Mois : octobre 2020

  • La virginité chez la jeune fille congolaise : qu’en est-il de la réalité?

    La virginité était un cadeau qu’on ne pouvait ouvrir que dans son mariage et cela mettait la femme congolaise en valeur et c’était un honneur pour Dieu ainsi que pour la famille ; une grande partie des hommes exigeaient les femmes vierges. Aussi le jour de la nuit des noces un drap blanc symbolisait : la pureté, chasteté, etc. C’était avant le mariage une valeur défendue chez la jeune fille.

    Etre vierge est une affaire ethnique aussi bien dans le milieu religieux que culturel, sa place est spéciale aux yeux de tous. C’est une pratique très respectée par les sages et les pratiques se diffèrent d’une ethnie à une autre.

    On vit actuellement dans une société dans laquelle perdre son smartphone est plus dramatique que perdre sa virginité », dicton populaire. Finalement on constate que les vierges ne servent plus à rien. 90 % de jeunes filles en RDC ont perdu leur virginité ; je ne parle pas de celles qui ont été violés. Où va l’issu et la valeur de la femme congolaise ??

    Il est maintenant rare de voir une fille de 18 ans et vierge. La virginité n’a plus de sens dans la vie d’une jeune fille. Toutes les religions du monde s’accordent à le dire : la jeune fille doit rester vierge jusqu’au mariage. Malheureusement, quand nous regardons les films à la télévision ou encore Internet nous avons tendance à croire que la virginité est une chose banale, démodée plus d’actualité. On croit que donner sa virginité est une garantie pour le mariage.

    Pourquoi est-ce idéal d’attendre le mariage?

    Parce que c’est tellement beau et bon d’offrir ce trésor à la personne avec laquelle vous allez passer le restant de votre vie.

    Georges Clemenceau a dit : « l’honneur c’est comme la virginité ça ne sert qu’une fois ».Dans la Bible en son livre de Lévitique 21:13 il est dit :  »Il prendra pour femme une vierge ».

    La virginité est un trésor c’est la première de chose que vous devez savoir. L’hymen est une membrane que Dieu a mise, à raison, dans le corps de la femme. Il protège l’organe génitale de la jeune fille de beaucoup de maladies selon la médecine ; cependant au-delà de cet aspect médical, c’est un élément sacré qui doit être brisé dans les circonstances.

    Voici neuf raisons de garder sa virginité :

    Vous n’avez pas honte d’être Vierge au contraire soyez fières et fortes ;

    Votre corps vous appartient c’est à vous de décider avec qui Oui ou Non vous voulez la perdre ;

    Si votre petit ami vous dit « si tu m’aimes accepte de coucher avec moi » répondez-lui « si tu m’aimes encore plus, attends le bon moment » ;

    Un homme peut coucher avec toi mais cela ne garantie pas le Mariage ;

    Toutes vos amies ont déjà eu des relations sexuelles et alors? Osez faire la différence !

    Dès que vous aurez donné ce que vous avez de plus précieux aux hommes, ils chercheront une autre femme qui a pu garder intact la sienne ;

    Votre virginité est la fierté qu’un époux obtient de son épouse ;

    Avoir multiples partenaires ne fera pas de vous la plus belle mais juste celle qui a connu les plus des hommes. NB: Même si tu as perdu ta virginité tu restes une femme. Tu peux encore préserver ton corps et ne plus avoir de multiples partenaires ;

    Ne vous pressez pas pour sauter les étapes. Jeunes filles, rappelez-vous d’une chose : votre premier travail est votre époux.

    Garder sa virginité est un long chemin et pas le plus facile mais possible d’y arriver si tu le veux.

    JEUNE FILLE TU PEUX PORTER CETTE VIRGINITÉ COMME UNE MÉDAILLE D’HONNEUR.

    Tags : femmes, amour, sentiments, virginité, sexe, jeune fille, défloration, 

  • Maroc-Portugal: une nouvelle route d’immigration clandestine

    Cynthia de Benito

    Lisbonne, 7 octobre (EFE) .- Le Portugal commence à supposer qu’il existe une nouvelle route d’immigration clandestine pour entrer en Europe qui la concerne directement et qui part à 700 kilomètres au sud de son territoire, sur la côte du Maroc, d’où le flux de migrants est soutenu depuis décembre dernier.

    Jusqu’à 97 personnes ont atteint la côte portugaise de l’Algarve au cours de six voyages détectés par les autorités depuis la fin de 2019. On sait qu’elles partent d’El Jadida, située à 700 kilomètres de là. Le trajet dure entre 40 et 50 heures.

    Telles sont quelques-unes des conclusions de plusieurs organismes portugais qui enquêtent sur les arrivées depuis des mois: le Service des étrangers et des frontières (SEF), la Garde nationale républicaine (GNR) et la marine.

    Ses observations, publiées cette semaine par le journal portugais Diário de Notícias, ont ébranlé le Portugal, où le gouvernement a nié à plusieurs reprises qu’il s’agit d’une nouvelle route, bien que les associations de défense des droits des migrants soulignent Efe que c’était un secret de polichinelle.

    DÉBIT SOUTENU

    La première patera enregistrée par les autorités est arrivée le 11 décembre 2019 dans la région de Monte Gordo, avec huit citoyens marocains, un nombre qui a augmenté jusqu’à atteindre son maximum le 15 septembre, lorsque 28 migrants ont débarqué dans la chose portugaise. .

    Les voyages sont fréquents depuis le début du mois de juin, le mois où trois bateaux sont arrivés et la situation en Algarve a commencé à résonner dans le reste du Portugal.

    « Je ne dramatise pas ce que je considère comme très discuté », a alors déclaré le ministre de l’Intérieur (équivalent à l’Intérieur), Eduardo Cabrita, qui a demandé « de ne pas se faire ridiculiser ».

    «Il faut avoir une certaine dimension du ridicule quand on compare les 7 500 arrivées en Espagne (produites) depuis janvier», a-t-il comparé.

