Mois : février 2021

  • Sahara Occidental : Lettre ouverte du Groupe de Genève au Sénat américain

    Groupe d’appui de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’homme au Sahara occidental

    www.genevaforwesternsahara.org
    Lettre ouverte aux membres du Sénat américain
    La déclaration de l’ancien président Trump sur le Sahara occidental alimente le conflit
    Honorables membres du Sénat américain,
    Le Groupe d’appui de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’homme au Sahara occidental appelle votre attention sur la situation dramatique actuelle dans le territoire non autonome du Sahara occidental, car la puissance occupante, le Royaume du Maroc, a rompu le cessez-le-feu qui avait en vigueur depuis 1991, suite à l’envoi par le Conseil de sécurité de l’ONU de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental (MINURSO).
    En effet, depuis 1963, le Sahara occidental est inscrit par l’Assemblée générale des Nations Unies parmi les territoires non autonomes auxquels s’applique la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale des Nations Unies, intitulée «Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux peuples et pays coloniaux».
    En 1966, l’Assemblée générale des Nations Unies1 a invité la Puissance administrante, l’Espagne, à déterminer le plus tôt possible les procédures pour la tenue d’un référendum sous les auspices des Nations Unies en vue de permettre à la population autochtone du territoire d’exercer librement son droit de autodétermination.
    Le 16 octobre 1975, la Cour internationale de Justice (CIJ), rejouant une série de questions soulevées par l’Assemblée générale des Nations Unies, a émis un avis consultatif2 déterminant que les documents et informations présentés à la Cour n’établissent aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et du Royaume du Maroc et que la Cour n’a pas trouvé de liens juridiques de nature à affecter l’application de la résolution 1514 (XV) dans la décolonisation du Sahara occidental et, en particulier, du principe de l’autonomie détermination par l’expression libre et authentique de la volonté des peuples du territoire.
    Le même jour, le roi Hassan II du Maroc annonça le lancement de la marche verte et le 30 octobre 1975, l’armée marocaine envahit le Sahara occidental, ouvrant ainsi une guerre contre le peuple sahraoui qui fut gelée en 1991, lorsque le Royaume du Maroc et le Front Polisario a convenu d’un cessez-le-feu, qui était censé conduire à l’organisation du référendum d’autodétermination tant attendu sous les auspices des Nations Unies.
    Malheureusement, au fil des années, le Royaume du Maroc n’a épargné aucun effort pour empêcher l’organisation d’un tel référendum. L’ancien secrétaire d’État James A. Baker III et l’ancien ambassadeur américain Christopher WS Ross, parmi d’autres envoyés personnels du secrétaire général de l’ONU, ont connu l’humiliation personnelle et la méfiance des autorités marocaines quant au respect des engagements pris devant la communauté internationale pour une solution pacifique au conflit au Sahara occidental.
    Le 13 novembre dernier, l’armée marocaine a été chargée d’intervenir dans la zone tampon démilitarisée d’El Guerguerat dans le sud-ouest du territoire non autonome du Sahara occidental où des dizaines de civils sahraouis manifestaient pacifiquement contre l’occupation persistante du territoire et le pillage de leurs ressources naturelles.
    La menace de l’utilisation d’armes contre des civils dans une zone démilitarisée a conduit à la rupture du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991 sous la supervision des Nations Unies. L’armée du Front Polisario a dû intervenir pour protéger ces civils et les évacuer vers une zone de sécurité.
    C’est dans ce contexte que l’ancien président Trump a accepté de concéder au roi du Maroc une reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations entre le Royaume du Maroc et Israël.
    Ce faisant, l’ancien président Trump a non seulement agi en violation du droit international, des arrêts de la Cour internationale de justice et de la Cour de justice de l’Union européenne, des principes de la Charte des Nations Unies et des décisions de ses organes3, ainsi que des les décisions de l’Union africaine, qui considère la République sahraouie comme un membre fondateur de l’Union mais aussi distancie les parties de la résolution du conflit.
    En effet, l’escalade du conflit armé qui se déroule au Sahara occidental devrait préoccuper tous les dirigeants politiques car elle se déroule dans une région déjà fortement déstabilisée, où plusieurs groupes armés sont prêts à saisir toutes les occasions d’élargir leur sphère. d’action et renforcent leur pouvoir de nuisance.
    Le secrétaire général de l’ONU, ainsi que les hauts dirigeants de l’Union africaine et de l’Union européenne ont immédiatement dénoncé la déclaration de l’ancien président Trump sur la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Plusieurs membres du Congrès ont également fait entendre leur voix et condamné la rupture morale et le caractère illégal de la déclaration de Trump. Les États-Unis jouent un rôle important au sein de la communauté internationale et nous saluons la décision prise par le président Biden de réengager les États-Unis dans les enceintes multilatérales.
    Au cours des quatre dernières décennies, le peuple sahraoui a mis toute sa confiance dans la communauté internationale et les Nations Unies pour réaliser l’organisation du référendum d’autodétermination et la décision de Trump a été un coup de poignard dans le dos qui l’a conduit à ne pas accepter la dernière provocation. de la puissance occupante, le Royaume du Maroc.
    Les 286 organisations soussignantes vous appellent, Honorables membres du Sénat américain, à déclarer nulle la décision de Trump sur le Sahara occidental et à travailler de manière constructive avec l’administration Biden afin que les États-Unis puissent faire partie de la solution en permettant au peuple sahraoui d’exercer librement leur droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, comme l’a décidé l’Assemblée générale des Nations Unies en 1966.
    Bien à vous, Bir Lehlu / Genève, 18 février 2021
    Notes : 
    1 Résolution 2229 (XXI)
    2 Sahara occidental, avis consultatif, C.I.J. Rapports 1975 – 2 –
    3 Résolution 380 (1975) du Conseil de sécurité de l’ONU et résolutions 34/37 et 35/19 de l’Assemblée générale qui condamnent sévèrement l’occupation marocaine du Sahara occidental et reconnaissent le Front Polisario comme le représentant du peuple sahraoui; dans ses résolutions ultérieures, l’Assemblée générale ne s’est jamais écartée de cette position.

