Le royaume du Maroc est classé parmi les cinq plus grands clients africains d’Israël.
Le Maroc, qui se présente comme le chantre de la cause palestinienne, entretient en réalité des relations des plus amicales avec Israël. Des relations qui se situent aux antipodes des intérêts des Palestiniens. C’est, une nouvelle fois, le hacker Chris Coleman, le Julian Assange marocain, qui en fait la révélation. Celui-ci vient, en effet, de publier sur son mur facebook une lettre confidentielle, datée du 18 mai 2011, du directeur général au ministère israélien des Affaires étrangères, Raphaël Barak, adressée à son «ami» l’ex-secrétaire général du ministère marocain des Affaires étrangères, Youssef Amrani, qui montre clairement l’existence de liens institutionnels entre le royaume du Maroc et Israël. En plus de prouver que Rabat a ouvert depuis belle lurette son espace aérien aux avions israéliens, cette missive confirme que la coopération entre les deux pays est, pour le moins, très dense.
D’autres documents mis en ligne par Chris Coleman attestent ainsi que bien qu’il assure la présidence du Comité Al Qods et en dépit des bombardements et du blocus meurtrier de la bande de Ghaza, le Maroc continue ses échanges avec Israël. L’information vient d’ailleurs d’être corroborée par le bureau central israélien des statistiques. Le bilan des échanges commerciaux entre les deux pays pour les cinq premiers mois de l’année 2014, rendu public par cet organisme, fait même ressortir une forte hausse des importations marocaines en provenance d’Israël.
Le Maroc est classé parmi les cinq plus importants clients africains d’Israël. Plus concrètement, le volume des importations marocaines d’Israël avoisine les 3,2 millions de dollars, soit environ 14% du total de ses importations.
Ces chiffres attestent que le Maroc a fait clairement le choix d’avoir Israël comme partenaire économique. S’agissant des exportations de marchandises marocaines vers Israël, celles-ci ont connu, par contre, une baisse de 81%, passant de 28,3 millions de dollars au cours des cinq premiers mois de 2013 à 5,3 millions de dollars durant la même période de 2014. L’organisme israélien des statistiques indique que la baisse enregistrée dans les exportations marocaines vers l’Etat hébreu peut s’expliquer par le fait que beaucoup d’entreprises marocaines et israéliennes recourent à des canaux commerciaux de plus en plus complexes. En clair, il est difficile de les retracer.
La raison du recours à de tels procédés ? Ils tendraient à camoufler l’ampleur des échanges entre les deux pays, dénoncés par l’opinion publique marocaine.La gêne née de la diffusion des statistiques des échanges par les autorités israéliennes aurait ainsi poussé les sociétés d’import-export marocaines et israéliennes à afficher plus de discrétion dans leurs transactions.
Zine Cherfaoui
El Watan, 14 déc 2014
Tags : Maroc, Marocleaks, Makhzen, Chris Coleman, hacker, Israël, Mohammed VI,
Un mail adressé au patron des services marocains confirme la mainmise du Mossad sur Rabat
Les preuves sur les accointances du Makhzen marocain avec le lobby sioniste s’accumulent. L’estocade est portée cette fois-ci par un blog qui a réussi à se procurer des mails échangés entre de hauts responsables marocains et des hérauts d’Israël chargés de ratisser dans les milieux diplomatiques pour étendre la suprématie de l’entité sioniste.
![](https://usercontent.one/wp/www.maroc-algerie-tunisie.com/wp-content/uploads/2019/03/image-1-791x1024.png)
Le Makhzen n’a pas manqué de succomber aux chants des sirènes, lui qui est prêt à tout pour faire reconnaître la «marocanité» du Sahara Occidental qu’il a honteusement annexé en 1975 et dont il peine à faire accepter la légitimité. Un proche de Mohamed Yassine Mansouri, premier responsable de la Direction générale des études et de la documentation (service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc) se délecte et piaffe de fierté dans l’un des mails, car un influent dirigeant d’une organisation sioniste lui a proposé d’intégrer le conseil d’administration de cette organisation.
Jack Avital m’a proposé de faire partie du Conseil d’administration de son organisation (une première, un musulman dans une organisation de lobbying juif !) aux côtés du sénateur démocrate Schummer, du congressman Antony Winner, du gouverneur de New York et de plusieurs grands businessmen influents de la place», s’exclame-t-il dans un mail adressé au numéro un du renseignement marocain. Il révèle en outre qu’il a rencontré à Tel-Aviv même le président de la multinationale Elbit (spécialisée dans la haute technologie des systèmes de sécurité) qui a roulé sa bosse au Mossad et ami de Jack Avital. Cet homme d’affaires lui a «proposé d’aider le Maroc (en toute amitié) sur le dossier du Sahara».
Ce mail, qui a vraisemblablement été envoyé avant les élections qui ont permis à Barack Obama de devenir président des Etats-Unis d’Amérique, montre comment les Marocains se sont servis des relais du lobby juif au pays de l’Oncle Sam pour plaider leur «cause» auprès de l’administration américaine. «Ce personnage (le président d’Elbit, ndlr), qui a des relations de longue date avec le sénateur Obama, se dit prêt à nous aider pour établir des relations d’exception avec son équipe si, bien évidemment, ce dernier gagne les élections américaines. Je vais le rencontrer pendant le mariage du fils de Jack le dimanche prochain», souligne ce proche de Yassine Mansouri.
On apprend aussi que le directeur du DGED est également invité au mariage du fils du sioniste Jack Avital, mais qu’il n’y va pas aller afin que son rapprochement avec les sionistes ne soit pas flagrant. Son interlocuteur lui recommande toutefois de s’y faire représenter, car «quatre ministres israéliens feront le voyage, plusieurs hommes politiques et hommes d’affaires puissants seront présents». Les sbires du sérail marocain ne reculent donc devant rien pour faire aboutir leur «troisième voie» sur la question du Sahara Occidental et maintenir la chaîne transfusionnelle de dons financiers qui permettent à l’économie et à la société du Maroc de survivre.
Source: algeriepatriotique
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Wikileaks marocain : Ahmed Charai a séjourné à Jérusalem en 2008
Alors qu’Ahmed Charai lance des menaces de lâcher les hackers marocains contre les « ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc », Chris Coleman lui répond avec une belle lettre signée du poing d’Axel Poniatowski, Président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, député du Val d’Oise et maire de l’Isle-Adam. Il est né à Rabat en 1951 et un des lobbyistes promarocains de l’UMP.
Dans une de ces missions pour le Mossad israélien, Ahmed Charai a séjourné en 2008 à Jérusalem. Il y a rencontré Axel Poniatowski et ont interchangé des cadeaux. Poniatowski lui enverra une lettre de remerciement que Coleman vient de poster sur le web. Voici son contenu :
« Cher Monsieur,
Je tiens à vous remercier pour le beau coffret que vous avez eu la grande gentillesse de me faire parvenir en souvenir de ma visite à Jérusalem.
Sachez que je garde un excellent souvenir de ce séjour et de notre rencontre.
En vous renouvelant mes remerciements pour cette délicate attention, je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs ».
Jean-François Copé et Valérie Hoffenberg ont-ils reçu des cadeaux des services secrets marocains ?
Une nouvelle révélation du hacker Chris Coleman vient de jeter un nouveau pavé dans la mare en mettant sérieusement en doute « l’honorabilité » deJean-François Copé, l’ancien patron de l’UMP, le parti dont Nicolas Sarkozyvient de prendre les rênes.
Dans un mail révélé aujourd’hui dimanche sur Twitter, il est question de » 2 boites cadeau » qui devaient être remis par Ahmed Charaï, homme de presse marocain (sites Web L’Observateur du Maroc, Kifache, la radio Med Radio et le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia) qui travaille main dans la main avec la Direction générale des études et de la documentation (DGED, service de renseignement et de contre-espionnage marocain), à deux députés français de l’UMP Jean-François Copé et Valérie Hoffenberg.
Les deux cadeaux auraient été remis à Copé et à Hoffenberg dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Le mail est daté du 28 juin 2008.
