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Le peuple Sahraoui commémore le 1er anniversaire de la représsion marocaine contre le camp de Gdeim Izik

Il y a un an, bravant l’interdiction et les intimidations, les Sahraouis sont sortis massivement de leurs villes occupées, en signe de protestation contre l’occupation marocaines, pour vivre dans des campements. C’est ainsi que Gdeim Izik a vu le jour, non loin d’El Ayoun, la capitale occupée du Sahara Occidentale. Un campement qui a atteint rapidement 7000 tentes, soit 20 à 30 000 personnes. Les jeunes sahraouis créent des quartiers pour faciliter l’organisation logistique, ils élisent des comités politiques et organisent des séances de prises de décision collectives, etc.

Pris de panique devant l’ampleur de la mobilisation des sahraouis, les autorités coloniales marocaines lancent, le 7 octobre, avant l’aube, ses forces de répression à l’assaut du campement de Gdem Izik. Le même jour, les forces sécuritaires marocaines imposent un blocus à la ville d’El Ayoun, pour empêcher les familles sahraouies de venir au secours des leurs. La terrible répression marocaine contre le peuple sahraoui fera des dizaines de morts et des centaines de blessés parmi les populations civiles et sans défense. Plusieurs centaines de jeunes sahraouis seront enlevés, séquestrés, torturés et emprisonnés abusivement. Le même sort est réservé aux militants des droits de l’homme et journalistes sahraouis.

La répression marocaine du peuple Sahraoui a provoqué une indignation mondiale. Des manifestations de dénonciation de l’occupation marocaine et de soutien au peuple Sahraoui seront organisées un peu partout dans le monde.

Pour beaucoup d’intellectuels, Noam Chomsky notamment, la révolte du peuple Sahraoui marque le début du mouvement de révolte dans les pays musulmans. Depuis les peuples de Tunisie, d’Egypte et de Libye se sont débarrassés de leurs dirigeants.

 
Radio Algérie, 9/11/2011
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