    Signataires : 

    Acció Solidària amb el Sàhara, Acción Solidaria Aragonesa (ASA), African Law Foundation (AFRILAW), Agrupación Chilena de Ex Presos poíticos, American Asociation of Jurists (AAJ)*, Amigos por un Sahara Libre, ARCI Città Visibili, A.R.S.P.S. – Rio de Oro, Asociación de Abogados Saharauis (UAS), Asociación Amal Centro Andalucía, Asociación Amal Nanclares, Asociación Amigos del Pueblo Saharaui del Campo de Gibraltar (FANDAS), Asociación Amigos del Pueblo Saharaui de Toledo, Asociación de Amigos y Amigas de la R.A.S.D. de Álava, Asociación de Amistad con el Pueblo Saharaui de Albacete, Asociación de Apoyo al Pueblo Saharaui de Jaén, Asociación ARDI HURRA, Asociación Asturiana de Solidaridad con el Pueblo Saharaui, Asociación Awlad Sahara Murcia, Asociación Baha Malaga, Asociación Banat Saguia y Wad Dahab, Asociación Canaria de Amistad con el Pueblo Saharaui (ACAPS), Asociación Chilena de Amistad con la República Arabe Saharaui Democrática, Asociación Colombiana de Amistad con el Pueblo Saharaui, Asociación de la Comunidad Saharaui en Argon (ACSA), Asociación Concordia Tenerife, Asociación Convsol Amurrio, Asociación Cultural Peruano Saharaui, Asociación de Discapacitados Saharauis, Asociación Doctora Beituha, Asociación Ecuatoriana de Amistad con el Pueblo Saharaui (AEAPS), Asociación Enour, Asociación Española para el Derecho Internacional de los Derechos Humanos (AEDIDH)*, Asociación de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis (AFAPREDESA), Asociación por la Justicia y los Derechos Humanos, Asociación de Médicos Saharaui en España, Asociación Mexicana de Amistad con la República Árabe Saharaui A.C. (AMARAS), Asociación Navarra de Amigos y Amigas de la R.A.S.D. (ANARASD), Asociación Navarra de Amigos y Amigas del Sahara (ANAS), Asociación Panameña Solidaria con la Causa saharaui (APASOCASA), Asociación Pro Derechos Humanos de España (APDHE), Asociación Profesional de Abogados Saharauis en España (APRASE), Asociación de profesionales de Sanidad saharaui en España, Asociación por la Protección de los Presos Saharaui en las Cárceles Marroquí, Asociación Rimal Sáhara-Tormes, Asociación Riojana de Amigos de la R.A.S.D., Asociación Sahara Euskadi Vitoria, Asociación Sahara Gasteiz Vitoria, Asociación Sahara Ihsan, Asociación Saharaui contra la Tortura, Asociación Saharaui de Control de los Recursos naturales y la Protección del Medio Ambiente, Asociación Saharaui para la Protección de los Derechos Humanos y los Recursos naturales, Asociación Saharaui para la Protección y Difusión del Patrimonio cultural Saharaui, Asociación de Saharauis en Alicante, Asociación de Saharauis en Ávilla, Asociación de Saharauis en Bal, Asociación de Saharauis en Fuerteventura, Asociación de Saharauis en Grenada, Asociación de Saharauis en Jerez de la Frontera, Asociación de Saharauis en Lebrija, Asociación de Saharauis en Tenerife, Asociación de Saharauis en Valdepeñas, Asociación Sidemu Mojtar Estepona, Asociación Tawasol Lludio, Asociación Um Draiga de Zaragoza, Asociación Venezolana de Solidaridad con el Sáhara (ASOVESSA), Asociación de Víctimas de Minas (ASAVIM), Asociación de Zamur Valencia, Associação Amigos e Solidaridade ao Povo Saharaui (ASAHARA), Associació d’Amics del Poble Sahrauí de les Iles Balears, Association des Amis de la RASD (France), Association de la Communauté Sahraouie en France, Association pour la Conservation de l’Environnement, Association Culture Sahara, Association culturelle Sahraouie en France, Association des Femmes Sahraouies en France, Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique (AFASPA), Association of Humanitarian Lawyers, Association for Justice and Human Rights, Association Mauritanienne pour la Promotion du Droit*, Association Mauritanienne pour la Transparence et le Développement – ATED*, Association for the Monitoring of Resources and for the Protection of the Environment in Western Sahara (AMRPENWS), Association Nationale des Echanges entre Jeunes (ANEJ)*, Association pour un Référendum libre et régulier au Sahara occidental (ARSO), Association Sahara Matinba Bruxelles, Association Sahraouie des Victimes des Violations Graves des Droits de l’Homme Commises par l’Etat Marocain (ASVDH), Association des Sahraouis en Belgique, Association des Sahraouis de Bordeaux, Association des Sahraouis du Centre de la France, Association des Sahraouis en France, Association des Sahraouis de Les Mureaux, Association des Sahraouis de Mantes-la-Jolie, Association des Sahraouis de Montauban, Association des Sahraouis de Perigueux, Association des Saharawi de – 4 – Toulouse, Association de Solidarité avec le Peuple Sahraoui (ASPS), Association de la Vie Maghrébine pour la Solidarité et le Développement (AVMSD), Associazione bambini senza confini, Associazione Jaima Sahrawi per una soluzione giusta e non violenta nel Sahara Occ., Associazione Nazionale di Solidarietà con il Popolo Saharaui, Associazione di solidarietà con il Popolo Saharawi Kabara Lagdaf, Australia Western Sahara Association (AWSA), Bentili Media Center, Bremer Informationszentrum für Menschenrechte und Entwicklung (biz), Bureau International pour le Respect des Droits Humains au Sahara occidental (BIRDHSO), Campaña Saharaui para la sensibilisación sobre el peligro de Minas (SCBL), Cantabria por el Sáhara, Central Unitaria de Trabajadores de Chile, Centro Brasileiro de Solidaridad con los Pueblos y Lucha por la Paz, CEBRAPAZ, Centro de Documentación en Derechos Humanos “Segundo Montes Mozo S.J.” (CSMM), Centro Saharaui por la Salvaguardia de la Memoria, Colectivo Saharaui en Estepona, Colectivo Saharaui en Gipuzkoa, Colectivo Saharaui en Jaén, Colectivo Saharaui en Lanzarote, Collective of Saharawi Human Rights Defenders (CODESA), Comisión Ecuménica de Derechos Humanos de Ecuador (CEDHU), Comisión General Justicia y Paz, Comisión Media Independientes, Comisión Nacional de los Derechos Humanos de la República Dominicana (CNDH-RD), Comisión Nacional Saharaui por los Derechos Humanos (CONASADH), Comitato “Selma2.0”-odv, Comité d’Action et de Réflexion pour l’Avenir du Sahara Occidental, Comité de Amistad con el pueblo Saharaui – Argentina, Comité de Apoyo por el Plano de Paz y la Protección de los Recursos Naturales en el Sáhara Occidental, Comité Belge de soutien au Peuple Sahraoui, Comité de Defensa del Derecho de Autodeterminación (CODAPSO), Comité de Familiares de los 15 Jóvenes Secuestrados, Comité de Familiares de Mártires y Desaparecidos, Comité de Familiares de los Presos Políticos Saharauis, Comité de Jumelage et d’Echange Internationaux / Gonfreville l’Orcher, Comité de Protección de los Defensores Saharauis – Freedom Sun, Comité de Protección de los Recursos Naturales, Comité Saharaui de Defensa de Derechos Humanos (Glaimim), Comité Saharaui de