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Le traître Ould Souilem à Madrid depuis hier

Le transfuge Ahmedou Ould Souilem est arrivé hier à Madrid pour remplir ses fonctions d’ambassadeur du Maroc au Royaume d’Espagne. Probablement, il présentera ses lettres d’accréditation lundi prochain, selon de sources du ministère des affaires étrangères espagnol.

Le poste se trouve vacant depuis que l’ambassadeur Azziman a été désigné, au mois de janvier 2010, président de la commission chargée de préparer un rapport sur l’application du projet de régionalisation, un rapport qui se fait encore attendre malgré que le roi Mohamed VI avait annoncé qu’il serait prêt avant la fin de l’année 2010.

Ould Souilem est un ancien conseiller à la présidence sahraouie qui s’est retourné vers le Maroc. Le gouvernement marocain lui a réservé un traitement particulier puisqu’il est le chef d’une tribu sahraouie, mandat hérité de son illustre père, feu Souilem Ould Ahmed Lebrahim qui n’aurait jamais apprécié la trahison de son fils. Cette particularité et la respectabilité de son père ont poussé le Front Polisario à désigner Ahmedou dans des fonctions hors de ses compétences intellectuelles. Il n’a pas fait des études et n’a aucune formation technique ni politique, mais son ambition lui a poussé à rejeter la fonction de conseiller à la présidence.

En le nommant ambassadeur en Espagne, le Maroc a fait une grave erreur. L’arrogance et l’ignorance de cet homme ne peut que créer des problèmes aux relations bilatérales entre les deux pays. Qu’est-ce que peut faire un homme qui ne sait que courir derrière les jupes?

Omar Hadrami, à différence d’Ahmedou, est un homme cultivé, politisé et la presse occidentale le traitait de “cerveau du Front Polisario” et il est un des fondateurs du mouvement de libération sahraoui. Il a rallié le Maroc et n’a épargné aucun effort pour venir à bout de la cause de son peuple. Vingt-et-un ans après sa défection, vous  pouvez constater que le Polisario n’est pas mort et la cause sahraouie ne cesse de gagner des points. Par contre, le Maroc se trouve acculé par une communauté internationale qui n’est pas près de lâcher le principe d’autodétermination. Alors, Ahmedou, qui n’a jamais reçu de formation, pourrait-il faire mieux que les autres? Dans ses rêves, peut-être. Et dans les rêves du Makhzen ou plutôt dans leurs cauchemars. Parce que le Sahara Occidental est devenu un véritable cauchemar pour les voyous de Rabat… et de Madrid.

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