Mois : novembre 2020

  • La crise au Sahara Occidental divise la Mauritanie entre liens ethniques et commerciaux

     

    SAHARA OCCIDENTAL

    Nouakchott, 28 novembre (EFE) .- La crise actuelle au Sahara Occidental, qui a éclaté après la fermeture par des éléments du Front Polisario du seul passage terrestre entre la Mauritanie et le Maroc, a mis en évidence la situation délicate de Nouakchott dans le conflit du Sahara , dans lequel il maintient officiellement une position de neutralité.

    L’histoire contemporaine de la Mauritanie est liée à celle du Sahara, car en 1975, quinze ans seulement après son indépendance, le pays a commencé à administrer le tiers sud du Sahara espagnol (Río de Oro) après les accords tripartites de Madrid, mais en 1978 Incapable de résister aux attaques du Polisario, il l’a remis au Maroc.

    Depuis 1978, la Mauritanie a maintenu l’équilibre compliqué de la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et du maintien de relations cordiales avec son puissant voisin le Maroc; Alors que les populations mauritanienne et sahraouie sont ethniquement similaires, le poids du Maroc augmente dans la sphère commerciale.

    ÉTOUFFEMENT DES MARCHÉS

    Pour cette raison, la fermeture du col de Guerguerat, situé à la frontière nord de la Mauritanie, par un groupe d’indépendantistes sahraouis le 21 octobre a étouffé le marché mauritanien des fruits et légumes, qui importe la quasi-totalité du Maroc par voie terrestre. .

    La pénurie de ces produits de base et la hausse des prix ont provoqué la colère des consommateurs et mis le gouvernement dans une situation difficile pendant les trois semaines qu’a duré le blocus (contrecarré par une intervention de l’armée marocaine).

    Selon les derniers chiffres officiels publiés par l’Office national mauritanien des statistiques, les importations en provenance du Maroc ont atteint une valeur de 20 millions d’euros au cours du deuxième trimestre 2020, juste avant la fermeture du passage.

    Et malgré la stagnation générale due à l’action du Polisario, la Mauritanie a officiellement fait profil bas pour ne pas rompre sa neutralité traditionnelle.

    Plusieurs médias ont révélé que Nouakchott avait alors pris des mesures non officielles pour obtenir la réouverture du passage frontalier, par lequel des produits frais du Maroc transitaient également vers d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.

    Il faut donc lire la visite du chef d’état-major des armées mauritaniennes, le général de division Mohamed Uld Meguet, aux camps du Polisario à Tindouf (sud de l’Algérie), où il a demandé la levée du blocus de Guerguerat, rappelant à ses interlocuteurs facilités que votre pays offre aux sahraouis de Tindouf.

    Mais, apparemment, la visite n’a donné aucun résultat, ce qui a amené une partie de l’opinion publique mauritanienne à s’interroger sur le bénéfice que Nouakchott tire de ses équilibres sur la question du Sahara.

    « Nous partageons des liens de sang avec les Sahraouis, nos tribus sont des deux côtés de la frontière, nous leur réservons toutes les faveurs, pourquoi agissent-elles de telle manière qu’elles étouffent notre marché? », A déclaré le blogueur mauritanien Sid à EFE, indigné ‘Ahmed Uld Souvi.

    « Il peut (le Polisario) nuire aux Marocains sans nuire à nos intérêts », a-t-il ajouté.

    Mais le président du groupe d’amitié mauritanien-sahraoui au parlement mauritanien, Khalihene Uld Dede, estime que pour prévenir une crise comme celle de Guerguerat, il faut s’attaquer aux causes profondes du problème.

    Sans critiquer l’attitude du Maroc, Dédé a recommandé, dans des déclarations à l’Efe, des négociations entre le gouvernement marocain et le Polisario pour accorder au peuple sahraoui son « droit à l’autodétermination conformément au droit international ».
     
    MAURITANIA CORTEJADA POR LAS DOS PARTES

    Después de la crisis puntual de Guerguerat, que se resolvió tras una intervención militar marroquí el pasado 13 de este mes, Mauritania se ha visto como nunca antes en el centro de una agitación diplomática provocada por las dos partes del conflicto.

    El presidente Mohamed Ould Ghazouani recibió una llamada telefónica del rey Mohamed VI de Marruecos hace una semana, durante la cual los dos líderes acordaron intercambiar futuras visitas. Algunos han visto ya un cambio en la posición del presidente mauritano en comparación con su predecesor, supuestamente más proclive al Polisario.

    Pero solo tres días después, Ghazouani recibió en Nuakchot un mensaje escrito del presidente saharaui, Ibrahim Gali, entregado por un emisario que hizo una declaración en la que abogaba por la paz y la estabilidad.

    A diferencia de otras veces, la declaración del responsable saharaui “no contenía la referencia a la singularidad y la fraternidad del pueblo mauritano-saharaui”, señaló el director de publicación del sitio Tawary, Mohamed Chenouv Maloukiv.

    “¿Esta declaración conlleva una carga de amenaza diplomática?”, preguntó Maloukiv en un comentario publicado en su portal electrónico.

    Maaruf uld Daa

    Fuente : Hola News, 27 nov 2020

    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara

  • Sahara Occidental : La Cour de cassation marocaine fait la sourde oreille concernant les demandes des avocats du groupe de Gdeim Izik

