Site icon Maroc confidentiel

Les jours du Makhzen sont comptés

Rien ne va plus dans l’hôtel de ville du Makhzen. Mohamed VI et ses acolytes agitent les mains et les pieds pour rester sur la surface des vagues qui les secouent.

Au Sahara Occidental, le Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme est chargé de surveiller les agissements des forces de répression marocaines. Le Conseil de Sécurité dans sa résolution 1979 rappelle le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et ne fait aucune allusion à la proposition marocaine.

Au niveau intérieur, le printemps arabe est bel et bien arrivé au royuaume chérifien et les réformes déclarées par Mohamed VI n’ont convaincu personne. Le Mouvement 20 février continue ses manifestations pour imposer ses choix : une réforme radicale et une monarchie parlementaire où le roi règne mais ne gouverne pas. La jeunesse demande les têtes des deux principaus assesseurs du roi : El Himma et Majidi.

Dans un coup de théâtre médiocre, le PAM vient en secours à El Himma après que celui-ci ait présenté sa démission.

Economiquement, au Maroc c’est l’étouffement. Les monarchies du Golfe appellent l’adhésion du Maroc à leur club. Peut-être que l’Algérie, pour empêcher cela, acceptera d’ouvrir ses frontières fermées depuis 1994.

– Le statu avancé n’a pas apporté ses fruits. Au contraire, à cause des violations des droits de l’homme, l’Europe est de plus en plus insensible aux revendications marocaines.

– La stratagème de l’invention de cellules terroristes désarticulées est tombée à l’eau, ce qui a poussé le Makhzen au terrorisme d’Etat en faisant exploser le Café Argana. Dans ce contexte, la magazine Tel Quel rapporte que le Forum Al Karama, présidé par l’avocat Mustpha Ramid, vient de publier une lettre des supposés membres de la supposée cellule démantelée à Amgala en janvier 2011. Depuis la prison de Salé, ils affirment avoir été enlevés quatre mois avant l’annonce faite par les autorités. “Entre-temps, nous avons été détenus au centre de Temara où nous avons été torturés”, indiquent-ils, réclamant une intervention du CNDH pour “établir la vérité sur cette affaire”.

Exit mobile version