Donald Trump quitte la Maison Blanche sur un ultime sondage défavorable, avec 34% de bonnes opinions sur son action, selon une enquête de l’institut Gallup publiée lundi dernier, le plus mauvais chiffre d’un mandat qui a profondément divisé les Américains. Selon cette enquête, menée entre le 4 et le 15 janvier auprès de 1.023 personnes, la cote de popularité du président américain sortant a atteint un plus bas historique à quelques jours de l’investiture de son successeur, l’ex-vice-président Joe Biden.
Mois : janvier 2021
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USA : Trump quitte la Maison Blanche sur un dernier sondage défavorable
Plusieurs fois en 2017, il avait atteint un plancher à 35% d’opinions favorables, notamment après les violences meurtrières lors d’un rassemblement, à l’été, de l’extrême-droite américaine à Charlottesville, en Virginie. L’institut Gallup, qui mesure depuis 1938 la popularité des hôtes de la Maison Blanche au long de leurs mandats, souligne que Trump est le seul à n’avoir jamais atteint la barre des 50% d’opinions favorables sur son travail.Sous prétexte de «fraudes», le républicain a refusé de concéder sa défaite. S’il a échoué à convaincre les tribunaux, il a semé le doute dans l’esprit de millions de ses supporteurs dont les plus ardents se sont lancés à l’assaut du Capitole le 6 janvier. Accusé d’avoir encouragé ces violences, Donald Trump doit être jugé par le Sénat. Il a passé hier sa dernière journée à la Maison Blanche, une fin de mandat marquée par une profonde division des Etats-Unis. Lundi dernier, il a annoncé la levée prochaine de l’interdiction d’entrée pour les voyageurs européens et brésiliens afin de lutter contre le coronavirus, une mesure immédiatement rejetée par son successeur, Joe Biden.Le démocrate entre demain (mercredi) à la Maison Blanche, au moment où plus de 3.000 Américains meurent chaque jour du Covid. Et l’apparition du nouveau variant britannique fait craindre le pire. Une immense campagne de vaccination a débuté à la mi-décembre mais elle avance bien plus lentement que prévu.Joe Biden a promis d’enclencher la vitesse supérieure pour atteindre 100 millions d’injections au 100e jour de sa présidence, «Je suis convaincu qu’on peut y arriver», a-t-il dit. «La santé de la Nation est en jeu !»Horizons, 19 jan 2021Tags : Donald Trump; Joe Biden, Etats-Unis, USA, démocrates, républicains, investiture, -
Jack Lang rattrapé par son passé, il justifie sa tribune pro-pédophile
Lundi 18 janvier 2021, Jack Lang a confié être horrifié par les accusations d’inceste visant Olivier Duhamel dans une interview sur Europe 1. Pourtant, en 1977, l’ancien ministre reconnait avoir signé une lettre ouverte demandant la libération de personnes accusées de pédophilie.
Le secret a été gardé pendant des années par les enfants de Bernard Kouchner concernant les abus sexuels qu’auraient commis Olivier Duhamel sur l’un de ses beaux-fils. Dans son livre, La familia grande, Camille Kouchner accuse son beau-père d’inceste, sur son frère jumeau. Invité d’Europe 1, lundi 18 janvier 2021, Jack Lang s’est dit choqué par ces révélations concernant le politologue. Et l’ancien député français ne mâche pas ses mots : « C’est une honte ce qui a été accompli par Olivier Duhamel, il n’y a pas de mot pour designer l’inceste et la pédophilie. Cela me révolte d’autant plus que je l’ai connu comme collègue, je suis professeur de droit comme lui. Nous avons participé ensemble à la réforme constitutionnelle de Nicolas Sarkozy « . Jack Lang, qui côtoyait donc Olivier Duhamel, n’aurait jamais pu imaginer une telle affaire si elle n’avait pas été exposée médiatiquement. « Je ne fréquente pas ces milieux, je vis en dehors de tout ça. Je ne participe pas à des mondanités qui me sont totalement étrangères » ajoute ce dernier.
Jack Lang : « Que dois-je faire ? Je dois m’immoler devant vous ? »
Le président de l’Institut du Monde arabe avait, en 1977, signé une tribune qui avait pour but de décriminaliser la pédophilie. Sonia Mabrouk n’a pas hésité à rappeler cet acte à Jack Lang. L’ancien ministre de l’Éducation nationale a répondu qu’il était une victime de ses décisions passées. « C’était une autre époque, c’était une connerie », regrette-t-il, « Je combats et j’ai combattu en permanence l’inceste, la pédophilie, cette violence sexuelle, j’ai été un militant permanent des violences faites aux femmes (…) donc je n’ai pas à me justifier ». Essoufflé par toutes ces justifications, Jack Lang questionne à son tour la journaliste : « Que dois-je faire ? Je dois m’immoler devant vous ? » Ambiance…Source : Voici.fr, 18 jan 2021
Tags : Jack Lang, pédophilie, pédocriminalité, Maroc, Marrakech, Villa Majorelle, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, #MetooInceste
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Pompeo, qui a dirigé la mission de Trump au département d'État, part avec un héritage douteux
Alors que le secrétaire d’État Mike Pompeo envisage son avenir politique, son mandat mouvementé est caractérisé par des enquêtes sur son leadership et son éthique.