    Mais bien que les effectifs portugais soient bien inférieurs à ceux de l’Espagne voisine, ils ont réussi à dépasser la capacité en Algarve, où des dizaines de migrants marocains ont été hébergés dans une caserne de l’armée et même dans une prison en raison du manque d’espace dans les installations. du SEF.

    Cela s’est produit avec 24 des 28 Marocains arrivés en septembre, qui ont été emmenés au quartier général de l’armée à Tavira, c’était la première fois que les installations des forces armées portugaises étaient utilisées pour recevoir des migrants.

    21 autres personnes qui ont débarqué en juillet ont été transférées à la prison de Linhó à Cascais, à trente kilomètres de Lisbonne.

    UN TROISIÈME DES MIGRANTS, DISPARU

    Sur un total de 97 migrants marocains arrivés illégalement au Portugal, 37 sont portés disparus, selon les comptes de Diário de Notícias.

    Certains sont évadés des centres où ils se trouvaient, d’autres ont été libérés dans l’attente d’une décision judiciaire sur leur situation et maintenant ils ne savent pas où ils se trouvent. Déjà en juillet, le syndicat SEF avait averti que cette mesure équivalait à une « évasion sûre », qui, selon les médias locaux, les conduisait dans des villes espagnoles comme Malaga ou Séville.

    La dernière évasion a eu lieu le premier jour, lorsque 17 migrants sont arrivés dans le dernier bateau, qui ont été isolés parce que deux étaient séropositifs pour le COVID-19, ont fui la caserne militaire où ils étaient mis en quarantaine.

    L’un d’eux est toujours porté disparu.

    « LE PORTUGAL NE VEUT PAS ÊTRE SUR LA LISTE NOIRE »

    « La route est reconnue dans le monde entier. Seul le gouvernement ne veut pas la reconnaître », assure à Efe Timóteo Macedo, président de Solidariedade Imigrante, une association à but non lucratif qui soutient les migrants depuis des années.

    Macedo assure ne pas être « surpris » par les données publiées cette semaine, qui montrent « une nouvelle route de la traite des êtres humains » et regrette qu’au Portugal il y ait ce qu’il appelle « deux bâtons de mesure.

    « Un pour tous ceux qui traversent la Méditerranée en Grèce, ou dans n’importe quel pays autre que le Portugal. Là, le Portugal est prêt, avec une politique de charité, à les aider », et un autre pour les Marocains.

    C’est, pense-t-il, un problème d’image.

    « (Le gouvernement portugais) ne veut pas être sur la liste noire de pays comme l’Italie ou l’Espagne, pays où arrive l’immigration », dit-il.

    La vérité est que la question a déjà été spécifiquement abordée par Lisbonne et Rabat.

    Début août, les ministres de l’Intérieur des deux pays ont organisé une visioconférence au cours de laquelle ils se sont adressés aux arrivées par bateau sur la côte portugaise et ont discuté des possibilités d’améliorer la coopération entre les services frontaliers respectifs.

    Une coopération qui, selon un communiqué du ministère portugais, s’inscrit à la fois au niveau bilatéral et «entre le Maroc et l’Union européenne».

    Les deux pays travaillent également sur un accord pour la migration légale. EFE

    Source : La Vanguardia, 7 oct 2020

    Tags : Maroc, Portugal, migration, 

  • Banque Chaabi du Maroc : police belge enquête sur blanchiment à Nador, Al Hoceima et Tanger

    Selon le site Kawaliss Arrif, des enquêteurs de la police fédérale belge arriveront prochainement au Maroc dans le cadre d’une investigation concernant des opérations de blanchiment d’argent tiré du trafic de cocaïne moyennant des virements ou ou activités commerciales illégales.

    La police belge, en coordination avec ses homologues marocains, enquête sur les dossiers de blanchiment d’argent, car les recherches menées par la police fédérale ont révélé l’implication de 68 personnes, dont certaines avaient des comptes bancaires à la Banque Chaabi en Belgique avec des actifs financiers importants issus du trafic de cocaïne, indique la même source.

    Malgré les tentatives de la Banque Populaire de dissimuler les opérations de blanchiment d’argent, l’intervention des autorités supérieures de sécurité l’a empêchée en raison de l’existence d’un accord de coopération sécuritaire entre le Maroc et la Belgique, ajoute-t-on.

    L’enquête a révélé l’existence d’opérations de blanchiment d’argent à grande échelle qui concernaient de grands projets, notamment des cafés, des restaurants, l’acquisition de biens immobiliers, des commerces et des boîtes de nuit à Tanger, des parcelles de terrain à Rabat, Tanger, Tétouan, Nador et Agadir, et de grands projets touristiques dans le sud de l’Espagne.

    Kawaliss Arrif signale qu’on s’attend à ce que la recherche révèle des surprises qui feront tomber de grosses têtes, notamment des responsables de collectivités locales dans les régions de Nador et Al Hoceima, des parlementaires et des grands commerçants qui feront l’objet d’une enquête.
    Toutes les succursales de la Banque Chaabi en Belgique sont visées par cette enquête, à savoir:

    Agence du Midi: 20 agents fédéraux.

    Agence Molenbeek-Saint-Jean: 7 agents fédéraux

    Agence d’Anvers: 10 agents fédéraux

    Selon les témoins qui ont lu la lettre de l’enquête, les accusations sont:

    Blanchiment d’argent,

    Fraude économique,

    Pratique d’activités illégales.

    Utilisation abusive des chèques.

    Des directeurs des agences Banque Chaabi ont été entendus, des ordinateurs saisis et des dossiers ont été mis sous scellés.

    Tags : Rif, Hirak, Maroc, blanchiment, trafic, drogue, cocaïne, cannabis, haschich, Banque Chaabi du Maroc, Nador, Al Hoceima, Tanger,

  • Italie-Maroc : (les migrants irréguliers sont un danger (Di Maio)

    MIGRANTS: LES FLUX IRRÉGULIERS CONSTITUENT UN DANGER, DIT DI MAIO À LA RÉUNION DU MINISTRE DU MAROC

    ROME – Ce que le gouvernement cache aux Italiens, ouvrant des ports et des portes à des migrants clandestins et peut-être infectés, a été explicitement dit lors de rencontres bilatérales avec les pays d’origine des migrants.

