Mois : octobre 2014
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Triple engagement de Mohamed VI avec Obama sur le Sahara
Ignacio CembreroLors de sa visite de travail à Washington, il y a un an, le roi Mohamed VI du Maroc a pris un triple engagement discret auprès de son amphitryon, le président Barack Obama, sur le Sahara occidental. Le communiqué officiel n’a pas repris cela.L’accord signé a été mis à la lumière grâce à Chris Coleman, un profil Twitter anonyme qui a divulgué il ya quatre semaines des dizaines de documents confidentiels de la diplomatie marocaine. L’accord est défini par un câble que l’ambassadeur adjoint du Maroc auprès de l’ONU, Abderrazzak Laassel, a envoyé le 1er Août dernier à son ministre en lui rendant compte de la conversation avec son homologue américaine Rosemary DiCarlo.Un an plus tôt, en Avril 2013, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Susan Rice, a tenté de modifier la résolution que le Conseil de sécurité vote chaque année au mois d’Avril sur le Sahara de proroger pour prolonger le mandat de la MINURSO, le contingent de casques bleus déployés dans l’ancienne colonie espagnole. Rice a proposé d’amplifier ses compétences pour qu’elle puisse s’occuper des droits de l’homme, mais Rabat, appuyée par plusieurs capitales européennes, l’a refusé.Sept mois après, l’administration Obama est revenu à la charge avec d’autres idées et a arraché un triple engagement du monarque. Le roi a accepta d’établir un programme de visites sur le Sahara du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme; légaliser le grand nombre d’ONG sahraouies et renoncer à faire juger les civils sahraouis, et les marocains, par des tribunaux militaires.Dans quelle mesure Mohamed VI a respecté son engagement? Eric Goldstein, qui est le directeur adjoint pour la région de l’ONG Human Rights Watch (HRW) et qui a une grande connaissance du Maroc, répond à la question. « Le bilan des événements depuis lors par rapport aux visites pour enquêter sur les droits de l’homme est positif», répond-il. « Rapporteurs spéciaux et délégations ont pu s’y rendre et travailler dans de bonnes conditions», dit-il.Le deuxième point, cependant, n’a pas été accompli. « Le Maroc n’a pas légalisé au Sahara occidental à aucune association dont il soupçonne l’orientation ou le leadership hostile à sa présence dans ce territoire, » répond Goldstein. Les plus touchées sont deux ONG de défense des droits de l’homme: CODESA, dirigée la célèbre militante Aminatou Haidar et l’ASVDH, où une autre femme, Ghalia Djimi, joue un rôle de premier plan.Sur le troisième point, la valoration de Goldstein est ambiguë: «Le projet de loi [pour finir avec les tribunaux militaires] est bon, mais n’a pas encore été formellement adopté ». Mohammed VI a présidé, en Mars, le Conseil des Ministres qui a approuvé la modification des compétences de la justice militaire, mais celle-ci n’a pas encore été traitée par le Parlement et donc elle n’est pas en vigueur.Le dernier grand procès de civils par des militaires a eu lieu en Février 2013. Vingt-cinq Sahraouis ont été condamnés à des peines allant de deux ans de prison á la perpétuité. Le tribunal les a reconnus coupables de la mort de onze policiers antiémeutes marocains lors du démantèlement du camp de protestation sahraoui de Gdim Izik en Novembre 2010, près de El Aaiún. Amnesty International et HRW ont violemment critiqué le manque de garanties procédurales pour les accusés.Plus récemment, en Février, un jeune malien de 18 a été aussi jugé par un tribunal militaire à cause de sa participation dans un jet de pierres contre un policier marocain qui a décédé aux portes de Melilla où les migrants essayaient de sauter sur sa clôture.Les exigences formulées par l’administration Obama au souverain alaouite peuvent apparaître, du point de vue des droits humains, petites ou timides, mais aucun pays européen, parmi ceux qui entretiennent des relations étroites avec le Maroc, a osé les faire.Traduction non officielle de Diaspora Saharaui -
Escándalo en Ginebra : funcionarios de la ONU corrompidos por Marruecos
Athar Sultan Khan, el agente marroquí en el ACNUR Las autoridades de Marruecos creían haber encontrado una contrapartida al curso de la Historia soltando la cuerda a la corrupción y a la compra de consciencias para esquivar el derecho internacional y asegurarse la colonización del Sáhara Occidental. Pero, dice el refrán saharaui, “la madre del ladrón no siempre soltará gritos de júbilo”.Las revelaciones del misterioso hacker Chris Coleman24 denuncian las prácticas del embajador marroquí en Ginebra, Omar Hilale, cuya maestría en trucos, artimañas y estratagemas le valió la promoción para representar a su país en la ONU en un intento de recuperar altura de una caída vertical de la diplomacia marroquí. Un personaje que no se para un instante para