Dans un autre mail, daté celui-là du 18 juillet 2008, c’est-à-dire quelques semaines après la probable remise des cadeaux, Charaï évoque des« rencontres à Jérusalem et à Paris » avec Copé et Alex Poniatowski, un autre député de l’UMP, durant lesquelles il a préparé avec les deux Français un plan d’action.
Le 22 décembre 2008, Charaï annonce que Jean-François Copé « passera une semaine de vacances à Marrakech », et qu’il devrait dîner avec lui ainsi qu’avec Valérie Hoffenberg le « samedi 27″.
« Peut-être on pourrait lui remettre un coffret », propose Charaï à l’attention de Copé.
Un « coffret » pour Jean-François Copé ?
Généralement, selon les mails et les documents diplomatiques révélés par Chris Coleman, Ahmed Charaï s’est toujours montré très généreux avec les personnes qu’il visite habituellement, en distribuant argent, prébendes, invitations au Maroc et prises en charge.
Une activité qu’il mène en relation directe avec le directeur général de la DGED, Mohamed Yassine Mansouri.
A ce jour, les révélations de Chris Coleman n’ont pas été démenties par le gouvernement marocain.
Demain
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Des cadeaux de l’appareil d’Al-Mansouri pour des personnalités éminentes de la droite française.
Un nouveau scandale a émergé, impliquant cette fois « Ahmed Charai », un prétendu « journaliste » et beau-frère d’une personnalité très proche du roi Mohammed VI. Il a amassé une fortune grâce à une agence publicitaire héritée, tout en possédant des journaux pro-monarchiques sous l’égide de sa société Maroc Telematique. Parmi ces publications figurent Les Échos Marocains, L’Observateur du Maroc, ainsi que plusieurs plateformes numériques comme Kifache Info et probablement Quid.ma, ce dernier défendant inlassablement Charai tout en attaquant violemment le prince Moulay Hicham. Ahmed Charai est également propriétaire de la radio Med Radio.
Charai se présente dans les médias comme un « chercheur » et membre de think tanks américains, bien qu’il n’ait jamais révélé de qualifications académiques, même dans les biographies officielles des organisations auxquelles il appartient. Certaines voix dans la presse marocaine l’appellent « l’empereur des médias marocains ». Il a souvent attaqué le prince Moulay Hicham, le diffamant de nombreuses façons, et aurait joué un rôle dans l’éviction du journaliste Ali Amar de Slate Afrique, selon plusieurs rapports.
Les révélations de courriels piratés
D’après des courriels récemment divulgués, Ahmed Charai aurait demandé à rencontrer Jean-François Copé en 2008. Sa secrétaire, Sarah Junqua, lui aurait proposé un rendez-vous le 2 juillet au Parlement français. Charai aurait alors envoyé un email à Mourad El Ghol (directeur de cabinet de Yassine Mansouri, chef de la DGED – services secrets marocains), demandant de préparer deux coffrets cadeaux : un pour Jean-François Copé et un autre pour Valérie Hoffenberg, ancienne conseillère de Nicolas Sarkozy. Hoffenberg, d’origine juive et fervente défenseure d’Israël, s’était opposée à l’adhésion de la Palestine à l’ONU, ce qui lui a coûté son poste de responsable du dossier Moyen-Orient.
Ces emails montrent également qu’Ahmed Charai collaborait étroitement avec la DGED, informant systématiquement Yassine Mansouri et Mourad El Ghol de ses déplacements et sollicitant leur aide pour organiser ses activités à l’étranger. Par exemple, il leur demandait de réserver des hôtels de luxe (comme La Mamounia ou Sofitel), de fournir des chauffeurs, ou de préparer des cadeaux pour des personnalités étrangères. Parmi les bénéficiaires présumés de cette générosité figurent des journalistes de Fox News, des membres du lobby sioniste, et des politiciens français de droite, souvent connus pour leurs positions hostiles à l’islam et aux immigrés marocains.
Relations avec des figures controversées
Dans un email daté du 18 juillet 2008, Charai mentionne avoir rencontré Jean-François Copé et Ladislas Poniatowski à Paris et à Jérusalem. Un autre email du 22 décembre 2008 révèle qu’il demande à Mourad El Ghol d’envoyer des cadeaux à Copé et Hoffenberg, expliquant qu’ils passeront les vacances de fin d’année à Marrakech et qu’il les rencontrera à un dîner le 27 décembre.
Jean-François Copé, dont le nom de famille d’origine est Copelovici (modifié pour sonner plus « français »), est une figure politique de droite (UMP), un parti auquel Mohammed VI est souvent associé à travers ses relations personnelles et professionnelles en France.
Critiques envers la DGED et le système
Ces révélations soulèvent des questions sur les motivations réelles des services secrets marocains et leur soi-disant « générosité » au service de la « cause nationale » (notamment la question du Sahara). Malgré les efforts pour s’attirer les faveurs de figures comme Copé ou Hoffenberg, aucun soutien notable pour le Sahara marocain n’a été observé de leur part. Par contre, ces personnalités ont souvent manifesté leur allégeance à Israël et pris des positions contraires à l’islam.
Ces fuites mettent en lumière une gestion des priorités qui semble davantage centrée sur l’embellissement de l’image de Mohammed VI et le renforcement de ses alliances personnelles, au détriment des véritables intérêts du peuple marocain. Un phénomène tristement similaire à celui observé dans d’autres régimes autoritaires africains.
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un email, daté du 16 avril 2010, dans lequel le chef du renseignement marocain se faisait inviter par l’American Jewish Committee (AJC) au congrès annuel de cette organisation sioniste américaine. L’email, signé Jason F. Isaacson, alors directeur des affaires internationales de l’organisation, se termine par un rappel du soutien de l’AJC à la marocanité du Sahara : «Enfin, je voulais que vous sachiez à quel point j’ai été ravi d’avoir l’occasion de travailler avec l’ambassadeur Mekouar (ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis) -comme avec mon très cher ami l’ambassadeur Serge Berdugo (secrétaire général du Conseil de la communauté israélite du Maroc)- pour œuvrer à une plus grande implication des Etats-Unis dans la poursuite d’une résolution juste et pragmatique concernant le litige sur le Sahara occidental, tel que vous me l’avez si soigneusement exposé. C’était un honneur pour mon organisation de jouer un rôle dans la récente lettre de soutien à la position marocaine adressée au Sénat des Etats-Unis, dans le cadre des efforts continus d’AJC pour faire progresser la stabilité, la paix et la coopération en Afrique du Nord et au Moyen-Orient».
L’ex-secrétaire d’Etat américaine et ancienne première dame des Etats-Unis, aurait reçu un don d’un million de dollars de l’OCP (office chérifien des phosphates) au profit de sa fondation. C’est ce qu’annonçait le site d’information Politico.com le 8 avril. Par Kamel Abdelhamid
En effet, la publication a retracé un don fait par la société de lobbying Covington and Burling, chargée de la gestion des relations publiques de l’entreprise marocaine aux Etats-Unis au profit de la fondation Clinton, qui tiendra sa première conférence CGI (Clinton Global Initiative), à Marrakech en septembre prochain.
L’OCP, géant marocain de la production de fertilisants et d’exploitation des phosphates, est accusé par la communauté internationale et la population du Sahara Occidental de piller les richesses naturelles de la dernière colonie d’Afrique. C’est donc bien l’argent du peuple sahraoui qui sert à alimenter les caisses de cette fondation.
Hillary Clinton, qui compte annoncer sa candidature à l’élection présidentielle américaine le 12 avril prochain, a été accusée par le sénateur Rand Paul, qui a présenté cette semaine sa candidature pour le camp républicain, d’avoir perçu des « Pots de vin à peine voilés ». Le sénateur faisait référence aux donations reçues par l’ancienne première dame des Etats-Unis et lui demande de les rendre par principe éthique.
L’initiative de la Fondation Clinton, vise, selon ses promoteurs, à connecter les bailleurs de fonds internationaux à la société civile dans les pays du tiers-monde. Des dizaines de personnalités, d’Etats et de multinationales seraient déjà sur la liste des bénéfacteurs de cette fondation, parmi lesquels, Coca-Cola, l’ancien Président israélien Shimon Perez mais aussi le régime algérien.