    «Les flux migratoires irréguliers constituent une menace sérieuse pour la stabilité de nos pays et de toute la région. Un effort commun et partagé est donc nécessaire pour y faire face ». Le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio a déclaré cela à l’issue d’une réunion à la Farnesina avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

    Di Maio a souligné qu’il « s’est déclaré satisfait de la collaboration existant entre les deux pays dans le domaine de la migration » et a rappelé que « l’Italie ne manquera jamais aux autorités marocaines de coopérer pleinement dans la lutte contre les réseaux criminels et de traite des êtres humains, travaillant également au sein de la communauté pour obtenir un plus grand soutien politique et économique de l’UE aux pays d’Afrique du Nord, dont le Maroc ».

    Source: Firenze Post, 8 oct 2020

    Tags : Italie, Maroc, migration, coronavirus, covid 19, 

  • Abdellah et la ministre Teresa : Un amour né en mission au Maroc

    Abdellah El Motassime, mari Teresa Bellanova / Un amour né en mission au Maroc

    Abdellah El Motassime est le mari de Teresa Bellanova, la ministre des Politiques agricoles, invitée de « Honorable Confessions » sur Rai2

    Abdellah El Motassime est le mari de Teresa Bellanova, la ministre des Politiques agricoles, invitée du premier épisode de «Confessions honorables», le nouveau programme de la Rai2 mené par Laura Tecce qui veut révéler les secrets de certains politiciens italiens.

    La première à parler d’elle-même est la ministre Teresa Bellanova, la troisième femme de l’histoire du Parlement italien à diriger le ministère de l’Agriculture. La femme est heureusement mariée à Abdellah: l’amour est né entre les deux lors d’une mission syndicale au Maroc; elle était là en mission et il était son traducteur. À partir de ce moment, une grande complicité et une grande harmonie sont nées entre Abdellah et Teresa qui les ont amenés non seulement à tomber amoureux l’un de l’autre, mais aussi à avoir un fils: Alessandro El Motassime né en 1991.

    Abdellah El Motassime et Alessandro: mari et fils de Teresa Bellanova

    Un amour important qu’Abdellah El Motassime et Teresa Bellanova, même si tous deux préfèrent garder un profil bas sur leur vie privée en faisant très peu de déclarations. Parmi les quelques déclarations publiées dans la presse, il y en a une à propos de son fils Alessandro El Motassime qui a été décrite AGI comme suit: « Il ne parle pas beaucoup et aime encore moins se vanter, car (comme il l’a déclaré) il ne croit pas qu’être parent soit en soi un mérite ».

    Lors du serment de Bellanova au Quirinal, très critiqué pour sa tenue, peu ont tenté de scruter en public s’il pouvait y avoir son mari ou son fils Alessandro qui était pourtant remarqué par Lilli Gruber. Le présentateur d’Otto e Mezzo, en effet, a félicité la ministre en disant: «c’est un très beau fils».

    On sait très peu de choses sur son partenaire: Abdellah travaille comme traducteur et sur son profil Facebook, nous lisons qu’il a étudié à la Faculté des sciences et techniques psychologiques de l’Université du Salento.

    Source : Il Ussidiario, 8 oct 2020

    Tags : Maroc, Italie, ministre, mariage, amour, politique, gouvernement italien, 

     

  • Algérie : J’ai la Covid, je n’avais pourtant jamais gagné au loto !

    par Sid Lakhdar Boumédiene*

    En quarante cinq ans à Paris, je n’ai jamais vraiment gagné au Loto, sinon à peine quelques euros. Et voilà que je gagne le gros lot. Et pour gros, c’est en fait la plus petite créature du monde vivant. Ce minuscule virus, insignifiant et lâche par son invisibilité m’a touché sans la moindre politesse de se présenter à moi.

    Tout d’abord, depuis des mois, ils vous montrent du doigt comme un potentiel vainqueur. Comme ces dizaines de publicités par jour qui vous assaillent en vous annonçant que votre numéro de téléphone a été tiré au sort pour gagner un Iphone, une voiture, une paquet de merguez. En effet, les respectables scientifiques en blouse blanche, toutes les minutes, sur les chaînes d’info en continu, vous assurent de la potentialité de votre tirage au sort avec un message qui glace le sang mais ne laisse aucun doute.

    Les personnes âgés de plus de 65 ans, affirment-ils, plutôt des hommes et atteints d’une affection médicale particulière ont un pourcentage de chance de décéder qui atteint 85 %. Je vous assure que ce mot « chance » était dans leur langage car c’est effectivement celui que nous utilisions en cours de probabilité.

    Bingo, je suis un homme, je viens d’atteindre 65 ans le 3 de ce même mois et je suis traité pour hypertension. Me voilà dans les médias, de plus en plus visé, cité et averti. Et comme tout le monde insistait, j’allais finalement et réellement gagner le gros lot. Il n’y avait plus aucune « chance » que je ne le gagne pas. L’incantation ne provoque jamais automatiquement la survenance d’un fait, et bien pour moi, cela fut démenti.

    Un beau matin, vous vous levez avec quelques courbatures. Pas graves, vous veniez de faire, la veille, une petite séance d’exercices à la maison. Puis le second matin, vous vous réveillez avec deux fois plus de courbatures alors que la veille vous vous êtes dispensés de continuer le sport.

    Au bout de trois jours, l’interrogation se transforme en suspicion. Le concert commence car la toux s’y met et une petite chaleur vous envahit, pas très importante mais suffisamment pour commencer à vous alerter.

    Réveil à 5 h du matin, avec mon algéroise, car tous les laboratoires de Paris sont assaillis et le temps d’attente dans la queue peut aller jusqu’à quatre heures. Nous en avons fait trois. Nous l’avons échappé belle, la pluie s’était mise à tomber lorsque notre tour est arrivé. Encore un signe d’élu de la chance.

