Le juge Garzón avait ouvert une procédure de mise en accusation de ces hautes personnalités marocaines, parmi lesquelles le général Ben Slimane qui avait été décoré en 2005 par le gouvernement Zapatero de la «Grande Croix d’Isabelle la Catholique».
Une distinction qui a révolté la presse, la société civile et la classe politique espagnoles.
La procédure engagée par Baltazar Garzón avait été gelée après l’«éviction» de ce magistrat de l’Audience nationale, la plus importante juridiction pénale espagnole, où la main du lobby pro-marocain n’est pas étrangère. Une crise diplomatique entre Rabat et Madrid avait apparu alors où les mis en cause ne pouvaient plus s’aventurer sans risque de se voir arrêter par la justice.
Aminatou Haidar à la barre
Le Temps d’Algérie, 04/02/2011
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