Par Lara JakesWASHINGTON – Rejeté par de nombreux alliés étrangers , ridiculisé par des adversaires , détesté par un nombre important de ses propres diplomates et essayant de préserver son avenir politique, le secrétaire d’État Mike Pompeo a offert la semaine dernière un aperçu de son héritage en tant que commandant de l’administration Trump. -earth politique étrangère en citant un moment charnière de son histoire personnelle.En 1983, alors que M. Pompeo était cadet à l’Académie militaire des États-Unis à West Point, une milice liée à l’Iran a bombardé la caserne des Marines à Beyrouth , au Liban, tuant 241 soldats américains. Selon son propre témoignage – «Ma vie ne serait plus la même après cela», a déclaré mardi M. Pompeo, dans son dernier discours public en fonction. – c’était un puissant endoctrinement pour un jeune soldat en formation pour protéger les ennemis mortels.Trente-cinq ans plus tard, après être devenu le 70e secrétaire d’État en 2018 , M. Pompeo a adopté la même mentalité militaire pour affronter le monde. Les politiques étrangères ont été décrites comme des «ensembles de missions» et sa femme, Susan , était un «multiplicateur de force» pour désarmer les dignitaires et les familles des employés du Département d’État.M. Pompeo a rejeté le pouvoir de persuasion, essayant plutôt de renforcer les dirigeants européens, narguant les dirigeants en Chine et en Iran, et s’efforçant de maintenir les dictateurs en déséquilibre, notamment en négociant avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un mais pas avec le président Nicolás Maduro. au Venezuela.Mais en rejetant le rôle traditionnel de la diplomatie prévisible et en reflétant le style du président Trump, la stratégie de M. Pompeo s’est retournée contre lui, selon des analystes de politique étrangère et une large cohorte du département d’État.Alors qu’il quitte ses fonctions, M. Pompeo, 57 ans, a été étiqueté par un certain nombre de responsables et d’analystes avec la distinction douteuse du pire secrétaire d’État de l’histoire américaine . Cela reviendra le hanter alors qu’il envisage de se présenter à la présidence en 2024 ou de chercher un autre poste élu , comme il le fait généralement.«Le verre est bien plus vide qu’il n’est plein», a déclaré Richard Fontaine, président du Center for a New American Security et ancien diplomate qui a conseillé la campagne présidentielle du sénateur John McCain en tant que candidat républicain en 2008.M. Fontaine a noté que l’ Iran est maintenant plus proche de la construction d’une bombe nucléaire et que la Corée du Nord possède plus d’armes nucléaires qu’elle n’en avait au début de l’administration Trump. Les relations avec les principaux dirigeants européens, les Nations Unies et les autres alliances diplomatiques et économiques sont dans un état plus difficile. Les États-Unis sont moins bien placés pour promouvoir la démocratie et les droits de l’homme dans le monde qu’il y a quatre ans, selon de nombreux diplomates de carrière.Et le rôle de M. Pompeo dans la mise en place de la politique étrangère parallèle du président en Ukraine – sape des années de soutien des États-Unis pour conjurer l’agression militaire russe – a soulevé des inquiétudes parmi les législateurs lors des audiences de destitution de la Chambre fin 2019 sur le point de savoir si sa loyauté envers M. Trump l’emportait sur la sécurité américaine. intérêts.M. Pompeo n’est pas le premier militaire à devenir le principal diplomate du pays: Colin L. Powell avait pris sa retraite en tant que général de l’armée quatre étoiles avant de devenir secrétaire d’État du président George W. Bush en 2001. Le mandat de M. Powell a été à jamais taché par sa citation d’intelligence défectueuse pour exhorter l’invasion de l’Irak en 2003 – ce qu’il a appelé «douloureux» et une «tache» dans son dossier – mais il est largement considéré comme un homme d’État plus que M. Pompeo.À des fins politiques, M. Pompeo pourrait espérer rester dans les mémoires comme un acteur clé de l’administration de M. Trump – une désignation beaucoup plus ternie à l’étranger que pour les républicains purs et durs qui se soucient peu de la politique étrangère lors des élections. Cependant, après la prise du Capitole par les partisans de M. Trump ce mois-ci, un nombre croissant de responsables républicains ont cherché à se distancer du président sortant.Notamment, M. Pompeo ne l’a pas fait, même si des personnes proches de lui se sont déclarées consternées par l’attaque. Au lieu de cela, il a continué un barrage de publications quotidiennes sur Twitter qui a commencé le 1er janvier pour annoncer ce qu’il a appelé ses succès en politique étrangère, faisant écho aux slogans de campagne de M. Trump .M. Pompeo a été à l’avant-garde de la répression de l’administration Trump contre la Chine, l’Iran et le Venezuela, utilisant un mélange de sanctions économiques et de changements de politiques provocateurs pour remodeler la stratégie mondiale contre chacun.C’était particulièrement le cas pour la Chine, puisque M. Pompeo est devenu le critique le plus virulent de l’administration à l’égard de Pékin. Il a profité de chaque occasion pour mettre en lumière les violations des droits humains commises par la Chine contre les musulmans ouïghours et d’autres minorités ethniques et, en guise de séparation, il réfléchit maintenant à l’opportunité de les déclarer actes de génocide.Il a également conduit la condamnation mondiale des ambitions expansionnistes et de l’ oppression de Pékin à Hong Kong , à Taiwan et dans la mer de Chine méridionale. D’autres pays, cependant, ont refusé de suivre le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé , qui a dépouillé le financement de l’agence des Nations Unies pendant la pandémie de coronavirus, que M. Pompeo a insisté pour appeler le « virus de Wuhan », faisant à nouveau écho à M. Trump. .En traitant avec le Venezuela, M. Pompeo a rassemblé une soixantaine de pays contre M. Maduro après des élections contestées et a frappé le gouvernement de Caracas avec des sanctions . Mais M. Maduro est resté au pouvoir.En Europe, M. Pompeo est reconnu pour avoir aidé à renforcer l’OTAN en tant que rempart contre la Russie, notamment par une augmentation des dépenses militaires . Alexander R. Vershbow, ancien secrétaire général adjoint de l’OTAN qui était également ancien ambassadeur des États-Unis en Russie et en Corée du Sud et secrétaire adjoint à la Défense, a déclaré que M. Pompeo avait aidé à protéger l’OTAN du « mépris des alliés et de l’intimidation de M. Trump tactique. «M. Pompeo a également déployé une diplomatie de navette pour réchauffer les relations entre Israël et les États du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord dans le cadre des accords d’Abraham , la signature de la politique étrangère de l’administration. Mais ces pactes de paix ont été largement négociés par Jared Kushner, conseiller principal et gendre du président.M. Pompeo a fermement soutenu Israël en défiant les normes internationalement reconnues, comme en déplaçant l’ ambassade américaine en Israël à Jérusalem et en déclarant la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan et la légitimité des colonies de Cisjordanie . En tant que chrétien évangélique – un groupe qui constitue une circonscription politique conservatrice clé – M. Pompeo a parfois formulé des actions contre l’Iran en termes religieux liés à Israël et à la prophétie biblique.Les accords d’Abraham faisaient partie d’une campagne de pression visant à isoler l’Iran avec des sanctions et des menaces militaires qui a commencé après le retrait de M. Trump d’un accord nucléaire historique de 2015 avec Téhéran en mai 2018, quelques semaines seulement après que M. Pompeo a rejoint le département d’État après avoir exercé ses fonctions. le directeur de la CIA.Au cours des deux années suivantes, il a critiqué à plusieurs reprises les efforts déployés par d’autres puissances mondiales pour maintenir intact l’accord nucléaire de 2015 . M. Pompeo était visiblement motivé par des joutes avec des responsables iraniens sur Twitter: «Vous savez que vous êtes du côté des anges quand cela se produit», a-t-il tweeté mardi, des mois après que Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, l’ait appelé le « Secrétaire de la haine . »M. Pompeo faisait partie des conseillers de M. Trump qui ont poussé à des frappes militaires contre l’Iran, auxquelles le président a résisté en juin 2019 mais a permis en janvier 2020 de tuer un haut général iranien qui se trouvait en Irak. Pourtant, M. Pompeo s’est renversé en novembre, parmi un groupe de hauts fonctionnaires – dont le vice-président Mike Pence; Christopher C. Miller, le secrétaire à la Défense par intérim; et le général Mark A. Milley, le président des chefs d’état-major interarmées – qui a répondu à la demande du président pour des options de grève contre l’Iran en avertissant que cela pourrait facilement dégénérer en un conflit plus large au cours des dernières semaines de la présidence de M. Trump.M. Pompeo s’est décrit comme un disciple du « réalisme, de la retenue et du respect » – une approche préconisée par son bailleur de fonds de longue date, Charles G. Koch, un milliardaire conservateur dont le réseau de donateurs a donné plus de contributions de campagne à M. Pompeo qu’à aucun autre candidat au Congrès du pays lors de quatre élections législatives de 2010 à 2016.En tant que secrétaire d’État, M. Pompeo n’a guère été secret sur son avenir politique – d’abord en regardant une campagne au Sénat depuis le Kansas, son État d’origine d’adoption, puis en alimentant les attentes selon lesquelles il pourrait se présenter aux élections de gouverneur en 2022 ou de président en 2024 . Son mandat mouvementé au département d’État a été caractérisé par une série d’ enquêtes , dont certaines se poursuivent , notamment sur la question de savoir s’il a violé les lois sur l’éthique en s’engageant dans des activités politiques au travail .Pourtant, le soutien financier continu de M. Koch est loin d’être assuré. En mettant l’accent sur la diplomatie du soft power plutôt que sur la guerre, l’Institut Charles Koch – sa fondation politique – verse 7 millions de dollars en nouvelles subventions à deux think tanks de gauche, le Carnegie Endowment for International Peace et l’International Crisis Group, qui avoir de l’influence dans l’administration Biden.Le soutien de M. Pompeo à l’expansion de l’OTAN, à la frappe de l’Iran et au maintien des troupes américaines dans les zones de conflit n’a pas été oublié, a déclaré Will Ruger, vice-président de la fondation pour la politique et la recherche.«Je ne pense pas que le secrétaire soit un réaliste et un modérateur de cartes», a déclaré M. Ruger, que M. Trump a désigné en septembre pour être son ambassadeur en Afghanistan.Dans un message d’adieu, M. Pompeo a précisé que l’armée était primordiale sous sa direction.«À la tête de @CIA & @StateDept, je me suis constamment concentré sur la protection de notre grande armée et de tous les Américains», a-t-il tweeté jeudi. «Si rien d’autre, nos ennemis le savaient: attaquez nos soldats et vous paierez.»The New York Times, 18 jan 2021 -
Violée par son père : « Tout a commencé quand j’avais 10 ans » (Témoignage)
Témoignage de Mlle L, violée par son père.