    Voilà que je suis installé face à une jeune stagiaire biologiste appelée en renfort qui fait tout pour vous mettre à l’aise. Mais lorsqu’elle a sorti le long coton-tige de son étui stérile, j’ai failli tressaillir.

    Alors, elle a prononça cette phrase entendue à la télévision des centaines de fois, qui a pour objectif de vous rassurer et qui, en fait, multiplie l’angoisse : « Ne vous inquiétez pas, c’est désagréable mais cela ne fait pas mal».

    Au final, ce fut désagréable et cela fit mal. C’était interminable et je me demandais si le coton-tige n’allait pas aller jusqu’à l’estomac. Dans ces moments là, vos très maigres connaissances d’anatomie n’ont pas le temps de vous rassurer.

    Les gens de ma génération se souviennent certainement de l’énorme seringue du médecin des années 60′ qui disait au petit enfant, avec une hypocrisie qui se lisait sur son visage même par les plus grands des illettrés, « N’aie pas peur, mon petit, ce n’est rien, ça va passer ! ».

    Et bien, depuis ces temps-là, à Oran, je n’ai plus jamais eu confiance lorsqu’on vous assurait qu’il n’y aurait aucune douleur. Nous voilà donc sortis, avec une recommandation de vérifier nos messages sur SMS et mail dans 72 heures, au minimum. Comme l’histoire s’était engagée très sournoisement depuis le début, ce n’est pas en 72 heures que mes résultats parvinrent mais le soir même. C’était douteux !

    Eh bien, là aussi, j’avais raison de me méfier car lorsque le PDF s’ouvrit après une série de codes que même la réserve d’or américaine à Fort Knox ne prévoit pas, un mot vous saute aux yeux car il est écrit en majuscules, POSITIF.

    Mes chers lecteurs, à partir de cet instant vous n’avez même pas le temps de réagir que vous êtes cernés, encerclés, identifiés et surveillés par une multitude d’organismes officiels. On a l’impression qu’ils ont lu en même temps que moi le PDF, au-dessus de mon épaule.

    C’est d’abord vers minuit un mail de l’AP-HP (les hôpitaux de Paris) qui vous annonce la démarche à suivre. Puis, au petit matin, c’est la Caisse Primaire d’Assurance Maladie qui vous appelle et qui, d’une voix douce de la dame, vous demande si vous allez bien. Elle n’a pas osé demander si j’étais mort.

    Elle insiste pour que je donne mes contacts, je lui réponds qu’il y aurait les noms d’au moins trois cent étudiants et une soixantaine de professeurs sans compter le personnel administratif. Puis, après une seconde insistance, je finis par choisir deux collègues qui ont semblé être ceux que j’ai côtoyé le plus en partageant trois ou quatre repas ensemble.

    Les pauvres, ils ont reçu l’appel de la dame leur demandant d’aller se faire tester sans qu’elle ait le droit de divulguer le nom de leur contact. J’imagine l’épouvante dessinée sur leur visage. Puis c’est au tour de votre chefe d’établissement qui vous dit qu’elle doit contacter les services du Rectorat et l’ARS (l’Agence régionale de santé).

    Enfin, il faut aller voir d’urgence le médecin traitant, comme tout ce beau monde à mon chevet m’en donne presque l’ordre. Dix jours d’isolation, c’est la seule bonne nouvelle et un conseil de prendre sa température. Je n’ai plus de thermomètre depuis mon enfance à Oran, il y a un demi-siècle.

    Et mon Algéroise ? Me diront ceux qui suivent depuis le début. C’est là, mes chers lecteurs, qu’il faut se persuader que le monde est injuste. Son premier test, celui fait ensemble, fut interprétable. Le second, fait trois jours après, car elle a attendu plus longtemps les résultats, annonce le fameux mot en majuscules sur le terrible PDF, mais pas le même : NÉGATIF.

    Soit c’est une erreur, soit c’est une plaisanterie, soit c’est un cas unique dans les annales de la science ? Comment pouvez-vous penser autrement car, jusqu’à preuve du contraire, nous vivons ensemble. C’est, je crois, une habitude universelle entre époux.

    Et, cela n’a pas raté, je l’attendais, c’est venu aussitôt, elle me dit avec un ton péremptoire « Une descendante du Dey d’Alger n’est jamais inquiétée par une minuscule bestiole ». Il faut avouer que c’est de bonne guerre car l’allusion au Dey d’Alger, c’est moi qui le lui répète depuis 35 ans. Mais, tout de même, l’effronterie se lavera au prochain match, au stade du 19 juin.

    Voilà toute l’histoire racontée, bien entendu, au second degré et avec humour. Une tonalité qui évite de rappeler qu’il y avait une chance sur deux de me retrouver en réanimation. Et que c’est tombé du bon côté alors que d’autres n’ont pas eu cette chance d’être aujourd’hui vaccinés, comme moi, car ils ne sont plus là pour en vivre le bienfait. Qu’ils soient assurés de mes pensées attristées et de mon affection.

    Aucun gros lot de la loterie ne vaut la bonne santé pour rester avec ceux qu’on aime. Surtout lorsqu’ils sont d’une descendance aussi prestigieuse que le Dey d’Alger.

    *Enseignant

    Le Quotidien d’Oran, 8 oct 2020

    Tags : Algérie, coronavirus, covid 19, pandémie, test, contagion, contamination, virus, positif, négatif, 

  • Savona – Arrestation d’un réseau de trafic de drogue entre le Maroc et l’Italie


    Les carabiniers ont découvert et bloqué un gang de trafiquants de drogue qui transféraient du haschich et de la cocaïne du Maroc – via l’Espagne – et approvisionnaient la Ligurie, le Piémont et une partie de la Lombardie.

