Site icon Maroc confidentiel

La fausse sérénite du gouvernement marocain

Le gouvernement marocain craint la contagion de la révolution tunisienne. Les mesures prises pour amortir la hausse des prix des denrées alimentaires de base rentrent dans ce contexte. Mais pas seulement.

Le Maroc a interdit toute manifestation de solidarité avec le peuple tunisien par crainte d’un débordement vers une manifestation de contestation du régime. Malgré cela, plusieurs manifestations ont eu lieu à Tanger, à Rabat et à Fès. La réponse des forces de sécurité était très violente.

Cette peur a conduit le gouvernement à essayer de contourner la convocation des jeunes pour manifester le 27 février pour un changement de la constitution en faveur des prérogatives du gouvernement et du Parlement marocains. Seulement, l’argument utilisé n’était pas convaincant. Pour rappel, l’on avait voulu faire passer cette convocation par une manœuvre du Polisario et du DRS algérien.

Tous les médias marocains mènent une campagne intense contre la volonté de manifester invoquant des raisons infondées, du genre que dans la société marocains existent des canaux pour protester ou suggérant la création d’associations intermédiaires.

Au niveau d’Internet, il y a une permanence pour surveiller tout ce qui est publié sur la toile. Tous les articles qui ne sont pas du goût du Makhzen sont immédiatement balayés des premières pages de Google Actualités. En particulier, les articles publiés par le blog Diaspora Saharaui.

Comme d’habitude, Journal Maroc et Au Fait Maroc déchaînent une diarrhée de publications qui n’ont rien à voir avec le Maroc. Ainsi les articles de Diaspora Saharaui sont envoyés à la sixième page en moins d’une démi-heure parce que notre blog récolte toutes les informations concernant le Maroc et le Sahara Occidental et sont immédiatement envoyés à Google Actualités pour être accessibles aux internautes marocains qui, souvent, dans leur recherche d’information tapent le mot “Maroc” pour apprendre les nouvelles de leur pays.

Donc, la sérénité dont a parlé M. Khalid Naciri, porte-parole du gouvernement marocain, c’est du vent. Ces jours-ci, Naciri et consorts doivent prendre des somnifères pour pouvoir dormir la nuit. Ils sont conscients que l’ère des peuple est arrivée et les jours de la corruption et la répression  au Maroc sont comptés.

Exit mobile version