Mois : octobre 2014

  • Les relations de Abdalahi Ould Mohamedi avec le Maroc dévoilées par un document secret

    Beaucoup d’encre a coulé sur les relations avec le Maroc du président exécutif du réseau Saharamédias, Abdallahi Ould Mohamedi. L’un des indices qui ont été dévoilés c’était ses attaques incessantes contre l’Algérie et les sahraouis qu’il s’appliquait à diaboliser comme il pouvait. Un travail très bien rémunéré par Rabat, selon les documents récemment révélés dans une affaire qui ressemble à un Wikileaks marocain.
    En effet, un homme qui se fait appeler Chris Coleman a publié sur la toile une série de documents secrets du DGED marocain, les services de renseignements du royaume alaouite. Parmi eux des chèques en argent liquide pour des journalistes américains recrutés par un agent marocain dans le but de s’en prendre à l’Algérie et au Polisario. Le même travail que Ould Mohamedi continue de faire dans Saharamedias.

    Les documents dévoilent en plus que Abdalahi est l’administrateur de l’Agence de Presse Africaine (APA), une agence fantôme créée par les services secrets marocains pour masquer l’isolement du Maroc dans le continent africain en raison de ses velléités expansionnistes et donner un semblant de profondeur du royaume du Maroc en Afrique. L’agence a été décrite par Coleman comme l’arrière boutique de la DGED. Sur son site, il est indiqué que son siège se trouve à Dakar, mais pas un mot sur son personnel. 

    Mourad Bekkouri, avocat originaire de la ville de Rabat est le président de son Conseil composé d’un autre marocain, Hakim El Ghissassi, administrateur, Sidy Gaye, administrateur directeur général et Abdallahi Ould Mohamedi, administrateur. 
    Plus de détails sur l’APA dans les documents secrets publiés sur le site DROPBOX
  • ONU : L’argent du contribuable marocain dilapidé

    Chèque reçu par Richard Miniter
    Chris Coleman vient de dévoiler, preuves à l’appui, les méthodes marocaines pour attirer des soutiens à sa colonisation du Sahara Occidental.
    La question du Sahara Occidental est un problème de décolonisation dont la solution sur la base des résolutions de l’ONU est très chère à la communauté internationale. D’ailleurs, il faut le rappeler, aucun pays ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur l’ancienne colonie espagnole. En plus, l’Espagne est toujours considérée comme la puissante administrative du Sahara Occidental. De là, sa participation dans la recherche de toute solution pour ce conflit qui dure depuis bientôt 40 ans. 
    Coleman a inauguré un véritable Wikileaks marocain avec des documents accablants qui donnent une idée de l’argent du contribuable marocain dépensé par la DGED pour créer un semblant de soutien aux thèses marocaines qui n’ont trouvé aucun écho malgré le passage du temps et malgré le soutien de la France.
    60.000 dollars pour Richard Miniter pour un article publié au New York Times, 25.000 dollars pour The National Interest. Ce sont des chiffres dévoilés par le Wikileaks marocain. Combien auront reçu les orateurs recrutés par le Maroc pour parler, cette semaine, dans la tribune du Comité de Décolonisation de l’ONU ?. De l’argent dilapidé en vain, alors que les marocains vivent dans la misère et la souffrance. C’est du lobbying diront les néo-makhzéniens qui se disent opposants mais qui sont plus royalistes que le roi dans la colonisation du Sahara Occidental. Ils ont tété les thèses colonialistes des grosses mamelles de la MAP.
  • Lettre de M. Sidati aux instances de l’UE

    La MINURSO ne veut rien savoir de ce qui se passe au Sahara Occidental
    Suite au décès de M. Hassana El Wali, le week-end dernier, M. Ministre pour l’Europe et membre du Secrétariat National du Front Polisario, a adressé une lettre aux hauts responsables de l’Union Européenne, dans laquelle il rappelle que suite au décès en détention de cet homme politique, de nouvelles manifestations ont eu lieu à Dakhla au Sahara Occidental, occupé. Elles ont été, violemment, réprimées par les autorités marocaines. 
    M. Sidati explique, dans sa lettre, que M. Hassana El Wali a été torturé et a souffert de négligence. Conséquences, sa condition physique s’est détériorée et malgré cela, il a été abandonné dans sa cellule. M. Sidati a également rappelé que c’est grâce aux réclamations de ses camarades, prisonniers politiques, et sous la pression croissante de manifestations locales, que Hassana El Wali a été transféré dans un hôpital, où Il décède, à 21 heures, le 27 Septembre. 
    Rappelons que Hassana El Wali était un membre de l’organisation sahraouie, contre la torture, dans laquelle Il avait un rôle actif dans la défense des droits de l’Homme dans la société civile sahraouie. Il avait reçu des journalistes et des membres d’organisations internationales, y compris la délégation du Parlement européen en 2009. Il a également rencontré le rapporteur spécial dans le domaine des droits culturels Mme Farida Shahid, et M. Juan Mendez, le rapporteur spécial sur la torture, à la prison de Lakhal, dans la capitale du Sahara Occidental occupé à Laayoune. 
    Dans sa lettre M. Sidati a tenu à indiquer que «La mort de Hassana El Wali n’est que la plus récente d’une série d’exemples de faute grave, de mauvais traitements, de négligence et de torture.» Le 19 Septembre, Amnesty International a lancé un appel urgent, après que sept prisonniers sahraouis aient entamé une grève de la faim à Laayoune. Cela, après avoir été soumis à la torture et autres mauvais traitements. 
    Le ministre sahraoui a tenu à informer les autorités européennes qu’Il y a actuellement 70 prisonniers, politiques, dans les prisons Marocaines et du Sahara occidental occupés, dont 30 sont en grève de la faim depuis le début de l’année. M. Mohamed Sidati appelle donc à l’ouverture d’une enquête internationale pour déterminer et punir ceux qui ont été impliqués dans la mort de Hassana El Wali. Compte tenu de l’étroite relation que l’Union européenne entretient avec le Maroc, celle-ci ne peut pas continuer à rester les bras croisés. 
    L’Union européenne doit user de son influence et de tous les outils dont elle dispose, pour mettre un terme aux violations flagrantes des droits de l’Homme dont sont victimes les prisonniers sahraouis par les autorités marocaines. Au-delà de cela, les prisonniers politiques sahraouis, doivent être libérés immédiatement, conclu dans sa lettre le ministre sahraoui. 
    De notre bureau de Bruxelles:Habib Bensafi