Soultana Khaya compte parmi les centaines de victimes qui ont subi l’arrestation, l’enlèvement et la torture. Elle fait partie des étudiants universitaires qui se sont mobilisés pour revendiquer le droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui. En 2005, elle a perdu un œil. En 2009, les matraques de la police marocaine lui ont cassé un bras.
Son état est un exemple de la répression grandissante et féroce contre les manifestants et les militants des droits de l’homme sahraouis. Et un exemple de la façon dont se déchaînent les forces d’occupation contre la population civile sahraouie.