Mois : février 2021

  • Maroc : L’Algérie libre, souveraine et stable dérange le Makhzen

    Sous le sceau de la performance et de la vigilance

    Le remaniement ministériel, annoncé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans son discours à la nation prononcé à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du chahid, s’inscrit indubitablement dans la dynamique de changement ancrée dans la nouvelle Algérie au service des citoyens. Frappée du sceau de l’efficacité et de la compétence, la nouvelle composante gouvernementale est fondamentalement interpellée par l’exigence de performance qui a sanctionné les huit titulaires des départements jugés défaillants dans les secteurs de l’industrie, de l’énergie, des ressources en eau, de la numérisation et des statistiques, des travaux publics, de l’habitat, du tourisme, de l’environnement et de l’industrie cinématographique. 
    Ce sont par excellence des domaines stratégiques pour la plupart en étroite relation avec la vie quotidienne qui, comme c’est le cas des défaillances relevées dans la gestion des zones d’ombre sévèrement punies, ne sauraient s’accommoder des manquements de nature à attenter au nouveau mode de gouvernance. A la veille de la célébration du deuxième anniversaire du hirak, dédiée à la cohésion nationale et à l’enracinement de la démocratie, la formation du nouveau gouvernement participe au renforcement du climat de confiance généré par la libération d’une cinquantaine de personnes. Le geste d’apaisement consenti par le président de la République, accueilli favorablement par l’opinion nationale et la classe politique, traduit une volonté réelle de dialogue porteuse de perspectives réelles d’ouverture. 
    Dans six mois à peine, l’émergence d’une élite compétente, représentative de la volonté populaire, à l’issue des législatives anticipées, transparentes et régulières, consacre pleinement le changement profond et radical revendiqué par le hirak. La bataille de la légitimité et de la démocratie impose une vigilance de tous les instants pour sauver, d’abord, le hirak populaire des démons de la fitna et de la division aux antipodes des valeurs du pacifisme, de la citoyenneté et de l’unité qui ont fait sa force et sa grandeur. Il s’agit également de faire front pour mettre en échec la conjuration menée, à chaque échéance décisive de la nouvelle Algérie, par les nostalgiques d’un passé révolu et leurs relais locaux. Dans cette conjoncture particulière, le démenti cinglant apporté par le ministère de la Défense nationale renseigne sur la férocité de la campagne de déstabilisation déclenchée, au moment où le peuple s’apprête à fêter pacifiquement la journée de la cohésion nationale, par les services du Makhzen et de l’entité sioniste. 
    Les allégations tendancieuses faisant état de la participation de l’Armée nationale populaire à des missions dans le cadre du G5 Sahel attestent des menaces réelles aux frontières qui appellent à la vigilance et à la conscience citoyenne. L’Algérie libre, souveraine et stable dérange le Makhzen de l’inféodation au sionisme et les tenants de l’ordre néocolonial.
    Horizons, 22 fév 2021
    Tags : Maroc, Algérie, Israël, normalisation, 
  • Sahara occidental: Le Maroc humilié au 34e sommet de l’UA

    L’ambassadeur sahraoui en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a qualifié lundi, l’échec du Maroc à faire élire ses candidats, lors du 34e Sommet de l’Union africaine UA, d’une gifle de la part de l’UA, relevant que le Maroc n’en est pas à son premier échec auprès de cette institution continentale.

