Site icon Maroc confidentiel

John Brennan n’a pas cité le Maroc parmi les pays menacés par Al-Qaïda

Encore une fois, Washington confirme son rapprochement avec Alger, et les émissaires du président Américain Barak Obama intensifient leurs visites en Algérie.

Mais la majorité de ces responsables américains relève du créneau sécuritaire. Donc, les Etats-Unis sont intéressés beaucoup plus par le rôle stratégique que peut jouer l’Algérie dans la répression de la  montée du terrorisme dans la région du Sahel, une région dont les enjeux géo-stratégiques et économiques sont énormes pour les puissances mondiales comme la France et les Etats-Unis.

Le conseiller principal du président des Etats-Unis pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, John Brennan, également ex-secrétaire général  de la CIA, est depuis deux jours en Algérie et a eu des entretiens avec le président Bouteflika.  Le timing de cette visite est très sensible après les évènements que la Tunisie vient de connaître et le départ du pion de l’Elysée, Ben Ali.

Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue au siége de l’ambassade des Etats- Unis à Alger, le responsable américain répètera à plusieurs reprises qu’«El Qaïda est une menace transnationale, une menace au-delà des frontières des pays de la région. Les pays doivent tous coopérer entre eux, au plan national et international. C’est une menace sérieuse à l’intérieur du Sahel mais aussi en Algérie, au Niger, en Mauritanie et au Mali, donc pour toute la région».

Cependant il n’a pas mentionné le Maroc en tant que pays menacé par Al-Qaïda. Pourtant, depuis plus de deux ans, nous assistons à toute une série de communiqués émis à Rabat annonçant des démantèlements de plusieurs réseaux terroristes au Maroc et au Sahara Occidental, le dernier en date la presse marocaine et internationale en parlent encore et qui essaie de lier le Front Polisario et les sahraouis à la nébuleuse qui a choisi domicile auprès de la République d’ATT.

John Brennan, n’est-il pas au courant des communiqués marocains ou simplement il n’y croit pas? Pourtant, s’il y avait une véritable menace pour Rabat, les USA seraient les premiers à en réagir, la monarchie alaouite étant un fidèle allié de Washington.

Voilà une preuve encore de la mythomanie marocaine et son usage de l’épouvantail du terrorisme pour contrecarrer les multiples échecs du Maroc dans sa tentative de gagner le soutien de la communauté internationale à sa fausse proposition d’autonomie que les sahraouis n’accepteront jamais.

Exit mobile version