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El Makhzen manipule le peuple marocain pour se venger de l’Algérie

Les tentatives « ratées » Marocaines à l’égard de ce qu’elle appelle d’implication de l’Algérie dans le conflit concernant le Sahara Occidental, n’ont toujours pas cessé. A chaque fois que l’opinion internationale condamne les pratiques féroces Marocaines à l’encontre de l’Algérie, il y a toujours le nom de l’Algérie qui est présent.
Cela veut dire, selon de nombreux experts et d’observateurs de la question du Sahara Occidental, que le gouvernement Marocain n’a aucune volonté pour une solution équitable et transparente à l’égard de la question soulevée aux Nations Unies.
La dernière de ces tentatives « ratées » est celle effectuée parle gouvernement Marocain afin de faire bouger les partis et associations dépendant du système El Makhzen, lors de la marche organisée aujourd’hui, dimanche, à Dar El Beida pour condamner la décision du Parlement Européen, qui avait adressé une directive, dans laquelle, il a appelé les Nations Unies à créer un mécanisme pour surveiller les droits de l’homme au Sahara Occidental occupé. Les partis du Makhzen n’ont pas hésité à lever des pancartes accusant des autorités algériennes d’être derrière la décision.
L’anarchie du système Marocain et de ses partis est telle, que la décision du Parlement Européen  annoncée au début de la semaine dernière est considérée comme un simple communiqué de presse pour l’Algérie et le Front Polisario, et une campagne médiatique empêchant l’unité du sol maghrébin.
Le Makhzen a reçu une autre gifle à cause de son oppression contre le peuple sahraoui, la dernière en date, le gouvernement marocain l’a reçue vendredi dernier par l’organisation ‘Human Rights Watch », cette dernière avait publié un nouveau rapport sur les événements d’El Ayoun. Ce rapport avait fait état de l’implication de quelques hommes de la sécurité Marocaine dans les tirs lancés contre des citoyens de la ville, juste après les événements qu’elle a connue le mois dernier.
Les chiffres annoncés sur le nombre de participants à la marche organisée à Dar El Beida sont variables. Les medias officiels Marocains ont indiqué, selon le porte-parole des organisateurs, trois millions de personnes, alors que les autorités locales en ont dénombré plus d’un demi-million. Ces marocains étaient venus de tous les coins du Maroc pour recharger la rue marocaine pour un droit dans une question juste, liée à l’autodétermination du peuple occupé.
Dans ce contexte, le ministre des affaires étrangères Tayeb El Fassi a annoncé que le Maroc refuse que les Nations Unies mènent une enquête sur les événements de violence qui ont eu lieu le 8 novembre dernier à El Ayoun. El Fassi refuse aussi que la délégation des NU jouisse de prérogatives en ce qui concerne les droits de l’homme.
Le ministre Marocain a indiqué « On insiste sur cette question qui fait les affaires de nos adversaires, le Polisario et l’Algérie » (..) El Fassi a ajouté que la décision votée par le Parlement Européen jeudi dernier, et dans laquelle il est indiqué que les NU mènent une enquête sur les actes de violence qui ont été commis contre des refugiés Sahraoui à El Ayoun,  « est précipitée et partielle. »
Le secrétaire général du parti Marocain des travailleurs, Abdelkrim Benatik, a révélé que la marche populaire « est un message clair pour toutes les parties ennemies du Maroc, que ce soit en Algérie ou bien en Espagne » (..) Mais, il n’a pas évoqué la revendication des Sahraouis eux-mêmes du droit à l’autodétermination, l’indépendance et la liquidation du colon Marocain.
Echourouk Online, 28/11/2010
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