    L’échec du Maroc à faire élire ses 5 candidats auprès des instances de l’UA lors de son 34e Sommet ne peut être qualifié que d’une gifle de la part
    de cette institution continentale désormais plus que jamais consciente des manœuvres du régime d’El Makhzen, a soutenu M. Taleb Omar au Forum du journal le Courrier d’Algérie. 
    En échouant à faire élire ses candidats et à faire passer certains projets dont le passage du réseau du fibre optique sur les territoires sahraouis, le Maroc acte définitivement l’inefficience de sa politique et de ses thèses auprès de cette institution, a ajouté M. Taleb Omar, rappelant que le Maroc a échoué par le passé à faire changer de positions à l’UA s’agissant de la légalité de la question sahraouie. 
    L’ambassadeur sahraoui a fait observer que les tentatives du Maroc ne trouvent désormais d’écho qu’auprès de certains pays africains pauvres moyennant de l’argent ou d’autres avantages. Sur le rôle de l’UA dans la résolution du conflit au Sahara occidental, le diplomate sahraoui a indiqué que les autorités sahraouies « misent beaucoup » sur le prochain sommet de l’UA, qui sera tenu sous le thème faire taire les armes, afin de prendre d’importantes décisions allant avec les données et la situation actuelles dans les territoires sahraouis.
    Algérie62, 22 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, Union Africaine,
  • Union nationale des journalistes solidaires avec le Sahara Occidental : Une initiative «mauritanienne » sévèrement dénoncée

    Quelle mouche a pu piquer ce groupuscule de journalistes mauritaniens, sans doute «inspirés en sous-main par les tenants du Makhzen », pour mettre en place un supposé syndicat maghrébin de journalistes duquel ont été de facto exclus les journalistes sahraouis ?

    Le caractère sournois et manipulateur de cette démarche tente de se cacher derrière la prétendue nécessité de défendre les intérêts sociaux matériels de cette catégorie professionnelle activant au niveau des pays maghrébins, loin de toute considération politique et/ou géostratégique.
    Et que voyant, l’union algérienne des journalistes solidaires avec le Sahara Occidental ne se contente pas de regretter une pareille démarche. Déjà le fait d’exclure les journalistes sahraouis est une prise de position politique, et une façon par trop directe de faire de la politique. De plus, la nature même de ce métier, qui fait de cette corporation une partie des élites citoyennes des pays membres du Maghreb arabe, fait que la politique est une partie non dissociable de l’exercice de ce noble et difficile métier.
    Les rappels historiques, politiques, géostratégiques, et même militaires, liés à la question en deviennent dès lors particulièrement inutiles. Cette initiative maroco-mauritanienne n’est rien d’autre qu’un poignard planté dans le dos de nos amis, frères et confrères sahraouis.
    Cette mise au point, et ce rappel à l’ordre, signé par Ali Kefsi s’imposait dès lors de facto. Il est certain que l’ensemble des journalistes algériens, tunisiens, mauritaniens, libyens et même marocains ne se laisseront pas prendre au rets de ce grossier et détestable piège liberticide. Mais, une mise au point s’imposait quand même. La vigilance de tous doit rester de mise. Aujourd’hui plus que jamais…
    Kamel Zaidi
    La Patrie News, 24 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Mauritanie, Maroc, Maghreb, syndicat de journalistes,
  • Sahara Occidental : L’ALPS frappe de nouveau à l’intérieur du Maroc

    Pour la deuxième fois en quelques jours, depuis la reprise, par le peuple sahraoui, de la lutte armée pour libérer son territoire de l’occupation marocaine, l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) a mené une opération militaire à l’intérieur du territoire marocain internationalement reconnu. 

    Selon des informations rapportées par l’agence de presse officielle de la RASD, des unités de l’armée sahraouie ont déclenché, lundi dernier, 22 février, de violentes attaques contre des détachements de l’armée du Makhzen qui s’activaient, depuis la veille, au soir, à élever un mur de défense dans la proximité de la localité de Touizgui, à l’extrême sud-est du Maroc. 
    Des attaques qui ont fini, selon le secrétaire général du ministère de la Défense nationale sahraoui, M. Ougal, par dissuader l’armée marocaine à aller plus en avant dans la construction de ce prolongement en territoire marocain du mur “de la honte et de l’humiliation”, cette plaie exécrable que le Makhzen a construit sur les conseils avisés et avec le concours de l’entité sioniste, qui coupe, du nord au sud, telle une plaie exécrable, le territoire du Sahara Occidental. 
    Pour le même responsable, ces nouvelles attaques menées par l’ALPS à l’intérieur du territoire marocain internationalement reconnu, qui ont occasionné à l’armée du Makhzen “des pertes matérielles et humaines considérables”, constituent un nouveau démenti infligé à la grossière propagande marocaine selon laquelle rien ne se passe au Sahara Occidental.
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc,
  • Sahara occidental : Création d'une équipe internationale de soutien à Soltana Kheya

    Des organisations de différents pays ont créé une équipe de soutien pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation déplorable de la militante sahraouie, Soltana Kheya, assignée arbitrairement à résidence par les autorités d’occupation marocaine depuis plus de trois mois sans mandat, ont rapporté des médias espagnols. « Nous sommes en contact fréquent avec Soltana pour documenter les violations qui sont commises contre elle et sa famille », a affirmé Tone Sorfonn Moe, juriste norvégienne qui travaille volontairement avec le Comité norvégien de soutien au Sahara occidental, est l’une des personnes qui font partie de cette équipe ». « Ce mouvement de solidarité qui travaille dans les territoires occupés du Sahara occidental est composé de personnes du monde entier, d’origines et de nationalités différentes. Nous essayons de coopérer le plus largement possible », a-t-elle soutenu. Au Sahara occidental occupé, « l’un des actes de répression les plus graves de ces derniers mois a été l’attaque visant la militante Soltana Kheya et de sa famille. Des dizaines de policiers et de services de renseignement marocains ont assiégé sa maison dans le but d’infliger douleur et peur à sa famille et, finalement, faire taire la voix de Soltana, mais aussi celle de la communauté sahraouie en général », a condamné la juriste norvégienne.

    Il est clair, pour la juriste, que l’assignation à résidence de Kheya est « aggravée par des actes de violence excessive, de menaces et d’intimidation ». De même, la juriste dénonce que « cette semaine des dizaines de sahraouis ont tenté de franchir les lignes de police pour rendre visite à la famille Kheya et ont tous subi des violences. Maintenant, Soltana continue de souffrir atrocement de ses blessures, surtout après avoir été frappée avec une pierre, la laissant étourdie avec de la difficulté à se lever et à voir », a dénoncé Mme Tone.
    L’ONU doit agir en urgence
    Pour la juriste norvégienne, le rôle de l’Organisation des Nations unies dans des situations comme celle de Soltana est essentiel car « elle a une responsabilité particulière d’agir et de dénoncer lorsqu’elle est informée de telles violations graves ». Mme Tone a estimé que « de telles violations ne doivent pas passer sous silence ». « Elles nécessitent une dénonciation et exigent que nous tenions les auteurs pour responsables. Ma liberté en tant que juriste norvégienne dépend des libertés d’autrui et si les droits de mes voisins sont violés aujourd’hui, demain je perdrai la mienne. Par conséquent, il est du devoir de chacun de lutter contre l’injustice ». Plusieurs organisations, telles que le Front Line Defenders, Democracy Now ou encore Equipe Media ont publié divers rapports qui attestent les mauvais traitements et la torture que la militante et sa famille subissent depuis des mois. « Cela nous rappelle ce qui s’est passé en 2010 et la situation actuelle semble être pire », déclare Nazha Elkhalidi, journaliste pour Equipe Media à Laâyoune occupée. En 2010, les autorités marocaines ont procédé brutalement au démantèlement du camp de Gdeim Izik, à quelques kilomètres de la ville sahraouie occupée El Ayoune, faisant une vingtaine de morts et des centaines de blessés et de disparus. Après cela, les villes du Sahara occidental sont devenues une prison pour les militants et journalistes sahraouis.
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Sultana Khaya, répression, 
  • Sahara Occidental : L'occupant marocain "pleinement responsable" des conséquences de son agression contre Soltana Khaya

    L’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM) a tenu pour responsables les autorités marocaines de tout ce qui pourrait affecter l’état physique et psychologique de Soltana Khaya, et des membres de sa famille, en raison des agressions menées par l’occupant contre la militante sahraouie des droits de l’Homme, assignée arbitrairement à résidence depuis plus de trois mois. L’ISACOM a, dans un communiqué rendu public lundi, fait savoir qu’elle « suit le combat mené par le membre de l’Assemblée générale de Instance contre la décision injuste des autorités d’occupation prise contre Soltana Khaya le 19 novembre 2020, qui l’a placée ainsi que sa famille en résidence surveillée en assiégeant leur maison et en les empêchant de recevoir des visiteurs ».

    L’Instance a rappelé dans son communiqué que le dernier épisode des agressions marocaines contre la militante sahraouie remonte à dimanche, 21 février, lorsqu’elle a été agressée physiquement en lui confisquant son téléphone portable, sous le coup de menaces. « Après cet acte criminel mené par l’occupant marocain », a ajouté la même source, Soltana Kheya, accompagnée de sa sœur et de leur mère, ont décidé de s’asseoir devant la maison et d’entamer une grève de la faim illimitée, à partir de dimanche jusqu’à la récupération du téléphone portable de la militante et la levée du siège imposé à leur maison. Par ailleurs, des organisations de différents pays ont créé une équipe de soutien pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation déplorable de la militante sahraouie, Soltana Khaya. « Nous sommes en contact fréquent avec Soltana pour documenter les violations qui sont commises contre elle et sa famille », a affirmé Tone Sorfonn Moe, juriste norvégienne qui travaille volontairement avec le Comité norvégien de soutien au Sahara occidental, et qui est l’une des personnes qui font partie de cette équipe.
    Au Sahara occidental occupé, « l’un des actes de répression les plus graves de ces derniers mois a été l’attaque visant la militante Soltana Khaya et de sa famille. Des dizaines de policiers et de services de renseignement marocains ont assiégé sa maison dans le but d’infliger douleur et peur à sa famille et, finalement, faire taire la voix de Soltana, mais aussi celle de la communauté sahraouie en général », a ainsi condamné la juriste norvégienne. Récemment, Soltana Kheya avait affirmé à l’APS que les forces de l’occupation marocaine cherchaient à la liquider physiquement à travers l’agression brutale sur son domicile et sa famille, appelant à cet effet les instances internationales des droits de l’Homme à l’ »impératif de protéger les civils sahraouis des pratiques répressives du Makhzen ». Le 13 novembre dernier, le cessez-le-feu en vigueur dans les territoires sahraouis occupés a été rompu suite à l’agression marocaine contre des civils sahraouis dans la zone tampon d’EL-Guerguerat (au sud -ouest du Sahara occidental). Le cessez-le-feu était en vigueur depuis 1991. Depuis, le régime marocain viole, de manière systématique, les droits de l’Homme dans les territoires occupés, où il mène aussi une escalade « dangereuse » et « hystérique » à l’encontre des civils sahraouis sans défense.
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, Sultana Khaya, répression, 
  • Maroc/Sahara Occidental : Détérioration de l’état de santé en détention de Mohamed Lamin Haddi

    MAR 002 / 0221 / OBS 022

    Mauvais traitements /
    Dégradation de l’état de santé /
    Détention arbitraire
    Maroc/ Sahara Occidental
    19 février 2021
    L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un partenariat de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et de la FIDH, vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante au Maroc/ Sahara Occidental.
    Description de la situation :
    L’Observatoire a été informé de la dégradation de l’état de santé et des mauvais traitements dont a été victime Mohamed Lamin Haddi, journaliste qui avait couvert différents sujets en lien avec les manifestations et les activités organisées dans le camp de Gdeim Izik, situé à proximité de la ville de Laâyoune, au Sahara Occidental, avant son démantèlement en 2010. Le 19 juillet 2017, la Cour d’appel de Salé a confirmé la peine de 25 ans de prison prononcée par le Tribunal militaire de Rabat à l’encontre de Mohamed Lamin Haddi, détenu depuis lors à la prison de Tiflet 2 au Maroc.
    Le 13 janvier 2021, M. Haddi a entamé une grève de la faim illimitée afin de dénoncer les mauvais traitements lui ayant été infligés par les fonctionnaires de Tiflet 2, dont un isolement d’une durée de trois ans, l’absence de lumière dans sa cellule et le refus de soins médicaux. Depuis le début de sa grève de la faim, son état de santé s’est considérablement dégradé. D’après les membres de sa famille, sa mobilité est à présent réduite et il éprouve des difficultés à s’exprimer.
    L’Observatoire rappelle que Mohamed Lamin Haddi a été arrêté arbitrairement le 20 novembre 2010 par des fonctionnaires des services secrets marocains à Laâyoune, alors qu’il s’apprêtait à rencontrer deux médecins belges pour les accompagner lors de leur visite auprès de plusieurs victimes blessées par balle au cours du démantèlement du camp de Gdeim Izik. Le 17 février 2013, le Tribunal de Rabat a condamné M. Haddi à 25 ans de prison pour « actes violents envers des fonctionnaires publics dans l’exercice de leurs fonctions, avec intention de donner la mort » (article 267 du Code pénal du Royaume du Maroc), dans le contexte du macro-procès de Gdeim Izik.
    L’Observatoire exprime son inquiétude quant aux allégations de mauvais traitements et à la dégradation de l’état de santé de Mohamed Lamin Haddi et appelle les autorités marocaines à adopter immédiatement des mesures appropriées afin de garantir sa sécurité, son intégrité physique et son bien-être psychologique.
    En outre, l’Observatoire exhorte les autorités compétentes à libérer immédiatement Mohamed Lamin Haddi pour raisons humanitaires au vu de sa situation médicale, et à mener une enquête indépendante, exhaustive et impartiale sur les allégations de mauvais traitements mentionnées ci-dessus dans le but d’identifier les responsables et d’appliquer les sanctions pénales et/ou administratives prévues par la loi.
    Actions requises :
    L’Observatoire vous prie de bien vouloir écrire aux autorités marocaines en leur demandant de :
    i. Procéder à la libération immédiate de Mohamed Lamin Haddi pour raisons humanitaires au vu de sa situation médicale ;
    ii. Garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et le bien-être psychologique de Mohamed Lamin Haddi ;
    iii. Mener une enquête prompte, exhaustive, impartiale et transparente à propos des allégations de mauvais traitements à l’encontre de Mohamed Lamin Haddi afin d’identifier les responsables et d’appliquer les sanctions pénales et/ ou administratives prévues par la loi.
    iv. Mettre fin à toute forme de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, à l’encontre de Mohamed Lamin Haddi et de l’ensemble de défenseurs des droits humains au Sahara occidental.
    Adresses :
    • M. Saad Dine El Otmani, Premier Ministre du Maroc. Fax : +212 37 76 99 95/37 76 86 56
    • M. Nasser Bourita, Ministre des affaires étrangères et de la coopération du Maroc. E-mail : ministere@maec.gov.ma
    • M. Mohamed Ben Abdelkader, Ministre de la justice. E-mail : ccdh@ccdh.org.ma
    • M. Mustapha Ramid, Ministre d’État chargé des droits de l’Homme. E-mail : contact@didh.gov.ma
    • Mme. Amina Bouayach, Présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH). Email : cndh@cndh.org.ma
    • S.E. M. Omar Zniber, Représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et des autres organisations internationales en Suisse. Email : mission.maroc@ties.itu.int / maroc.ge@maec.gov.ma
    • M. Alem Menouar, Ambassadeur, Mission du Royaume du Maroc auprès de l’Union européenne. E-mail : mission.maroc@skynet.be
    Prière d’écrire également aux représentations diplomatiques du Maroc dans vos pays respectifs.
    ***
    Genève- Paris, 19 février 2021
    Merci de bien vouloir informer l’Observatoire de toutes les actions entreprises en indiquant le code de cet appel.
    L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (l’Observatoire) est un programme créé en 1997 par l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et la FIDH. Il a vocation à protéger les défenseur.e.s des droits de l’Homme victimes de violations et à leur apporter une aide aussi concrète que possible. L’OMCT et la FIDH sont membres de ProtectDefenders.eu, le Mécanisme de l’Union européenne pour les défenseur.e.s des droits de l’Homme mis en œuvre par la société civile internationale.
    Pour contacter l’Observatoire, appeler la ligne d’urgence :
    • E-mail : Appeals@fidh-omct.org
    • Tél. OMCT : + 41 22 809 49 39
    • Tél. FIDH : + 33 1 43 55 25 18
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Western Sahara,
  • Etats-Unis -Sahara Occidental : Camouflet pour le Maroc

    LES ÉTATS-UNIS SOUTIENNENT LE PROCESSUS ONUSIEN POUR LA RÉSOLUTION DU CONFLIT AU SAHARA OCCIDENTAL : Camouflet pour le Maroc

    Les États-Unis vont continuer à soutenir le processus onusien en vue d’une solution « juste » et « durable » au différend de longue date au Sahara occidental. L’affirmation vient de Ned Price, porte-parole du département d’État américain dirigé par Antony Blinken, en conférence de presse lundi. La déclaration a fait l’effet d’une bombe au Maroc, à tel point que la propagande médiatique du Makhzen a été actionnée à l’effet de pervertir les propos du porte-parole du département d’État us.
    «Ce que nous avons dit reste globalement valable au sujet de la question du Sahara occidental, a déclaré Ned Price, précisant qu’ « il n’y a aucune mise à jour pour le moment ». « Nous continuerons à soutenir le processus des Nations unies pour mettre en œuvre une solution juste et durable à ce différend de longue date entre le Maroc et le Front Polisario, a ajouté le porte-parole du département d’État américain, lors d’un point de presse en réponse à une question sur la position de la nouvelle administration américain quant au conflit au Sahara occidental.
    Voilà donc un camouflet pour la diplomatie marocaine qui continue à croire que la supposée marocanité du Sahara occidental, proclamée par l’ex-président Trump, est une décision « irréversible » alors que l’administration de Joe Biden opère un examen approfondi en vue de revenir sur la décision de Donald Trump.
    Et non seulement l’administration de Biden tient au processus de l’ONU pour le règlement de la question sahraouie, mais aussi elle soutient la mission de la MINURSO. Pour le département d’Etat US en effet, les États-unis vont également continuer « d’appuyer le travail de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour surveiller le cessez-le-feu et prévenir la violence dans la région ».
    À rappeler que le 10 décembre dernier, l’ex-président américain, Donald Trump avait annoncé reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en contrepartie de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste. Cette proclamation a été dénoncée aussi bien aux Etats-Unis que par la communauté internationale qui a rappelé son caractère illégale et a invité, le nouveau locataire de la maison blanche, Joe Biden à revenir sur cette décision unilatérale.
    L’organisation des Nations unies considère les territoires sahraouis occupés comme des territoires non autonomes où un référendum d’autodétermination est prévu depuis 1991. Suite à l’annonce de Trump, l’ONU avait rappelé que sa position vis-à-vis de la question sahraouie restait inchangée. Qui plus est la déclaration du porte-parole de la Maison Blanche est pour le moins contradictoire : l’appui à la Minurso , dont la mission est précisément d’organiser le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui ,ne peut se faire sans la remise en cause de la scandaleuse décision de Donald Trump , qui s’est fait manipuler comme un enfant de cœur par son gendre Jared Kouchner , instrument du sioniste Netanyahou , obnubilé par sa réélection pour empêcher son inculpation pour corruption.
    De fait la déclaration du porte-parole de la Maison Blanche laisse croire que Washington risque de s’aligner sur la position de la France et donc serait disqualifié à être le «pen Holder» -rédacteur- de la résolution du conseil de sécurité devant renouveler le mandat de la Minurso lors de la réunion du Conseil de sécurité en Avril prochain.
    M. Bendib
    #Maroc #Israël #Normalisation #SaharaOccidental #WesternSahara
  • Sahara occidental: Washington continue de soutenir le processus onusien

    Les Etats-Unis vont continuer à soutenir le processus onusien en vue d’une solution «juste» et «durable» au différend de longue date au Sahara occidental, a affirmé lundi le porte-parole du département d’Etat américain
    Ned Price.

    «Ce que nous avons dit reste globalement valable» au sujet de la question du Sahara occidental, a déclaré Ned Price, disant «qu’il n’y a aucune mise à jour pour le moment».
    «Nous continuerons à soutenir le processus des Nations Unies pour mettre en œuvre une solution juste et durable à ce différend de longue date» entre le Maroc et le Front Polisario, a ajouté le porte-parole du département d’Etat américain, lors d’un point de presse en réponse à une question sur la position de la nouvelle administration américain quant au conflit au Sahara occidental. Il a indiqué que les Etats Unis vont également continuer «d’appuyer le travail de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour surveiller le cessez-le-feu et prévenir la violence dans la région». Le 10 décembre dernier, l’ex-président américain, Donald Trump avait annoncé reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en contrepartie de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste.
    Cette proclamation a été dénoncée aussi bien aux Etats-Unis que par la communauté internationale qui a rappelé son caractère illégal et a invité, le nouveau locataire de la maison blanche, Joe Biden à revenir sur cette décision «unilatérale». L’organisation des Nations Unies considère les territoires sahraouis occupés comme des territoires non autonomes où un référendum d’autodétermination est prévu depuis 1991. Suite à l’annonce de Trump, l’ONU avait rappelé que sa position vis-à-vis de la question sahraouie restait inchangée.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Joe Biden, Western Sahara,
  • Le Maroc poursuit sa politique d'inondation avec les drogues

    Le Maroc poursuit sa politique d’inondation de la Région maghrébine avec les drogues, a affirmé l’analyste politique et militant sahraoui Bali Elkanti. S’exprimant sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, Bala Elkanti, a souligné que « malgré l’intensification des combats le long du mur marocain, cela n’a pas empêché les appareils officiels marocains de poursuivre leur politique d’inondation de la région avec les drogues qui constitue une réelle menace pour sa sécurité ».

    Le militant sahraoui a affirmé, que l’implication de l’armée marocaine dans le trafic de drogue et dans la traite humaine constituaient « une menace directe » pour la paix et la sécurité régionales et internationales, exhortant le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-unies à exercer une pression sur le Maroc, afin de cesser ces pratiques qui attentent à la sécurité de ses voisins et de la région toute entière. Cette déclaration est intervenue, suite à l’opération menée récemment par les unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogues et le crime organisé, qui s’était soldée par la saisie d’une quantité importante de drogues marocaines et d’armes.

    Une unité des forces de l’Armée populaire de libération sahraouie relevant de la 1re Région militaire (secteur opérationnel du Doukj libéré), a saisi des quantités importantes de drogue, dans le cadre de la protection des frontières et des territoires sahraouis libérés et la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, a indiqué lundi un communiqué du ministère sahraoui de la Défense.

    Selon le communiqué, rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS), “la quantité saisie est estimée à 200 kg de haschisch traité, provenant du Royaume du Maroc, sachant que les services de renseignement marocains utilisent ce trafic pour financer le crime organisé et les groupes terroristes activant dans les régions du Sahel et du Sahara, en particulier au nord du Mali. Ces quantités de drogue sont écoulées à travers des bases de l’armée marocaine au niveau de la ceinture de la honte, en vue de les introduire en Mauritanie, paye frère, et même sur le territoire malien ».

    Bali elkanti a indiqué que « l’implication de l’armée marocaine dans le trafic de drogues et la traite d’êtres humains » constituaient « une menace directe à la paix et la sécurité régionales et internationales ». « Le trafic de drogue est devenu, au cours de la dernière décennie, une principale source de financement pour les groupes terroristes et les bandes du crime organisé activant dans la région du Sahel et du Sahara », a-til ajouté.

    Sidi Mohamed Amar a rappelé, dans ce sens, que le Maroc occupait la première place sur la liste des pays producteurs et exportateurs du cannabis dans le monde selon plusieurs rapports internationaux. Le militant sahraoui a fustigé « l’ouverture par le Maroc de plusieurs points de passage au niveau de la région d’El Guergarat, au sud du Sahara Occidental, pour faciliter le transit de marchandises prohibées y compris la drogue », notant que des centaines de camions et de véhicules traversent quotidiennement cette zone tampon vers les frontières mauritaniennes et audelà, ce qui constitue une violation directe de l’accord de cessez-le-feu et de la convention militaire N 1.

    Il a affirmé, à ce propos, que ‘la RASD, partant de ses engagements en tant qu’Etat membre de l’Union africaine (UA), œuvrait au renforcement des opérations de lutte contre le trafic de drogues, à travers l’ensemble des territoires sahraouis libérés, et à la consolidation de la coopération avec les pays voisins. « Nous exhortons le Conseil de sécurité à faire pression sur le Maroc pour l’amener à assumer ses responsabilités régionale et internationale, et à cesser ces actes déstabilisants et menaçants pour la sécurité et la stabilité des pays voisins et de la région tout entière ».

    L’inspiration du « modèle sioniste » pour autoriser le cannabis

    De nombreuses voix s’élèvent au Maroc pour que le royaume chérifien s’inspire du modèle de l’entité sioniste, pour autoriser la consommation du cannabis sous couvert des fins thérapeutiques. Après des décennies que la culture de la feuille de cannabis dessine les paysages du nord du Maroc, le débat se fait plus vif au Maroc où cette culture reste illégale, mais elle fait vivre des familles entières et se transmet de génération en génération”. Le journal Al Ahdath Al Maghribia assure même, qu’il s’agit de la seule culture réellement adaptée au sol de ces régions chez l’un des premiers producteurs mondiaux. Les cultures de cannabis s’étendent sur 50.000 hectares et le Maroc bénéficie d’ »un savoir-faire ancestral ».En matière de cannabis, le magazine indépendant TelQuel suggère au gouvernement de “s’inspirer du modèle israélien”. L’Entité sioniste a en effet autorisé le cannabis à des fins thérapeutiques depuis 2006. L’hebdomadaire évalue les gains à 100 milliards de dirhams (soit près de 10 milliards d’euros). Depuis quelques années, l’idée fait son chemin au Maroc, mais le pays n’a jamais sauté le pas. “Des tâtonnements encore insuffisants, alors que le marché mondial est en pleine expansion”, souligne TelQuel. Chez l’Entité sioniste, l’exploitation du cannabis rapporte 1 milliard de shekels (plus de 2,5 millions d’euros), 60.000 Israéliens bénéficient de traitements à base de cannabis, et quelque 150 entreprises opèrent dans le domaine. Une manne à laquelle aspire une partie des Marocains. Entre 90.000 et 140.000 familles vivent déjà du kif, selon l’organisation Prohibition Partners citée par TelQuel.

    Le Midi Libre, 24 fév 2021

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