Tout a commencé quand j’avais 10 ans; Je commençais à être formée et je sentais quelque chose d’anormal, je ne me suis jamais sentie à l’aise quand j’étais seule qvec lui. J’ai été violée par mon père de mes 10 ans à mes 16 ans, des années de peur, de culpabilité, masi également de déni de la part de ma mère, et de honte car moquée par mon enseignante à qui je m’étais confiée et qui ne m’avait pas crue.
Il buvait trop, ça faisait ressortir les pires côtés de sa personne. Et quand il buvait, son visage changeait : physiquement, je veux dire, ce n’était pas le même. C’était « le monstre ».
Le schéma était toujours le même : il finissait sa énième bouteille, il criait sur maman, des cris, des hurlements, et il finissait dans ma chambre. « Ma petite fille », me disait-il. Un mélange de tendresse et de violences dégoûtantes, je ne saurais pas comment te l’expliquer. Il disait au’il préférait m’apprendre la sexualité plutôt que je me fasse malmener par n’importe qui. Limite, je devais lui dire MERCI. Mon sauveur…lol.
Le plus dur c’était le silence: Garder ça pour moi. Je savais que c’était mal mais j’avais l’impression que tout était de MA faute, que j’attirais ça, que je repoussais pas, que j’étais coupable. J’étais dans une école catholique, et un jour, j’en ai parlé à l’une de mes enseignantes. Ce fut dur pour moi; mais je l’ai fait. Je voulais juste être comprise car j’étais à bout et je lui faisais confiance car nous partagions les mêmes valeurs. C’est ce que je pensais. Elle m’a dit d’arrêter de raconter des bêtises et que je voulais être le centre de l’attention : elle a même ri. J’avais 12 ans et je voulais de l’aide. Je ne le supportais plus.Source : Twitter
Tags : #MetooInceste, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité,
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Le Foreign Office bat en brèche les ‘’élucubrations’’ de Trump : Londres réitère son plein soutien à l'autodétermination du peuple du Sahraoui
Camouflet retentissant que celui infligé par le Royaume Uni au Président US sortant, Donald Trump, qui avait décrété au mépris de toute éthique diplomatique, la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.De fait et dans une déclaration faite lundi et répercutée par des médias anglais, le ministre d’Etat britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au Foreign and Commonwealth Office, James Cleverly (Photo- DR), a soutenu mordicus que le Royaume-Uni soutenait «pleinement» l’autodétermination du peuple Sahraoui, et les efforts de l’ONU pour parvenir à une solution politique durable au Sahara Occidental.Cleverly qui donnait une réponse écrite à une question d’Alex Sobel, membre travailliste du parlement britannique, qui l’avait interpellé sur le statut légal du Sahara Occidental et la situation des droits de l’homme dans ce territoire occupé, a assurer suivre «de près» la situation au Sahara occidental, appelant les parties en conflit «à revenir à l’accord de cessez-le-feu et au processus politique dirigé par l’ONU», rapportent les mêmes sources.Le responsable britannique a conclu, affirmant que la position du Royaume Uni, » telle que réitérée par le chef de la diplomatie britannique le 11 décembre dernier, demeurait inchangée» dira-t-il, enfonçant le clou de par une position tranchée : «Nous continuons de considérer le statut du Sahara occidental comme indéterminé et soutenons les efforts menés par l’ONU pour parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», a, ainsi, insisté le ministre d’Etat britannique.Algérie1, 18 jan 2021Tags : Sahara Occidental, front Polisario, Maroc, Israël, Donald Trump, normalisation, -
USA : Brett McGurk nouvel envoyé spécial au Moyen-Orient et Afrique du Nord
Il est attendu de ce diplomate qu’il défende une nouvelle vision sur l’issue du conflit au Sahara occidental : Brett McGurk nouvel envoyé spécial au Moyen-Orient et Afrique du Nord
L’abandon des options diplomatiques prônées par l’administration Trump dans la région de l’Afrique du Nord se dessine-t-elle à mesure que l’on se rapproche de l’avènement officiel de l’ère de son successeur Joe Biden dont l’intronisation est prévue le 20 janvier ? En tout cas et avant même que le règne Biden ne commence, des indicateurs laissent entrevoir une intention du nouveau président américain à marquer une rupture avec le «style» Trump.Parmi ces indicateurs, la nomination par Biden d’un nouvel responsable des dossiers Moyen-Orient / Afrique du Nord (MENA) en la personne de Brett McGurk augure, on ne peut mieux, d’un très probable retour aux «normes» de la politique étrangère américaine dans la région.Pour des