Le printemps du Maroc

Au Maroc, la révolte est connue sous le nom du mouvement du 20 février, date de la première manifestation. Elle rassemble des étudiants, des chômeurs et des fonctionnaires. En tête de liste de leur revendication, on trouve plus de démocratie, de liberté et de justice sociale.

Comme d’autres dirigeants de la région, le roi Mohammed VI, fait des promesses de changement (le 9 mars) tout en réprimant par la force les manifestations (le 13 mars). C’est au cours d’un discours qu’il s’est engagé à mettre en place une commission consultative en vue de réformer la constitution. Le résultat des travaux devraient être livrés vers le 15 juin. Il a également promis de renforcer l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs. Le 14 avril dernier, il a fait libéré 93 prisonniers politiques parmi lesquels des islamistes et des Sahraouis.

Sauf que les manifestants n’y croient pas et continuent à le dire. Le 24 avril, ils sont ressortis dans la rue pour réclamer un ‘Maroc nouveau’. Là encore, le gouvernement a tenté l’apaisement avec l’annonce d’augmentation de salaires et de retraites. Le lendemain, c’est l’attentat sur une des places principales de Marrakech qui fait 16 morts. Il sera attribué à des islamistes. Pour le Mouvement du 20 février, c’est l’occasion de protester contre le terrorisme en même temps que plus de liberté.

En 1989, la chute du mur de Berlin avait provoqué la révolte en chaine en Europe de l’Est en même temps que la dissolution du bloc soviétique. Qu’en sera-t-il du printemps qui secoue actuellement le Moyen-Orient ?

Excite, 08/05/2011
Source Photo : Magharebia (flickr.com)

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