    Comité pour la protection des civils sahraouis

    Le Bureau Exécutif du Collectif des Défenseurs Sahraouis des Droits de l’Homme; CODESA
    Laâyoune / Sahara occidental le 21 novembre 2020
    La Cour de cassation de la force d’occupation marocaine refuse d’accepter la demande des détenus politiques sahraouis condamnés dans le cadre de l’affaire de Gdeim Izik
    Le 25 Novembre 2020, la Cour de cassation a confirmé sa décision définitive concernant le refus d’accepter la demande des détenus politiques sahraouis qui ont été condamnés avec des peines très lourds dans le cadre de l’affaire de Gdeim Izik et la demande également de leurs défense, composé d’avocats sahraouis, marocains et français.
    Cette Cour de cassation a reporté le 04 Novembre 2020 la délibération sur les jugements susceptibles d’être rendus pour ce dossier jusqu’à 25 Novembre 2020, lors d’une séance de discussion à laquelle ont participé uniquement les juges de la Cour de cassation et l’avocat sahraoui « Mohamed Fadel Leili « , qui a assisté au nom de ses collègues, avocats des prisonniers politiques sahraouis.
    Avec le refus de la Cour de cassation marocaine d’accepter les demandes de cassation de ces prisonniers politiques sahraouis, cette cour et après 10 ans de détention politique a confirmée les jugements illégaux prononcés le 19 juillet 2017 par la Cour d’Appel de la chambre criminelle de Salé / Maroc contre les défenseurs des droits humains et les prisonniers politiques sahraouis, ces jugements un peu similaires à ceux qui sont prononcées contre eux devant le tribunal militaire à la date de 17 Février 2017 :

    Le nom complet des détenus

    Jugements rendus par 

    le tribunal militaire

    Jugements rendus par 

    la justice civile

    Brahim Ismaaili

     

     

     

    à perpétuité 

     

     

     

    à perpétuité

    Sidi Ahmed Lemjayed

    Abdallah Lekhfaoini

    Abdeljalil Laaroussi

    Mohamed Elbachir Boutenguza

    Sidi Abdallah B’hah

    Mohamed Bani

    Ahmed Sbaai

    Naama Asfari

     

    30 ans de prison ferme

     

    30 ans de prison ferme

    Bangua Cheikh

    Mohamed Bourial

    Hassan Dah

    30 ans de prison ferme

     

     

    25 ans de prison ferme

    Ezzaoui Elhocein

     

     

    25 ans de prison ferme

     

    Mohamed Lamin Haddi

    Mohamed M’barek Lafkair

    Mohamed Khouna Babit

    Elbachir Khadda

     

    20 ans de prison ferme

     

    20 ans de prison ferme

     

    Mohamed Tahlil

    Abdallah Toubali

    Laayoune occupé  / Sahara Occidental : 26 November 2020

    Bureau exécutif de Collectif

    des défenseurs sahraouis des droits Humains


    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara
    Sahara Occidental, Polisario, Maroc, Western Sahara,
  • Le vrai visage du Makhzen

    Si l’on dit généralement qu’une image vaut mieux que mille discours, la réalité que nous délivre celle que nous avons devant les yeux est on ne peut plus claire. Elle nous permet sûrement de mesurer l’abîme entre le discours des officiels marocains et le drame que vivent les Marocains au quotidien, hommes ou femmes, sous l’emprise du MakhzenConsidérons l’image ci-dessus – une scène d’horreur qui a eu lieu, il y a quelques jours, dans le quartier d’une grande ville marocaine – et essayons de voir et comprendre de quoi il s’agit exactement.

    C’est un flic marocain, bien nourri et habillé – marques distinctives, dans le pays du Makhzen d’un rang bien élevé dans la hiérarchie – qui est en train de frapper a mort, sur la place publique, au vu et au su de tout le monde, une femme sans aucun égard ni considération ni pour son âge ni pour le petit bébé qu’elle essaie désespérément de retenir sur son dos pour le mettre a l’abri des coups du furieux flic et lui éviter chute dommageable sur le sol
    Il y a quelques années, Mohamed VI, le nouveau roi fraîchement installé sur le trône acceptait, sous la pression amicale de Jacques Chirac de promulguer une nouvelle Moudawana (code civil) que la France et l’Espagne, entre autres, considéraient comme l’inauguration d’un nouvel âge pour la femme arabe et musulmane marocaine.
    Il y a quelques mois, et dans le cadre du Conseil des droits de l’homme a Genève, plusieurs pays occidentaux n’hésitaient pas à féliciter les représentants du Makhzen, venus en force participer à la session, pour les progrès accomplis par le gouvernement marocain dans le cadre du respect et la sauvegarde des droits de l’homme et de la femme marocains.
    A quand la fin de l’hypocrisie et la reconnaissance d’une réalité qui participe pourtant de l’évidence pour tous, à savoir que le régime du Makhzen n’est, par nature et par essence, que l’expression d’un déni flagrant des droits et des libertés les plus élémentaires.
    Et que c’est cela le vrai visage du Makhzen et non celui idyllique que les autorités marocaines, avec la complaisance de certaines officines occidentales de propagande, essaie de promouvoir sur le plan international.
    Source : Sahara Occidental Opinions, 02.06.08
  • Frantz Fanon : La liberté ne se donne pas, elle se conquiert

    « Au point de vue barbare, liberté est synonyme d’isolement : celui-là est le plus libre dont l’action est la moins limitée par les autres ; l’existence d’un seul individu sur toute la face du globe donnerait ainsi l’idée de la plus haute liberté possible. Au point de vue social, liberté et solidarité sont termes identiques : la liberté de chacun rencontrant dans la liberté d’autrui, non plus une limite (…) mais un auxiliaire, l’homme le plus libre est celui qui a le plus de relations avec ses semblables.

    Ces deux manières de concevoir la liberté s’excluant l’une l’autre, il en résulte que la liberté du sauvage ne peut pas être rationnellement et justement revendiquée par l’homme vivant en société : il faut choisir.» Proudhon

    La liberté ne se donne pas, elle se conquiertElie Wiesel disait : « Un être humain n’est jamais illégal, même si son action peut éventuellement l’être.»

    Des actions peuvent être illégales et des pratiques légales peuvent être inhumaines.

    C’est ce que nous, militants de gauche, crions à tue-tête. Mais notre état ressemble à un état de panique, de perdition et nos cris produisent une cacophonie.

    Nous sommes d’accord sur le fait que l’organisation des intérêts individuels avides de puissance produits des maux qui déstabilisent les sociétés et mettent en souffrance une majorité des populations.

    Si nous décidons de parler, de nous lever, notre message doit-être porté haut et fort.

    La bataille est rude, une multitude de problèmes et d’injustices se posent. Plutôt que de s’éparpiller, c’est la logique qui sous-tend ces déséquilibres et engendrent ces injustices qu’il faut refuser. Cette logique, appelons là capitalisme, égoïsme, individualisme, impérialisme, colonialisme, totalitarisme, esclavagisme…, peu importe puisqu’il s’agit du même processus fondé sur l’idée d’inégalité des êtres humains et le maintien de ces inégalités au profit de certains, sur le dos des autres.

    Nous avons beaucoup à apprendre de la façon dont le LKP a mené ses négociations, avec détermination, fermeté et dignité, nous avons beaucoup à apprendre des Etats-Unis et de leur victoire avec Obama.

    Ils ont su fédérer leur force dans un sens commun, dans un rêve commun.

    Nous savons que c’est possible.

    Pendant que les militants de la gauche française continuent à se perdre dans les méandres d’une contestation stérile, dans des démasquages successifs et ininterrompus de faux-amis, dans le doute de ses positions, dans la recherche d’un chef …, pendant ce temps, le monde continue d’avancer et les damnés continuent d’être piétinés.

    Faire des histoires et faire l’histoire ce n’est pas la même chose.

    Nous n’avons pas les moyens de régler tous les problèmes collectifs et individuels qui se posent. Mais ensemble, nous pouvons décider d’avancer, d’unir nos forces et nos moyens dans la réalisation d’un mieux-vivre. Ce que nous avons à faire, en commençant par balayer devant sa porte, est énorme, de l’éducation à la santé, en passant par l’agriculture et l’armement.

    Arrêtons les bavardages, nous n’avons plus à justifier ou à convaincre des raisons pour lesquelles nous pensons que le vieux système européen capitaliste et libéral, qui s’impose dans le monde, fait plus de mal que de bien, arrêtons de compter les injustices. Beaucoup, depuis Marx, depuis 1840, ont analysé et écrit et nous sommes très suffisamment informés. De nombreux pays, populations et hommes depuis les colonies se sont déjà levés pour refuser cette main-mise. Certains ont pu expérimenter qu’il est possible de vivre autrement, faire avec ses moyens et trouver les moyens d’avancer, dans les années 80 avec Thomas Sankara, au Burkina-Faso (qui signifie pays des hommes intègres), pour ne citer que lui.

    C’est dans le sens d’une organisation sociale souple et forte dont l’objet est de faire que les individus soient vivants et conscients que nous devons tendre, pour cela il nous faut déjà nous libérer de nos chaînes et arrêter de les regarder.

    « (…) Une personne ne peut acquérir la maturité requise pour la liberté sans l’avoir déjà acquise ; il faut être libre pour apprendre à se servir de ses capacités librement et utilement. Les premières tentatives seront certainement brutales et mèneront à une situation plus pénible et plus périlleuse que la situation antérieure, qui était sous la domination mais également sous la protection d’une autorité extérieure. » Noam Chomsky

    Si nous acceptons de subir ce que nous refusons, nous sommes dans les chaînes.

    A force de crier, nous nous s’essoufflons et ne sommes plus crédibles.

    Si nous refusons jusqu’à la pratique des partis politiques de gauche, refusons et avançons. Nous savons ce que nous avons à faire, nous n’allons pas les attendre, organisons nous et s’ils le veulent ils suivront.

    C’est à nous maintenant de travailler dans le sens nos valeurs, individuellement et collectivement, pour le monde dans lequel nous voulons vivre et que nous n’aurons pas honte de laisser à nos enfants.

    La liberté ne se donne pas, elle se conquiert.

    Yaël Frydman

    Collectif des Damnés de la Terre

    Source 

    Tags : #Tchad #Mali #Niger #Cotedivoire #Niger #BurkinaFaso #Guinee #Senegal #RCA #RCD #Congo

  • Cinq choses à savoir sur Antony Blinken, le choix de Biden pour Secrétaire d’État

    Le président élu Biden a choisi cette semaine Antony Blinken, un assistant de longue date et l’un de ses plus proches conseillers en politique étrangère, pour le poste de secrétaire d’État.

    Blinken a une vaste expérience en matière de politique étrangère, et s’il est confirmé, il devra faire face à une série de défis émergents et persistants, le tout au milieu d’une pandémie dangereuse.

    Voici cinq choses à savoir sur Blinken.

    Blinken a une relation de travail de plusieurs années avec Biden

    La relation entre Blinken et Biden remonte à des décennies.

    Lorsque Biden a été président et membre de rang de la commission des relations étrangères du Sénat, Blinken a été son directeur du personnel démocrate pendant six ans. Il a ensuite suivi Biden à la Maison Blanche lorsque le sénateur a été élu vice-président, en tant que conseiller à la sécurité nationale de Biden.

    Blinken a ensuite occupé divers postes dans l’administration Obama, notamment en tant qu’assistant du président Barack Obama et en tant que principal conseiller adjoint du président pour la sécurité nationale.

    Il était de nouveau aux côtés de Biden après avoir lancé sa candidature à la présidence, en tant que conseiller clé en politique étrangère pour la campagne.

    Blinken a déclaré mardi qu’il acceptait sa nomination, a déclaré que sa relation avec le président élu avait été le point culminant de sa carrière professionnelle.

    « Monsieur. Président élu, travailler pour vous – et vous avoir comme mentor et ami – a été le plus grand privilège de ma vie professionnelle », a déclaré Blinken.

    Et Biden, en annonçant Blinken comme son choix en chef de la politique étrangère, l’a appelé l’un de ses «conseillers les plus proches et les plus fiables».

    Blinken s’est concentré sur le Moyen-Orient

    Blinken a reconnu qu’il était devenu hyper concentré sur la politique étrangère au Moyen-Orient après les attentats terroristes du 11 septembre et à nouveau pendant l’invasion américaine de l’Irak.

    Lorsque Biden était au Sénat, Blinken l’a aidé à élaborer un plan pour remédier aux divisions en Irak. Il a plaidé pour essayer de diviser les Irakiens par leur identité ethnique ou sectaire afin de créer trois zones qui auraient la capacité de se gouverner elles-mêmes. L’idée a cependant été largement rejetée, y compris par le Premier ministre irakien de l’époque.

    Pourtant, Blinken a façonné la politique américaine au Moyen-Orient.

    Sous l’administration Obama, il était responsable de la construction d’une coalition de dizaines de pays qui travaillaient pour contrer Daech dans la région. Blinken a également présidé les efforts de l’administration pour décider de la politique étrangère, qui portait sur des questions comme l’Afghanistan et le programme nucléaire iranien.

    Blinken veut remonter le moral de l’État

    En tant que secrétaire d’État adjoint sous l’administration Obama, l’un des derniers moments de Blinken – et des moments les plus mémorables selon à qui vous le demandez – a été tenu hors de la vue du public lors de la fête de vacances de l’agence, où il a pris la guitare dans le groupe du département d’État pour jouer. un riff sur un air de Bob Dylan, avec les paroles changées en hommage au personnel.

    «Il joue avec ses collègues du gouvernement depuis un certain temps», a déclaré Halie Soifer, qui a servi au département d’État sous Blinken.

    Aussi dans le groupe était Rep. Tom Malinowski (D-N.J.), Qui à l’époque était secrétaire adjoint, Bureau de la démocratie, des droits de l’homme et du travail.

    Blinken, en acceptant sa nomination au poste de secrétaire d’État du Delaware mardi, a remercié ses «compagnons de bande» aux côtés de ses collègues des administrations Obama et Clinton, du Sénat et du département d’État.

    «C’est vraiment ce que cela symbolisait. Il n’était pas seulement un leader en tant que secrétaire adjoint, en termes de prise de décisions au sommet, il était un leader en termes de soutien à l’ensemble du bâtiment », a déclaré Soifer.

    Lew Lukens, qui a été chef de mission adjoint à l’ambassade des États-Unis à Londres dans l’administration Obama jusqu’en 2018, a décrit Blinken comme «humble et discret», mais a déclaré qu’il apporterait une compréhension et une appréciation profondes au département d’État et qu’il est «bien informé et réfléchi aux priorités de Biden.

    « Je pense qu’il est clair que ce sera une équipe qui reconnaît l’importance de travailler avec des alliés et des partenaires pour faire face aux menaces mondiales et transnationales », a déclaré Lukens. «Ils comprennent que nous pouvons mieux lutter contre le terrorisme, les pandémies, le changement climatique et d’autres menaces en travaillant en collaboration avec des pays partageant les mêmes idées au lieu de suivre une approche« américaine d’abord / seul ».»

    Blinken est le beau-fils d’un survivant de l’Holocauste

    Blinken a crédité sa vision des États-Unis comme étant façonnée à la fois par son père, qui a servi dans l’armée de l’air pendant la Seconde Guerre mondiale et était ambassadeur en Hongrie, ainsi que son beau-père, un survivant de l’Holocauste qui voyait les États-Unis comme un phare de liberté et liberté.

    Il a souligné leurs deux histoires dans ses remarques de mardi acceptant sa nomination, appelant son père Donald Blinken son modèle et son héros.

    Blinken a également raconté comment son beau-père, Samuel Pisar, est venu en Amérique. Pisar, l’un des rares membres survivants de sa famille, se cachait dans les bois polonais pour échapper à l’une des dernières marches de la mort à la fin de la Seconde Guerre mondiale, quand il a vu un char avec une étoile blanche à cinq branches peinte dessus. .

    «Il a couru vers le réservoir. La trappe s’ouvrit. Un Afro-américain G.I. le regarda. Il tomba à genoux et prononça les trois seuls mots qu’il savait en anglais que sa mère lui avait enseignés: «God Bless America». Le G.I. l’a emmené dans le réservoir, en Amérique, dans la liberté », a déclaré Blinken.

    Dan Fried, ancien ambassadeur américain et vétéran du service extérieur qui connaît Blinken depuis des décennies, a déclaré qu’il pensait que cette histoire illustre la vision de la politique étrangère de Blinken.

    «Je ne lui ai jamais dit cela, mais je soupçonne que sa réflexion sur la politique étrangère est dérivée de son sens de l’identité de l’Amérique en tant que pays de valeurs», a-t-il déclaré dans une interview avec The Atlantic Council, «un pays qui pourrait soulever son réfugié. beau-père en Amérique, et un pays qui savait que l’avancée de ses valeurs et intérêts était en quelque sorte liée.

    Blinken a deux jeunes enfants

    Blinken entrera dans le travail exigeant à un moment où lui et sa femme auront deux jeunes enfants à la maison, faisant de lui le premier secrétaire d’État des temps modernes à avoir de jeunes enfants en bas âge, y compris un enfant d’un an.

    Blinken est mariée à Evan Maureen Ryan, qui a également été actif dans la politique américaine. Les deux se sont rencontrés alors qu’ils servaient dans l’administration Clinton.

    Pendant son temps au gouvernement, Blinken a également montré un intérêt pour l’éducation précoce. En septembre 2016, Blinken est apparu dans la célèbre émission pour enfants Sesame Street dans le cadre d’un effort de sensibilisation au sort des réfugiés et au travail des Nations Unies.

    «Ce sera inspirant pour les parents qui travaillent partout dans le monde de voir le plus haut diplomate américain en action car il aide également à élever deux enfants en bas âge», a tweeté Samantha Power, son ancienne collègue qui a été ambassadrice d’Obama aux Nations Unies. «Merci à Tony et à l’incomparable Evan Ryan pour leur sacrifice familial.»

    TAGS : #IRAK #IRAN #AFGHANISTAN #TOMMALINOWSKI #SAMANTHA #POWER #BARACKOBAMA #MOYENORIENT #POLITIQUEÉTRANGÈRE

    Source : The Hill

     

  • Blocage du processus de paix au Sahara Occidental : Le Maroc et la France pointés du doigt

    Dans une déclaration au journal français « La Marseillaise », Oubi Bouchraya Bachir, membre du Secrétariat national du Front Polisario chargé de l’Europe et de l’Union européenne, a endossé la responsabilité de la paralysie du processus de paix au Sahara occidental et l’effondrement de tous les efforts de l’ONU pour le règlement de la question sahraouie, à l’occupant marocain et son allié au sein du Conseil de sécurité, la France.

    La Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), est certes, présente sur les territoires, mais elle ne dispose d’aucune possibilité de superviser le respect des droits de l’Homme au Sahara occidental, à cause du veto de la France, entre autres, a-t-il expliqué à ce sujet.
    S’agissant des appels lancés çà et là pour une trêve et un cessez-le- feu entre les deux parties, le responsable sahraoui, estime qu’ils (appels) sont arrivés « tardivement », et n’ont d’autres objectifs que le maintien en l’état de la situation qui ne profite qu’au Maroc et accentue les souffrances des Sahraouis dans les territoires occupés, les camps, les territoires libérés et l’exil, tout en qualifiant la situation dans la région de « préoccupante ».
    Cette situation constitue, ajoute la même source, « un cumul de frustrations et de déceptions pour les Sahraouis qui a fait qu’au même moment au sein du commandement du Front Polisario il n y a « plus d’arguments pour convaincre le peuple d’avoir confiance en ce processus ».
    Revenant sur les derniers développements connus dans la région, l’intervenant a imputé l’entière responsabilité au Maroc qui a violé le cessez-le-feu en cours depuis 29 ans, suite à l’ouverture illégale d’une brèche dans le mur de la honte.
    « L’accord militaire de 1991 stipule clairement qu’aucune des deux parties ne doit changer la réalité au moment de la signature de cet accord », a souligné le responsable sahraoui.
    Pour Oubi Bouchraya Bachir, « la rupture du cessez-le-feu est le résultat logique de la position du Maroc, qui refuse le règlement politique du conflit par le référendum », non sans accabler le Conseil de sécurité de l’ONU, coupable à ses yeux, d’avoir été « complaisant » envers le Maroc. « Cela fait plus d’un an qu’il n’y a plus de médiateur pour superviser le processus politique, à cause du refus de plusieurs candidats par le Maroc. Il a eu un manque d’intérêt et de volonté pour résoudre ce conflit », a-t-il encore regretté. Et de rappeler que « le statut du territoire doit être déterminé par l’expression de la volonté du peuple du Sahara occidental ».
    De son côté, le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Sidati a invité le gouvernement français à adopter la neutralité dans ce conflit, estimant que le rôle négatif que joue la France dans le conflit au Sahara occidental complique l’application du plan de règlement de l’ONU. « Si ce n’était le rôle négatif de la France dans le conflit du Sahara occidental, la question aurait été réglée, justement et pacifiquement, il y a belle lurette », a-t-il affirmé lors d’une réunion sur les derniers développements survenus dans la région, organisée mercredi par le Groupe d’études sur la Sahara occidental, estimant que la France a les moyens de convaincre le Maroc pour qu’il retrouve la voie de la légalité Internationale et pour respecter le droit inaliénable du peuple Sahraoui à l’autodétermination.
    « Le Maroc porte un coup dur aux efforts menés jusqu’ici par l’ONU au Sahara occidental » en violant le cessez-le-feu signé par les deux parties en 1991 sous les auspices de l’ONU, a-t-il ajouté.
    Le président du groupe, le député Jean Paul Lecoq a, pour sa part, déploré la position du gouvernement français qui, selon lui, « n’observe pas une équidistance vis-à-vis des deux parties le Maroc et le Front Polisario » avant de rappeler le statu quo des instances internationales face aux multiples agressions marocaines contre les Sahraouis.
    « Nous comprenons la colère et la frustration du peuple sahraoui assujetti, discriminé, opprimé, par l’occupant marocain », a conclu le député français.
    Abondant dans le même sens, la diplomate sahraouie, Mahfouda Rehal Bida a tenu l’Onu pour responsable de la dégradation de la situation dans la région en raison de sa passivité dans le traitement du plan de règlement. Une passivité, a-t-elle mentionné, qui a entrainé « l’effondrement du cessez-le-feu et le déclenchement d’affrontements armés le long du mur de la honte ».
    Profitant du cessez-le-feu, a-t-elle ajouté, le Maroc a imposé la politique du fait accompli pour servir ses intérêts et sa politique expansionniste au détriment des Sahraouis qui, affirme-t-elle, sont « victime de ce plan qui manquait de mesures concrètes et d’une volonté réelle attendues par l’ONU pour faire respecter les clauses de l’accord ».
    La diplomate sahraouie n’a pas omis de lancer un appel à la communauté internationale afin qu’elle sorte de sa léthargie et prenne les mesures qui s’imposent pour la tenue du référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui, tout en souhaitant également voir les prérogatives de la Minurso élargies pour lui permettre de relever les violations commises dans les territoires occupés.
    Brahim Oubellil
    #SaharaOccidental #Polisario #WesternSahara #Maroc
  • Burkina Faso : Déclaration du Haut Représentant/Vice-Président Josep Borrell concernant les élections

    Les élections présidentielle et législatives au Burkina Faso constituent une étape importante pour la consolidation de la démocratie dans le pays. Ces élections ont clôturé un processus électoral marqué par le consensus et le civisme de tous les acteurs..

    L’UE soutient les efforts déployés afin de préserver ce consensus, au niveau national et international, à l’image des actions menées par la CEDEAO, l’Union africaine, l’Organisation internationale de la Francophonie et les Nations Unies.

    Il est important que la suite du processus électoral continue de répondre aux principes de transparence, de respect de l’État de droit et d’inclusivité, garanties indispensables pour un scrutin aux résultats crédibles et acceptés par tous.

    Dans l’attente des résultats définitifs qui seront proclamés par le Conseil constitutionnel, toute contestation des résultats provisoires devra se faire à travers des voies légales existantes.

    EEAS, 27 npv 2020

     

    #BurkinaFaso #UnionEuropeenne #UE

  • IAJUWS : Déclaration sur la rupture du cessez-le-feu au Sahara occidental

    Le plan de règlement pour le Sahara occidental a été conçu en 1988 comme un ensemble cohérent de mesures interdépendantes afin que le peuple du Sahara occidental puisse décider par référendum entre l’indépendance ou l’intégration avec le Maroc.

    Le cessez-le-feu, proclamé le 6 septembre 1991, était l’un des aspects fondamentaux du Plan, mais pas une fin en soi, mais la condition préalable à la mise en œuvre des autres mesures capitales: le déploiement d’une Mission de l’ONU dans le territoire (MINURSO); la réduction progressive et par étapes des forces marocaines stationnées au Sahara; et, surtout, l’organisation et le contrôle du référendum par l’ONU en coopération avec alors l’Organisation de l’unité africaine (OUA), à laquelle participaient les Sahraouis enregistrés. La date du vote était prévue pour la fin janvier 1992.

    Eh bien, le cessez-le-feu a été établi à la date indiquée, mais la période transitoire prévue dans le plan d’arrangement pour préparer la célébration du référendum n’a même pas commencé; ce qui a amené toute la région du Maghreb à rester ancrée dans une situation tendue et fragile de «ni guerre ni paix».

    L’ONU continue d’être le maximum responsable de la mise en œuvre du plan de règlement et de l’accomplissement de ses propres résolutions pour achever la décolonisation du Sahara occidental par la célébration du référendum. Cependant, près de trente ans après le cessez-le-feu, il est incapable de débloquer l’application du plan et de résoudre le conflit. Depuis la démission du précédent Envoyé spécial des Nations Unies pour le Sahara occidental en mai 2019, une situation sans précédent a été créée par la non-nomination d’un nouvel Envoyé personnel, laissant un écart de plus d’un an sur la voie de la paix. .

    Quarante-cinq ans se sont écoulés depuis l’invasion du Sahara occidental par le Maroc, seize d’entre eux en guerre, et vingt-neuf ans depuis le déploiement de la mission des Nations Unies (MINURSO) dans le territoire, pour assurer la célébration du référendum. Ce processus a été géré par six secrétaires généraux à la tête de l’ONU; avec la nomination de cinq Envoyés personnels et de 15 Représentants spéciaux pour la mise en œuvre du Plan de règlement pour le Sahara occidental; avec l’élaboration d’une centaine de résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et autres plus d’une centaine de rapports de différents secrétaires généraux de l’ONU. Et pendant ce temps, la situation du peuple du Sahara occidental reste la même qu’en 1975, voire pire à cause de la tragédie accumulée au cours de ces décennies.

    L’Accord militaire n ° 1, signé entre la MINURSO et le Front POLISARIO en décembre 1997 et entre la MINURSO et le Maroc en janvier 1998, a établi une bande tampon de cinq kilomètres de large au sud et à l’est du mur marocain, où l’entrée de troupes ou d’équipes des deux Parties, par voie terrestre ou aérienne, et le tir d’armes à feu dans ou au-dessus de cette zone est interdit en tout temps et constitue une violation.

    Déjà lorsqu’en mars 2001 l’armée marocaine a tenté de construire une route goudronnée à travers la bande tampon de Guerguerat en direction de la frontière entre le Sahara occidental et la Mauritanie, l’ONU a averti le Maroc que cela «impliquait des activités qui pourraient constituer des violations de l’accord de cessez-le-feu »(S / 2001/398; par. 5). L’ONU n’a alors soulevé aucune question concernant le «trafic commercial ou civil» dans la région, aspect qui n’apparaît dans les rapports du Secrétaire général qu’en avril 2017 (S / 2017/307; par. 2 et suiv.).

    L’étincelle allumée maintenant, encore une fois à cause des incidents à Guerguerat, ne doit pas ignorer la cause profonde du conflit: la paralysie, depuis près de trente ans, du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    C’est juridiquement ce qui doit être traité.

    Par conséquent, nous exhortons la Communauté internationale et les différents États, en particulier le Royaume d’Espagne, compte tenu de son statut de puissance administrative du territoire non autonome du Sahara occidental, à reprendre immédiatement l’organisation du référendum pour l’autodétermination du Sahara occidental, avec toutes les garanties. processus démocratiques et respect des droits de l’homme de la population sahraouie.

    En outre, et afin de garantir l’intégrité physique et la dignité de la population civile, le Comité international de la Croix-Rouge doit agir, entre-temps, conformément à la quatrième Convention de Genève de 1949 relative à la protection due aux civils. en temps de guerre, et également conformément au Protocole I, de 1977; soulignant que les deux Parties au conflit, le Maroc et le Front POLISARIO, sont signataires de la Convention de Genève et de ses Protocoles additionnels.

    ASSOCIATION INTERNATIONALE DES JURISTES POUR LE SAHARA OUEST (IAJUWS). 20/11/2020

  • IAJUWS: Communication sur la rupture du cessez-le-feu au Sahara Occidental

    COMMUNICATION SUR LA RUPTURE DU CESSEZ-LE-FEU AU SAHARA OCCIDENTAL 

    Le Plan de règlement pour le Sahara Occidental a été conçu en 1990 comme un ensemble cohérent de mesures interdépendantes dont le but est d’assurer que le peuple du Sahara Occidental décide, lors d’un référendum, entre l’indépendance ou l’intégration au Maroc. 
    Le cessez-le-feu proclamé le 6 septembre 1991, tout en étant l’un des aspects fondamentaux du Plan, n’était pasun but en soi, mais la condition préalable à la mise en place d’autres mesures fondamentales : le déploiement d’une Mission de l’ONU dans le territoire (MINURSO); la réduction progressive et par étapes de la présence de forces marocaines stationnées au Sahara; et, surtout, l’organisation et le contrôle du référendum par l’ONU en coopération avec ce qui était alors l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), auquel devaient participer les Sahraouis enregistrés. La date du vote était prévue pour la fin janvier 1992. 
    Alors que le cessez-le-feu a été établi à la date prévue, la période transitoire nécessaire à la préparation du référendum, censée suivre aussitôt dans le plan de règlement, n’a jamais commencé, créant dans toute la région du Maghreb une situation tendue et fragile de «ni guerre ni paix ». 
    L’ONU continue d’être la responsable ultime de la mise en œuvre du plan de règlement et de l’accomplissement de ses propres résolutions pour achever la décolonisation du Sahara Occidental par la tenue du référendum. Cependant, près de trente ans après le cessez-le-feu, elle n’apas réussi à débloquer l’application du Plan pour résoudre le conflit. Depuis la démission du précédent Envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental en mai 2019, l’absence de nomination d’un successeur a créé une situation sans précédent laissant un vide de plus d’un an dans la voie vers la paix. 
    Quarante-cinq ans se sont écoulés depuis l’invasion du Sahara Occidental par le Maroc, dont seize de guerre, et vingt-neuf ans depuis que la mission de l’ONU (MINURSO) a été déployée sur le territoire pour assurer la tenue du référendum. Ce processus a été géré par six Secrétaires Généraux à la tête de l’ONU, a exigé la désignation de cinq Envoyés personnels et de quinze Représentants spéciaux pour la mise en œuvre du Plan de règlement pour le Sahara Occidental, a donné lieu à la préparation d’une centaine de rapports du Conseil de sécurité de l’ONU et d’une centaine d’autres rapports des différents secrétaires généraux de l’ONU. Et pendant ce temps, la situation du peuple du Sahara Occidental reste la même qu’en 1975, voire pire à cause de la tragédie cumulée au cours de ces décennies. 
    L’Accord militaire n° 1, signé entre la MINURSO et le Front POLISARIO en décembre 1997 et entre la MINURSO et le Maroc en janvier 1998, a instauré une zone tampon de cinq kilomètres de large au sud et à l’est du mur marocain. Toute entrée de troupes ou d’équipes des deux Parties, par voie terrestre ou aérienne, ou tir d’armes à feu, depuis ou au-dessus la zone, sont interdits à tout moment et constituent une violation. 
    Déjà lorsqu’en mars 2001 l’armée marocaine a tenté de construire une route goudronnée à travers la zone tampon de Guerguerat vers la frontière entre le Sahara Occidental et la Mauritanie, l’ONU avertit le Maroc que «la construction envisagée posait des problèmes délicats et que certaines des activités entreprises pourraient contrevenir l’ accord de cessez-le-feu »(S / 2001/398; par. 5). L’ONU n’a alors soulevé aucune question concernant le «trafic commercial ou civil» dans la région, aspect qui n’apparaît dans les rapports du Secrétaire général qu’en avril 2017 (S / 2017/307 ; par. 2 et suiv). 
    L’étincelle allumée maintenant, toujours en raison des incidents de Guerguerat, ne doit pas nous faire oublier la cause profonde du conflit: la paralysie, depuis près de trente ans, du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental. 
    Du point de vue juridique c’est à cela qu’il faut s’atteler maintenant. 
    Par conséquent, nous lançons un appel à la Communauté internationale et aux différents États, en particulier le Royaume d’Espagne, étant donné son statut de Puissance administrative du territoire non autonome du Sahara Occidental, à reprendre immédiatement l’organisation du référendum d’autodétermination du Sahara Occidental, avec toutes les garanties démocratiques qui s’imposent. 
    Aussi, et afin de garantir l’intégrité physique et la dignité de la population civile, le Comité international de la Croix-Rouge doit agir entre-temps en conformité avec la IVe Convention de Genève de 1949 relative à la protection due aux civils en temps de guerre, ainsi qu’avec le Protocole I, de 1977; soulignant que les deux Parties au conflit, le Maroc et le Front POLISARIO, sont signataires de la Convention de Genève et de ses Protocoles additionnels. 
    ASSOCIATION INTERNATIONALE DES JURISTES POUR LE SAHARA OCCIDENTAL (IAJUWS). 20/11/2020
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara
  • Macron a perdu le Sud

    par Omar Chaalal


    Si on vous interroge sur la réalité de notre malheur et de quoi et comment notre malheur est-il fait , répondez par un schéma. Dessinez tout simplement le triangle MBH. Le M de ce triangle vient de Macron. Le B de Bouchouareb et le H de Haddad.

    Qui est donc Macron ? Macron est un produit de Michel Rocard. Ce produit fut transformé par Nicolas Sarkozy. Dans les colonnes du Parisien, un ex-camarade de classe d’Emmanuel Macron, a évoqué le look de lycéen de Macron. La description date de l’époque où l’adolescent a tapé dans l’œil de sa professeure de Français Brigitte Trogneux. Il ne ressemblait à rien. Pas vraiment soigneux et avec une sacrée tignasse sur la tête. Il avait 16 ans…. mais en faisait 13. Ce qui ne l’a pas empêché de séduire Brigitte Trogneux, enseignante trentenaire responsable de l’atelier théâtre en classe de Première, «totalement subjuguée par ses talents d’écriture». A cette époque Macron avait 16 ans, Brigitte 36 ans. On dit que Macron déteste les maths et les chiffres mais il sait danser le tango.

    Qui est Bouchouareb ? Le nom Bouchouareb se traduit par « le père des lèvres » en arabe. Il est né le 30 juin 1952 à Aïn-Mlila (Wilaya d’Oum-El-Bouaghi). Bouchouareb est un fils de Caïd. Des bouches au téléphone arabe d’Aïn-Mlila nous informent que son père était assassiné par les combattants de l’Armée de Libération Nationale. Ce même téléphone nous informe qu’avant de décrocher son diplôme de chirurgien-dentiste, il était marié à une française avec laquelle il a eu ses premiers enfants. Bouchouareb, un hommed’affaires, qui transforme la pomme de terre en purée et chips est un produit du système RND. Son amitié avec Sidi Saïd et la transformation de la pomme de terre lui ont permis de devenir politicien de boite. Le trucage du RND a permis à Bouchouareb de briguer de nombreux mandats de député et devenir ministre de l’industrie en 1996. Ce poste lui permis d’acquérir une expertise exceptionnelle dans la corruption et le banditisme industriel. Le banditisme industriel se résumepar la liquidation des usines au dinar symbolique à ses amis et aux les copines de ses maitres.

    Qui est Haddad ? Haddad est né le 27 Janvier 1965 à Azzefoun dans la wilaya de Tizi Ouzou. En 1983, Haddad suit une formation de TS (technicien supérieur) en génie civil. À la sortie de ses études en août 1988, il lance la société de BTP ETRHB avec un capital social d’un million de dinars, soit 10 000 euros. Un extrait de Jeune Afrique résume bien l’être et l’avoir de cette personne énigme « Nommé Premier ministre le 24 mai 2017, Abdelmadjid Tebboune se lance dans une guerre éclair contre « l’argent sale » quia envahi la sphère politique. Le 15 Juillet de la même année, une cérémonie de remise de diplômes se tient à l’École supérieure de la sécurité sociale. Tout le gratin algérois s’y presse. Le Premier ministre est attendu. Ali Haddad est arrivé en avance. Abdelmadjid Sidi Saïd, le secrétaire général de l’UGTA, letrès proche du pouvoir de Saïd Bouteflika était au premier rang.

    Très vite, un malaise s’installe derrière les sourires de façade. Le bruit court qu’Abdelmadjid Tebboune exige le départ d’Ali Haddad de la cérémonie. Mais nul n’ose en aviser le PDG du groupe ETRHB. C’est Abdelmadjid Sidi Saïd qui s’en charge. « Si tu pars, je pars avec toi », ajoute le syndicaliste. Si Abdelmadjid Sidi Saïd tient toujours à ses paroles, il doit rejoindre la prison de Bechar pour tenir compagnie à son ami fidèle.

    Dans ce monde instable et injuste, les élèves de Machiavel montrent leurs dents et hurlent tout haut quand leurs intérêts ne sont plus garantis et tirent rapidement la fermeture éclair de leur bouche quand ils sont bien servis par le système qui les a créés. En temps de pandémique, les systèmes politiques sont à nus et leurs malheurs font surface.

    La Covid-19 cause la panique et la peur et les machiavéliens sèment le désordrepolitique partout. En cette période de crise, le stress touche toutes les couches la population du monde. Personne n’est à l’abri de ce danger mortel.

    Dans cette atmosphère de confusion, les politiciens parlent à longueur de journée et répètent des choses pas trop logiques. Si les médecins voient l’événement comme le résultat d’un affaiblissement progressif des systèmes de santé dans le monde, il n’en demeure pas moins marquant par son atrocité, puisque les laboratoires des multinationales, directement contrôlés par la corruption, sont envahis par les fausses nouvelles.

    Au début de la pandémie, le président américain Donald Trump a dit que le virus disparaîtrait tout seul. Cette phrase, mal réfléchie, a causé sa défaite fatale.Par contre, Joe Biden, président désigné des États-Unis déclare : Quelqu’un comprend-il pourquoi un gouverneur peut faire [du port du masque] une déclaration politique? C’est une question de patriotisme. Il s’agit de sauver des vies. Il ajoute, ne pas porter de masque n’est pas un signe de masculinité. Masculinité ! Peut-être Joe Biden fait allusion au texte de la loi adoptée en 2010 en France sous la gouvernance de Sarkozy.

    Cette loi stipule que nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage. Un article du Washington Post se moque de la France qui rend les masques obligatoires mais interdit la burqa. Entre la burqa et le masque sanitaire obligatoire Macron cogite. Monsieur Macron a perdu le Sud. Il n’est plus En Marche. Il est En panne. Il oublie les problèmes de la France et s’intéresse à réformer l’Islam à sa façon.

    En contraste, malgré son âge et l’impact de la pandémie sur la politique, Valéry Giscard d’Estaing pense que si Emmanuel Macron se revendique un peu du gaullisme, il ne l’est pas notamment car il ne laisse pas la possibilité à Édouard Philippe d’assumer ses responsabilités.

    En plus clair, Giscard d’Estaing dévoile la dictature cachée du jeune président qui n’est plus En marche. Cette intervention de l’ex-président Valéry Giscard d’Estaing est venue après la visite Emmanuel Macron à Londres où il rendait hommage au général de Gaulle.

    Tous les Français savent que Macron reprend souvent les idées de Charles De Gaulle pour étaler sa démagogie. Une démagogie pour mobiliser les Français contre le coronavirus et les appeler à une unité virtuelle. Son expérience de jeune lycéen jouant au théâtre devant Brigitte Trogneux ne lui permet guère de jouer le rôle de Général comme Charles De Gaulle.

    La phrase de Macron «Il faut tout faire pour que cette transition réussisse» n’est pas du tout catholique. Macron a la mémoire très courte. Il a vite oublié son passage en Algérie avant d’être président. Le fondateur du mouvement En Marche, dès son arrivée à Alger, il rencontre le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra qui prétend être son ami. Macron s’entretient avec le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Benaïssa et la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit.Monsieur Macron a su comment approcher la religion et l’éducation pour l’appliquer en France.

    A cette époque, le chef du mouvement En marche a reçu un traitement digne d’un chef d’État par la Bande à Bonnot.Sellal, Bouchouareb et Haddad ont déroulé le tapis rouge au chef du mouvement En marche alors qu’il n’était pas encore président. Ses entretiens se terminent par de chaleureuses embrassades. Il a déjeuné avec Ali Haddad. Des rumeurs circulent concernant le financent de sa compagne électorale par Haddad et Bouchouareb. Aujourd’hui, son ami Haddad est en tôle. Son copain de cagnotte Bouchouareb est en fuite. Les politiciens de ce temps n’ont pas de parole et oublient très vite ! Macron change de parole et nous parle de période de transition comme si l’Algérie était une zone française. Je rappelle à Monsieur Macron les conseils de Jean De Boé : Ne jamais mentir, ne jamais trahir, ne jamais désespérer.

    En conclusion : J’attire l’attention de nos chefs de partis qui chassent dans le brouillard de Macron que les parties de chasse au gros gibier sont si imprédictibles qu’il n’est pas rare que le chasseur finisse en proie. Je demande à mes compatriotes d’être vigilants etréciter avec attention le verset « Notre Seigneur n’est point tel à détruire injustement des cités dont les habitants sont des réformateurs. ».

    Le Quotidien d’Oran, 26 nov 2020

     

    #Macron #MichelRocard #NicolasSarkozy