Defensa de Derechos Humanos (Smara), Comité Saharaui de Defensa de Derechos Humanos (Zag), Comité Saharaui por el Monitereo de los Derechos Humanos (Assa), Comité de Solidaridad Oscar Romero, Comité Suisse de soutien au Peuple Sahraoui, Comité de Victimas de Agdaz y Magouna, Committee of the Mothers of the Abductees, Comunidad Saharaui en Aragón, Comunidad Saharaui en Asturias, Comunidad Saharaui en Balmaseda, Comunidad Saharaui en Cantabria, Comunidad Saharaui en Castilla y León, Comunidad Saharaui en Castilla la Mancha, Comunidad Saharaui en Catalunya, Comunidad Saharaui en Cordoba, Comunidad Saharaui en Jerez y Cadiz, Comunidad Saharaui en La Rioja, Comunidad Saharaui en Las Palmas, Comunidad Saharaui en Madrid, Comunidad Saharaui en Murcia, Comunidad Saharaui en Navarra, Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS – Sáhara), Coordinadora de Gdeim Izik para un Movimiento Pacífico, Coordinadora de los Graduados Saharauis Desempleados, Coordinadora d´Organizacións No-Governamentals de Cooperaciò al Desenvolupament (CONGDIB), Coordinadora de las ONGs en Aaiún, Coordinadora Saharaui de Derechos Humanos de Tantan, Cultures of Resistence Network; December Twelfth Movement International Secretariat*, Der Elefant e.V., Diaspora Saharaui en Bizkaia Disabi, El Ghad for human rights Saharawi refugee camps, Emmaus Åland, Emmaus Stockholm, Equipe Média, European Association of Lawyers for Democracy and World Human Rights (ELDH), Federació ACAPS de Catalunya, Federació d’Associacions de Solidaritat amb el Poble Sahrauí del País Valencià, Federación Andaluza de Asociaciones Solidarias con el Sahara (FANDAS), Federación de Asociaciones de Amigos del Pueblo Saharaui de Extremadura (FEDESAEX), Federación de la Comunidad de Madrid de Asociaciones Solidarias con el Sahara (FEMAS Sahara), Federación Deportistas Saharauis en España, Federación Estatal de Instituciones Solidarias con el Pueblo Saharaui (FEDISSAH), Fédération sportive des Sahraouis en France, Fondation Frantz Fanon, Forum Futuro de la Mujer Saharaui, Freehearts Africa Reach Out Foundation (FAROF)*, Freiheit für die Westsahara e.V., Fundación Constituyente XXI, Fundación Mundubat, Fundación Sahara LibreVenezuela, Fundación Sahara occidental-Portugal, Fundación Latinoamericana por los Derechos Humanos y el Desarrollo Social (Fundalatin)*, Giuristi Democratici, Global Aktion – People & Planet before profit, Green Western Sahara Association, Group of International Legal Intervention of the – 5 – Center of Research and Elaboration on Democracy (CRED-GIGI), Groupe Non Violence Active (NOVA SAHARA OCCIDENTAL), Grupo por la renuncia de la Nacionalidad Marroquí, Habitat International Coalition*, Haldane Society of Socialist Lawyers, Housing and Land Rights Network, Human & Environment e.V., Human Rights Defenders Solidarity Network Uganda, Ibsar Al Khair Association for the Disabled in Western Sahara, Indian Council of South America (CISA)*, International Association Against Torture (IAAT-AICT)*, International Association of Democratic Lawyers (IADL)*, International Educational Development, Inc.*, International Fellowship of Reconciliation (IFOR)*, International Platform of Jurists for East Timor, Kabara Lagdaf, LESTIFTA – Amigos del Pueblo Saharaui de Teruel, Liberation*, Liga de Abogacia Saharaui en España, Liga de Defensa de los Presos Políticos Saharaui, Liga de Estudiantes Saharauis en España, Liga de Medicos Saharauis en España, Liga de Mujeres Saharauis en España, Liga Nacional dos Direitos Humanos, Liga de Periodistas Saharauis en España, Liga Saharaui de defensa de Derechos Humanos y Protección de RW-Bojador, Ligue des Jeunes et des Etudiants Sahraouis en France, Ligue pour la Protection des Prisonniers Sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS), Media team Maizirat, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)*, National Lawyers Guild (U.S.), National Television Team, Neon Metin Media, Nigerian Movement for the Liberation of Western Sahara, Nomad SHRC, Norwegian Support Committee for Western Sahara, Observatoire des Médias Saharaouis pour documenter les violations des droits de l’homme, Observatorio Aragonés para el Sáhara Occidental, Observatorio Asturiano de Derechos Humanos para el Sáhara Occidental (OAPSO), Observatorio Saharaui por el Niño y la Mujer, Observatorio Saharaui de Protección del Niño, Observatorio Saharaui de Recursos Naturales, 1514 Oltre il muro, Organización Contra la Tortura en Dakhla, Organización Saharaui por la Defensa de las libertades y la dignidad, Pallasos en Rebeldía y Festiclown, Paz y Cooperación*, Plataforma de Mulheres em Acção*, Plataforma de Organizaciones Chile Mejor Sin TLC, Por un Sahara Libre, Proyecto Audiovisual: La Saharaui Colombiana, Resistencia Nacional Estudante de Timor-Leste (RENETIL), Right Livelihood Foundation*, Sahara not for Sale – Saharawi Association in Brussels, Saharaui Unterstützungsverein Wien, Saharawi Advocacy Campaign, Saharawi Association for Persons with Disabilities in Western Sahara, Saharawi Association for the Protection and Dissemination of the Saharawi Culture and Heritage, Saharawi Association in the USA (SAUSA), Saharawi Campaign against the Plunder (SCAP), Saharawi Center for Media and Communication, Saharawi Media Team, Saharawi Voice, Sahrawis förening i Sverige, Salma e.V., Sandblast Arts, Schweizerisches Unterstützungskomitee für die Sahraouis Bern, Sindacato Español Comisiones Obrearas (CCOO), Solidariedade Galega col Pobo Saharaui (SOGAPS), Stichting Zelfbeschikking WestSahara, Tayuch Amurio, terre des homme schweiz, The Icelandic Western Sahara Association, The Norwegian organization for justice and development, The Swedish Western Sahara Committee, TIRIS – Associazione di Solidarietà con il Popolo Saharawi, Uganda Solidarity Movement with Western Sahara, Ukrainian Association of Democratic Lawyers, UNAFRAID art publication; Union des artisans Sahraouis Saharawi Diaspora, Unión de Asociaciones Solidarias con el Sáhara de Castilla y León, Union des Ingénieurs Sahraouis, Unión de Juristas Saharauis (UJS), Unión Nacional de Abogados Saharauis, Unión Nacional de Estudiantes de Saguia El Hamra y Rio de Oro (UESARIO), Unión Nacional de la Juventud de Saguia El Hamra y Rio de Oro (UJSARIO), Unión Nacional de Mujeres Saharauis (UNMS), Unión Nacional de Trabajadores de Saguia El Hamra y Rio de Oro (UGTSARIO), Unión de Periodistas y Escritores Saharauis (UPES), Union of Saharawi farmers, US Western Sahara Foundation, VZW de Vereniging van de Sahrawi Gemeenschap in Belgie, Werken Rojo – Medio de comunicación digital, Western Sahara Resource Watch España (WSRW España), Western Sahara Times, World Barua Organization (WBO)*, World Peace Council*, ZEOK e.V. – Zentrum für europäische und orientalische Kultur from Leipzig.