    L’Unité d’enquête du Commandement provincial des carabiniers de Savone, à Alexandrie et Novi Ligure (AL), assistée de leurs collègues de Novi Ligure, a exécuté une ordonnance d’application d’une mesure de précaution personnelle rendue par le juge des enquêtes préliminaires de la Cour ordinaire d’Alexandrie, à la demande du parquet d’Alexandrie, contre ELGHARIB Kacem et BOUKHAIRAT Rachid, tous deux marocains de 33 ans, pour délits de trafic de drogue et d’extorsion.

    La mesure de précaution est née dans le cadre d’une enquête menée par l’Unité d’enquête des carabiniers de Savone dénommée « Souk Express », concernant une association criminelle opérant dans les provinces de Savone, Gênes, Alessandria et Bergame, constituée de ressortissants du Maghreb, dédiée au trafic de grandes quantités de drogues telles que le haschich et la cocaïne.

    Les envois de drogues, en provenance du Maroc et d’Espagne, ont atteint la Ligurie par le transport routier, ou par l’utilisation de véhicules articulés (pour le haschich) et de voitures soigneusement modifiées (pour le transport de cocaïne).

    Au sommet de l’équipe criminelle a été identifié cet ELALOUI Said, un Marocain de 37 ans résidant à Novi Ligure (AL), qui opérait avec l’aide de subordonnés de confiance, en charge d’organiser les voyages et de recruter ceux qui devaient transporter la drogue.

    SAID était également propriétaire d’une société d’import-export de véhicules à Novi Ligure, qui au fil des ans avait acheté divers véhicules d’occasion, proposés à la vente par des particuliers ou des concessionnaires, puis utilisés pour le transport de stupéfiants.

    L’enquête menée par l’Unité d’enquête des carabiniers de Savone, lancée en 2018 et coordonnée dans un premier temps par le parquet de Savone puis par celui d’Alexandrie, a permis de déceler une image complète des associés et des moyens de transport qu’ils utilisaient, des drogues, les sujets qui ont émergé étaient également déjà connus de ce commandement, car ils étaient impliqués dans des activités antidrogue similaires.

    Les enquêtes ont permis de découvrir comment les suspects avaient élargi leur champ d’action, ainsi que dans ce domaine, également dans le Bas-Piémont et en Lombardie, avec des objectifs évidents visant à consolider leur présence dans ces zones.

    La morphologie de la province de Savone, caractérisée par la présence de ports et de carrefours routiers (il suffit de penser aux ports maritimes, à l’Autostrada Dei Fiori et à Turin – Savona, qui grâce à l’utilisation des sorties et des routes intermédiaires vous permettent d’accéder facilement différentes villes du Piémont), il était bien adapté aux objectifs et aux besoins de l’association criminelle.

    Le suivi des «mouvements» des suspects a permis à l’Unité d’investigation, le 28 février 2019, de procéder à l’arrestation en flagrant délit d’ELALOUI Said et ELGHARIB Kacem, 33 ans marocain, dans le cadre d’activités de lutte contre le trafic de drogue préparé en collaboration avec la société Carabinieri de Novi Ligure. Le service était issu d’une analyse des mouvements des suspects, qui avait permis d’identifier l’arrivée dans notre pays, et plus précisément dans la province d’Alexandrie, en provenance d’Espagne et passant par la Ligurie, d’un grand lot de médicament.
    La découverte de grandes quantités des deux différents types de stupéfiants, le haschisch et la cocaïne, a permis de comprendre comment le groupe criminel a pu s’approvisionner, délocaliser et gérer divers marchés illicites en Ligurie, dans le Bas-Piémont et en Lombardie.

    En outre, certains suspects, afin de résoudre certains problèmes qui se sont posés entre eux, provenant de conflits au sein de la gestion de la pègre, ont procédé à de véritables agressions physiques et extorsion, battus et menacés avec des couteaux et autres objets contondants leurs clients en retard de paiements. pour les fournitures de médicaments.

    Les enquêtes menées sur la drogue saisie par les laboratoires d’analyse des substances narcotiques des Carabinieri, ont certifié l’excellente qualité des marchandises, certifiant en outre la compétence et la capacité pénale des suspects:

    – à partir de 90 Kg de haschich, divisé en 880 comprimés, environ 850 000 doses de dopage moyennes ont pu être obtenues, pour une valeur totale de plus de 5 000 000 euros;

    – à partir de 20 gr. de cocaïne, divisé en 8 boyaux, 102 doses de dopage moyennes ont pu être obtenues, pour une valeur totale d’environ 5 000 euros.

    L’enquête a rapidement révélé que le financement, la planification, l’organisation et la cruauté avec lesquels le marché de la drogue illicite était géré étaient la seule activité et source de revenus d’ELALOUI Said et de ses associés.

    A l’issue de l’enquête, un total de 6 personnes d’origine marocaine, âgées de 33 à 39 ans, ont été dénoncées à l’autorité judiciaire compétente.

    Le 3 octobre 2020, une ordonnance d’application d’une mesure conservatoire rendue par le G.I.P. de la Cour d’Alexandrie, soumettant:

    • ELGHARIB Kacem, déjà incarcéré à Alessandria, à l’interdiction de rester sur le territoire de la municipalité de Novi Ligure;

    • BOUKHAIRAT Rachid en garde à vue en prison.

    Les arrêtés étaient tous deux associés à la prison d’Alexandrie

    Source : liguriaoggi.it, 8 oct 2020 (traduction non officielle)

    Tags : Maroc, Italie, drogue, cannabis, cocaïne, stupéfiants, haschich, kif,

  • Foi et liberté, les feux de l’amour

    par Chaalal Mourad

    « Plus qu’une croyance, la liberté est devenue pour certains une sorte de religion qui a forgé ses propres dogmes, bâti ses propres temples et enrôlér ses propres Templiers. Bien que le sacré chez les uns ne le soit pas chez les autres, il n’en demeure pas moins que la liberté est définie, elle aussi, d’une façon disparate. Ces caricatures répétitives s’adressent-elles uniquement aux musulmans de France ou à ceux du monde entier ? Ces derniers, qui ne cessent de revendiquer chez eux la liberté d’expression au prix de leur vie, sont choqués par cette liberté d’expression made in France qui se donne même le luxe de passer en dérision des sujets sacrés. Ceux qui s’obstinent donc à opposer leur Liberté à la Foi et au Sacré des autres, ne cherchaient-ils pas finalement l’arbitrage du terrorisme pour des raisons obscures ? » disent certains.