observateurs, cette nomination à un poste clé de la diplomatie américaine ouvre davantage la voie au scénario de voir Joe Biden revenir sur la décision du président américain sortant, Donald Trump, relative à la reconnaissance de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.Des universitaires américains estiment, à ce propos, que ce scénario n’aura pas de «conséquence sur le plan stratégique», selon Jospeh Huddleston, Harshana Ghoorhoo, Daniela A. Maquera Sardon, trois chercheurs de l’université Setan Hall (Etats-Unis) spécialisés dans les questions de politique internationale, auteurs d’une analyse cosignée dans le magazine américain Foreign Policy.Sur la faisabilité de la démarche qu’aurait Biden, les universitaires soulignent qu’il «n’y a aucune raison stratégique empêchant Biden d’annuler, dès son investiture, le revirement impétueux de Trump».Ils estiment, dans leur réflexion, que l’un des éléments les plus frappants dans la proclamation de Donald Trump (faite le 10 décembre dernier) est le fait qu’elle ait été liée à la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël. «Une normalisation qui a été le prix à payer par le Maroc pour ‘’gagner’’ la reconnaissance du président américain sortant, notent les universitaires, qui relèvent que la décision de Trump «a été rendu publique alors que le Maroc et le Front Polisario, le mouvement de libération sahraoui, s’engageaient dans un conflit armé actif».Les universitaires rappellent également «le caractère illégal» de la présence marocaine au Sahara occidental, en vertu des résolutions des Nations unies et des verdicts prononcés par plusieurs cours internationales.«Ceci signifie que les activistes défendant le droit à l’autodétermination (du peuple sahraoui) et le Front Polisario ne sont pas des séparatistes comme cela a été mentionné dans le Washington post et le New York Times, mais plutôt un mouvement de décolonisation», ont-ils souligné.Pour les mêmes universitaires, le fait que les Etats-Unis «prennent position en faveur de l’occupation démontre que la politique étrangère de ce pays privilégie désormais le pouvoir à la loi et les actions unilatérales à la coopération», estimant néanmoins, que «tout n’était pas perdu» et que «l’annulation de la décision de Trump serait aussi facile à faire qu’une rature sur un texte». Quelle serait la conséquence pour les concernés dans le cas où Biden acterait l’abandon du legs de Trump dans ce chapitre ?«En théorie, le gouvernement marocain pourrait réagir au changement de la position américaine en rompant ses relations diplomatiques avec Israël, mais il paierait un prix plus élevé que les Etats-Unis notamment sur le plan économique», prédisent les universitaires. Ces derniers ajoutent qu’il s’agit d’une «crise mais c’est aussi une opportunité pour les Etats-Unis et les Nations unies», expliquant qu’une administration Biden «engagée en faveur d’une justice anticoloniale et considérant la coopération internationale comme une voie pour résoudre les conflits pourrait donner la possibilité au Conseil de sécurité de l’ONU de mettre enfin en œuvre le référendum qui résoudra le conflit une fois pour toutes».Sabri Boukadoum dès aujourd’hui en Afrique du SudLe ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, entamera à partir de lundi 11 janvier 2021, une visite de travail de deux jours en Afrique de Sud, a indiqué hier le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.Durant cette visite, M. Boukadoum aura des rencontres avec son homologue sud-africaine, Mme. Naledi Pandor, et sera reçu en audience par les hautes autorités de ce pays ami, en vue de procéder à une évaluation approfondie de la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, commercial et culturel.Cette visite sera, en outre, l’occasion pour un échange de vues et d’analyses dans le cadre de la tradition de concertation entre les deux pays sur les différentes questions liées à la paix et à la sécurité en Afrique et dans le monde, de même qu’elle permettra de renforcer la coordination sur les questions importantes liées aux thématiques politiques et sécuritaires au sein des organisations régionales et internationales.ReportersDZ, 11 jan 2021Tags : Sahara Occidental, front Polisario, Maroc, Israël, Donald Trump, normalisation, Joe Biden, -
MAROC : Le Commandeur des croyants piégé par ses errements
Piégé par la normalisation de ses relations avec l’entité israéliènne et la vague de contestation qu’elle a suscitée dans son pays, le roi Mohammed VI veut reprendre la main en usant de coups de « bluff », à l’égard de l’État hébreu et de la nouvelle administration américaine.
