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Le taux de participation critère de crédibilité des réformes

Le Maroc s’apprête à vivre leur première expérience des élections parlementaires, la semaine prochaine. 13 millions de marocains sont attendus dans les urnes pour choisir 395 députés pour les représenter. Le dépouillement des bulletins de vote nous ferons savoir quel sera le parti vainqueur, qui procèdera à la formation du prochain gouvernement marocain.

En vertu des derniers amendements de la constitution marocaine, le chef du gouvernement sera désigné par le parti majoritaire dans les élections. Ce qui signifie que le parti vainqueur dans les prochaines élections au Maroc formera le prochain gouvernement marocain tout en prenant compte des voix des électeurs. Le prochain gouvernement marocain sera formé loin dans l’absence des désignés par le roi.

L’importance de ces élections consiste dans le fait qu’elles soient les premières qui porteront au pouvoir un parti choisi par le peuple pour gérer les affaires du pays. Ce qui signifie la possibilité qu’un parti islamiste prenne le pouvoir, notamment, le parti pour la justice et le développement, qui est un parti de tendance islamiste et qui est d’une grande popularité.

Cependant, d’autres pensent que le parti de l’ « indépendance », présidé par l’actuel premier ministre marocain, Abbas Al Fassi emportera la majorité des sièges du prochain parlement.

L’enjeu principal des élections qui auront lieu le 25 novembre en cours, est le taux de participation à ces dernières. Le palais royal s’attend à une participation massive dans l’objectif de donner plus de crédibilité aux réformes qu’il a lancées depuis l’annonce de l’amendement de la constitution, dans une tentative d’anticiper la colère de la rue suite aux mauvaises conditions de vie. Il est utile de signaler que le taux de participation dans les dernières élections organisées au Maroc en 2007, était relativement faible, ne dépassant pas les 37%.

 
El Khabar, 20/11/2011
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