    Bien que la liberté soit le présent de Dieu le plus onéreux légué aux hommes dotés de raison, les templiers de la liberté des temps modernes soutiennent, que nous ne serions jamais plus libres, que lorsque nous nous libérerons définitivement de Dieu et de la foi. Le débat sur la place de la liberté et de la foi dans l’espace public dépasse celui de la liberté dans la foi, définitivement tranchée par un principe fondamental de toute religion qui se respecte, celui de la liberté de conscience, qui s’est fait réapproprier par la laïcité moderne laquelle, n’a finalement, fait que bonne lecture de l’esprit saint de la religion.

    Depuis 1789, la laïcité française n’a pas encore soldé tous ses comptes avec la religion. Bien que le débat sur la raison et la foi et par ricochet sur la foi et la liberté ait été et pour longtemps, un débat islamo-islamique avec Al-Fârâbî, les Mutazilites et Averroès puis avec les autres géants de la pensée Juive et Chrétienne : Moïse Maïmonide et Saint Thomas d’Aquin.

    En réalité, la liberté n’a jamais été en rapport antagonique avec la foi, bien au contraire, elle est le seul chemin qui mène vers la vérité et vers Dieu. Quel est donc ce Dieu en déficit d’âmes, qui accepte que l’on lui rabatte des croyants, hauts-les mains et kalachnikovs pointées dans le dos ? Un vrai Dieu, ne devra pas craindre la liberté, pas plus qu’une vraie liberté ne devra craindre la foi, au point de la soumettre sans cesse à des taquineries laïques pour susciter une réaction.

    À cause du sang qui a coulé au nom de Dieu, la foi n’a plus la cote, en France surtout. Répudiée, elle est sans cesse tenaillée par le politique et les médias, alors que la liberté « sacralisée «, elle bénéficie d’une couverture des deux. En ces temps malheureux, où le terrorisme religieux a mis la foi dans le box des accusés, même Dieu s’est retrouvé dans la défensive. Personne n’osait venir la défendre publiquement, sans courir le risque d’être lui aussi, jeté dans le box des accusés.

    Il faut comprendre qu’en France, et depuis un demi-siècle, le conflit entre la foi catholique et l’État laïque était apaisé. À l’affrontement idéologique violent, qui durera du 18e siècle à 1937 pour le contrôle de l’école, a succédé une période de réconciliation, allant de 1945 à 2003. Dès lors, la laïcité allait de soi. Cependant, l’arrivée d’une importante population immigrée d’origine musulmane, la revendication du port du voile et le refus des cours d’éducation physique et de biologie par certains parents d’élèves, ajoutée à cela, les taquineries laïques de nature satirique contre leur religion et les actions terroristes qui s’en ont suivis, ont remis à jour la question de la « laïcité » et le débat sur la place de la liberté et de la foi dans l’espace public. La loi du 15 mars 2004 interdisant le port de signes religieux ostensibles dans l’enseignement public, a suscité de nombreuses controverses, aussi bien en France que dans le monde musulman.

    En soutenant donc qu’il n’y a pas plus sacré que la liberté, en taquinant sans cesse la foi y compris la leur, sans s’en soucier du sentiment de l’autre, les templiers de la liberté semblent franchir toutes les barrières de la retenue. Ces querelles contre-productives, ne servent finalement, ni la liberté ni la foi. Rien ni personne n’a le droit de justifier le terrorisme. Cependant, ces taquineries laïques, ne secouent-ils pas, encore plus qu’ils ne le sont déjà, des esprits secoués par le mal-vivre, l’absence chez eux, de justice, de libertés, de dignité humaine et surtout de culture, et où la religion y demeure la seule et l’unique consolatrice ?

    De l’autre, cet islam dont le discours virulent et anachronique, avec son hidjab, son niqab, sa burqa, sa bouffe halal, son séparatisme et la violence gratuite de certains de ses répondants, ne cesse-t-il lui aussi, d’étouffer les Français, d’imposer ses normes sociales et taquiner, à son tour, la république laïque ? Une république dans laquelle il vit, prospère et use de sa largesse de cœur ?.

    C’est parce que l’islam et la république laïque se connaissent trop bien, qu’ils ne cessent de se chamailler, disent certains. Malgré cela, chacun persiste à enseigner à l’autre ses fondamentaux. Cependant, et en l’absence de didactique, de pédagogie et de respect de l’autre, l’enseignement tourne au vinaigre et chacun reste réfractaire à ce que dit l’autre. Ça ne suffit pas d’être un érudit en quelque chose y compris dans l’exercice de la liberté pour prétendre l’enseigner à autrui, dit-on.

    C’est exactement ce qui se passe avec ces caricatures, qui au lieu de susciter un vrai débat au sujet de la liberté et de la foi, ô combien nécessaire et pertinent pour les deux parties et surtout, au gens de la foi ! Elles font écran à tout effort de réflexion et ne produisent que pincements aux cœurs chez une partie de leurs concitoyens, haine chez les autres et des réactions violentes et inacceptables chez certains radicaux.

    D’aucuns, assimilent ces caricatures à une moquerie de bourgeois et une taquinerie laïque de mauvais goût, à l’égard d’une partie du monde qui vit sous tension. Si ces gens devaient être libérés de quoi que ce soit, nous disent-ils, c’est de la stigmatisation, du dédain porté sans cesse à leur foi et à leur patrimoine culturel qui a tant donné au monde. Ces remparts psychologiques que dressent face à eux, le reflet distordu de l’image et de la peur de l’autre, forment une forteresse où se replient le radicalisme et la haine de l’autre.