Ce dernier espère calmer, d’une part la vague de contestation qui refuse toute relation diplomatique avec Israël, et d’une autre se présenter en sa qualité de président du comité El-Qods, comme le grand défenseur de la ville sainte occupée. Le quotidien israélien Maariv, a annoncé, dans son édition de lundi dernier, que le roi du Maroc, invité par le Premier ministre israélien pour se rendre à Tel Aviv, a conditionné sa visite par la reprise du dialogue de paix entre palestiniens et israéliens. C’est un coup de Jarnac estiment les observateurs qui rappellent que le Maroc n’a jamais œuvré pour l’ouverture d’un dialogue de paix entre les palestiniens et l’entité sioniste, se contentant tout juste d’applaudir les initiatives de paix, avortées par l’entêtement israélien.Aussi bien M6 que son père Hassan II, n’ont jamais assumé leur responsabilité morale à l’égard de la Palestine ou la ville sainte d’El-Qods. Des spécialistes qui ont fait du comité éponyme une coquille vide qui n’a jamais milité pour la préservation du caractère de la ville, reconnue capitale de l’État hébreu par le président américain sortant, Donald Trump. M6 espère également lancer un message à la nouvelle direction américaine qui n’écarte pas l’idée de revenir sur la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.Le Maroc qui se réjouit d‘avoir gagné le soutien d’un autre membre du Conseil de sécurité, après la France, à ses thèses expansionnistes, craint une volte-face de Joe Biden qui n’a pas manqué, lors de ses meetings électoraux d’annoncer qu’il envisage une révision de fond en comble de la politique étrangère menée par son prédécesseur. En annonçant qu’il conditionnait sa visite à l’état hébreu par la reprise des négociations de paix palestino-israéliennes, et par une rencontre avec le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le roi du Maroc ne fait que proférer un effet d’annonce, destiné à la consommation locale sans changer à ses plans qui prévoient une visite à Tel Aviv au cours du second semestre de l’année 2021.Israël, qui ne déroge pas à la nature de M6, espère également dépoussiérer son image écornée et regagner l’estime de ses sujets qui ont pris l’habitude, ces derniers jours, d’occuper la rue pour dénoncer les errements de la diplomatie marocaine qui a commis l’irréparable en normalisant les relations du pays avec Israël. Pour le pays du commandeur des croyants, c’est une véritable fumisterie politique qui risque de provoquer d’autres remous au Maroc empêtré dans les sables du Sahara occidental dans une guerre d’usure qu’il subit depuis qu’il a « trucidé » le plan de paix onusien garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.Slimane BenL’EUCOCO accuse l’ONU de complaisance avec le MarocLe Groupe de travail de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO) a interpellé l’ONU pour son « rôle négatif » dans l’accomplissement de sa mission et de son engagement à mettre fin à la colonisation du Sahara occidental, en tolérant « les provocations répétées du pays occupant, le Maroc, qui ne cesse de faire fi du droit international et des résolutions onusiennes ». Lors de sa réunion tenue en visioconférence, l’EUCOCO a réaffirmé sa solidarité et son soutien inconditionnel en faveur du peuple sahraoui, de sa juste cause et de son « droit légal d’établir un État libre et indépendant au Sahara occidental, après 45 ans de lutte permanente, sous la direction du Front Polisario, reconnu par la communauté internationale, et les multiples résolutions du Conseil de sécurité affirmant le droit des Sahraouis à l’autodétermination et à l’indépendance ».Le groupe de travail a salué la position de la RASD, suite à l’agression militaire de l’armée marocaine contre les civils sahraouis dans la brèche illégale d’El-Guerguerat, le 13 novembre 2020, estimant que la démarche du Front Polisario « s’inscrit dans le cadre de l’exercice de son droit légitime à la défense et la protection de ses citoyens ». L’EUCOCO a en outre condamné « la répression brutale et les violations des droits de l’Homme auxquelles s’adonne le régime marocain et le pillage effréné des ressources naturelles dans les territoires sahraouis occupés », appelant à « mettre fin au pillage et à l’oppression quotidienne qui se sont dernièrement exacerbés en raison de l’état de guerre, et à libérer tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles marocaines ».Le groupe de travail a exhorté l’ONU et l’Union européenne (UE) ainsi que les gouvernements espagnol et français à intervenir et à mettre un terme à l’occupation marocaine « sanglante », ajoutant que le peuple sahraoui subit « un génocide honteux ». L’EUCOCO a par ailleurs appelé à renforcer la coopération humanitaire en faveur des réfugiés autour des questions fondamentales telles la santé, l’éducation et les services publics de base, au regard de la propagation de la pandémie de Covid-19 qui a aggravé la situation.Des participants de la RASD, du mouvement de solidarité d’Algérie, de Mauritanie, d’Italie, de France, d’Allemagne et de Belgique, ont pris part à cette réunion consacrée à l’évaluation de l’action menée en 2020 et à l’examen et la prise d’initiatives qui devraient être lancées tout au long de l’année 2021.M. BendibLe Courrier d’Algérie, 19 jan 2021Tags : Sahara Occidental, front Polisario, Maroc, Israël, Donald Trump, normalisation, -
Mohamed Taibi, sociologue : «D’un point de vue géopolitique, l’Algérie est une cible des fake news»
Le sociologue Mohamed Taibi décortique, dans cet entretien, le sens donné à ce phénomène sociétal des fake news. C’est pour lui «une arme de diabolisation» que rien ne pourra arrêter. Il recommande à cet effet une immunisation de la société pour contrer ces ennemis dissimulés derrière ces fausses informations visant la déstabilisation des Etats. Il est indispensable, selon lui, de produire des «contre- attaques» du moment que les Algériens ont le potentiel de défense requis
Expliquez-nous un peu ce nouveau concept des fake news…Il s’agit d’une pratique qui s’installe dans le champ de la communication mondiale et aussi régionale. Pour résumer, c’est une arme dont le but serait de détruire les opinions, pour manipuler les valeurs, pour aussi pervertir les vérités humaines. C’est un phénomène qui se développe crescendo. Il est également un signe d’une faillite morale qui va creuser justement les fossés entre ceux qui font la modernité actuelle et ceux qui la subisse. Les fake news sont aussi l’expression de stratégies de puissances qui s’affrontent dans les logiques de la géopolitique moderne. La question de l’information est un enjeu qui peut endommager les relations humaines. Les sociétés telle que la nôtre sont traversées par des idéologies grégaires. Elles ne sont pas profondément cultivées, d’où leur vulnérabilité face à cette menace. L’Etat algérien a certainement légiféré dans le domaine, particulièrement celui de la criminalisation de ce genre de pratiques.Qu’en est-il de notre pays ?Dans les pays où les affrontements identitaires sont importants, ce genre de communication devient courant. A titre d’exemple, après le décès de l’ancien ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni, un déluge de fausses informations a occupé la toile alors qu’il a été parmi les patriotes les plus fidèles et les plus honnêtes. Les fake news sont une arme de diabolisation de l’ennemi. Parfois la loi elle même ne peut rien faire. Malgré les textes élaborés à cet effet, ces informations erronées vont demeurer sur la toile. C’est à la société de s’armer de patience, de dire sa vérité, et les choses vont peut être diminuer avec le temps pour l’Algérie. Tant qu’on traverse ce genre de situation politique et économique, les gens usent et abusent de l’information.On dit que l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique…Les fake news relèvent aussi des confrontations stratégiques. Celles-ci touchent l’opinion de chaque pays. L’Algérie, d’un point de vue géopolitique, est et sera la cible de ce genre de communication pour justement installer un climat de peur d’abord, de manque de confiance à l’intérieur du pays dans le but de déstabiliser les acteurs politiques. Ces fake news émanent surtout du Maroc et de ceux qui sont alliés au projet marocain. C’est de bonne guerre, les Algériens n’ont qu’à s’armer, qu’à équiper leurs réseaux sociaux, qu’à se défendre et à se battre. Il n’y a pas de toutes manières une autre solution.Comment contrer cette menace ?Pour contrer ces attaques, il faut renforcer d’une manière drastique nos réseaux et nos sites électroniques, nos médias et produire des contres attaques permanentes avec des leaders d’opinion algériens qui sont l’élite du pays. Le but étant de produire le discours qui va mettre en échec cette guerre médiatique qui s’impose et qui va s’imposer encore. Il faudrait également travailler la société algérienne et la rendre immunisée par le biais de nos intellectuels et de nos hommes politiques. Ils doivent être sur le front. Un ministre qui ne sait pas parler doit se taire. Quand il parle il fait des bêtises. Il ne faut pas donner des cartes toutes gratuites à nos ennemis. Ces arrivants qui prennent l’opinion publique pour des canards sauvages doivent disparaître. Les Algériens ont les armes requises. Nous avons une société pleine de courage. Ce n’est pas une société soumise comme disent certains. Les Algériens s’expriment. Ils son entiers. Ils disent ce qu’ils pensent et la preuve est palpable sur les réseaux sociaux. On a un potentiel de défense très important contrairement à d’autres pays. Les Algériens sont aujourd’hui libérés. Ils vivent cette confrontation avec beaucoup d’aisance comparativement à d’autres, aux Marocains par exemple. Ils n’insultent plus, ils sont calmes et cherchent à créer la fraternité algéro-marocaine. Ils ne sont pas tombés dans les pièges des ennemis. Seulement l’opinion algérienne n’a pas de guidance. Pour ce genre de missions, il faut des gens engagés à croiser le fer avec l’ennemi. Il faut aussi se doter des moyens nécessaires, tels que l’instauration d’un centre de recherche sur les médias. Il faut laisser ce pays devenir grand. Les jeunes doivent reprendre le flambeau. Il faut passer à l’acte. Quand on attend il faut s’attendre à autres choses. Cette question médiatique est très complexe. Il faut des efforts pour rendre la balle à ces forces hostiles qui guettent le pays. Il faut savoir réagir et parfois comment se taire.K. A.Horizons, 18 jan 2021Tags : Algérie, Maroc, fake news, désinformation, propagande, guerre médiatique, -
Crimes sexuels sur mineurs: le Sénat français veut poser un interdit « clair »
Deux ans et demi après l’entrée en vigueur de la loi Schiappa contre les violences sexuelles et sexistes, le Sénat examinera jeudi une proposition de loi visant à créer un nouveau crime sexuel pour protéger les mineurs de moins de treize ans.
Dans un contexte marqué par l’affaire Olivier Duhamel, la chambre haute relance ainsi la question du seuil d’âge qui avait animé le débat public en 2018. D’autres textes sont également en préparation à l’Assemblée nationale, dont un de la députée LREM Alexandra Louis. Elle a estimé récemment dans un rapport d’évaluation de la loi Schiappa que la législation actuelle ne « marque pas un interdit assez fort » et « ouvre encore trop le débat autour du discernement » des mineurs.
La question de l’inceste
Le texte intégrera la question de l’inceste, a précisé la députée à l’AFP, alors que Brigitte Macron a dit souhaiter une réforme judiciaire pour lutter contre ce crime mis en lumière par l’affaire Duhamel. Au Sénat, le texte examiné jeudi en première lecture est porté par la présidente centriste de la délégation aux Droits des femmes Annick Billon. Il a été adopté à l’unanimité par les sénateurs en commission, a-t-elle indiqué à l’AFP.
Poser “un interdit clair”
Pour Annick Billon, il s’agit de poser « un interdit sociétal clair ». La nouvelle infraction de crime sexuel sur mineur, qu’elle propose de créer, reposerait sur la prise en compte du jeune âge de la victime sans qu’il soit nécessaire d’établir son absence de consentement. L’infraction serait constituée en cas de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’elle soit, commise par un majeur sur un mineur de moins de treize ans, dès lors que l’auteur des faits connaissait ou ne pouvait ignorer l’âge de la victime. La peine encourue serait identique à celle actuellement prévue en cas de viol commis sur mineur de quinze ans, soit vingt ans de réclusion criminelle.
La question du consentement
Actuellement, une condamnation pour viol ou agression sexuelle suppose que les juges démontrent l’absence de consentement à travers les notions de « violence, menace, contrainte ou surprise » de la part de l’auteur. La loi de 2018 a précisé que, lorsque les faits concernent un mineur de moins de 15 ans, « la contrainte morale ou la surprise sont caractérisées par l’abus de la vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour ces actes ».
Le seuil d’âge: 13 ou 15 ans?
Les auditions de la commission des Lois ont montré que la volonté de légiférer à nouveau ne fait pas consensus. Selon la rapporteure Marie Mercier (LR), ce sont les représentants des avocats « qui ont exprimé l’opposition la plus ferme à la proposition de loi, jugée inutile et inopérante ». Le seuil d’âge à 13 ans ne fait toujours pas non plus l’unanimité. Le choix de cet âge a été longuement réfléchi, souligne Mme Billon. « 13 ans, c’est l’âge de la responsabilité pénale des enfants », développe-t-elle. « C’est aussi un écart d’âge suffisant » pour ne pas mettre en difficulté des jeunes couples constitués d’un mineur et d’un jeune majeur. Mais les associations de protection de l’enfance poussent à ce que cette limite soit fixée à 15 ans.
“Promesse d’Emmanuel Macron”
« La promesse de campagne d’Emmanuel Macron la situait à 15 ans, la faisant coïncider avec la majorité sexuelle. Simple bon sens », a rappelé Innocence en danger dans un communiqué, saluant néanmoins « une réelle avancée législative ». Alexandra Louis défend elle aussi l’âge de quinze ans, « beaucoup plus protecteur », comme la sénatrice PS Laurence Rossignol. Les sénateurs ont adopté en commission un amendement de la rapporteure pour renforcer la protection des jeunes de 13 à 15 ans en précisant que « la contrainte ou la surprise peuvent également résulter de ce que la victime mineure était âgée de moins de quinze ans et ne disposait pas de la maturité sexuelle suffisante ».
La question de la prescription
La question de la prescription est un autre point délicat. Le texte aligne le délai de prescription sur celui du viol, soit 30 ans à compter de la majorité de la victime. Mme Billon proposera dans l’hémicycle de l’allonger à 40 ans « pour ouvrir le débat ».7 sur 7, 19 jan 2021
Tags : #MetooInceste, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité,
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Brigitte Macron et Olivier Duhamel : ce rendez-vous secret qui crée polémique
Par Ansta Andry. Publié le 19 janvier 2021
Brigitte Macron et Olivier Duhamel, un rendez discret
En 2017, le magazine Le Parisien avait parlé de ce rendez-vous secret entre la première dame et Olivier Duhamel. Un rendez-vous qui avait eu lieu entre les deux tours de l’élection présidentielle. Le tabloïd avait confirmé à l’époque : « L’épouse du futur chef d’État avait déjeuné en petit comité avec le constitutionnaliste ».
Cette rencontre a été organisée dans un restaurant parisien, La Rotonde. Durant laquelle, Emmanuel Macron avait reçu ses soutiens durant sa campagne présidentielle. Dans leur livre Madame la présidente, Ava Djamshidi et Nathalie Schuck avaient écrit : « Certains alcoolisés se vautrent sur les canapés en velours carmin ». Une soirée qui a été confirmée par Philippe Besson dans son ouvrage, « Un personnage de roman ».
Mais depuis les révélations de Camille Kouchner qui accuse son beau-père d’inceste sur son frère jumeau pendant son adolescence dans son livre « La Familia Grande », ce rendez-vous de Brigitte Macron avec Olivier Duhamel a refait surface. En effet, d’après les analyses de L’Express, la première dame aurait déjeuné avec le grand politicien en petit comité dans le seul but d’avoir des conseils avant que son mari entre à l’Élysée.
« La Rotonde ? J’assume totalement »
Durant cette soirée on pouvait apercevoir Frédéric Mion, directeur des Sciences Po et Brigitte Taittinger, directrice de la stratégie et du développement de Sciences Po. Aussi, le grand Olivier Duhamel qui est un homme influent ayant un large réseau. Comme on le sait tous, malgré que Brigitte Macron n’est pas sur la même longueur d’onde qu’eux, elle était dans l’obligation d’entrer en contact avec ces personnes qui pourrait être utile à son mari.
De plus, Olivier Duhamel avait déjà apporté « ses conseils et notes » au futur président depuis quelque temps. D’ailleurs, ce déjeuner discret se portait seulement sur d’ordre politique. En effet, ils avaient examiné « le Premier ministre idéal » à cette époque. Selon L’Express : « C’est l’un de ces repas que Paris a le secret. Brigitte Macron ne cille pas. Elle sait être une tombe. Scène de la vie parisienne ».
Critiqué à ce sujet, Emmanuel Macron avait lancé : « La Rotonde ? J’assume totalement ». Avant d’ajouter : « Qu’ils aillent à Montretout chercher les châteaux. Chez moi on fait et on fête ».Source : Ferocee, 19 jan 2021
Tags : #MetooInceste, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité,