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La délégation des militants sahraouis des droits humains accueillie ”chaleureusement” dans les villes du sud du Maroc

Assa (sud du Maroc) .- La délégation de militants sahraouis des droits humains de retour d’une visite des camps de réfugiés sahraouis et des territoires libérés de la RASD, a été accueillie “chaleureusement” , mardi , dans les villes situées au sud du Maroc, peuplées majoritairement par les Sahraouis, a rapporté une source proche de la délégation.

Des centaines des Sahraouis ont arboré le drapeau sahraoui République arabe sahraouie démocratique, scandé des slogans en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et ont porté des photos des prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines , pour marquer la bienvenue à cette délégation.

Les populations sahraouies à Tan Tan, Assa et Zak (sud du Maroc) ont souhaité la bienvenue à cette délégation, exprimant “leur attachement à la défense des droits légitimes du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance et leur soutien de la résistance pacifique au Sahara Occidental “.

Elles ont également dénoncé la répression “féroce” infligée par les autorités d’occupation marocaines contre les civils sahraouis sans défense dans les territoires occupés du Sahara Occidental, au sud Maroc et dans les universités marocaines.

La délégation a informé au cours des réunions avec les militants et défenseurs sahraouis des droits humains des résultats de sa visite, mettant en exergue “la place qui revient aujourd’hui à l’Etat sahraoui et ses institutions sur la scène internationale”.

Une autre délégation de 7 membres, qui s’était rendue en octobre dernier aux camps de réfugiés sahraouis pour visiter ses proches a été arrêtée à son retour à l’aéroport de Casablanca et transférée à la prison de Salé. Elle est menacée de comparaître devant une cour martiale marocaine, dont la date n’a pas encore été déterminée.

Mme Degja Lechgar, la seule femme dans cette délégation, a été récemment mise en liberté provisoire en raison de son état “critique” de santé à cause des dures conditions dans lesquelles elle se trouvait aux côtés des prisonnières de droits communs, rappelle-t-on, encore. (SPS)

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