Mois : janvier 2021

  • Maroc-Sahara Occidental : La Maison Blanche a bel et bien supprimé la proclamation de Trump

    PRÉTENDUE MAROCANITÉ DU SAHARA : La Maison Blanche a bel et bien supprimé la proclamation de Trump

    S’il y a une information qui a jeté le palais royal dans la panique, comme révélée ce jeudi, c’est bien celle relative à la suppression du communiqué officiel portant décision de l’ex-président américain, Donald Trump, inhérente à sa reconnaissance d’une supposée souveraineté du maroc sur le Sahara occidental, du site web de la Maison Blanche. Lors de l’annonce de la décision le 10 décembre dernier, l’administration de Trump a publié le communiqué de la proclamation sur son site web, dont le lien est le suivant : https://www.whitehouse.gov/presidential-actions/proclamation-recognizing-sovereignty-kingdom-morocco-western-sahara/
    Sauf que, depuis quelques jours, une simple recherche de cette adresse fera constater que le communiqué a disparu des radars, sinon du site officiel de la Maison Blanche, comme annoncé effectivement. N’en déplaise au Makhzen, qui a déployé de nouveau sa machine de propagande pour dire le contraire de ce qu’un « fact checking » d’amateur en révélera l’authenticité, le communiqué a bel et bien été supprimé. Non seulement, puisque le texte officiel de Trump a même été retiré du site du département d’Etat américain. 
    En effet, depuis son investiture à la tête des États-Unis, mercredi dernier, Joe Biden s’est engagé à revenir sur de nombreuses décisions prises alors par son prédécesseur. C’est ainsi qu’il a procédé, au premier jour même de sa prise de fonction dans le bureau ovale à la signature de quelque 17 décrets présentiels allant dans le sens de supprimer les décisions controversées de Donald Trump. C’est d’autant plus que le nouveau locataire de la Maison Blanche veut effacer du revers de la main le lourd contentieux, cet héritage empoisonné que lui a légué son prédécesseur, que la décision de proclamation de la « souveraineté » du Maroc sur les territoires occupés du Western Sahara l’ait mis dans l’embarras pour une décision qui a jeté l’opprobre sur la politique étrangère américaine. À ce stade, autrement à peine qu’il entame sa mission à la Maison Blanche, Joe Biden donne le ton de ce que sera la nouvelle vision de sa doctrine diplomatique.
    Farid Guellil
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, USA, Etats-Unis, Joe Biden, Donald Trump, normalisation, 
  • Après son dérapage sur Tindouf: l’ambassadeur Daoud recadre l’hebdomadaire Le Point

    L’ambassadeur d’Algérie à Paris, Mohamed-Antar Daoud, s’est dit jeudi « étonné » du contenu d’un récent article de l’hebdomadaire français Le Point, qui a fait référence à la Wilaya de Tindouf comme étant un territoire » sous contrôle du Front Polisario », évoquant » un grave dérapage » qui exige réparation.

    « C’est avec un grand étonnement que j’ai pris connaissance de l’article publié par la rédaction numérique de votre journal (Le Point Afrique avec AFP) le 19 janvier à 11 h 45 sous l’intitulé (Manœuvres algériennes dans le Sahara près de la frontière marocaine) lequel s’appui sur une dépêche AFP », s’indigne l’ambassadeur dans une mise au point adressée au directeur de la publication, Etienne Gernelle.
    Le diplomate algérien souligne qu’il « aurait été utile » pour la rédaction de l’hebdomadaire, aussi bien pour l’information de ses lecteurs que pour sa crédibilité, de « vérifier les informations qu’elle a rapportées avant de verser dans les allégations dénuées de tout fondement sur l’appartenance territoriale de la wilaya de Tindouf ».
    « Du moins, il aurait été plus simple et certainement plus crédible de reprendre fidèlement les paragraphes de l’AFP, comme l’exigent les règles d’éthique et de déontologie de la profession journalistique », écrit-il dans sa mise au point.
    « Le chapô de l’article indique que l’Algérie a procédé à des manœuvres militaires dans la zone sous contrôle du Front Polisario ! Puis dans le corps du texte, il est même mentionné que Tindouf (sud) est une province du Sahara sous administration du Front Polisario et frontalière du Maroc », s’étonne Mohamed-Antar Daoud.
    Et d’ajouter : »Sans faire offense à vos connaissances en matière géographique et géopolitique, faut-il préciser que Tindouf est une partie intégrante de l’Algérie tel qu’il est d’ailleurs explicité dans la dépêche de l’AFP à laquelle fait référence votre rédaction ».
    L’ambassadeur relève que ce « grave dérapage ( ) appelle à une réparation » de la part de l’équipe rédactionnelle de l’hebdomadaire, qui saura selon lui « trouver les termes adéquats pour rétablir la réalité des faits dans leur signifiant et leur signifié ».
    APS
    Tags : Algérie, France, Sahara Occidental, Front Polisario, Tindouf,