recapacitar sobre las sumas de dinero astronómicas que gasta en una causa perdida de antemano.Las documentos colgados por Coleman24 desvelan un escándalo sin precedentes en el seno de la Oficina del Alto Comisariado de la ONU para los refugiados. Muestran cómo el embajador marroquí logró infiltrarse en el entorno de la exComisaria para los Derechos Humanos, Navi Pillay y así manipular todas las acciones que conciernen la gestión del asunto de las violaciones de derechos humanos en el Sáhara Occidental.Aprovechando la crisis financiera que atravesaba el presupuesto a causa del incremento de los refugiados con las crisis en Siria y el Sahel, Pillay recibió un cheque de 250.000 dólares para el ACNUDH“Este giro ayudará a hacer que la Sra Pillay sea más atenta a nuestras preocupaciones en lo que concierne al contenido de la contribución de su Oficina en el próximo informe del SG de la ONU sobre el Sáhara”.Hilali logró además reclutar a “buenos amigos” pertenecientes al equipo de la Sra Pillay. Entre ellos, el sueco Anders Kompass, Directos de las Operaciones sobre el terreno, el senegalés Bacre Waly Ndiaye, Director des los Procedimientos Especiales. Estos agentes complotaron al máximo contra la mejora de la situación de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.« Gracias a esta estrategia de cerrojo del entorno de la Sra Pillay, el conjunto de los responsables del Alto Comisariado en Ginebra adhiere a las preocupaciones marroquíes”, declara el embajador marroquí en una nota enviada a su central.Omar Hilali logrará también introducirse en las oficinas del Alto Comisariado para los refugiados gracias a Athar Sultán Khan, Director de Gabinete de Antonio Guterres, Alto Comisario para los refugiados.“Es el único responsable onusino que comprende bien la complejidad política del expediente del Sáhara y que muestra apoyo y amistad a Marruecos”, dice Hilali sobre Sultan Khan.Athar conspiró para impedir el encuentro entre el presidente saharaui, Mohamed Abdelaziz, y el presidente del ACNUR, Guterres.Comunicaba informaciones muy sensibles a la embajada marroquí, consiguió anular un seminario que Kerry Kennedy quería animar el 17 de octubre del 2012 en los locales del ACNUR en Nueva York sobre la situación humanitaria en los campamentos de refugiados saharauis.Transmitió al embajador marroquí el contenido de las conversaciones del Enviado de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, con los responsables del ACNUR.Según Khan, Ross se interesó por el asunto de las visitas interfamiliares y las medidas de confianza.Consiguió convencer a Pillay para que no sugiriera la ampliación del mandato de la MINURSO a los derechos humanos y para que no se deje fotografiar durante su entrevista con el presidente saharaui.Khan aspira al puesto de Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara y pidió a Marruecos que interfiera a su favor a través de Francia o Estados Unidos, y así, dice que podrá servir mejor los intereses de Marruecos. -
Diplomatie marocaine : Scandales et révélations en cascade
La diplomatie marocaine mise à nue par une fuite massive de documents : Scandales et révélations en cascadePar Ali OussiCommençons, donc, par ce document classé » confidentiel « , adressé par la mission permanente du royaume marocain au Nations-Unies à son chef de la diplomatie, Salaheddine Mezouar, à propos de la » question nationale « . (Doc 1). Entendre par là la politique colonialiste menée par le Maroc au Sahara Occidental. Pour bien comprendre l’ampleur des enjeux et la gravité des propos, signalons également que ledit document a été rédigé en date du 6 janvier de cette année, c’et-à-dire quatre moins avant la réunion du Conseil de sécurité sur la question, et à propos de laquelle nous reviendrons également.Ainsi donc, le document commence par reconnaître que » le Maroc a pris de concrets engagements vis-à-vis de Washington » en contrepartie de l’accord donné par Obama de publier un communiqué commun lors de la visite aux USA du roi Mohamed VI. (Doc 2). Il en ressort également que le Maroc est » traumatisé » par la question des droits de l’homme, notamment dans les territoires occupés. Nous verrons plus loin que le Maroc ne tiendra pas ses engagements, et se fera même taper sur les doigts dans un document. Par contre, on remarque dans la même feuille que cette peur-panique est encore plus confirmée et présente que jamais : » La nouvelle configuration du Conseil de sécurité est dominée par les défenseurs des droits de l’Homme « . Sic ! Si Rabat n’avait rien à se reprocher elle s’en serait félicitée au lieu de se montrer aussi paniquée. Autre révélation, et non des moindres : le Maroc admet qu’il est enfin forcé de se plier aux exigences de l’actuel envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, alors qu’il se permettait par le passé de jouer les » gros