    * ONG bénéficiant du statut UN-ECOSOC

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Groupe de Genève, Sénat américain, Etats-Unis, Donald Trump, Joe Biden, normalisation, Israël, 

  • Sahara Occidental : Le Parti socialiste basque espagnol dénonce l'agression de Sultana Khaya :

    Agression de Sultana Khaya : Le Parti socialiste basque espagnol dénonce la répression barbare d’El Makhzen

    Le Parti socialiste basque espagnol a condamné la campagne de répression à laquelle s’adonnent les forces d’occupation marocaines contre des militants sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental rapport l’agence de presse sahraoui.
    Le parti a dénoncé la répression barbare dont fait l’objet la militante Sultana Khaya et sa soeur El Ouara au sein même de leur maison et le mutisme international face au mépris affiché par le régime marocain, à l’égard de la population sahraouie dans les villes occupées.
    Le parti affirme suivre de près les derniers développements concernant les violations des droits de l’homme au Sahara occidental occupé, notant la violation par l’occupant marocain de l’accord de cessez-le-feu depuis le 13 novembre dernier.
    Le parti espagnol Podemos avait appelé, lundi, les autorités de son pays à intervenir pour mettre un terme aux violations marocaines des droits de l’Homme ciblant des militants sahraouis dans les villes occupées de Laâyoune et de Boujdour.
    « L’Espagne ne peut tolérer l’augmentation du nombre de violations des droits de l’Homme à Laâyoune et à Boujdour. Nous exigeons du gouvernement et du ministère des Affaires étrangères d’engager des actions d’urgence pour protéger (les militants) Sultana Khaya, Mohamed Nafaa Boutasofra, Ghali Bouhala et Mohamed Lamin Haddi », indique Podemos dans un tweet.
    A rappeler que le domicile de la famille de la militante des droits de l’homme, Sultana Khaya a été assiégé par un dispositif intense de la répression marocaine, dans le but de dissuader les militants sahraouis de manifester pacifiquement en vue d’exiger le droit à la liberté et à l’indépendance.
    Le ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger avait tenu le Maroc pour responsable de la répression que subit la militante sahraoui Soltana Sidi Brahim Khaya et sa famille.
    Il a réitéré son appel à la communauté internationale, particulièrement l’ONU, pour assumer ses responsabilités juridiques et morales quant aux pratiques ignobles du régime marocain commises contre le peuple sahraoui.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Khaya,

  • Sahara occidental : Répression hystérique de l’occupant marocain

    L’hystérie dans la répression des civils sahraouis s’empare des services de sécurité marocains. Ce comportement ne cesse de prendre de l’ampleur depuis que les unités de l’armée de libération sahraouie font subir des dégâts importants et des pertes humaines. Tous les jours, les médias internationaux reçoivent des témoignages accablants sur les violations des forces d’occupation du Makhzen.

