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Au Maroc : Les officiers de roi ont profité de la guerre du Sahara pour augmenter leur activité dans le commerce et le trafic des armes et de drogues.

Les dirigeants de l’armée royale marocaine, je peux dire déjà avant même la guerre de Sahara la corruption générale qui régnait au sein des officiers supérieures proche du roi où les privilégiés étaient légion, et cela jusque dans les rangs de l’école d’État-major de Kenitra, pour ne prendre que cet exemple, figurait en 1970, une promotion spéciale de quarante officiers qui, dans toute l’armée était appelée « la promotion Ali Baba » ! Mais, des hommes de troupe aux officiers supérieurs et aux généraux marocains, tous ceux qui conservaient encore une certaine intégrité morale et un certain honneur avaient été conduits à la révolte, contre le pouvoir dictatorial personnel absolu de roi, en découvrant de près la corruption et l’état de putréfaction de son régime. Les révoltes militaires (de Skhirat en 1971 et du 16 août 1972) ont exprimé l’indignation, la colère et la révolte face au pillage des richesses nationales exercé par le roi, par ses politiques dictatoriales et par une clique de profiteurs qui gravite autour de sa personne. A la différence des pays occidentaux, le Maroc ne connaît que peu de hold-up de banques. C’est que les voleurs d’envergure savent qu’aujourd’hui, dans notre pays, la source d’enrichissement la plus sûre, la plus rapide, la seule à vrai dire, est le pouvoir. Le système féodal (makhzen) que les rois ont perpétué anachroniquement jusqu’au 21ème siècle fait de la corruption généralisée un système de gouvernement.
Par : Orilio Bahia

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