  • Sahara occidental : La RASD adapte son action aux exigences de l’heure

    Le Conseil des ministres de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a appelé tous les institutions sahraouies à prendre les mesures indispensables, en vue d’adapter leur agenda et modes d’action aux exigences de la conjoncture actuelle, dans le sillage de la reprise de la lutte armée suite à la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu, le 13 novembre dernier.

    Brahim Ghali, président de la RASD et Secrétaire général du Front Polisario a présidé un Conseil des ministres consacré à l’examen et à l’adoption du projet de programme annuel du gouvernement au titre de l’exercice 2021, avant sa présentation à l’Assemblée nationale.
    Le communiqué sanctionnant la réunion a appelé l’ensemble des Sahraouis à adhérer au sursaut national actuel et à participer à la bataille décisive que mène aujourd’hui le peuple sahraoui sur tous les fronts. Dans son allocution d’ouverture, le président sahraoui a passé en revue la situation au Sahara occidental, suite à la reprise de la lutte armée, depuis le 13 novembre écoulé, conséquemment à la violation de l’accord de cessez-le-feu de 1991. Le président Ghali a insisté sur la nécessité d’adapter tous les programmes nationaux sahraouis aux exigences de l’état de mobilisation générale et de guerre de Libération que mène le peuple, pour parachever sa souveraineté sur l’ensemble du territoire de sa patrie.
    De même qu’il a rappelé, dans ce contexte, les décisions et recommandations issues de la 3e session ordinaire du Secrétariat national du Front Polisario, tenue les 11, 12 et 13 du mois courant. Après présentation et examen du document renfermant les objectifs et les grands axes du projet de programme du gouvernement, il a été procédé à son adoption, après que les modifications proposées ont été entérinées. Débattant du document, le Conseil a souligné la nécessité de mobiliser pleinement tout le potentiel et toutes les capacités nationales humaines et matérielles, tout en les encadrant, au service des priorités de la lutte armée et en synergie avec l’intensification de l’action au front militaire.
    Le Conseil a appelé à la conjugaison des efforts de l’ensemble des composantes du front interne, en vue de concrétiser les services et programmes idoines et indispensables, à même d’assurer les fondements essentiels de la résilience, en focalisant sur la santé, l’enseignement, l’éducation, les ressources en eau et l’environnement.
    L’accent a été mis également sur l’intensification de la lutte sur le front externe et de l’Intifadha dans les villes occupées, pour suivre l’effort militaire. En dernier, le Conseil des ministres a exprimé «ses remerciements et son estime profonde à l’Algérie, pays frère, ainsi qu’à tous les alliés et amis du peuple sahraoui, pour les positions de principe, fermes et de soutien à son combat légitime, pour son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.
    Horizons, 22 jan 2021
    #Maroc #SaharaOccidental #WesternSahara 
  • Affaire Duhamel : le boomerang de la pétition pro-pédophilie de Gabriel Matzneff

    40 ans après, les signataires d’une pétition datant de 1977, parmi lesquels figurent Jack Lang et Bernard Kouchner, sont sommés de s’expliquer.

    Par Julie Malaure

    près le livre de Vanessa Springora, Le Consentement (Grasset), qui dénonçait l’an passé l’emprise qu’avait exercée sur elle l’écrivain Gabriel Matzneff, l’ouvrage de Camille Kouchner a produit l’effet d’un électrochoc. La Familia grande (Seuil), meilleure vente en ce début d’année, révèle au grand public les faits d’inceste commis par son beau-père, Olivier Duhamel, sur son frère jumeau, le fils d’Évelyne Pisier et de Bernard Kouchner, alors âgé de 14 ans, à la fin des années 1980. Duhamel, le politologue et président du prestigieux club Le Siècle, sur lequel pèse désormais une enquête préliminaire pour « viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans », a renoncé à ses fonctions le 4 janvier, entraînant une cascade de démissions : celles de l’avocat Jean Veil et de l’ancien secrétaire général du gouvernement Marc Guillaume, notamment.

    Un Français sur dix aurait déjà été victime d’inceste, selon l’institut de sondage Ipsos. Sous l’impulsion de l’affaire Duhamel, les verrous du silence sautent sur les réseaux sociaux. Le mot-dièse #MetooInceste a déclenché une salve de dénonciations de viols incestueux par de nombreuses victimes. Et c’est ainsi que la très gênante pétition de Gabriel Matzneff, « L’enfant, l’amour, l’adulte », imprimée le 26 novembre 1977 dans les pages du Monde et le lendemain dans celles de Libération, a refait surface. Une pétition pro-pédophilie sidérante, cosignée par une soixantaine d’intellectuels, dont Bernard Kouchner, Jack Lang, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Roland Barthes, Pierre Guyotat, André Glucksmann, Michel Leyris, Patrice Chereau, Catherine Millet ou encore l’académicienne Danièle Sallenave (liste exhaustive en fin d’article).

    Interrogé sur cette pétition au micro de Sonia Mabrouk dans l’interview politique d’Europe 1, lundi 18 janvier, Jack Lang s’est expliqué en ces mots : « C’était une connerie », « portée par une revendication libertaire, fautive ». L’ancien ministre, à la tête de l’Institut du monde arabe, a ajouté ne plus savoir si c’était il y a 40 ou 60 ans. Une réponse qui fut, presque mot pour mot, celle de Bernard Kouchner il y a un an sur le site du Point, laquelle pointait la responsabilité de Jack Lang. « La pétition de Matzneff, je ne l’ai pas lue ! Daniel Cohn-Bendit et moi l’avons signée parce que Jack Lang nous l’avait demandé. C’était il y a 40 ans. C’est une énorme erreur. Il y avait derrière une odeur de pédophilie, c’est clair. C’était une connerie absolue. Plus qu’une connerie, une sorte de recherche de l’oppression. Je regrette beaucoup », expliquait Kouchner, père de la victime d’Olivier Duhamel.

    Autre signataire de la pétition, Daniel Cohn-Bendit, qui a fait paraître en 1975 le livre Le Grand Bazar, dans lequel on peut lire : « Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : “Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m’avez choisi, moi, et pas les autres gosses ?” Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. »

    L’affaire de Versailles resurgit

    La pétition gênante de 1977 fait en réalité suite à un texte précédent, signé de Matzneff uniquement et publié en novembre 1976 sous le titre « L’Amour est-il un crime ? ». Le romancier y dénonce l’injustice « monstrueuse » faite à trois hommes placés en détention provisoire depuis trois ans. Jean-Claude Gallien, médecin de 43 ans, Bernard Dejager, visiteur médical de 45 ans, et Jean-Louis Buckhardt, employé à la RATP de 39 ans, sont alors en attente de leur jugement pour s’être livrés à « des actes immoraux et à des attentats à la pudeur sans violence sur des mineurs de moins de seize ans, garçons et filles ». Le substitut réclame à l’époque six ans de réclusion criminelle pour ces adultes ayant « fait de l’enfant l’instrument de leurs plaisirs érotiques ». Les enfants en question, âgés de 12 à 13 ans, y compris frère et sœur, se soumettent dans un camping naturiste à des mises en scène sexuelles photographiées et filmées. La notion de « consentement » n’existe pas encore. Le Monde soutiendra une pétition où ce ne sont que « des caresses et des baisers ».

    En octobre 1976, Bernard Dejager vient d’obtenir sa mise en liberté provisoire quand Matzneff, qui a pris fait et cause pour cette « affaire de Versailles », du nom du tribunal des Yvelines où le jugement doit avoir lieu, le rencontre à sa sortie de la prison de Fresnes. Il raconte l’homme « cassé, écorché vif, révolté par le traitement subi, que pétrifie l’attente de la cour d’assises, qui peut-être le condamnera à une peine de cinq à dix ans de réclusion criminelle ». Dejager est libre, Gallien et Buckhardt, après ces trois ans de détention provisoire, le seront à leur tour, à l’issue d’une condamnation de 5 ans avec sursis. Bernard Dejager, de son côté, fera l’objet d’une nouvelle enquête en 2018, à l’âge de 89 ans, la police ayant trouvé des documents à caractère pédopornographique, notamment des vidéos, dans son appartement de Seine-Saint-Denis.

    Mais trois mois avant la comparution des prévenus, Matzneff écrit que les enfants « n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais au contraire ont précisé au juge instructeur qu’ils étaient consentants et que cela leur avait été fort agréable ». Les « amoureux de l’extrême jeunesse » combattent par l’entremise de leur meilleur défenseur l’idée que « l’éveil de l’instinct et des pratiques sexuels chez la très jeune fille ou chez le jeune garçon soit nécessairement nuisible et funeste à leur épanouissement ». « Cela n’est pas vrai », poursuit le futur prix Renaudot essai, qui ajoute à cette équation l’argument de « l’amour ». « Une relation d’amour entre un adulte et un enfant peut être pour celui-ci extrêmement féconde, et la source d’une plénitude de vie », publie Le Monde.

    Libération est revenu sur cette pétition le 2 janvier 2020, l’interrogeant comme le « fruit d’un vertige », dans un article signé du journaliste et romancier Sorj Chalandon. Autre temps, autres mœurs, encore ? Sauf qu’à bien y regarder, les lecteurs du Monde réagissaient déjà en 1976 à la tribune de Matzneff, le journal publiant quinze jours plus tard quelques réponses vives à cette « défense du vice présentée sans scrupule ». Le signe que ce n’est peut-être pas la faute à l’époque, finalement ?

    Les signataires de la pétition :

    Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Judith Belladona, docteur Michel Bon, psychosociologue, Bertrand Boulin, Jean-Louis Bory, François Chatelet, Patrice Chereau, Jean-Pierre Colin, Copi, Michel Cressole, Gilles et Fanny Deleuze, Bernard Dort, Françoise d’Eaubonne, docteur Maurice Eme, psychiatre, Jean-Pierre Faye, docteur Pierrette Garrou, psychiatre, Philippe Gavi, docteur Pierre-Edmond Gay, psychanalyste, docteur Claire Gellman, psychologue, docteur Robert Gellman, psychiatre, André Glucksmann, Félix Guattari, Daniel Guérin, Pierre Guyotat, Pierre Hahn, Jean-Luc Henning, Christian Hennion, Jacques Henric, Guy Hocquenghem, docteur Bernard Kouchner, Françoise Laborie, Madeleine Laïk, Jack Lang, Georges Lapassade, Raymond Lepoutre, Michel Leyris, Jean-François Lyotard, Dionys Mascolo, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Vincent Monteil, docteur Bernard Muldworf, psychiatre, Négrepont, Marc Pierret, Anne Querrien, Griselidis Real, François Régnault, Claude et Olivier Revault d’Allonnes, Christiane Rochefort, Gilles Sandier, Pierre Samuel, Jean-Paul Sartre, René Schérer, Philippe Sollers, Gérard Soulier, Victoria Thérame, Marie rhonon, Catherine Valabrègue, docteur Gérard Vallès, psychiatre, Hélène Vedrines, Jean-Marie Vincent, Jean-Michel Wilhelm, Danielle Sallenave, Alain Cuny.

    Le Point.fr, 19 jan 2021

    Tags : Olivier Duhamel, Camille Kouchner, pédophilie, pédocriminalité, inceste, abus, viol,

  • Sahara Occidental / Le coup de force de Donald TRUMP, dernier scandale d’une diplomatie de voyou

    Au lendemain de cette nouvelle, nous avons pris connaissance de très nombreuses réactions condamnant ce double coup de force qui atteint à la fois le peuple palestinien et le peuple sahraoui. Diplomatie du marchandage qui bafoue le droit international, mais le Sahara n’est pas à vendre, seul son peuple peut en disposer. 

    Le recensement des déclarations dénonçant ce coup de force est à faire, il reprend presque exactement la liste des élus, associations, villes qui avaient dénoncé la violation du cessez-le-feu et rappelé leur soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui. Ce qui est nouveau, ce sont les déclarations de personnalités américaines reconnues comme James Baker et John Bolton, tous deux républicains et impliqués dans le règlement du conflit dans les années 90. Ainsi James Baker déclare : « La normalisation des relations entre le Maroc et Israël représente un compromis cynique qui sacrifie le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». De même John Bolton indique : « C’est un renoncement à 30 ans de politique américaine au Sahara occidental ». 
    Christopher Ross partage cette même incompréhension : Il a dénoncé les manœuvres d’obstruction menées par le Maroc à l’égard des envoyés personnels désignés par le Secrétaire général des Nations-unies. 
    Sahraouis et Palestiniens un même combat 
    Le Comité national palestinien a déclaré le 1er décembre : « Défendre sans réserve le droit de toutes les nations à l’autodétermination, un droit qui est à la base de notre plaidoyer pour les droits des Palestiniens en vertu du droit international. Nous soutenons la résolution 690 de 1991 du Conseil de sécurité qui appelle à l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. L’application de cette résolution servira les intérêts de tous les peuples frères de la région ». 
    Le 11 décembre, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), déclare dans un communiqué : « Le peuple sahraoui doit pouvoir exercer son droit à l’autodétermination et la France doit garder une ligne ferme sur le respect du droit des peuples à leur autodétermination ». Comme le Représentant du Front Polisario à Bruxelles, Oubi Bouchraya Bachir, qui souligne : « Cette démarche du Maroc n’est pas surprenante et a le mérite de démasquer auprès des peuples marocains et arabes l’hypocrisie de 60 ans de fausse solidarité avec le peuple palestinien. A ce titre, les causes sahraouies et palestiniennes se rejoignent sur le droit des deux peuples à l’indépendance, face à deux colonisateurs expansionnistes qui bafouent le droit des peuples à la liberté et à la dignité ». 
    Que vont faire les Etats-Unis avec l’arrivée du Président Biden ce 20 janvier 
    Ce dernier coup de force va sans doute embarrasser la nouvelle administration américaine qui à la fois ne néglige pas les relations avec Israël mais ne peut se laisser enfermer dans ce chantage marocain. L’ONU de son côté déclare sa position inchangée et Joe Biden peut s’appuyer sur les déclarations des spécialistes même Républicains qui viennent de dénoncer cette décision. La situation sur le terrain sera-t-elle décisive ? Les Etats-Unis ne peuvent durablement trahir le droit international et négliger un peuple mobilisé désormais en armes. Sans doute coup d’épée dans l’eau ou feu de paille, c’est toujours à l’ONU et à l’UA de prendre résolument en charge l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Sahara Info n° 181, décembre 2020
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara,
     Donald Trump, Joe Biden, Israël,
  • Sahara Occidental – La lutte armée pour imposer l’autodétermination

    Guerguerat 10 années après Gdeim Izik ! La mobilisation des Sahraouis pour l’autodétermination et l’indépendance ne faiblit pas, elle a pris de court stratèges marocains et internationaux. La présence des civils sahraouis au lieu-dit de Guerguerat, capable de bloquer la circulation entre Sahara occidental et Mauritanie, a été décisive : l’armée marocaine a dès lors pris le risque d’ouvrir de nouvelles brèches dans le mur de défense, violant le cessezle-feu signé en 1991. 

    À l’extrême sud-ouest du Sahara occidental, la bande de quelques kilomètres de large entre le mur marocain et la frontière mauritanienne, secteur démilitarisé placé sous contrôle du Front Polisario selon les termes de l’accord de cessez-le-feu, est utilisée depuis plusieurs années par le Maroc pour assurer une liaison routière vers la Mauritanie et l’Afrique sahélienne. Il ne suffit pas au Royaume alaouite d’occuper le territoire du Sahara occidental, il faut que celui-ci lui rapporte et lui permette circulation et business… Et la mission de paix de l’ONU, la MINURSO, a adopté en octobre un rôle qui n’était pas prévu dans son mandat : la protection du trafic routier au Sahara occidental ! 
    La décision de réagir au coup de force marocain ce 13 novembre et de reprendre la guerre, seule solution désormais pour faire valoir leur droit, a été ressentie par tous les Sahraouis, où qu’ils se trouvent, comme leur dignité enfin réaffirmée. En effet, le règlement politique passant par un référendum d’autodétermination, défendu unanimement par le Front Polisario, est empêché depuis 1991 par les autorités marocaines qui craignent que le choix de l’indépendance l’emporte. 
    L’engagement militaire de l’APLS (Armée Populaire de Libération Sahraouie), présente dès le lendemain aux points de contrôle et d’artillerie du mur marocain, a de suite entraîné la mobilisation de tous. Dans les camps de réfugiés en Algérie, les hommes se sont très vite engagés, tellement nombreux que beaucoup d’entre eux n’ont pu encore intégrer les Écoles militaires ; en Europe, la diaspora a manifesté, s’est rassemblée, impressionnante en Espagne mais aussi en France, et en Allemagne ; c’est surtout au Sahara occupé, à El Aïoun, à Dahkla, que les Sahraouis sont sortis, bloquant pour certains leur quartier pour se protéger de la police. L’heure est désormais à la répression, mais la résistance à l’occupation va trouver certainement de nouvelles formes. 
    De leur côté, les autorités marocaines réagissent comme en 1976 : pour elles, rien ne se passe sur le terrain, les colonnes de l’APLS qui depuis quatre semaines affaiblissent les défenses du mur marocain n’existent pas, ne sont pas en capacité d’affronter les FAR (les Forces Armées Royales marocaines). La Monarchie alaouite est-elle en mesure de rejouer le scénario de 1976 en niant l’existence de son adversaire, et celle de ses prisonniers de guerre ? 2020 n’est pas 1976, la société marocaine va-t-elle à nouveau accepter ces mensonges d’État, le Conseil de sécurité va-t-il se laisser convaincre ? 
    Peut-on au contraire espérer que les membres du Conseil de Sécurité et ceux de l’Union européenne prennent enfin conscience que la volonté d’indépendance du peuple sahraoui est intacte et capable de résister au temps ? Autour de la RASD, république en exil, s’est construite une citoyenneté sahraouie capable de tout affronter pour gagner son indépendance. 
    Aussi, il est temps que la Communauté internationale s’y engage résolument et organise immédiatement un référendum d’autodétermination avec toutes les garanties démocratiques qui s’imposent. Cela concerne d’abord notre pays, qui appelle à la désignation d’un nouvel envoyé personnel et se dit prêt à participer à la réussite d’un prochain processus politique. L’Espagne aussi, étant donné son statut de puissance administrante de jure du territoire non autonome du Sahara occidental. La démocratie et le droit plutôt que la guerre, n’est-ce pas l’ardente obligation de la Communauté internationale ? 
    Régine Villemont, 16 décembre 2020
    Sahara Info, Numéro 181
    Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique Juillet -décembre 2020 – Numéro 181
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara,
  • Maroc : vers l’inspiration du "modèle sioniste" pour autoriser le cannabis

    De nombreuses voix s’élèvent au Maroc pour que le royaume chérifien s’inspire du modèle de l’entité sioniste, pour autoriser la consommation du cannabis sous couvert des fins thérapeutiques.

    Après des décennies que la culture de la feuille de cannabis dessine le paysage du nord du Maroc, le débat se fait plus en plus entendre au Maroc où cette culture reste illégale, mais elle fait réellement vivre des familles entières et se transmet entre générations.
    Le journal Al Ahdath Al Maghribia assure même qu’il s’agit de la seule culture réellement adaptée au sol de ces régions chez l’un des premiers producteurs mondiaux en la matière. Les cultures de cannabis s’étendent sur 50 000 hectares et le Maroc bénéficie d’ »un savoir-faire ancestral ».
    En matière de cannabis, le magazine marocain indépendant « TelQuel » suggère au gouvernement de “s’inspirer du modèle israélien” à ce propos. L’entité sioniste, pour rappel, a en effet autorisé le cannabis à des « fins » thérapeutiques depuis 2006.
    L’hebdomadaire évalue les gains à 100 milliards de dirhams (soit près de 10 milliards d’euros). Depuis quelques années, l’idée fait son chemin au Maroc, mais le pays n’a jamais sauté le pas. “Des tâtonnements encore insuffisants, alors que le marché mondial est en pleine expansion”, souligne TelQuel.
    Chez l’entité sioniste, l’exploitation du cannabis rapporte 1 milliard de shekels (plus de 2,5 millions d’euros), 60 000 Israéliens bénéficient de traitements à base de cannabis et quelque 150 entreprises opèrent dans le domaine. Une manne à laquelle aspire une partie des Marocains. Entre 90 000 et 140 000 familles vivent déjà sur l’activité autour du kif, selon l’organisation Prohibition Partners citée par TelQuel.
    Le représentant du Front Polisario aux Nations unies, Sidi Mohamed Amar, a affirmé, depuis quelques mois, que l’implication de l’armée marocaine dans le trafic de drogue et dans la traite humaine constituaient « une menace directe » pour la paix et la sécurité régionales et internationales, exhortant le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies à exercer une pression sur le Maroc afin de cesser ces pratiques qui attentent à la sécurité de ses voisins et de la région toute entière.
    Cette déclaration est intervenue suite, à l’opération menée récemment par les unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogues et le crime organisé, qui s’était soldée par la saisie d’une quantité importante de drogues marocaines et d’armes.
    Le représentant du Front Polisario a affirmé que « l’implication de l’armée marocaine dans le trafic de drogues et la traite d’êtres humains « constituaient » une menace directe à la paix et la sécurité régionale et internationale ».
    « Le trafic de drogue est devenu, au cours de la dernière décennie, une principale source de financement pour les groupes terroristes et les bandes du crime organisé activant dans la région du Sahel et au Sahara », a-t-il ajouté.
    Sidi Mohamed Amar a rappelé, dans ce sens, que le Maroc occupait la première place sur la liste des pays producteurs et exportateurs du cannabis dans le monde, citant plusieurs rapports internationaux.
    Mohamed Amar a fustigé « l’ouverture par le Maroc de plusieurs points de passage au niveau de la région d’El Guergarat, au sud du Sahara Occidental, pour faciliter le transit de marchandises prohibées y compris la drogue », notant que des centaines de camions et de véhicules traversent quotidiennement cette zone tampon vers les frontières mauritaniennes et au delà, ce qui constitue une violation directe de l’accord de cessez-le-feu et de la convention militaire N°1.
    Il a affirmé, à ce propos, que ‘la RASD, partant de ses engagements en tant qu’Etat membre de l’Union africaine (UA), œuvrait au renforcement des opérations de lutte contre le trafic de drogues, à travers l’ensemble des territoires sahraouis libérés, et à la consolidation de la coopération avec les pays voisins.
    « Nous exhortons le Conseil de sécurité à faire pression sur le Maroc pour l’amener à assumer ses responsabilités régionale et internationale, et à cesser ces actes déstabilisants et menaçants pour la sécurité et la stabilité des pays voisins et de la région toute entière », a écrit Sidi Mohamed Amar dans son message.
    Tags: Maroc, cannabis, haschich, drogue, Kif, marijuana,
  • Normalisation entre le Maroc et Israël: Mise à nu de plans sionistes visant le Maghreb

    Le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Wihmane, a appelé, mardi, le peuple marocain, toutes catégories confondues, à la mobilisation afin de faire face à la normalisation et aux plans sionistes dans le Maghreb à partir du Maroc. 

    «La situation actuelle exige la mobilisation de tout un chacun afin de faire face à la normalisation», a-t-il déclaré, jugeant que tout le monde est concerné par cette question. Il ne s’agit pas uniquement des instances opposantes à l’accord de normalisation, mais de toutes les catégories du peuple. 
    Il atteste que l’entité sioniste cherchait à transférer «l’Etat israélien» dans la région du Maghreb à partir du Maroc, le même responsable a déclaré : «Ils ne planifient pas sur le court terme, mais préparent la voie à un nouvel Etat d’Israël». «Savez-vous que les choses sont allées jusqu’à l’ouverture de camps de formation au maniement des armes sous la supervision directe d’officiers et de rabbins sionistes dans plusieurs régions du pays», a-t-il révélé, mettant en garde, dans ce sens, contre «les plans visant la désintégration des pays du Maghreb, notamment l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie et la Libye». 
    Pour le militant marocain, l’annonce du régime marocain concernant la normalisation des relations avec l’entité sioniste était moins étonnante que les déclarations des responsables qui ne cessaient de réitérer leur refus à la normalisation, à leur tête le Chef du gouvernement marocain, Saâd Eddine El Otmani, qui avait déclaré, peu de semaines avant, que la Palestine et El-Qods étaient des lignes rouges». 
    Il a mis en garde, à ce propos, que le danger de la normalisation réside dans le fait que certaines voix sionistes commencent à s’élever pour faire la promotion de certaines légendes, dont la découverte d’un petit Jérusalem dans le sud du Maroc et de tombes de certains prophètes juifs», affirmant que ces derniers essayent de tout faire pour prétendre que cette terre leur appartient en vue de l’établissement de leur nouvel Etat. 
    Pour rappel, la majorité des vidéos dans lesquelles le président de l’Observatoire marocain met à nu les plans sionistes dans le Maroc et le Maghreb sont supprimés des pages Facebook.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara,
     Donald Trump, Joe Biden, Israël,
  • Sahara occidental : Le Polisario réitère son droit intangible à la liberté et à l’indépendance

    Le représentant du Front Polisario aux Nations unies (ONU), Sidi Mohamed Amar, a affirmé que la cause sahraouie avait pris un nouveau tournant depuis le 13 novembre en poursuivant la lutte armée, ajoutant que l’adhésion à toute opération de négociation était tributaire des développements sur le terrain et du sérieux du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU.

    Lors d’une conférence de presse organisée sous la présidence de la RASD, sur l’actualité de la cause sahraouie suite à la reprise de la lutte armée, M. Sidi Amar a indiqué que «le peuple sahraoui mise sur sa résistance et sa volonté pour arracher ses droits à part entière», ajoutant que la «cause sahraouie a entamé une nouvelle phase après le 13 novembre suite à la violation par le Maroc de l’accord du cessez-le-feu et la poursuite de la lutte armée». «Toute adhésion à n’importe quelle opération de négociation reste tributaire des développements sur le terrain et du sérieux du conseil de sécurité et de l’AG de l’ONU», souligne-t-il. «La seule solution du conflit sahraoui consiste en la garantie à notre peuple à son droit intangible à la liberté et à l’indépendance», insiste le diplomate sahraoui, affirmant qu’il «n’y a actuellement aucune opération de négociation». 
    Par ailleurs, il a imputé le retard accusé dans la nomination d’un nouvel envoyé du SG de l’ONU au Sahara Occidental, à la position de l’occupant marocain. M. Sidi Amar a réitéré, par cette occasion, le droit du Front Polisario à se défendre par tous les moyens légitimes dont la lutte armée, ajoutant que le Front reste ouvert à toute éventuelle solution pacifique assurant le respect ferme du droit du peuple sahraoui à l’indépendance». Au sujet de la situation des droits de l’homme induite par la violation constante de ces droits par le Maroc dans les villes occupées. Le responsable sahraoui a pointé du doigt la France qui, selon lui, «entrave la mise en place d’un mécanisme onusien pour les surveiller». A l’échelle internationale, la déclaration de Trump sur le Sahara occidental fait toujours l’objet de vives condamnations. 
    La Russie et la Norvège ont exprimé leur inquiétude quant à la situation qui prévaut au Sahara occidental, évoquant «une escalade» et «une situation tendue» dans ce territoire occupé par le Maroc. «Malheureusement, la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord reste compliquée, notamment en raison du manque de régulation des crises graves souvent provoquées par des interférences extérieures», a indiqué le représentant permanent de la Russie à l’ONU, Vassily Nebenzia, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la coopération entre l’ONU et la Ligue arabe. Evoquant la situation au Sahara occidental, le diplomate russe a déclaré que «nous assistons à une escalade», réaffirmant, ainsi, la position de la Russie qui rejette la décision unilatérale du président américain sortant, Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. 
    Le vice-ministre des Affaires étrangères russe, Mikhail Bogdanov avait déclaré que la décision «unilatérale» de Trump sort complètement du cadre du droit international. «La décision ne respecte pas non plus les décisions de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, avec lesquelles les Américains eux-mêmes étaient d’accord», avait ajouté le responsable russe. 
    De son côté, la représentante permanente de la Norvège à l’ONU, Mona Yol, estime que «la situation au Sahara occidental est plus tendue maintenant qu’elle ne l’a été depuis longtemps», assurant que «la situation politique et sécuritaire dans la région Mena (Afrique du Nord et Moyen-Orient) reste profondément complexe et instable, dans plusieurs pays». 
    Les déclarations de la Russie, membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU ainsi la Norvège, un pays connu pour le respect des droits de l’homme, constituent un désaveu pour le Maroc qui continue de nier l’existence d’un conflit armé l’opposant au Front Polisario.
    Horizons, 22 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara,  Donald Trump, Joe Biden,
  • Députés espagnols: le Maroc n’est pas un partenaire “fiable”

    Le parti politique espagnol “VOX” a dit que “le Maroc n’est pas un partenaire fiable pour l’Espagne”, et c’en réaction aux revendications qu’il juge illégitimes sur les eaux territoriales.

    Les députés de ce parti ont souligné dans un communiqué que «le Maroc continue de manquer du respect à l’endroit de l’Espagne à travers des revendications illégales de la mer territoriale, le conflit de la pêche et la concurrence déloyale en matière agricole ou son collaboration inefficace dans le contrôle des flux d’immigration illégale».
    Ils ont également fait remarquer que «ce mardi même, nous avons assisté à un assaut d’une centaine de personnes à la frontière de Melilla et l’invasion constante par mer d’immigrants illégaux des côtes marocaines vers Murcie, Almería et Grenade se poursuit».
    Ces parlementaires ont demandé au gouvernement Pedro Sánchez de «protéger les frontières du pays, renforcer le personnel de la garde civile et de la police nationale en leur fournissant des moyens matériels, personnels et juridiques suffisants et adéquats».
    Ils exigent aussi du Maroc de «collaborer pleinement dans le contrôle des flux migratoires», martelant que «l’Espagne ne peut accepter le chantage ni du Maroc ni d’aucun autre État souverain».
    Il faut rappeler que 47 migrants marocains ont franchi, mardi, la barrière frontalière séparant le Maroc et l’enclave espagnole de Melilla.
    La tension monte d’un cran entre Madrid et Rabat
    En décembre dernier, la tension est montée d’un cran entre le Maroc et l’Espagne suite aux déclarations du chef de gouvernement marocain Saadeddine El Othmani sur la souveraineté des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.
    Des propos qui ont valu la convocation en urgence de l’ambassadrice marocaine à Madrid.
    Début janvier, la ministre espagnole de la Défense Margarita Robles avait affirmé sans ambages qu’«il n’y a pas de débat, il n’y a pas de question, Ceuta et Melilla sont entièrement espagnoles. Il n’y a aucun doute là-dessus. Elles sont autant espagnoles que Madrid et Ciudad Real ou n’importe quelle autre ville espagnole».
    Echourouk, 21 jan 2021
    Tags : Maroc, Espagne, Vox,