    Si le terrorisme demeure la forme de haine religieuse la plus voyante, la plus violente et la plus ignoble; l’invective, le sarcasme médiatique répétitif contre des symboles religieux y compris les leurs, ne seraient-ils pas considéré aussi, comme une forme de haine religieuse light, exprimée à califourchon sur le droit à la liberté d’expression ?

    Heureusement, ces caricatures n’affectent qu’une infime catégorie bien ciblée d’individus, le gros des musulmans n’y prête même pas attention. Les musulmans, qui ont, eux aussi, de brillants artistes, pouvaient, s’ils le voulaient, répondre dessin contre dessin, mais leur système de croyances les empêche. Puisque pour eux, Jésus bénéfice du même statut religieux que leur prophète. En plus, ils risquaient de susciter une réaction encore plus vive chez une partie des chrétiens, très respectueux des autres religions et qui n’ont rien à voir dans cette querelle, imposée par des non-religieux, jugées» ultra laïcs», et risquer d’ouvrir un autre front de violence religieuse, plus vicieux encore.

    À l’instar de cette infime minorité, écervelés de musulmans, complètement disjonctés, qui enjambent la clôture de la raison et passent à l’acte terroriste répréhensible, ces satiristes ne souffrent-ils pas eux aussi, d’un trouble obsessionnel qui les pousse à taquiner sans cesse la religion ? Se sentent-ils, eux aussi, investis, d’une mission sacrée de «Djihad» pour la liberté ? Cet attitude purement Français, de confrontation permanente au fondamentalisme religieux, islamiste surtout, fut hissée au rang de dogme, dans l’exercice de la liberté d’expression made in France. La seule façon pour elle, d’affirmer son autorité médiatique sur son sol et d’élargir le cercle de ses libertés, contrariés par la présence même de l’islam sur son territoire.

    Afin de marquer son territoire de valeurs, réaffirmer et consolider l’ancrage sur son sol, de ce principe fondamental de liberté d’expression et susciter un débat, celle-ci a été poussée à des limites les plus extrêmes. Le risque terroriste qu’elle fait peser sur toute la profession était alors manifeste. Un grand courage, crient certains ! Une irresponsabilité et absence totale de pertinence médiatique, disent les autres.

    Cette énième attaque terroriste à Paris, perpétrée par un jeune pakistanais, dépossédé de son esprit et de sa raison, qui s’en est pris à coup de hachoir à deux pauvres journalistes de l’agence de presse Premières Lignes, non loin des anciens locaux de Charlie Hebdo, ce temple de la liberté d’expression made in France, en est la preuve. Dans cette confrontation, les victimes collatérales sont les musulmans de France qui doivent après chaque acte terroriste, se dédouaner sans ambiguïté de l’acte, se désolidariser des auteurs et se démarquer de l’esprit qui les anime. Ils se sentiront d’autant plus soulagés, que si parmi les victimes, se trouvaient d’autres musulmans, le sang mélangé, atténuera l’amalgame, la stigmatisation et l’islam bashing.

    Le débat sur la laïcité et le séparatisme islamiste en France, ne s’est-il pas alimenté de ces tristes évènements ? N’est-il pas l’un des sous-produits de cette confrontation déraisonnée et disproportionnée entre les templiers de la liberté et les djihadistes de la foi ? Tout cela, a imposé au politique le ton et la cadence du discours, au point de questionner la présence même de l’islam chez eux et les concessions que celui-ci est sommé de faire à la république laïque, s’il comptait encore vivre sur son sol, selon ses seules et propres lois et règles.

    Il se trompe donc celui qui pense que ce débat ne concerne que l’islam. La voracité libertaire des templiers de la liberté, finira par toucher toutle monde, elle trouvera, un jour ou l’autre, le moyen et la brèche pour venir chatouiller les autres religions. La dernière tentation du Christ, ce film américain, de Martin Scorsese de 1988, que l’ ‘Église avait alors dénoncé très fermement, on est l’exemple. Un groupe fondamentaliste catholique avait même incendié le 23 octobre 1988 la salle du cinéma parisienne « Espace Saint-Michel » et la salle du Gaumont Opéra ainsi que celle de Besançon. Un autre attentat du même groupe causa la mort d’un spectateur.

    Plus que jamais, la laïcité est appelée à arbitrer entre la foi et la liberté, à protéger les religions des taquineries laïques impertinentes et protéger les libertés du tic invasive des religions, de nature à étouffer la société, en imposant une seule grille de lecture du dogme. Comme elle l’a déjà fait, en s’interposant entre la religion et le pouvoir et en marquant les limites de chacun dans la vie républicaine. Le faisant, elle a pacifié la vie publique, protégé la religion des abus du pouvoir et protégé le pouvoir des différentes lectures de la religion, de ses courants, de ses schismes et de ses dogmes.

    Finalement, il est nécessaire de rappeler que la diffamation des religions, fait l’objet d’une résolution n° 7/19, adoptée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et engageant les États à renforcer la lutte contre ce phénomène inquiétant. L’ONU qui a développé cette nouvelle approche des religions et de leur insertion dans l’espace public, mais vis-à-vis de laquelle, les Etats Occidentaux sont toujours réticents.

    Le Quotidien d’Oran, 8 oct 2020

    Tags : France, Macron, Islam, Islamophobie,

  • Opium:

    Par Fouzia Mahmoudi

    Le Président français a fait vendredi dernier un discours sur le séparatisme islamiste en France qui a reçu, selon les familles politiques, un accueil chaleureux, tiède ou outré. Car si du côté des députés La République En Marche et Les Républicains l’on se félicite de la prise de position et de parole d’Emmanuel Macron, l’on est plus circonspect du côté du Rassemblement National où l’on attend que des actes forts suivent les paroles, alors que du côté de l’extrême-gauche, sans surprise, les réactions théâtralement choquées se sont multipliées, que ce soit dans les médias ou même à l’Assemblée nationale.

    Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a d’ailleurs ouvertement accusé, mardi, le parti de La France Insoumise (LFI) d’être lié à un «islamo-gauchisme qui détruit la République», lors de la séance des questions au gouvernement au Parlement. «Je ne m’explique pas qu’un parti comme le vôtre, qui a dénoncé pendant longtemps l’opium du peuple, en soit désormais lié avec un islamo-gauchisme qui détruit la République», a lancé le ministre en réponse à une question d’Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, sur le projet de loi en préparation pour la laïcité et contre l’islam radical.

    «Ce que nous faisons, ce n’est pas simplement manifestement de gêner quelques islamistes radicaux», a ajouté Gérald Darmanin. «Quand j’entends vos propos et ceux de Jean-Luc Mélenchon, je sens qu’on gêne aussi beaucoup de votre corps électoral». Juste avant, Alexis Corbière avait accusé le gouvernement de vouloir «fabriquer un agenda médiatique». «Ainsi, vous contournez les problèmes sociaux et sanitaires qui déchirent notre pays en saturant l’opinion d’une question obsessionnelle : l’islam, l’islam, l’islam», avait lancé le député. «Les lois actuelles permettent déjà largement de régler les problèmes pointés par Emmanuel Macron vendredi dernier», a argumenté le député d’extrême-gauche, en référence au discours du Président sur ce projet de loi qui sera présenté le 9 décembre en Conseil des ministres.

    «Vous pouvez actuellement fermer des écoles clandestines où se développe le fanatisme», a ajouté Alexis Corbière, appelant le gouvernement à plutôt agir contre le «séparatisme des riches qui ont leurs propres écoles, leurs cliniques, qui refusent l’impôt». Mais la prise de position, attendue, des représentants de La France Insoumise résulte de leur stratégie ces dernières années qui consiste à flatter les islamistes en espérant que les électeurs issus de l’immigration nord-africaine, bien souvent à tort considérés comme automatiquement musulmans, suivraient le mouvement et voteraient pour eux. Il est vrai qu’après avoir perdu le vote du prolétariat qui préfère désormais dans son ensemble les programmes du Rassemblement National, le parti d’extrême-gauche de Jean-Luc Mélenchon a choisi de devenir le parti des racialistes, indigénistes et extrémistes de tout poil.

    Reste à voir si cette stratégie sera au moins gagnante sur le plan électoral, bien que pour le moment tous les sondages sur la présidentielle de 2022 laissent Mélenchon loin derrière Marine Le Pen et Emmanuel Macron, et surtout loin de son score de 19,58 % qu’il avait réalisé en 2017 au premier tour du scrutin présidentiel.

    Le Jour d’Algérie, 8 oct 2020

    Tags : France, Islamophoie, Islam, eligion, politique, 

  • L’Occident vu par un ancien colonisé

    Je republie ce magnifique texte, plein de vérités en marg du débat sur le séparatisme musulman,

    qui m’a été envoyé par une chère personne. Merci à elle !

    Quand ils font la guerre, elle devient mondiale.

    Quand ils ont une opinion, elle est internationale.

    Quand ils s’expriment, ils le font au nom de la communauté internationale.

    Quant à leurs valeurs, elles sont universelles.

    Quand ils ont une crise, elle est mondiale.

    Quand ils parlent d’eux c’est une langue.

    Quand ce sont les autres c’est forcément des dialectes.

    Leurs fruits ont des noms du genre pomme, abricots, pèche. Ceux de l’Afrique sont exotiques, sauvages.

    Ils se sont installés de force en Amérique, au Canada, en Australie, en Afrique du sud, Amérique du sud et ils nous traitent d’immigrés.

    Lamentable !

    Quand ils viennent chez nous ils disent qu’ils sont expatriés et quand c’est nous qui allons chez eux ils nous traitent d’immigrés. Mesquinerie quand tu nous tiens.

    Ils disent d’eux qu’ils sont en situation irrégulière dans un autre pays.

    Et quand il s’agit de nous, ils disent que nous sommes des sans papiers, des clandestins.

    Quand ils s’attaquent à l’occupant, ce sont des résistants.

    Et quand nous on s’attaque à l’occupant, nous sommes des terroristes.

    Ils sont les seuls à pouvoir se doter des bombes atomiques et bizarrement ce sont les autres qui fabriquent et utilisent des « armes de destruction massive »

    Quand ils les combattaient il y’a à peine un demi siècle, on les appelait homosexuel, pédé.

    Et maintenant qu’ils les acceptent on les appelle gays.

    Quand ils croient en Dieu, le monde entier doit croire en Dieu.

    Et maintenant qu’ils n’y croient plus, le monde entier devrait accepter le mariage entre deux personnes de même sexe. Croire en Dieu est devenu ringard’.

    Quand on se met tout nu avec un cache sexe, nous sommes des sauvages.

    Et quand c’est eux, ils font du naturisme.

    Quand nos femmes se voilent, nous les opprimons. Quand les leurs se voilent, ce sont des saintes (sœurs).

    Quand ils y régnaient, on parlait de noble art.

    Depuis que nous les terrassons, on parle de boxe tout court.

    Quand ils nous prêtent de l’argent, ils parlent d’aide. Quand ils viennent nous piller, ils nous parlent de partenariat ou d’accord de partenariat.

    Quand ce sont eux qui le font, c’est du lobbying.

    Quand c’est nous, c’est de la corruption, du clientélisme, du népotisme.

    Ils traitent nos scarifications (marque de reconnaissance ethnique) de sauvage. Aujourd’hui ils pratiquent le tatouage à outrance et c’est devenu de l’art.

    Ils disent chez eux que la femme est plus libre, mais ils oublient que le corps de la femme se vend en vitrine à Amsterdam et aujourd’hui pour une pub de yaourt on a droit à un sein nu. Quel culot !!

    Saluons l’homme Blanc comme il se salue lui-même dans le miroir.

    Pas pour notre salut, mais pour celui de son nombril.

    Source : Mediapart

    Tags : Occident, Tiers Monde, Afrique, colonisation, lobbying, spoliation, pillage, homme blanc, noir, esclavage, migration, émigrés, expatriés,