    Les forces d’occupation marocaine “accentuent de manière hystérique la répression et les violations des droits de l’homme contre les Sahraouis désarmés dans les territoires sahraouis occupés, soumis à un bouclage sécuritaire inédit pour dissuader les citoyens sahraouis à sortir manifester pour réclamer la liberté et l’indépendance”, a déclaré Hayat Khatri, correspondante de la Télévision et Radio sahraouies dans les villes occupées.
    La journaliste a évoqué “l’encerclement par les forces de l’occupation des domiciles des militants de la société civile sahraouie”, relevant que le domicile de “sa famille situé à El-Hachicha est encerclé en permanence par les forces marocaines”.
    Elle déploré, à ce propos, la situation de la militante des droits de l’Homme, Soltana Sid Ibrahim Khaya et sa soeur Ouara Sid Ibrahim Khaya qui ont été violentées, par les autorités de l’occupation marocaine dans la ville sahraouie occupée de Boujdour.
    “Des soldats de l’occupant marocain, en civil, ont enlevé deux mineurs sahraouis, en l’occurrence Zakaria al-Rijibi et Akram al-Hanafi”, a-t-elle fait savoir, précisant que l’opération “a été dirigé par le bourreau Ali Boufri” et “la destination où les deux enfants ont été conduits reste inconnue”.
    Par ailleurs, on a évoqué la présentation ce lundi des détenus civils Ghali Bouhla et Mohamed Nafeh Boutasoufra devant un tribunal “pour des accusations montées de toutes pièces”. Les poursuites engagées contre eux ne sont motivées que par leur militantisme politique contre la présence de l’occupation.
    Le domicile de la famille de la militante des droits de l’homme, Sultana Khaya, est assiégé depuis 11 semaines par les forces de répression marocaine.
    Le ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger avait, de son côté, tenu le Maroc pour responsable de la répression que subit la militante sahraoui Soltana Sidi Brahim Khia et sa famille, réitérant son appel à la communauté internationale, particulièrement l’ONU, pour assumer ses responsabilités juridiques et morales quant aux pratiques ignobles du régime marocain commises contre le peuple sahraoui.
    Pour sa part, la Commission sahraouie des droits de l’Homme (CONASDH) avait dénoncé la répression barbare dont fait l’objet la militante Sultana Khaya et le mutisme international face au mépris affiché par le régime marocain, à l’égard de la population sahraouie dans les villes occupées.
    Les violations et les agressions de l’occupation marocaine ont dépassé toute limite en assassinant le jeune sahraoui Mohamed Salem Ayad Lefkir qui a été placé dans une morgue à l’arrêt à l’hôpital de Laâyoune occupée pour masquer toute trace de violence”, avait révélé le Coordonnateur de la CONASADH en Europe, Hassan Ali Amilid.
    Aussi, une équipe spéciale relevant des forces marocaines ont kidnappé l’ancien détenu politique, Ghali Bouhla et Mohamed Nafeh Boutasoufra dans la ville de Laâyoune occupée.
    La situation dans les geôles marocaines est aussi alarmante que celle à l’extérieur en témoigne le détenu sahraoui Mohamed Lamine Abdine Heddi qui a été torturé et menacé brutalement dans la prison de Tiflet 2 après 27 jours de grève de la faim.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Khaya,
  • Sahara Occidental : Communiqué de Sultana Khaya sur la prétendue visite du CNDH

     

    Boujdour, Sahara occidental: 16 février 2021

    Objet: fausses déclarations du Conseil national marocain des droits de l’homme au Maroc (CNDH)

    Communiqué de presse urgent

    Aujourd’hui, nous avons tous lu une déclaration émise par le Conseil national des droits de l’homme au Maroc sous forme de communiqué évoquant une visite que ses membres auraient effectuée à mon domicile dans le but de me contrôler et de surveiller mon état de santé.

    En conséquence, j’annonce à l’opinion publique nationale et internationale, aux organisations internationales et à la presse ce qui suit:

    – La déclaration du conseil manque de crédibilité, et tout ce qui y est dit est un mensonge, et je vous assure que le conseil ne m’a pas rendu visite ni communiqué avec moi. Le conseil fait partie du système de sécurité au Sahara occidental, et il sert l’agenda de l’occupation et non pas les droits de l’homme.

    – Depuis 90 jours, je vis avec ma famille en résidence surveillée imposée par les forces d’occupation marocaines, au cours desquelles j’ai été soumise à toutes sortes de tortures psychologiques et physiques aux côtés de ma sœur, Leweara Khaya.

    Signature,

    Militante sahraouie des droits humains: Sultana Khaya

    Pour plus d’informations, contactez moi :

    Courriel: Sultana.jaya@gmail.com

    Téléphone: 00212701309708

    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, CNDH,

  • Sahara Occidental – APLS: nouvelles attaques contre les positions des forces d'occupation marocaines

    BIR LAHLOU (Territoires libérés)- Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques contre les positions de retranchement de l’armée de l’occupation marocaine le long du mur de sable, a indiqué lundi un communiqué du ministère sahraoui de la Défense.

    Selon le communiqué militaire rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS) « les unités avancées de l’APLS ont mené, hier, des attaques ciblées contre les positions de l’armée d’occupation marocaine dans la zone de Guelb Ennos relevant du secteur d’Aousserd et la zone de Rous Oued T’nouchad relevant du secteur Mehbes ».
    « Lundi, des unités de l’APLS ont ciblé, par un bombardement destructeur, quatre positions de retranchement des forces de l’occupation dans les zones de Sbakhet T’nouchad (secteur Mehbes) et Agueret Oual Ablal (secteur Mehbes), ajoute la même source.
    Des bombardements intenses ont également ciblé, selon la communiqué, des positions de l’armée d’occupation dans « la zone de Lektitra (secteur Houza) et la zone Adhim Oum Djeloud (secteur d’Aousserd).
    Les attaques de l’APLS se poursuivent contre l’occupant marocain qui a subi de lourdes pertes tout au long du mur de la honte, conclut le communiqué.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc,
  • Sahara Occidental : Large mobilisation contre la répression marocaine

    VILLES SAHRAOUIES OCCUPÉES : Large mobilisation contre la répression marocaine

    Le ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger a vivement réagi à la féroce répression qui vise les populations sahraouies dans les villes occupées du Sahara occidental. Il tient le Maroc pour responsable de la répression acharnée que subit la militante sahraoui Sultana Sidi Brahim Khaya et sa famille.
    « Dans le cadre du suivi quotidien de la situation dans les territoires occupés de la République arabe sahraouie démocratique le ministère des Territoires occupés a indiqué dans un communiqué avoir constaté une large campagne de répression menée par les forces marocaines à la ville de Boudjedour occupée contre la famille de Sidi Brahim Khaya « . Le ministère sahraoui a réitéré son appel à la communauté internationale et particulièrement à l’ONU pour assumer ses responsabilités juridiques et morales quant aux pratiques ignobles du régime marocain commises contre le peuple sahraoui. La militante Sultana Khaya a subi des blessures graves au niveau de la tête et de l’œil gauche et sa sœur El Ouaara n’a pas échappé à la violence des forces de sécurité marocaines et a reçu des coups sur la bouche et d’autres endroits de son corps devant son domicile familial. Solidaire avec la famille Khaya , la militante sahraouie Fatima Mohamed El Hafed a été battue et réprimée par les mêmes services de sécurité. Elle a exhorté également le SG de l’ONU et le Haut-commissaire aux droits de l’Homme à dépêcher une commission dans les territoires occupés, appelant à l’ouverture de la région aux organisations et aux instances internationales des droits de l’Homme pour s’enquérir de la situation déplorable de ces droits.
    Pour rappel, la Commission sahraouie des droits de l’Homme (CONASDH) a dénoncé la répression barbare dont fait l’objet la militante Sultana Khaya et le mutisme international face au mépris affiché par le régime marocain à l’égard de la population sahraouie dans les villes occupées. « Cette agression est un crime avec tous ses éléments constitutifs, qui met à nu le visage hideux du régime d’occupation et son mépris pour la vie des Sahraouis démunis », évoquant « une tentative désespérées de cacher ses crimes systématiques à travers un siège sécuritaire et militaire total sur la partie occupée de la République sahraouie, en interdisant l’accès aux journalistes et observateurs internationaux » a indiqué la Conasdh dans un communiqué.
    La Conasdh a appelé, dans ce sens, la conscience humanitaire mondiale, les institutions internationales, l’Union africaine, l’Union européenne, le Parlement européen et les institutions de l’ONU à faire pression sur le régime marocain pour l’arrêt de ces agressions contre les civils sahraouis, la libération de tous les détenus politiques sahraouis et l’autorisation de missions d’enquête internationales.
    Le Comité International de la Croix-Rouge a également été interpellé sur la protection des civils sahraouis sous occupation et l’envoi d’une mission pour constater sur le terrain les violations du droit international humanitaire. Le domicile de la famille de la militante des droits de l’Homme, Sultana Khaya est assiégé par un dispositif intense des forces de répression marocaine, dans le but de dissuader les militants sahraouis de manifester pacifiquement en vue d’exiger le droit à la liberté et à l’indépendance.
    M. Bendib
    SAHARA OCCIDENTAL
    Les arrestations se multiplient
    Hmad Hammad, militant des droits de l’Homme et vice-président du Comité pour la défense du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental a été victime de provocations et d’accusations par la police marocaine. Alors que Hammad se dirigeait vers Le port d’El-Ayoun occupé et à un point de contrôle dans la partie ouest de la ville, il a été victime de provocations et d’intimidations de la part de la police d’occupation marocaine. Il a été arrêté, interrogé sur sa destination, puis poursuivi par une brigade de police jusqu’à ce qu’il atteigne le port, indique des sources sahraouies à El-Ayoun occupée. Ces mesures de répression massive marque le déploiement répressif mené par les forces d’occupation marocaines depuis le déclenchement de la guerre au Sahara occidental le 13 novembre 2020, dans le but de faire taire les militants sahraouis et les défenseurs de la liberté sur la base de l’instauration de la terreur au sein de la population sahraouie. D’un autre côté les forces de répression marocaines ont enlevé deux enfants mineurs dans le quartier « Irak » dans la ville d’El-Ayoun occupée au Sahara occidental, rapportent lundi des médias sahraouis depuis les territoires occupés. Selon ces sources, « des soldats marocais, en tenue civile, ont enlevé deux mineurs et les ont conduits vers une destination inconnue ». Il s’agit de « Zakaria al-Rijibi et Akram al-Hanafi, enlevés par un groupe dirigé par le bourreau Ali Boufri », précisent les médias sahraouis. Les villes sahraouies occupées connaissent une escalade dangereuse des agressions policières menées par les autorités d’occupation marocaines contre les civils et militants sahraouis, même les enfants n’en sont pas épargnés. Dans ce contexte, plusieurs associations sahraouies ont tiré la sonnette d’alarme quant à « l’escalade dangereuse et une hausse inédite » des harcèlements de la part des forces d’occupation contre les civils, les activistes et les journalistes sahraouis dans les villes occupées, depuis la reprise de la guerre au Sahara occidental.
    M.B.
    Nouvelles attaques de l’ALPS
    Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené des attaques, pour le 95e jour consécutif, contre les positions de l’occupation marocaine dans les secteurs d’Oum Drika, Bekkari et Fersia au niveau du mur de sable, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. Selon le communiqué militaire rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS) « les unités de l’APLS ont poursuivi leurs attaques ciblées contre les retranchements de l’armée d’occupation marocaine au niveau du mur de sable ». « Lors de la journée de dimanche des unités avancées de l’APLS ont ciblé, dans leurs frappes intenses, des bases militaires marocaines dans trois sites », précise le communiqué. Un « bombardement a ciblé les forces d’occupation marocaine retranchées dans les régions de Azemoul Oum Khamla (secteur Oum Drika), Aklibet Akaya (secteur de Bekkari) et Rousse Asloukia Ould Zoubir (Secteur de Fersia) », ajoute la même source. Les attaques de l’APLS se poursuivent contre l’occupant marocain qui a subi de lourdes pertes tout au long du mur de la honte, conclut le communiqué.
    M. B.
    Tags : Sahara Occidental, Fron Polisario, Western Sahara, Maroc, répression, 
  • Sahara Occidental : Des experts de l'ONU demandent au Maroc de libérer Walid Salek El Batal, journaliste sahraoui emprisonné

    Le 7 juin 2019, des vidéos ont commencé à circuler montrant la police marocaine en train de tabasser brutalement un journaliste sahraoui au Sahara occidental occupé. Aujourd’hui, un avis de l’ONU demandant sa libération a été rendu public.

    Le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a demandé la libération immédiate du jeune journaliste sahraoui Walid Salek El Batal dans une décision rendue publique aujourd’hui. L’avis a été émis lors de la 89e session du groupe de travail et peut être consulté ici (en français).

    L’arrestation violente d’El Batal a attiré l’attention internationale après qu’une vidéo du tabassage eut été diffusée. Human Rights Watch et le Washington Post ont publié des rapports de vérification des faits en utilisant une enquête en open source qui a démystifié la version officielle marocaine, qui justifiait l’arrestation en accusant El Batal d’être un criminel violent.
    El Batal est actuellement en prison en raison de son travail de journaliste sahraoui, ont conclu les experts de l’ONU, notant que s’il n’avait pas été sahraoui, il n’aurait pas été emprisonné. Dans sa jurisprudence, le groupe de travail des Nations unies a établi un schéma systématique d’arrestation et d’emprisonnement des militants sahraouis, constatant que les Sahraouis qui militent en faveur de l’autodétermination sont soumis à des pratiques discriminatoires en violation de l’égalité des droits humains.
    Walid Salek El Batal est un ancien prisonnier politique qui travaille avec l’organisation de journalistes sahraouis Smara News. Il a été arrêté le 7 juin 2019 alors qu’il se rendait au domicile d’un collègue journaliste, Salah Eddine Lebsir, qui venait lui-même d’être libéré de prison. Walid Salek El Batal a été condamné à deux ans de prison par la Cour d’appel le 12 novembre 2019 sur la base d’aveux signés sous la torture.
    Comme le montre la vidéo de son arrestation, alors qu’il se rendait à la maison de Salah Eddine Lebsir, Walid et ses co-passagers ont été violemment traînés hors de leur voiture et agressés par la police marocaine. L’enregistrement a rapidement été diffusé en ligne par les médias sahraouis et a été largement diffusé au niveau international.
    Les experts de l’ONU concluent qu’El Batal a ensuite été soumis à la torture dans les locaux du poste de police et qu’il a été forcé de signer des aveux, utilisés par la suite contre lui comme principale preuve. Les experts notent également qu’El Batal a soulevé des allégations de torture dans toutes les procédures successives et que le juge marocain n’y a pas répondu, ni n’a ouvert aucune forme d’enquête. Gravement préoccupés par l’inaction du tribunal, les experts des Nations unies estiment que le tribunal marocain n’a pas été indépendant ou impartial lorsqu’il a traité le cas d’El Batal, et ont donc renvoyé son cas au rapporteur spécial des Nations unies sur l’indépendance des juges et des avocats.
    « La décision du Groupe de travail sur la détention arbitraire n’est pas une simple opinion mais c’est une étape importante pour obtenir justice pour les Sahraouis car elle révèle la politique marocaine systématique de ciblage des militants et journalistes sahraouis et des écarts troublants entre discours et réalité lorsque les Marocains tentent de justifier les violations », déclare Mohamed Mayara, journaliste et coordinateur d’Equipe Media.
    « Avec le cas de Walid, la non-indépendance et la non-impartialité du système judiciaire marocain ont été prouvées », ajoute Tone Sørfonn Moe, le représentant légal international agissant au nom de Walid Salek El Batal. « Le moment est venu de demander des comptes au Maroc pour ses violations du droit international en tant que puissance occupante. Le Maroc maintient effectivement un peuple entier, le peuple sahraoui, écrasé par l’usage de la force, et la communauté internationale doit s’exprimer clairement contre la torture, les abus et la privation de liberté qui ont lieu actuellement dans le Sahara occidental occupé ».
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Walid Batal, ONU,
  • 61 ans plus tard, les Algériens souffrent toujours de l’héritage atomique de la France

    Source : TRT World, 15 fév 2021 (traduction de l’anglais)

    Les experts estiment que le passé nucléaire de la France en Algérie ne doit plus rester enfoui dans le sable.

    Le 13 février 1960 au matin, la France a testé sa première bombe nucléaire appelée «Gerboise Bleue» (Blue Jerboa) dans la région de Tanezrouft, une partie du Sahara qui chevauche l’Algérie et le Mali, à environ 30 miles au sud de Reggane.

    Gerboise Bleue avait une capacité d’ explosion de 70 kilotonnes, soit plus de quatre fois la force de Little Boy, l’arme nucléaire américaine qui a été larguée sur Hiroshima à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    À l’époque, les autorités françaises affirmaient que les tests se déroulaient dans des zones inhabitées et désertes. Cependant, il a été révélé plus tard que des milliers de personnes vivaient sur les sites où la France testait ses armes nucléaires.

    Les Algériens vivant dans ces régions n’ont pas été correctement avertis après la campagne d’essais de bombes nucléaires mal gérée de Paris autour de la ville de Reggane en 1960, qui a vitrifié de vastes étendues de désert avec de la chaleur et du plutonium, laissant un héritage de radiations non confinées qui paralyse encore les habitants.

    Selon le ministère français de la Défense, le nombre d’Algériens touchés par les tests était de 27000 mais selon les chiffres fournis par un professeur algérien de physique nucléaire, Abdul Kadhim al Aboudi, le nombre de personnes qui y vivaient était de 60000.

    En l’espace de deux ans, de 1960 à 1962, la France testa quatre bombes au-dessus du sol à Tanezrouft. Les tests ont eu lieu même après l’indépendance de l’Algérie de la France en 1962, qui a été obtenue après une guerre révolutionnaire de huit ans qui a fait des centaines de milliers de morts. Malgré cela, les Français maintiennent toujours une présence militaire dans la région et testent 13 bombes nucléaires dans une installation souterraine sous les montagnes du Hoggar, à 643 km au sud-est de Reggane.

    De 1960 à 1967, Paris a réalisé 17 essais nucléaires atmosphériques et souterrains dans les régions de Reggane et du Hoggar. Neuf d’entre elles ont été menées après l’indépendance de l’Algérie.

    Selon les experts, près de 42 000 Algériens ont été tués et «des milliers irradiés» lors de ces tests particuliers menés par la France entre 1960 et 1967.

    Des estimations modestes suggèrent que depuis 1960, au moins 150 000 personnes ont vécu, près ou voyagé dans des régions où la France a testé ses armes atomiques.

    Les dégâts causés en Algérie ont commencé à se faire jour au milieu des années 90. Une organisation de citoyens a détecté des dommages physiologiques survenant souvent chez les résidents vivant à proximité du site d’essai ainsi que chez les nomades voyageant à travers le Sahara.

