Le Directeur de la répression de la fraude auprès de la direction générale des Douanes algériennes, Arezki Hennad a annoncé la saisie en 2020 de 16 tonnes de kif traité, plus de 1,5 millions de comprimés psychotropes et 18 kg de cocaïne en provenance du Maroc.
Mois : janvier 2021
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Saisie de 16 t de kif traité et 18 kg de cocaïne en provenance du Maroc
Tags : Maroc, trafic de drogue, cocaïne, -
Sahara Occidental : Le Maroc appelé à mettre fin à l’occupation illégale
Le président du Botswana, M. Mokgweetsi Masisi, a soutenu que le Maroc doit mettre fin à son occupation illégale de certaines parties du Sahara Occidental, réaffirmant le soutien indéfectible de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Le Président Masisi qui recevait le ministre sahraoui des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek, en visite au Botswana en tant qu’envoyé spécial du président de la République sahraouie, Brahim Ghali, a réitéré le soutien de principe et indéfectible que le Botswana a toujours accordé à la lutte légitime sahraouie pour la liberté, l’autodétermination et l’indépendance, considérant que «l’Afrique ne peut être libre que si la République sahraouie est totalement libre».Le président du Botswana a, en outre, souligné que «l’Union africaine (UA) et les pays africains ne peuvent accepter la violation des principes de l’Acte constitutif de l’organisation continentale, principalement les principes du respect des frontières héritées de la colonisation». La rencontre a été l’occasion pour le ministre sahraoui de «féliciter vivement le Botswana pour sa position avancée et honorable sur le conflit», soulignant «le rôle important qu’il peut jouer dans les forums régionaux, continentaux et internationaux».M. Ould Salek s’est rendu dans d’autres pays au cours des dernières semaines, pour les informer des derniers développements du conflit au Sahara Occidental après la reprise de la lutte armée à la suite de la rupture du cessez-le-feu par le Maroc le 13 novembre 2020.Horizons, 27 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Botswana, -
Moussa Faki fait du Sahara occidental une priorité
Le conflit du Sahara occidental a été défini comme une des priorités au cours de la période (2021/2024) pour le président en exercice de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, lors de son intention de se présenter pour un second mandat à la tête de la commission.Moussa Faki est arrivé au poste de président de la commission africaine le 17 janvier 2017 et son mandat arrive à échéance dans deux mois. « J’en ferais un bilan exhaustif à l’Assemblée lors du prochain sommet de notre Union prévu les 6 et 7 février 2021″, a déclaré M. Faki dans un communiqué officiel. « En décidant de me présenter pour un second mandat, j’obéis à la tradition qui veut que tout candidat porte à l’attention du public ses priorités du mandat pour lequel il sollicite les suffrages », a-t-il indiqué, ce dimanche.À travers ce communiqué, Moussa Faki a dévoilé sa vision qui récapitule le contexte de sa présentation pour un second mandat. Elle considère la synthèse du bilan écoulé et formule les priorités programmatiques du mandat à venir. « Si je suis réélu, ces priorités constitueront ce cadre programmatique rigoureux que j’appelle de tous mes vœux et auquel je tiendrai, dans la mesure de mes possibilités », a-t-il écrit. À ce propos, il souligne : « le prochain mandat pourrait être un échec si nous ne parvenons pas à réduire substantiellement le bruit des armes dans les pays en proie aux crises et conflits armés en Afrique ».En sus, « Éradiquer le terrorisme dans le Sahel, la région du Lac Tchad, au Mozambique, en Tanzanie et en Somalie, consolider la paix en République centrafricaine, au Soudan du Sud, en Libye, au Soudan et apporter la contribution de l’Afrique à la solution du conflit au Sahara occidental, vont constituer le principal champ de faire taire les armes », a-t-il poursuivi, plaidant pour la promotion de la médiation africaine, et la consolidation du principe de la solution des problèmes africains par les africains. Il s’est réjoui, à l’occasion, de certains acquis fondamentaux, celui lié à l’adoption à l’unanimité d’une résolution au Sommet de Nouakchott relative au conflit au Sahara occidental ayant consacré la volonté de l’Afrique d’apporter aux efforts des Nations unies un soutien actif pour une solution juste et équitable à ce conflit.Le CPS chargé de préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feuDans ce contexte, il est utile de rappeler que l’UA a demandé, décembre dernier, au Conseil de paix et de sécurité (CPS) d’engager le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD), de « préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu », devant aboutir à une solution assurant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. La décision finale adoptée par le 14e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, le 6 décembre, sur le thème « Faire taire les armes », demande au CPS d’ »apporter les contributions attendues de l’Union africaine en appui aux efforts de l’ONU et conformément aux dispositions pertinentes de son protocole », d’engager les deux parties au conflit, qui sont toutes deux des Etats membres de l’UA, à faire face à la situation actuelle afin de préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et de parvenir à une solution juste et durable du conflit ».Insistant sur une solution qui ouvre la voie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, les chefs d’État et de gouvernement de l’UA, demandent en outre dans leur décision finale, au Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de « nommer un nouvel envoyé personnel pour le Sahara occidental », devant contribuer à la reprise du processus politique, à l’arrêt depuis la démission de l’ancien émissaire, l’Allemand Horst Köhler, en mai 2019. Le communiqué final (Déclaration de Johannesburg) demande au CPS de l’UA, avec le soutien du Président de la Commission de l’UA et le Groupe des Sages, de « veiller au strict respect de l’Acte constitutif de l’UA et du Protocole relatif à la création du CPS et d’autres Cadres politiques pertinents, et d’apporter une réponse rapide aux crises latentes sur le continent, afin d’éviter une escalade vers un conflit violent ».M. BendibTags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Moussa Faki Mahamat, Union Africaine, Commission Africaine, -
Algérie : Classement de l’armée algérienne
Le classement 2021 des armées les plus puissantes de la planète vient d’être dévoilé. Les États-Unis conservent la tête et la France confirme son statut de puissance majeure en Europe.Après avoir passé au scanner près de 50 indicateurs, le Global Fire Power a rendu son verdict et dévoile son classement des plus grandes puissances militaires en 2021.La nouvelle Edition de Global Fire Power a vu l’Algérie occuper la 27e place mondiale et le deuxième africaine après l’Égypte (13ème place) et première africaine.Au plan africain l’Afrique du Sud a décroché la 32ème place, le Nigeria (35ème place), le Maroc (53ème place), l’Éthiopie (60ème place), l’Angola (66ème place), la République démocratique du Congo (81ème place), la Libye (70ème place), la Tunisie (73ème place), le Soudan (77ème place), le Kenya (83ème place), la Zambie (87ème place) et l’Ouganda (89ème place). Le Tchad se classe donc à la 14ème place sur le continent africain.Pas moins de 50 indicateurs différents (budget consacré à la défense, effectif des armées, diversité des armements) sont analysés pour établir une hiérarchie. À la septième place, la France conserve son rang par rapport à l’année dernière.Echourouk, 19 jan 2021 -
Sahara Occidental : L’ensemble des sites de retranchement des forces de l’occupant seront ciblés par l’APLS
CHAHID EL-HAFEDH – Le ministre sahraoui de l’Equipement, Sid Ahmed Batal a affirmé que l’ensemble des points de retranchement des forces marocaines constitueraient des cibles pour l’Armée sahraouie en guerre pour l’indépendance.
Intervenant dans l’émission « Invité du journal » à la radio sahraouie, M. Ahmed Batal a rappelé que « la guerre était finie depuis 29 ans, or le désespoir du peuple et de la direction sahraouis vis-à-vis des solutions pacifiques a fait qu’il était devenu primordial de choisir un site qui revêt une importance nationale et internationale pour reprendre le combat dans une nouvelle version, et nous avons choisi le passage d’El-Guergarat ».En donnant un coup fatal aux forces de l’occupant qui ont tenté de protéger ce passage de toute opération militaire, l’armée sahraouie a démontré que les combattants sahraouis, intelligents et militairement capables, étaient en mesure d’atteindre chaque recoin dans les territoires occupés, a-t-il expliqué.Et d’affirmer que ce coup se veut un message clair, pour le Maroc et pour le monde entier, qu’El Guergarat, tout comme les autres points de retranchement des forces marocaines, constitueront des cibles pour l’armée sahraouie en guerre d’usure dans tous les secteurs qui brûleront sous les pieds des colonisateurs.Saluant l’élan populaire sahraoui, ravivé depuis le 13 novembre passé, le ministre a fait savoir que plus la guerre dure dans le temps et gagne du terrain, plus l’unité du peuple sahraoui se raffermit.La généralisation et l’évolution de la guerre concerneront toute présence marocaine, où qu’elle soit, une preuve tangible qui définit ce combattant, reflet d’un peuple uni, capable et persévérant dans le combat jusqu’à la victoire, a-t-il conclu.APSTags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, -
La chaîne israélienne révèle les secrets du monarque marocain Mohammed VI!
Le régime marocain n’interférait pas avec son audace et la normalisation des relations diplomatiques, de renseignement, économiques et médiatiques avec Israël, alors que la Douzième chaîne israélienne publiait un long reportage sur les dangereux secrets du monarque marocain, intitulé «Les neuf secrets de Mohammed VI».
L’enquête préparée par les journalistes Shimon Avergen et Alyssa Choudev sur les secrets du roi du Maroc, Mohammed VI, a révélé les détails du versement par le monarque marocain de deux millions d’euros aux journalistes français, Eric Laurent et Catherine Gracia, pour ne pas avoir publié leurs livres, «Le roi prédateur», qui traite de la vie privée du roi.L’enquête israélienne pointe en particulier la tyrannie de l’influence de l’homme d’affaires qui travaillait dans le secteur bancaire juif, Andrew Ozilai, sur le roi, et qu’il était celui qui l’a poussé à apprendre le «Hajjra», c’est-à-dire le «Talmud babylonien», aux mains des rabbins juifs au Maroc.L’enquête a également abordé les relations étroites entre le Mossad et le régime du Makhzen pendant des décennies, et l’assistance du Maroc au Mossad pour espionner les sommets et les réunions arabes organisés au Maroc.L’enquête a également souligné la corruption économique du roi Mohammed VI, notant que sa richesse s’élève à 8,5 milliards de dollars et qu’il monopolise de nombreux aspects de l’investissement et des secteurs dans le Royaume et détient des parts dans des sociétés internationales.L’enquête de la chaîne israélienne a suivi les manifestations de l’extravagance du roi Mohammed VI, qui possède des montres « Rockless » d’une valeur de 170 millions d’euros , une flotte de yachts, et que l’année dernière il a acheté un terrain à « Emile Dachtal » à Paris pour 8 millions d’euros, à la lumière de l’effondrement de l’économie marocaine dû à l’épidémie de Corona, Et l’état de congestion sociale et économique et l’augmentation des taux de pauvreté et de chômage.L’enquête a également révélé que le roi Hassan II avait envoyé son ministre de l’Intérieur de l’époque, Driss Al-Basri, en France pour suivre l’actuel roi alors qu’il étudiait à l’université pour s’assurer qu’il ne provoquait pas de «scandales» qui embarrassent le roi, notamment ceux liés à son homosexualité.L’enquête a mis en évidence en détail la relation suspecte du roi du Maroc Mohammed VI avec son ex-épouse Lalla Salama, qu’il a épousée et divorcée dans des circonstances mystérieuses et n’a pas comparu publiquement après son divorce.L’enquête a conclu que le palais connaît un état de tension sans précédent, car les rapports indiquent qu’il y a un conflit entre les sœurs du roi d’une part et sa divorcée, Lalla Salamah, la mère du prince héritier, et entre son frère et lui personnellement sur qui a droit à la succession.source: Maghreb Part, 20 jan 2021#Maroc #Israël #LallaSalma -
Oxfam tire la sonnette d’alarme: en raison de la corruption fiscale, l’économie marocaine se dirige vers un abîme
Dans son dernier rapport sur la situation sociale et économique au Maroc, Oxfam a confirmé que l’économie marocaine évolue régulièrement vers l’abîme, en raison de la corruption fiscale, de l’absence de réformes radicales et des inégalités entre les groupes de la société marocaine.
Le rapport « Oxfam » indiquait que « en l’absence de réformes fiscales, le Maroc reste en grand danger de se transformer en austérité, et donc d’augmenter les tensions, les tensions sociales et les inégalités ». »Selon le rapport préparé par l’organisation britannique, «si un impôt de solidarité sur la fortune à 5% avait été adopté, les revenus (selon les données de 2019) auraient doublé les dépenses du Maroc dans sa réponse au Coronavirus, et les défis financiers actuels et la crise sanitaire montre la nécessité de prendre de nouvelles mesures financières pour sauver le Trésor, un pays avec un déficit record.L’organisation a déclaré dans son rapport que «les recettes fiscales, qui représentaient environ 85% du budget de l’État entre 2000 et 2018, pesaient injustement sur un petit segment de la société, comme c’est le cas avec l’impôt sur le revenu, qui augmente considérablement la pression fiscale. Inéquitable aux utilisateurs. »Pour référence, les organisations internationales et les indicateurs mondiaux de l’assurance ont sonné l’alarme dans leurs rapports et confirmé que le Maroc est confronté à une crise économique étouffante et souffre de dettes, ce qui pourrait entraîner des manifestations sans précédent au Maroc en raison des conditions économiques misérables dans le pays.Maghreb Part, 27 jan 2021Tags : Maroc, Oxfam, corruption fiscale, -
Blinken prend le relais au département d’État avec un examen des politiques de Trump
Le Sénat a confirmé Antony J. Blinken comme secrétaire d’État. Il cherche à inverser l’approche conflictuelle de l’administration Trump en matière de diplomatie.
Par Lara Jakes
WASHINGTON – Le Sénat a confirmé mardi Antony J. Blinken en tant que 71e secrétaire d’État du pays, installant le conseiller de longue date du président Biden avec pour mission de rejoindre les alliances qui ont été fracturées après quatre ans d’une politique étrangère «Amérique d’abord».
Centristes avec une tendance interventionniste , M. Blinken a été approuvé par 78 voix contre 22, signe que les sénateurs étaient impatients de dépasser l’ approche conflictuelle de l’administration Trump en matière de diplomatie .
«Blinken est la bonne personne pour rassurer les prérogatives américaines sur la scène mondiale», a déclaré le sénateur Chuck Schumer, démocrate de New York et leader de la majorité, avant le vote.
«C’est la personne pour le poste», a déclaré le sénateur Jim Risch de l’Idaho, le principal républicain du Comité des relations extérieures.
M. Blinken, 58 ans, hérite d’un département d’État qui, selon lui, souffrait d’un moral bas et d’un effectif d’environ 1 000 employés de moins que lorsqu’il a quitté ses fonctions de secrétaire adjoint au début de 2017. Lors de son audition de nomination la semaine dernière, M. Blinken a déclaré ses plans pour assurer le multiculturalisme dans le corps diplomatique seraient «une mesure significative de si j’ai réussi ou échoué, quelle que soit la durée de mon travail.
Au-delà des frontières de la nation, ce sera sa capacité à fusionner des alliés sceptiques et à gérer une gamme d’adversaires qui sera le véritable test de son influence. Ses rôles passés au centre des erreurs du président Barack Obama en Syrie, en Irak et en Libye restent également un point de friction pour ses détracteurs.
Quelques minutes avant le vote de mardi, le sénateur Rand Paul, républicain du Kentucky, a prononcé un discours solitaire pour s’opposer à M. Blinken, le blâmant d’avoir aidé à entraîner les États-Unis dans les conflits en Libye en 2011 et en Syrie en 2014 qui ont alimenté le chaos et l’instabilité régionaux.
«Lorsque nous avons eu l’administration Obama, avec Blinken et d’autres interventionnistes militaires, nous avons eu plus de guerre», a déclaré M. Paul. Il a déclaré que M. Blinken avait échoué lors de son audition de confirmation pour assurer aux sénateurs «que le changement de régime est incorrect».
Dans l’une des décisions politiques les plus controversées à son horizon, M. Blinken a déjà décrit une volonté mesurée de rejoindre d’autres puissances mondiales dans un accord de 2015 visant à limiter le programme nucléaire iranien, dont l’administration Trump s’est retirée en 2018 .
Il a promis une ligne plus dure contre la Russie que ce que le président Donald J. Trump était disposé à adopter, et examinera la politique américaine à l’égard de la Corée du Nord, qu’il a décrite à l’audience du Sénat comme «un problème qui ne s’est pas amélioré; en fait, ça a empiré .
M. Blinken a l’intention de garder le ton plus dur que M. Trump a frappé contre la Chine – une stratégie globale que l’administration Biden utilisera soit pour affronter Pékin sur les violations des droits de l’homme et les agressions militaires, soit pour la concurrencer en Afrique, en Europe et en Inde. Pacifique.
« Je ne suis pas du tout d’accord avec la façon dont il s’y est pris dans un certain nombre de domaines, mais le principe de base était le bon », a déclaré M. Blinken aux sénateurs la semaine dernière, faisant référence à l’approche de M. Trump envers la Chine. «Et je pense que c’est vraiment utile pour notre politique étrangère.»
Il a également appelé les accords d’Abraham – accords que l’administration Trump a aidé à négocier pour qu’Israël réchauffe les relations avec Bahreïn, le Maroc, le Soudan et les Émirats arabes unis – une «bonne chose».
Cependant, a-t-il dit, certaines des incitations offertes aux quatre États pour améliorer leurs relations avec Israël méritaient «un examen attentif». Parmi eux figurent des avantages qui défient les normes internationales , comme la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Certaines des politiques que M. Blinken examine actuellement sont des décisions qui ont été rendues dans les derniers jours de l’administration Trump et qui étaient «clairement conçues pour enfermer» M. Biden, a déclaré Anne W. Patterson, une ancienne diplomate de carrière.
M. Blinken «doit renverser certains de ces problèmes», a déclaré Mme Patterson, ambassadrice sous les administrations Obama et George W. Bush et secrétaire d’État adjointe à la politique au Moyen-Orient de 2013 à 2017.
Lara Jakes est une correspondante diplomatique basée au bureau de Washington du New York Times. Au cours des deux dernières décennies, Mme Jakes a publié des reportages et édité dans plus de 40 pays et a couvert la guerre et les combats sectaires en Irak, en Afghanistan, en Israël, en Cisjordanie et en Irlande du Nord.@jakesNYTThe New York Times, 26 jan 2021
Tags : Donald Trump, Joe Biden, Maroc, Sahara Occidental, Maroc, Israël, normalisation, Palestine, Chine, Iran,
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Algérie : L’étau se resserre sur Abdelaziz Bouteflika
par Tarek Hafid
L’ancien conseiller à la présidence de la République, Saïd Bouteflika, a mis en cause son frère, le Président déchu Abdelaziz Bouteflika, dans l’affaire Chakib Khelil. Selon le journal El Khabar qui a rendu publics des éléments de l’instruction, Saïd a affirmé que c’est son frère aîné qui a exigé l’annulation des mandats d’arrêt internationaux lancés contre l’ancien ministre de l’Energie et les membres de sa famille.
Tarik Hafid – Alger – Le Soir – Saïd a-t-il brisé le pacte familial qui le lie à son frère et mentor Abdelaziz Bouteflika ? Les détails publiés, hier lundi, par le journal El Khabar laissent supposer que la fratrie la plus puissante d’Algérie a fini par voler en éclats. Interrogé dans le cadre de la phase d’instruction de l’affaire de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Saïd Bouteflika aurait accusé son aîné d’avoir annulé les mandats d’arrêt internationaux émis contre Chakib Khelil, son épouse et ses deux enfants.
«Ce qui est intéressant dans cette affaire, c’est que Saïd Bouteflika, lors de son interrogatoire, a déclaré que l’annulation des mandats d’arrêt internationaux émis contre le membre de la famille de Chakib Khelil était un ordre de l’ancien président de la République Abdelaziz Bouteflika. Il a mentionné que le Président lui avait demandé, en sa qualité de conseiller, de l’informer de l’évolution des événements. Par conséquent, ses contacts avec le ministre de la Justice, Tayeb Louh, ne consistaient pas à donner des instructions, mais que son rôle consistait plutôt à suivre les développements du dossier pour informer le président de la République, sans plus», écrit El Khabar.
Saïd Bouteflika minimise donc son action dans cette affaire et charge lourdement l’ancien Président. Les faits remontent à l’été 2013, lorsque la justice algérienne avait lancé des mandats d’arrêt internationaux contre Chakib Khelil, son épouse Nadjat Arafat et leurs deux enfants Sina et Khaldoun Khelil dans l’affaire de détournement et de corruption dite de «Sonatrach2». Ce scandale d’envergure internationale a mis en cause, outre les Khelil, Réda Hemche, ancien chef de cabinet du P-dg de Sonatrach et neveu de l’ancien ministre de l’Energie, ainsi que l’homme d’affaires Farid Bedjaoui.El Khabar explique que Tayeb Louh «recevait des instructions par sms», et qu’il avait trouvé un «artifice juridique» pour annuler les mandats d’arrêt internationaux.
«La justification du ministre de la Justice était que les mandats d’arrêt internationaux émis contre la famille de Chakib Khelil étaient illégaux, puisque les concernés n’avaient pas été convoqués avant leur émission. Pour cela, il a fait référence à une disposition du code de procédure pénale visant à justifier l’illégalité des ordonnances. Louh a demandé à l’inspecteur général du ministère de la Justice de tout coordonner avec le juge d’instruction et le procureur du tribunal de Sidi-M’hamed, et de les informer des instructions du ministre afin de publier des avis de «cesser les recherches», ce qui signifiait suspendre les mandats d’arrêt», explique notre confrère.
Notons que les poursuites contre la famille Khelil avaient été lancées au moment où le Président Abdelaziz Bouteflika était en convalescence dans des établissements de l’armée française à Paris. La procédure d’annulation a été engagée dès sa réélection à un quatrième mandat présidentiel.
En mars 2016, Chakib Khelil est d’ailleurs revenu en conquérant. Ennahar TV, qui avait suivi la tournée de l’ancien ministre de l’Energie à travers plusieurs villes du pays, avait annoncé que ce retour avait été rendu possible suite à une «enquête ordonnée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a démontré son innocence».Reste maintenant à savoir si la justice ira jusqu’à convoquer le Président démissionnaire suite aux accusations proférées par son frère, Saïd. Peu probable, si l’on s’en tient aux propos de son successeur, le Président Abdelmadjid Tebboune. Lors d’une interview accordée à la chaîne France 24 au mois de juillet 2020, le premier magistrat du pays avait laissé entendre qu’il n’était pas favorable à ce que Abdelaziz Bouteflika soit jugé. Les voies de la justice algérienne étant impénétrables, le passage à la barre de l’ancien chef de l’Etat est tout à fait possible. Surtout que d’autres anciens responsables n’ont pas hésité à le charger, notamment son ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Le Soir d’Algérie, 26 jan 2021
Tags : Algérie, Abdelaziz Bouteflika, corruption, Saïd Bouteflika,
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Contradictions occidentales
Le continent européen est sens dessus dessous. Les Etats qui le compose ne savent plus par quel bout prendre la pandémie de la Covid-19. Après un épisode problématique avec les masques au tout début de la maladie, une gestion coûteuse et très problématique du testage, les voilà qui jouent d’amateurisme sur la question de la vaccination. Des pénuries un peu partout, une opinion publique en colère, une sphère médiatique très critique et des morts par milliers au quotidien. Le premier mois de l’année 2021 ne réussit franchement pas aux occidentaux qui ne savent plus où donner de la tête. La panique dans les lieux de pouvoir est telle que des Etats optent pour un troisième confinement, d’autres obligent le port des masques FFP2 dans les transports publics, alors que les plus faibles parmi ces « puissances » avouent leur impuissance à assumer un autre confinement et annoncent donc son échec pur et simple dans la gestion de la pandémie.
Le tableau qu’offre l’occident, pourtant privilégié par les instances financières internationales qui leur permet de s’endetter en milliers de milliards de dollars et par l’industrie du médicament, qui le sert en priorité en vaccins développés par les champions du Big Pharma, est proprement lamentable. Les dirigeants du «monde libre» comme ils aiment à qualifier leur zone géographique et leur système politique, se comportent, depuis près d’une année, comme les derniers de classe en matière de gouvernance. La conséquence de leurs erreurs tient dans les centaines de milliers de vies perdues et l’arrêt quasi total de l’économie mondiale. Pourtant, si l’on demandait à n’importe quel Français Britannique ou Allemand ses impressions sur ce ratage historique de son Etat, il critiquerait la gestion, mais ne citerait pas la Russie, la Chine ou l’Algérie comme exemple de bonne gestion. Cependant, la réalité saute aux yeux. Les Etats qui ont préservé la vie des citoyens ce sont bien ceux-là.
Que déduire de cette posture visiblement incongrue ? La réponse à cette question est selon ce que les citoyens sont «infestés» ou pas de l’idéologie impérialiste et arrogante. Les idiologues attitrés des occidentaux diraient que pour le citoyen occidental, la liberté que leur offre leur système excuse les erreurs historiques. Comprendre par là qu’il vaut mieux mourir de la Covid-19 en occident que d’y survivre ailleurs. Un concept défendable n’était-ce que ces mêmes idéologues mettent la vie au dessus de tout autre considération. Contradictions occidentales.
Par Nabil G.Ouest Tribune, 26 jan 2021
Tags : Europe, Occident, coronavirus, covid 19, vaccin, pandémie,