bras » devant ses prédécesseurs : » Bien sûr, ce n’est pas la première fois que cette approche est préconisée (discussions ciblées. NDLR). MM. Peter Van Walsum et James Baker l’ont expérimentée sans résultat tangible, mais nous sommes obligés (bien lire obligés. NDLR) de suivre M. Ross, étant donné l’accueil favorable réservé par les membres du Conseil à (sa) méthode « . (Doc 3). Une pareille prise de position, qui consiste à faire le dos rond et à se mettre du côté du plus fort relève de l’opportunisme pur et simple. Et retour sur cette obsédante question des droits de l’Homme et l’aveu terrible concernant le fait que le Maroc a perdu une bataille décisive depuis que même Washington avait feint d’étendre le mandat de la Minurso avant de se rétracter au dernier moment : » en l’absence de tout progrès dans le processus de négociations, nos adversaires continuent malheureusement de focaliser l’attention du Conseil sur la situation des Droits de l’Homme dans la région du Sahara. L’élaboration par les Etats Unis, l’année dernière, d’un premier projet élargissant le mandat de la Minurso à la supervision des Droits de l’Homme, bien que retiré au dernier moment, a détruit un tabou et fait naître un espoir dans le camp de nos adversaires « .Pour ce qui est de l’attitude de l’Algérie, le Maroc donne l’air d’y perdre son latin en estimant que la position de l’Algérie se serait durcie depuis l’arrivée de Ramtane Lamamra aux Affaires Etrangères, alors que celle-ci a toujours été constante, et conforme au droit international ainsi qu’à celui de tous les peuples de disposer souverainement de leur destin via une consultation référendaire. (Doc 4). Dans cette même page, Rabat fait part de ses craintes concernant le fait que le Polisario, à juste raison bien sûr, va jouer à fond la carte du respect des droits de l’Homme. Cela avant de trahir de nouveau son opportunisme ainsi que son envie de mener en bateau monsieur Ross : » nous avons intérêt à » donner du blé à moudre » à M. Ross « . Sic ! Le document 5 (doc 5) quant à lui confirme ce que tout le monde savait déjà, et que le président Mohamed Abdelaziz n’a jamais cessé de dénoncer dans ses sorties publiques, diplomatiques et politiques : » il y a par conséquent une attente non seulement de Washington mais aussi de Londres et, bien sûr, de notre seul appui la France « .La même page confirme un peu plus l’esprit retord de la diplomatie marocaine, en train de tenter de faire feu de tout bois, rien que dans le but de détourner l’attention des faits avérés et accablants pour lui : » il est indispensable d’engager un effort soutenu, concomitant et tout azimut autour de la question du recensement auprès, non seulement du HCR et du secrétaire général des Nations Unies, mais aussi auprès de l’Union européenne, du Groupe des amis du secrétaire général des ONG internationales influentes, pour réclamer l’accomplissement de cette opération « . Rabat ne cherche bien entendu pas à ce que celle-ci le soit un jour, car cela serait synonyme de tenue du référendum : » l’objectif (précise ce perfide texte), étant de gêner l’Algérie et le Polisario sur leur propre terrain, et de renforcer le langage de la prochaine résolution du Conseil « . Attitude retorse donc, mais adroite et machiavélique, il faut bien le reconnaître. Suit alors un » scanner » détaillé des pays membres du Conseil de sécurité, dans lequel on reconfirme une fois de plus que la France soutient explicitement la politique criminelle et colonialiste du Maroc. Et retour sur ce leitmotiv gênant (pour le Maroc) des droits de l’Homme. (Doc 6) : » Nous devons continuer à rejeter l’idée d’une visite couplée de la Haut Commissaire à Rabat et au Sahara car une telle visite nous ferait rentrer dans un engrenage dangereux. En effet, une telle visite donnerait lieu à un briefing autant au Conseil de sécurité qu’au Conseil des Droits de l’Homme à la demande de n’importe quel membre de ces deux organes « .Voilà donc où réside un des talons d’Achille du Maroc, et sur quoi plus d’efforts diplomatiques devraient être focalisés. Rabat, qui a l’outrecuidance de parler de » machination du Polisario « , guide encore plus celui-ci vers les sujets sensibles à même de lui faire particulièrement mal (Doc 7), » durant les cinq dernières années, nous avons été obligés de gérer, pendant l’examen de la résolution, des situations qui ont affaibli nos capacités de négociation (l’arrestation du groupe des 6 indépendantistes à leur retour d’une visite médiatisée à Alger et Tindouf, le cas d’Aminatou Haidar, le démantèlement du camp de Gdim Izik, le jugement par le tribunal militaire… « .Il est cocasse de voir la diplomatie marocaine reconnaître ses torts, dans un document confidentiel certes, et laisser même des points de suspension, tant la liste de ces derniers est loin d’être finie. Vient alors le plus grave, ce cas où il est fait cas de manière presque explicite de… corruption !, afin d’acheter les consciences de certains diplomates siégeant au Conseil de sécurité (doc 8) : » Ce département (celui des Affaires politiques. NDLR) a aussi son mot à dire dans l’orientation du rapport du SG, je compte me réunir avec M. Feltman sur l’orientation dudit rapport. Je voudrais réitérer ma demande d’une contribution substantielle du Maroc au budget de ce département (sic !). Elle est de nature à favoriser un début de changement de l’attitude hostile de son responsable M. Feltman, un grand ami de M. Ross, vis-à-vis de notre dossier « .Dire que le premier responsable de la diplomatie marocaine, dont les frasques sont étalées aujourd’hui sur la place publique, preuves à l’appui bien sûr, avait osé qualifier notre position de » minable » en ce qui concerne notre soutien au droit du peuple sahraoui à disposer souverainement de son avenir. Passons sur la confirmation des relations tendues entre Ross et Rabat, au point de faire écrire n’importe quoi au nouveau chef de la mission permanente du Maroc aux Nations Unies. (Doc 9).A.O.Suite demain -
Corruption scandaleuse au bureau du HCDH à Genève
Au lendemain de la publication du rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur le Sahara Occidental en avril 2014, le Maroc a procédé immédiatement au changement de son Représentant Permanent à l’ONU, Mohamed Loulichki par celui qui occupait depuis novembre 2008 le poste d’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU à Genève, Omar Hilale.Les documents secrets déballés dans le cadre du Wikileaks marocain ont apporté des précisions sur la raison de la désignation de Hilale à New York. Grâce à ces documents, nous savons maintenant que se méthodes de corruption sont redoutables.A Genève, il a réussi à recruter la Haute Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, Navy Pillay, en faveur des intérêts du Maroc.Dans une note envoyée par l’ambassadeur Hilale à sa centrale datée du 1er février, Hilale souligne qu’il a appris par le biais de son confident et « ami », Anders Kompass, Directeur des Opérations sur le terrain au Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, que Mme Pillay avait donné des instructions à son Représentant à New York pour « garder confidentiel le contenu de son entretien avec l’Ambassadeur du Maroc et de n’en parler ni avec l’ONU ni avec les diplomates » et éviter de « discuter ni faire de recommandation sur un quelconque élargissement du mandat de la MINURSO aux droits de l’homme ».Dans une autre note datée de 14 mai 2013, Hilale met en exergue la « reconnaissance » de Mme Pillar pour l’appui financier et le soutien politique du Maroc, tant à Genève au’à New York pour la mise en œuvre de son agenda ».« Par ailleurs, ajoute la note, les amis inconditionnels du Maroc, en l’occurrence M : Kompass et M. Ndiaye, ont spécialement recommandé d’intéresser Mme Pillay financièrement et ce, pour deux raisons :– Les réductions drastiques du budget du HCDH qui ont atteint presque 25%. Ce qui a gravement affecté le travail de son Office.– Le besoin pour Mme Pillar d’achever en beauté son second mandat de deux ans à la tête du HCDJ (2013-2014) et ce, grâce aux contributions volontaires.Précédemment, dans une lettre envoyée à sa direction en date du 22 janvier 2012 avait insisté sur la nécessité d’apporter de l’argent pour gagner la sympathie de Mme Pillay. « Je voudrais rappeler l’impératif de transférer le reliquat de 250.000 dollars, au titre de la contribution du Maroc au Budget du HCDH, pour 2011 et dont la Haut Commissaire a exprimé à deux reprises son souhait de le recevoir ( mes fax ). Ce transfert aidera à rendre Mme Pillay plus attentive à nos préoccupations au sujet du contenu de la contribution de son Bureau au prochain rapport du SG de l’ONU sur le Sahara », avait-il souligné.Ainsi, moyennant la corruption, Omar Hilale a pu tourner le travail de Mme Pillay et s’assurer les faveurs depuis des années de M. Anders Kompass, devenu un véritable confident de l’ambassadeur marocain et moyen de manipulation de la responsable onusienne.C’est grâce à lui que Hilale a pu avoir accès à des renseignements sensibles sur les activités de Mme Pillay et il conseillait et agissait pour le compte du Maroc afin de discréditer le Polisario et déjouer toutes actions en faveur de l’élargissement du mandat de la MINURSO aux droits de l’homme, ou la création d’un mécanisme indépendant au Sahara Occidental.Sur instructions de l’ambassadeur du Maroc, M : Kompass a contribué dans la prise de décisions de Mme Pillay en la convainquant de :– Renoncer à sa visite au Sahara Occidental-– Veiller à ce que la contribution du HCDH au rapport du SG de l’ONU sur le Sahara Occidental soit favorable au Maroc.– Neutraliser le tunisien Frej Fennich, Chef de la Section MENA, jugé par le diplomate marocain trop hostile aux intérêts du Maroc ;– Eviter de faire de concessions au président de la RASD lors de sa rencontre à Genève le 23 mai 2013 ;– Se rendre en visite au Maroc, uniquement à Rabat, en mai 2014 ;– Mettre en place une mission technique au Sahara Occidental, en mai 2014, conduite par lui-même.– Il a interféré dans les discussions entre Mme Pillay et M. Christopher Ross afin d’éviter tout engagement de Mme Pillay au sujet d’un élargissement du mandat de la MINURSO aux droits de l’homme ou sur la création d’un mécanisme indépendant au Sahara Occidental.Avec son arme létal de la corruption, Omar Hilale a réussi aussi á recruter Athar Khan, Directeur de cabinet Directeur de cabinet de M. Antonio Guterres , Haut Commissaire aux Réfugiés.Dans une communication envoyée le 31 août 2014 par l’ambassadeur à sa centrale à Rabat, Hilale fait un compte rendu détaillé des confidences faites par le fonctionnaire onusien sur un entretien qu’il a eu avec M. Mhammed Khaddad, Coordinateur sahraoui avec la MINURSO et responsable de la Commission d’Identification et Recensement du Front Polisario.Selon Athat Khan, Khaddad « lui a paru découragé, pessimiste et inquiet pour l’avenir de « sa cause » et lui a « confié que la situation de crises politiques et de guerre en Afrique du Nord et dans la région sahélo-saharienne, couplée avec les incertitudes politiques en Algérie, préoccupent profondément les responsables du polisario. Ajoutant que la stagnation du processus de négociation politique alimente le désespoir chez les jeunes dans les camps ».« II lui a, également, déclaré que le statu quo actuel est à l’avantage du Maroc et que Ross mène une mission impossible. Pire, il est devenu un problème pour le processus. Le polisario a des doutes sur ses chances de faire avancer les négociations », ajoute la note d’Omar Hilale, soulignant que « Khan a constaté que Khaddad lui a tenu, pour la première fois, un langage plus réaliste que par le passé et que le militant qu’il était semble métamorphosé en négociateur pragmatique et capable de voir la situation avec lucidité et courage ».Hilale ajoute que « Khan croit déduire de leur discussion que Kheddad serait suffisamment mûre pour accepter le Plan Baker II, sans sa période transitoire, ni l’option de l’indépendance ».Dossier complet sur le travail accomplit par Kompass: -
Les affabulations du Maroc
Le Maroc excelle dans l’art de la désinformation, la manipulation et l’affabulation. Une fois de plus, les autorités du royaume chérifien se sont attaquées à l’Algérie. Selon Rabat, «les soldats de l’armée auraient tiré sur des civils marocains se trouvant au niveau de la frontière algéro-marocaine, blessant qu’un d’entre eux».Un tel scénario est digne des films hollywoodiens. Les autorités marocaines ont déployé tous moyens nécessaires pour accréditer une thèse selon laquelle l’Armée algérienne auraient tiré sur des civils marocains à la frontière algéro-marocaine. L’affabulation des autorités marocaines dépasse tout entendement.Une telle histoire est destinée beaucoup plus à la consommation interne qu’à autre chose. À travers une telle affabulation, les autorités du royaume ne cherchent qu’à faire diversion et cacher la misère qui ronge leur population. Pour les autorités algériennes, les agitations du Maroc est un non-évènement. Alger accuse Rabat d’avoir fabriqué de «toute pièce», l’histoire de cet incident qui s’est produit samedi à la frontière entre l’Algérie et le Maroc. Alger n’accorde pas d’importance aux déclarations du Maroc sur ce sujet. Selon les déclarations de Abdelaziz Benali Cherif, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, rapportées par un site online, «des civils marocains ont jeté des pierres en direction des garde-frontières algériens qui ont riposté avec deux tirs de sommation en l’air, sans les viser. Il n’y a eu aucun blessé».La même source a ajouté que ce genre d’incidents se produisent fréquemment sans pour autant qu’ils soient suivis d’un tapage médiatique et des actions diplomatiques. À travers une médiatisation excessive d’un tel incident, les autorités marocaines ne cherchent qu’à vouloir ternir l’image de l’Algérie. Convoquer l’ambassadeur d’Algérie au Maroc pour lui demander des explications sur des faits qui n’ont jamais existé constitue un acte gravissime. Cette interpellation sous forme d’accusation constitue, on ne peut plus clair, une transgression des règles diplomatiques.Si les autorités marocaines ont accordé une importance capitale à cet incident, Alger, en revanche, ne se branche pas. Hormis, les déclarations du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, aucune autre institution ne s’est exprimée sur le sujet.Le ministre de l’Intérieure marocain s’est alarmé, en accusant le soldat de l’Armée algérienne de vouloir tuer le citoyen marocain «en le visant à l’œil et au nez». En tout cas, le Maroc n’est pas à sa première accusation contre l’Algérie.Hacène Nait Amara -
Maroc : les enjeux d’un lobbyisme fallacieux
par Khalil Asmar*Les révélations de Chris Coleman ne laissent échapper aucun détail. Le Snowden à la marocaine vient de dévoiler les zones d’ombres autour du lobbying qui se joue sur les terres de l’Oncle Sam, les Etats-Unis d’Amérique. Suite á la publication d’un de ses documents confidentiels, on dirait que les les dieux sont tombés sur les têtes du Moroccan American Center (MAC). L’indiscrétion a été commise par Chris Coleman sur le site de DROPBOX et relayée ensuite par son compte Twitter. Piqué au vif, empêtré, le centre a envoyé un email pour réclamer les droits de propriété, ce qui a contraint le site DROPOX à supprimer le lien du document en question.Histoire d’un lobbying déguisé:Le Maroc s’est lancé dans le lobbying à travers des organisations avec des noms anodins, tels que « The Moroccan American Cultural Center », « Moroccan American Trade and Investement Center » et « The Moroccan American Center for Policy » mais ils ne sont en effet que des rejetons du « Morocco American Center ». Alors que ceux-ci semblent donner l’image d’organismes culturelles ou d’ONG indépendantes, ils sont en fait un véhicule pour orner l’image du régime médiéval du Makhzen et quémander le soutien à son occupation du Sahara Occidental. La société « The Gabriel Company » a eu le gouvernement marocain en tant que client depuis 2002 avec un chiffre d’affaire de 3,7millions de dollars.Pourtant, le MAC n’a été enregistré auprès du FARA (Foreign Agents Regitration Act) qu’en 2004, et depuis lors il a commencé à chercher par tous les moyens à engranger le soutien sur le dossier le plus délicat pour le royaume, le Sahara Occidental occupée. Après l’enregistrement, le Maroc a commencé immédiatement à prodiguer les fons sur les lobbyistes pour rester dans les bonnes grâces de l’administration américaine. Selon les registres de FARA, le Maroc a employé lui seul neuf cabinets de lobbying américains et depuis 2007, il a dépensé environ 20 millions de dollars sans compter les enveloppes bourrés de pognon passés sous la table comme c’était le cas avec Ahmed Charai. La somme que le régime de Rabat débourse aux cabinets de lobbyisme américains le positionne dans les sommets des pays qui sollicitent de tels services, dépassant même les pays de pétrodollars.Le MAC : défendre l’occupation à tous prixDans le document classifié confidentiel, on comprend bien pourquoi le Maroc fait usage de neuf cabinets de lobbying. C’est, en effet, pour cibler un tel objective dont un tel centre se considère son point de force. Cette tactique, comme il parait sur le document, est une recommandation d’une certaine boite d’étude ayant l’expertise dans les enjeux lobbyistes qui prennent lieu à Washington DC.Le Sahara Occidental se trouve au cœur de la stratégie du MAC de 2012 qui devrait être suivie ultérieurement à travers quatre campagnes. La première campagne c’était la ‘Campagne des Faits Accomplis’ qui avait pour objectif la mise en œuvre de l’aide financier que le USAID a octroyé au gouvernement marocain incluant le territoire occupée du Sahara Occidental. En revanche, cette compagne était prématurée vue que le département des affaires étrangères américain devrait accorder la décision de sa validité dans un délai de 90 jours.La deuxième campagne a porté le nom de ‘Campagne pour la fermeture des camps’ qui visait à créer une dynamique à Washington pour la fermeture des camps des réfugiés sahraouis pour des raisons sécuritaires et pour le conditionnement des fonds américains au HCR et le PAM. Le lobbyisme devrait se pencher sur une propagande à grande échelle pour but calomnier le Front Polisario dans les medias, presse et à travers des membres du congrès américain on y collant frauduleusement le ticket de liaisons fatales avec le terrorisme djihadiste. En dépit, Daniel Benjamin, coordinateur du département d’état américain de lutte contre le terrorisme a démenti ces allégations accréditant les rapports de lien entre le Polisario et AQMI de ‘fallacieux’La troisième campagne c’était de continuer à positionner le Maroc comme modèle dans la région sur toutes les questions allant des droits de l’homme à la coopération en matière de sécurité et réforme démocratique pacifique. Autrement dit, rendre le visage répugnant d’un régime dictatorial à un havre de démocratie pour dissimuler ses crimes hideux commis au Maroc et au Sahara Occidental, tandis que la quatrième campagne s’est remis sur le déploiement du nouvel ambassadeur on lui préparant la voie aux relations publiques pour promouvoir les campagnes convenables aux groupes ciblés afin qu’ils puissent soutenir les thèses expansionnistes du Maroc.A travers ces campagnes, on peut conclure que la stratégie marocaine de lobbyisme aux USA vise surtout à défendre son occupation du Sahara Occidental ; l’épine douloureuse dans les fesses du régime de Rabat. La stratégie du MAC de 2012 mette en évidence l’obsession centralisée et maladive de la politique extérieure Marocaine qui cherche à maintenir à tous prix une occupation qui s’avère couteuse et contreproductive. Cependant, ces millions de dollars que le régime makhzenian dilapide font l’objet de doute quant à sa source toujours controversée.* Ecrivain sahraouiSOURCE : PLAN DE PAIX AU SAHARA OCCIDENTAL -
Le compte Twitter du Wikileaks marocain suspendu
Document publie par Coleman sur des paiements aux journalistes français Il y a à rappeler que presque toutes les informations publiées jusqu’à maintenant par Coleman ont relation avec le Sahara Occidental. Cela dans un moment d’extrême tension entre le Maroc et l’ONU et entre le Maroc et la France, son principal soutien et sponsor dans la question du Sahara Occidental. Il y a quelques jours, le ministre des affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar avait accusé Paris d’être derrière ces filtrations.Il n’a pas pu rester une semaine sur Facebook. Il n’a même pas eu le temps de goûter la sensation de publier le plus grand réseau social de la planète. Le Makhzen a embrigadé ses hordes aveuglées par la machine de propagande du palais royal jusqu’au point de voir le Maroc en rose. A coup de dénonciations, FAcebook a été contraint de supprimer la page de Coleman.Sur le site Dropbox, Coleman a dénudé la méthode du lobby makhzénien aux Etats-Unis, le Moroccan American Center. Dans un rapport classé confidentiel, cette institution créée par l’ancien ambassadeur au Maroc, Gabriel Kaplan, traçait une feuille de route pour attirer le soutien du président Obama aux thèses expansionnistes du Maroc. Le Makhzen a mobilisé le Centre et celui-ci a réclamé les droits d’auteur. Le rapport a fini par disparaître du site.Hier, Coleman a mis à notre disposition un email envoyé par Ahmed Charai au chef de cabine de Yassine Mansouri, Morad El Ghoul. Il y détaillait les paiements faits aux journalistes français dominique Lagarde, Vincent Hervouet et Mireille Duteil. Un montant de 6000 euros pour chacun. Le même jour son compte Twitter a été suspendu.Le Maroc suit de près les publications de Coleman et il mène une intense campagne contre lui. Cela délatte un état de extrême nervosité allant jusqu’au panique. Selon Carlos Ruiz Miguel, professeur en droit constitutionnel à l’Université de Saint-Jacques de Compostèle, le lobby pro-marocain en Espagne a de quoi s’inquiéter. Coleman pourrait dévoiler des informations risquant de gêner quelques makhzéniens espagnols.Il y a à rappeler que presque toutes les informations publiées jusqu’à maintenant par Coleman ont relation avec le Sahara Occidental. Cela dans un moment d’extrême tension entre le Maroc et l’ONU et entre le Maroc et la France, son principal soutien et sponsor dans la question du Sahara Occidental. Il y a quelques jours, le ministre des affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar avait accusé Paris d’être derrière ces filtrations. -
Le lobby pro-marocain touché par les révélations de Chris Coleman
Email de DROPBOX annonçant la supression
du lien du rapport du MACChris Coleman, le Snowden marocain, sème la zizanie non seulement au Maroc mais aussi au-delà des océans.En effet, aux Etats-Unis, une institution fétiche qui se fait appeler « Morocan American Center » a protesté contre la présence d’un de ses rapports confidentiels sur le mur du site DROPBOX. Arguant les droits de copyright, le MAC a contraint ce site de désactiver le lien concernant ce rapport.Le MAC est un groupe de lobbying destiné à donner une impression de soutien américain au Maroc, alors que les USA l’ont lâché en 2004, après que le Maroc a fait échouer les bons offices de leur ancien président James Baker.Tous les efforts diplomatiques du Maroc sont destinés à affirmer son contrôle du territoire et des richesses du Sahara Occidental.Par conséquent, tel qu’affirmé dans son rapport confidentiel, le but principal du MAC était «d’obtenir le soutien explicite de l’administration Obama au Maroc dans la question du Sahara Occidental ». -
Scandale : L’élue belge, Latifa Aït Baala au service de la DGED pour nuire au Polisario
Pour la colonisation du Sahara Occidental, tous les coups son permisLatifa Aït Baala, Vice-présidente et Présidente des Femmes MR à la commune de Schaerbeek et candidate aux élections européennes du 25 mais 2014 (BE) a une formation qui n’a rien à voir avec le journalisme (licence en droit privé (FR), une maîtrise du droit des affaires (FR), un DES Etudes Européennes (CH) et un DEA Etudes de Genre (CH). Cependant, ce cadre du parti MR belge fait du travail journalistique à la demande de la DGED (les services d’espionnage marocains).
En effet, Mme Ait Baala se trouve derrière la réalisation du reportage « Le Polisario, l’identité d’un front » que le Maroc balance partout dans le but de nuire à l’image du mouvement de libération sahraoui.Le Maroc a recruté la majorité des élus européens d’origine marocaine pour les utiliser dans son objectif d’affirmer la colonisation du Sahara Occidental, l’ancienne colonie espagnole envahi par le Maroc avec le soutien de la France.
Deux diplomates marocains ont été expulsés en 2008 pour activités illégales en Belgique.Grâce à Chris Coleman, le Snowden marocain, nous avons eu accès à un email envoyé par Latifa à Aziz BENZZOUBEIR, Chef de cabinet de Saâd HASSAR, secrétaire d’Etat à l’intérieur marocain au sujet du film mentionné.
Voici le texte intégral de l’email
De : Latifa Aia BaalaEnvoyé : mercredi 3 août 2011A : Benzzoubeir AzizObjet : projet documentaire « Le Polisario »Monsieur,Je fais suite à votre conversation téléphonique de ce jour avec Hassan El Bouharrouti au sujet de notre projet en cours de réalisation du documentaire sur l’histoire du Polisario qui sera présenté à Bruxelles en novembre prochain. Nous sommes au Maroc jusqu’au 20 août afin de réaliser ce projet.Un entretien avec Monsieur le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Intérieur Saad Hassar serait-il possible ?Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint le courrier adressé à Monsieur le Wali de Dakhla, Hamid Chabar sollicitant une interview avec lui compte tenu du rôle qu’il a joué en lien avec la MINURSO.Nous disposons de l’autorisation de tournage du Ministre de la Communication pour la réalisation d’interviews destinés au documentaire sur le Polisario. Toutefois, compte tenu de la sensibilité du sujet, nous sollicitons l’aval dans les meilleurs délais de Monsieur Saad Hassar afin que nous puissions réaliser l’interview avec Monsieur Hamid Chabar ainsi que Monsieur Khalil Dkhil, Wali de Laayoune. A ce stade, nous avons eu l’occasion de les rencontrer et leur exposer le projet de documentaire.Nous aurons également l’occasion de retourner dans les provinces du sud afin de tourner avec des associations et des familles.Compte tenu du temps imparti, nous espérons pouvoir nous rendre à Laayoune et Dakhla en début de semaine prochaine.Je saisis l’occasion pour vous réitérer mes remerciements pour la programmation de notre documentaire « La Marche Verte : le retour des branches à la racine » dans le cadre du Festival Nass Sahra à Bruxelles le 4 juin alors que d’autres tentèrent d’en avorter le projet (courrier du représentant du Polisario en Belgique auprès des autorités belges, pression de la société belgo-algérienne, etc).Email envoyé par Latifa Ait Baala au responsable marocain de la DGED Aziz Benzzoubeir -
Wikileaks marocain : Ahmed Charai a séjourné à Jérusalem en 2008
Alors qu’Ahmed Charai lance des menaces de lâcher les hackers marocains contre les « ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc », Chris Coleman lui répond avec une belle lettre signée du poing d’Axel Poniatowski, Président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, député du Val d’Oise et maire de l’Isle-Adam. Il est né à Rabat en 1951 et un des lobbyistes promarocains de l’UMP.Dans une de ces missions pour le Mossad israélien, Ahmed Charai a séjourné en 2008 à Jérusalem. Il y a rencontré Axel Poniatowski et ont interchangé des cadeaux. Poniatowski lui enverra une lettre de remerciement que Coleman vient de poster sur le web. Voici son contenu :« Cher Monsieur,Je tiens à vous remercier pour le beau coffret que vous avez eu la grande gentillesse de me faire parvenir en souvenir de ma visite à Jérusalem.Sachez que je garde un excellent souvenir de ce séjour et de notre rencontre.En vous renouvelant mes remerciements pour cette délicate attention, je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs ».