bad news for Norway as a peace nation, and expects the Oil Fund to follow suit.
    “We cannot allow ourselves to earn money on such a deal. The companies are profiting at the expense of the refugees,” she tells NRK.
    Norwatch has estimated the value of last year’s phosphate stones bought in by the companies to be in the region of 4.5 billion kroner.
    Neither Gro Nystuen – head of the Oil Fund’s ethical council – nor the Department of Finance wished to make any comment.
    The Foreigner (Norway) 07/10/2009
  • « Combien je vous aime »

    « Combien je vous aime »   
    Il y a environ une semaine, le hilalien de la diplomatie marocaine évoquait à Genève le cas des camps de refugiés sahraouis chez nous. L’homme disait qu’il ne fallait pas qu’ils s’attardent plus que cela en Algérie et qu’une présence de 35 ans était déjà énorme. Dans des propositions plutôt renversantes, il invitait à leur dégoter un pays «tiers» sinon à leur appliquer une «intégration locale».
    Quelqu’un a-t-il entendu dire qu’une république, serait-elle bananière, a jamais invité des populations qu’elle revendique à «aller se faire adapter ailleurs», selon le mot mémorable de Gaston Defferre, le défunt maire de la ville de Marseille ? 
    Quel est le roi qui, au long de l’histoire, a réclamé à des gens qu’il prétend ses sujets de «s’intégrer» à une nation «antagonique». Vous aurez beau chercher dans les livres, interroger les goualas ou même les djinns, vous ne trouverez aucun exemple du genre. Personne ne s’est montré disposé à envoyer son peuple à aller se faire voir ailleurs. Mis à part le… Maroc! 
    Les Franco-lobbystes positiveront et diront probablement qu’il s’agit là d’un trop-plein de… démocratie. Pour notre part, nous dirons tout simplement que les populations de la Seguia El-Hamra wa Wadedhahab ne sont pas marocaines et qu’elles ne le seront aux yeux de la planète que si elles le confirmaient elles-mêmes dans une consultation libre. 
    Or, la confirmation n’interviendra que lorsque le sel fleurira, disent tous les petits doigts. En vérité, si le Maroc préconise avec une telle légèreté la diaspora aux Sahraouis, c’est pour la simple raison qu’il ne les perçoit pas comme d’authentiques ressortissants. Et puis, eux sont fortement contaminés par le virus républicain puisqu’ils se destinent à être des citoyens et non pas des sujets. Pour peu qu’on leur ôte ce statut de refugié, témoin permanent de sa face hideuse, le makhzen est prêt de les voir dispersés comme il avait accepté hier de disperser le territoire et de le partager avec la Mauritanie. 
    Y a-t-il dans le monde un Etat sensé, prêt à voir «son» territoire et «son» peuple charcutés avec sa bénédiction? Même pas le Maroc, si l’on mettait sur le tapis ses frontières internationalement reconnues. 
    Le Jeune Independant, 06.10.09
  • L’Islamisme, un danger potentiel permanent au Maroc

    Le dernier rapport du Département d’Etat américain sur le terrorisme est certainement favorable au Maroc. Les responsables marocains sont contents. Ils ont décidé de continuer dans cette voie même si c’est en détriment des millions de citoyens qui  n’ont jamais eu un compte en banque, de leurs familles et de leurs enfants. Tout est valable pour bien vendre l’image du Maroc comme « rempart contre le terrorisme ». Pourvu que le Congrès américain donne une bonne note! En plus, c’est tellement facile d’emprisonner des gens innocents et de les tasser en groupes de 30 et 50 dans la même cellule pour afficher l’efficacité des services de sécurité!
    C’est plus facile de dénoncer l’Iran et laisser l’Arabie Saoudite d’où vient le vrai danger : le salafisme. Naturellement, le royaume wahabite apporte beaucoup d’argent à la monarchie marocaine et, en plus, prendre l’Arabie Saoudite pour « ennemi » pourrait fâcher ses alliés d’outre-mer.
    L’Etat encourage le soufisme à des fins essentiellement politiques pour contrer les tendances salafistes. C’est la raison pour laquelle l’Etat a commencé à organiser des festivals et des rencontres pour propager la manière soufie.
    Pourtant les dirigeants marocains savent que les inégalités sociales, la corruption, la gabegie publique, l’opacité du système économique, le système des privilèges, le népotisme, l’absence de justice etc. sont autant de facteurs qui favorisent la haine, le radicalisme, le terrorisme, et l’Amérique est au courant de ces choses là…Mieux, les USA savent aujourd’hui que le radicalisme ou l’extrémisme n’a plus de nom, qu’il n’est ni wahhabite ni salafiste ni chiite mais naît et se nourrit soit de l’oppression soit de la misère, soit du chômage soit des contradictions de plus en plus insupportables, ou de l’ensemble de ces facteurs à la fois, dans les pays musulmans.
    Le monde devrait savoir une bonne fois pour toutes que combattre le terrorisme ce n’est pas faire de la politique. Utiliser le dossier du terrorisme pour terroriser son peuple et s’imposer sur ses voisins c’est les empêcher de se développer et accentuer par la même occasion la crise économique au niveau local et régional. 
    Pour sortir du guêpier où se trouve confiné le Maroc, tout un chacun sait qu’il n’y a pas trente six mille solutions : Il faut miser sur les ressources humaines ! Il n’y a pas d’autres ressources de toute façon. Il faut être fort, prendre des décisions fortes et nommer des hommes forts à la tête des départements, des directions et des divers services. Des hommes qui soigneront les mentalités par leurs agissements administratifs honnêtes au quotidien dans le cadre de leurs missions. Des hommes qui répandront l’intégrité, la loyauté et le patriotisme. Des hommes qui donneront le bon exemple et qui tranquilliseront les esprits les plus tourmentés. Des hommes loyaux mais qui ont de la personnalité. Des hommes qui ont des idées autres que s’enrichir, faire des affaires et favoriser les membres de leurs familles et leurs amis. Des hommes honnêtes et compétents qui ne pensent qu’à l’intérêt général. Des hommes qui n’ont pas peur de bien faire… Des hommes qui ne craignent que Dieu mais qui respectent leurs supérieurs et qui ne les trahissent jamais. Des hommes capables de relever tous les défis et de résoudre toutes les équations avec conviction et assurance. Le Maroc regorge de ce genre d’hommes. Il n’existe pas pas d’autre choix. Les choses s’accélèrent et la crise cardiaque politique générale guette plus que jamais. On a déjà tout reporté jusqu’à la limite. Les réformes paraissent si compliquées à opérer et pourtant c’est si simple. Il faut juste passer le cap et sortir de l’enceinte pour y voir clair. Beaucoup de choses peuvent encore être sauvées. Mais le temps ne pardonnera plus.
    On aurait tort, aujourd’hui plus que jamais auparavant, de considérer que les opposants, ceux qui critiquent l’ordre établi, ne peuvent s’adresser dans les meilleurs des cas qu’à quelques 50.000 voire 100.000 personnes qui constituent la population instruite et politisée au Maroc, et qui seraient en général bien lotis et donc amnésiques.
    Les gens instruits, marginalisés ou pas, sont affectés d’un profond sentiment de malaise. Ils essayent de s’occuper comme ils peuvent et luttent contre l’ennui en diffusant l’information oralement à huit clos, or c’est là la plus terrible des voies de subversion. Les gens, qu’ils soient issus de la classe pauvre, de la classe dite moyenne et même de la classe favorisée, savent qu’ils sont placés dans une situation précaire à tous les points de vue, par une volonté exécutive et administrative tacite. Les gens n’arrivent plus à supporter leur situation. Les gens ont le sentiment que leurs acquis qu’ils soient minimes ou considérables sont perpétuellement menacés non pas à cause d’une quelconque crise mondiale mais à cause de responsables injustes et d’une justice totalement imprévisible et très loin d’être juste. Les Marocains ne s’occupent pas de la crise mondiale car ils savent que celle-ci n’est et ne sera jamais et en rien responsable de l’injustice sociale, des écarts faramineux entre les salaires, de la gabegie publique, du népotisme et de la corruption dans l’Administration.
    L’indifférence et l’égoïsme exacerbé de certains gouvernants deviennent de plus en plus choquants, agaçants et dangereusement énervants. Le Peuple marocain est bon et généreux. Il pardonne toujours aux gens sincères. Le Peuple marocain est un peuple sensible. Qui parmi ses ministres ou autres politiciens responsables dans l’Administration a publié ou publie régulièrement ses impressions personnelles sur les tournures que prennent les choses au Maroc de manière sincère et crédible ? Qui parmi ses ministres parle aux gens avec sincérité ? Qui n’est pas égoïste ?
    La plus laide des formes du sous développement serait celle représentée par le ministère de l’enseignement, dont le ministre Ahmed Khchichane aurait dépensé des milliards pour l’acquisition de milliers de postes de télévision à distribuer dans les écoles pour, dit-on, l’encadrement des élèves (mais où sont les chômeurs diplômés?) et d’ordinateurs que l’on délaisserait ou que l’on détournerait vers les maisons des directeurs, alors que 50% du peuple est analphabète, 80% des écoles en milieu rural ne disposent ni d’eau ni d’électricité et les instituteurs ont affaire à plusieurs niveaux dans la même classe.
    Le roi Mohamed VI, au lieu de se pencher sur la solution à ces problèmes  susceptibles d’être un danger pour son règne, préfère délaisser ses citoyens à la misère au risque d’être recrutés comme kamikazes pour fomenter un étrange nationalisme sur l’intégrité territorial et conquérir le Sahara Occidental (Tags : Maroc, Sahara Occidental, Polisario) 

  • Is Morocco a trustworthy neighbour?

    Morocco had been making decisions based on Bush propaganda catchphrases about the terrorism threaten. Thanks to that, it was presented as “a trustworthy ally” in the global war against terrorism in the US, England, France, Spain, etc. It has tried to exploit this point to urge the international community to think that Polisario is a terrorist organization. Now,  Morocco tries to show Algeria as Iran of the Maghreb. Its lobbies claim that Algeria search to have the atomic weapon. 
    The western standard perception of the Moroccan involvement with international terrorism is that Morocco is a rempart against terrorism. Morocco defaults to: a modern Arab nation with young modern King, the best Arab democracy available, with respect for the Jewish world.  Morocco assists the USA with the interrogation of suspected Al Qaida terrorists, the modern Moroccan western oriented King has an Islamic opposition, it protects western interests, and keeps refugees from European shores, it buy Western arms. Etc. This is the standard idea about Morocco which is not true at all. 
    Morocco is not a modern society, but a medieval Sultanate in its core, spitting on international justice while having problems on all borders, with an sadistic police-corps under a maffiastyle billionaire ruler claiming to be the religious leader.  Sure, Morocco helps to torture suspected Al Qaida terrorists, moroccan secret services are experts in this matter.
    Of course this bad picture can not be enough reason to believe in Moroccan complicity with terrorism. Just like the modern image of Morocco can’t be a reason to trust it. In the end we can only judge this nation (or any other) by its action. What do they do for peace and stability in the Maghreb region? What is their attitude against terror in Algeria? 
    Of course do neighbours have obligations towards each other. If you see the home next door is on fire you are not simply going to watch it burn. Fire is a common enemy. The same goes for Islamist terror, it is a common enemy to everybody in the civilized world. If one is under attack the neighbours will help. So Morocco must have supported Algeria in some yet undisclosed way. 
    What does Morocco do to assure Algeria it is a trustworthy neighbour? What are the answers to the suspicion that Morocco is using Islamist terror as a tool for politics abroad? Nothing. Indifference. Intelligence is what matters in this case. So the question is: did Morocco provide Algeria with information and was it willing to provide it? We don’t know of such assistance and that such is not advertised. So suspicion  or the presumption this assistance is not given can arise. 
    What does Morocco to reply to accusations about poor border control? They do not care and hope their image is powerful enough. The arrogance is so enormous. They claim to solve several political murders in Belgium, while silencing internal opposition in the case of Belliraj. They kick the Spanish intelligence antennas out because they have a problem with the revelations of Chakib el-Khayari, a human rights defender. How to qualify these actions? These are not typical for a good trustworthy ally but for an opportunistic undercover double policy. 
    The Moroccans tried to exploit the GIA early on as a potential quid-pro-quo for Western Sahara. This is what Layada, The GIA founder, keeps harping on about after his release.
    Now accusations are coming from another part : Mali.  As quoted by the french weekly Jeune Afrique, « from the Malian point of view, presses on the settlement of the salafiste question: the tensions between Algeria and Morocco. ” Islamist groups benefit obviously from certain supports of the Moroccan side “, accuses a the malian information services member. According to this one, it would be about a retort in the numerous links which Mali maintains with Polisario. It is true that the outfit of the AQMI armament, including radars, systems of jamming and even “rocket launchers” (banisters of rocket launcher installed aboard trucks), can difficulty been explained without the hypothesis of some well placed complicities … 
    Carlos Ruiz Miguel, Professor in Santiago de Compostela University, defined two very important embarrassing criteria for Morocco :
    1-Who profit of the terrorism in Algeria?
    2 – Why weapons coming from France and from Spain pass in transit by Morocco and are used in Algeria and not in Morocco?
  • Un sahraoui d’origine sera à la tête du Sénat marocain

    Vendredi 2 octobre. Elections des membres de la Chambre des Conseillers (Sénat). Bis repetita, gagnant : le PAM (Parti Authenticité et Modernité), dit parti du roi créé par Fouad Ali El Himma, un proche du roi. 
    Depuis sa création, la moindre parole de son nouveau chef, Mohamed Cheikh Biadillah, est retranscrite dans les dépêches et les organes de presse officielle du régime. De nombreux hommes et femmes politiques désertent leurs partis pour rejoindre ce nouveau-né qui, miracle, gagnera les élections communales de juin 2009. 
    Coup de théâtre : Chakib Benmoussa est accusé d’avoir émis une circulaire qui demande au wali et gouverneur d’annuler la participation aux élections de tous ceux qui ont changé de parti politique comme le stipule un article de loi. Le PAM réagit violemment et le ministre de l’intérieur est obligé de faire marche arrière. Et surtout avec une rapidité qu’on ne lui connaissait pas, la justice de Rabat et de Tanger ont annulé, en 48 heures, les décisions administratives relatives au rejet de la candidature de deux députés du parti aux élections communales.  
    Son président, Biadillah, pour s’assurer la présidence de la Chambre des Conseillers, s’est présenté comme candidat à la fois à Smara (Sahara Occidental) et à Guelmim. Pourtant, aucune des deux villes n’est son fief.
    Mais le pari est déjà gagné grâce au système du Makhzen : la fraude et la corruption. Déjà à Guelmim, ses pressions ont contraint certains candidats à ne pas se présenter pour libérer la voie au « candidat de sa majesté ». Leur carrière a été entravée par un supérieur hiérarchique tyrannique, qui use de son pouvoir pour faire écarter ses rivaux : C’est le lien étroit entre corruption et pouvoir.
    Le pouvoir a voulu que ce soit un sahraoui qui soit à la tête du Sénat marocain et ainsi sera. C’est au nom de l’intérêt général et de la « stabilité du pays » que personne n’agira pour dénoncer cette mascarade.
    Un personnage comme Biadillah, sans morale et élevé dans une ambiance de corruption n’a pas besoin d’agir, il lui suffit de fermer les yeux et de laisser faire. La corruption se chargera du reste. Dans un système corrompu, c’est le refus de corrompre qui devient un acte « anormal ». Un monde où il n’y a plus de place que pour de mauvaises nouvelles.
  • L’anti-sémitisme de Mohamed VI

    Les médias occidentaux et marocains ne cessent d’afficher l’image d’un Maroc ouvert et tolérant envers les juifs, un exemple même pour les pays arabes et musulmans. Cependant, les contradictions caractérisent la politique du gouvernement marocain à ce sujet. 
    Le journal indépendant Akhbar Alyaoum vient de voir ses locaux fermés sans aucune décision de la justice sous prétexte d’avoir publié une caricature qui, selon le ministère de l’intérieur « met en relief un anti-sémitisme flagrant ». 
    Quelques jours avant, le ministre des affaires étrangères marocain, Taïeb Fassi-Fihri rencontrait le ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Liebermann à New York.une rencontre en cachette qui n’a été rapporté que par une radio israélienne. 
    D’un autre côté, le roi Mohamed VI renie deux membres juifs de sa famille. Un frère et une sœur, en l’occurrence. 
    Sa sœur israélienne Hedva Selaa, 53 ans, ancienne soldate de l´armée israélienne Tsahal, aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel à Eilat, avait dévoilé dans un journal israélien en 2005 être la fille naturelle du feu roi Hassan II et soeur du roi acutel Mohamed VI. 
    Elle ne demande rien, et notamment pas d’argent. Son unique souhait, dit-elle, est de « rencontrer mon demi-frère, le roi Mohammed VI ». Pour tenter de donner suite à cette demande, le journal Yedioth Aharonot a, contacté Badreddine Radi, un fonctionnaire du Ministère de la Communication à Rabat. Après « 24 heures de réflexion », dit le quotidien israélien qui a publié la nouvelle, M. Radi a répondu que le Maroc « ne donnera aucune réponse officielle à ce récit ». 
    Le gouvernement marocain a-t-il peur d’afficher sa prétendue « tolérance » ou bien celle-ci n’est qu’une façade parmi les autres qui font partie de cette politique de prostitution politique envers les pays occidentaux? 
    Le roi du Maroc, pour assumer le rôle de médiateur entre le monde arabe et Israël, doit faire un premier pas : Reconnaître les membres de sa famille qui, depuis leur enfance, cherchent une reconnaissance de la part de leur famille, et souffrent du manque de cette reconnaissance. 
    Est-ce le titre de Commandeur des Croyants qui empêche cette reconnaissance? 
  • Mohamed VI offre un palais au Capitaine Dadis Camara

    Le journal ACTU GUINEE sous le titre de « Kadhafi et Mohamed VI viennent au secours de la junte », a écrit, le 10 septembre 2009, que le roi Mohamed VI a proposé au Capitaine Dadis Camara de lui construire un palais. Camara a révélé cette proposition dans une interview avec les médias guinéens. Voici l’article 

    KHADAFI ET MOHAMED VI VIENNENT AU SECOURS FINANCIERS DE LA JUNTELa junte guinéenne est financée par le royaume chérifien et le Colonel Khadafi dit le Président Dadis à la RTG, et le roi serait prêt d’après lui, à construire un palais privé, mais il dit que « pour le moment c’est bon  » , il n’est pas encore intéressé par ce projet.

    Ils lui ont dit de ne pas toucher le budget de l’Etat, mais  le peuple doit savoir le moment venu d’où vient les fonds utilisés dans les Mamayas au soutien de sa candidature.
    Ils auraient même participé à l’appui en armement.
    Cette information répond à la question que certains se posent sur la destination de la fortune du souverian marocain, fortune qui commence à faire le débat un peu partout dans le monde. Le site canadien Kiosque Médias, pour sa part, en a fait l’écho. Voici son article.

    Comment les Canadiens aident un milliardaire

    septembre 6, 2009
    La revue Forbes nous apprend dans cet article que Mohammed VI, le roi du Maroc, est à la tête d’un joli pactole s’élevant à 2,5 milliards de dollars.
    Mais il a de grosses dépenses. Les 10,2 millions $ que les Canadiens envoient au Maroc chaque année via l’ACDI sont à peine l’équivalent des frais des palais royaux pendant un couple de semaines. On peut lire les détails dans cet hebdo marocain.
    Dans un reportage percutant d’Enquête concernant justement le Maroc et l’ACDI, Radio-Canada se demandait si le but de l’ACDI était de venir en aide aux plus démunis ou bien d’aider au développement d’entreprises canadiennes à l’étranger? On remarquera que l’ACDI a refusé de répondre aux questions des journalistes… 
    Source : Kiosque Médias 
  • “End the illegal occupation of Western Sahara” Labour Party Conference urged

    Campaigners ensured that the crisis in Western Sahara was high on the political agenda at the annual Labour Party Conference this week. They joined representatives from Polisario, Western Sahara’s government in exile, to attend the conference and meet with government ministers, MP’s, MEP’s and diplomats from around the world.
    As well as meetings in the main conference arena, campaigners also held their own fringe meeting and organised a picket outside the conference centre. They were joined by stars from the West End musical, Avenue Q, in handing out leaflets calling for an end to Morocco’s 34 year illegal occupation which forced half the Saharawi population to flee to refugee camps whilst the other half suffer human rights abuses in their native land.
    Over the three days, Y Lamine Baali, UK Polisario representative met with Baroness Kinnock, Minister of State for Europe, Michael Cashman MEP, Lord George Foulkes and several MP’s including Andy Love and Jeremy Corbyn, Chair of the All Party Parliamentary Group on Western Sahara.
    At the International Reception on Monday, Mr Baali raised the question of the UN’s role in resolving the situation in Western Sahara and how activities can better be coordinated between between the UN, the EU, the G20 and the African Union.
    At a meeting on international affairs attended by David Miliband (Foreign Secretary), Bob Ainsworth, (Defence Secretary) and Douglas Alexander (International Development Secretary) two questions on Western Sahara were raised. The first, from the head of the Angolan delegation, expressed concern about the human rights situation in the occupied territories. The second, from Mr Baali raised the issue of the advanced status that the EU plans to grant Morocco and its link to EU Fisheries Agreement. The question of illegal fishing by EU vessels in Western Saharan waters was also raised by the Chair of the Free Western Sahara Network, Stefan Simanowitz, at a meeting with Huw Irranca-Davies, Minister for Marine and Fisheries.
    Y Lamine Baali said today:
    “The last three days have provided us with an important opportunity to make sure that the issue of Western Sahara is not forgotten. We have been here to remind the British government and the world that our country has been occupied unlawfully for more than three decades. The International Court of Justice’s ruling has been ignored. Over 100 UN Resolutions have been disregarded. And in the meantime the Saharawi people’s human rights are abused with impunity. Over 165,000 them have lived as refugees in remote camps in the Algerian desert for more than a generation. Although international action is long overdue, we believe that the force of history is on our side and our right to self-determination will soon be realised.”
    Jeremy Corbyn will make an address about Western Sahara to the UN Committee on Decolonization in New York on 6th October.
    To find out more about Western Sahara and the campaign visit www.freesahara.ning.comwww.freesahara.ning.com