    Plusieurs rapports ont également révélé que le plutonium radioactif utilisé est responsable de niveaux élevés de cancer de la peau dans le sud de l’Algérie, parmi de nombreuses autres maladies.

    L’accord d’Evian

    En 1962, la guerre d’indépendance algérienne a pris fin, au moins sur le papier. Le document, simplement intitulé «Déclarations rédigées de commun accord», a été signé dans une ville de la rive française du lac Léman plus connue pour son eau en bouteille que pour son rôle dans l’histoire diplomatique: Evian-les-Bains.

    Connu sous le nom d’accords d’Evian, le règlement a appelé à un cessez-le-feu immédiat et a établi les paramètres de l’indépendance de l’Algérie.

    Cependant, conformément à une clause de l’accord, la France a été autorisée à poursuivre son programme d’essais jusqu’en 1967. Le gouvernement algérien sous la présidence de Chadli Bendjedid a secrètement autorisé la France à poursuivre ses essais sur le site B2-Namous de Reggane jusqu’en 1986 .

    Lorsque les Français ont finalement quitté l’Algérie, ils ont enterré une gamme d’objets contaminés dans les deux zones – du métal provenant de tours télécommandées qui ont activé les bombes, des pièces de moteur d’avions qui ont volé dans le champignon de Gerboise Bleue pour recueillir des données sur les radiations et des camions de qualité militaire. placé dans le rayon de l’explosion pour agir comme baromètres de sa puissance.

    En raison des vents sahariens dans la région, le sable recouvrant ces tombes de déchets nucléaires a été emporté. Les personnes vivant dans le sud de l’Algérie n’ont jamais été informées par la France des risques de radiation résiduelle et les gens ont commencé à utiliser des articles contaminés comme ressources.

    Bien que Paris ait été sévèrement critiqué pour son mépris des pratiques sûres de confinement nucléaire à la fois sur le plan interne et international, il est resté relativement silencieux sur la question.

    Un expert en énergie nucléaire algérien, Ammar Mansouri, qui avait précédemment décrit les essais comme «les crimes les plus méprisables perpétrés par la France coloniale en Algérie», demande maintenant à la France – qui a signé un traité rétroactif de l’Association internationale de l’énergie atomique sur la gestion des déchets radioactifs en 1997 – de faire face la loi internationale.

    Plus de six décennies après la réalisation de Gerboise Bleue, un rapport de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN) recommandait à la France d’aider l’Algérie au nettoyage des sites concernés.

    Selon le rapport ICAN : «Dès le début des essais nucléaires, la France a mis en place une politique d’enfouissement de tous les déchets dans le sable. Tout ce qui a pu être contaminé par la radioactivité a dû être enterré.

    Cela comprenait des avions, des chars et d’autres équipements. Pire encore, les matières radioactives ont été laissées à l’air libre, exposant ainsi la population et l’environnement à un danger assuré.

    Le rapport mentionnait également que, la France n’ayant été soumise à aucune obligation au titre des accords qu’elle a conclus avec l’Algérie, elle n’a jamais révélé la localisation ni la quantité des déchets enfouis.

    Le rapport disait: «Le passé nucléaire ne devrait plus rester enfoui profondément dans le sable.»

    Les séquelles toxiques de l’héritage atomique de la France

    Les résidents du sud de l’Algérie ont signalé l’étrange augmentation des problèmes médicaux apparus pour la première fois dans les années 1970 et persistants jusqu’à nos jours.

    Bébés nés avec des membres atrophiés; cancers du foie, de l’estomac et de la peau; et la cécité de ceux qui ont été témoins des éclairs nucléaires brutaux lorsque les bombes ont explosé . À Reggane, beaucoup étaient au milieu de leurs prières du matin (fajr) lorsqu’une détonation a eu lieu.

    Ceux qui ont survécu doivent faire face à des incidences plus élevées de cancer, de malformations congénitales et de mutations génétiques pendant des générations. Si les sources de rayonnement sont toujours là, de manière invisible, le danger demeure réel et présent parmi elles toutes.

    Plus d’un demi-siècle plus tard, la France n’a pas encore assumé l’entière responsabilité de son sombre héritage colonial en Algérie.

    Le mois dernier, Paris a annoncé qu’il n’y aurait pas d’excuses pour la colonisation et ses activités qui ont coûté la vie à des millions de personnes au cours de ses 132 ans d’occupation de l’Algérie.

    Tags : Algérie, France, Mémoire, colonisation, colonialisme, essais nucléaires,

  • Sahel, le dilemme de la France: faire face aux «terroristes»?

    Source : La Repubblica, 15 fév 2021

    Rencontre d’aujourd’hui de Macron avec les dirigeants du «G5». Les présidents du Tchad, du Burkina Faso, du Niger, du Mali et de la Mauritanie sont de plus en plus enclins à négocier avec les djihadistes de «l’Etat islamique au Grand Maghreb» ou avec des formations proches d’Al-Qaïda.

    par Vincenzo Nigro

    LA GUERRE contre le terrorisme jihadiste au Sahel est-elle perdue? La France et les pays du G5 feraient-ils mieux pour lutter contre les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique et les autres groupes qui dominent la région? Devraient-ils faire ce que les Américains font avec les talibans en Afghanistan?

    Telles sont les questions centrales que se poseront le président français Emmanuel Macron et les dirigeants du «G5», l’organe qui unit les 5 pays du Sahel touchés par l’insurrection armée. Macron intervient aujourd’hui par visioconférence lors d’une réunion avec le «G5» qui s’est tenue à Njamena, la capitale du Tchad. Les dirigeants du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie et du Niger assistent au sommet de deux jours où, pour la première fois, ils essaieront de coordonner quelque chose comme une acceptation du rôle des gangs terroristes dans le gouvernement de la région.

    Un nouveau rôle

    Pour la première fois, en effet, deux tendances se croisent qui pourraient conduire à traiter avec les terroristes: la tendance de la France à réduire sa présence militaire. L’acceptation par Paris du concept « on ne gagne pas seulement avec des armes ». Et de l’autre, celle des gouvernements de la région qui veulent tenter de résoudre les conflits auxquels ils sont confrontés avec les armes depuis des années par des négociations politiques et nationales.

    Il y a à peine un an, la France avait augmenté sa présence militaire au Sahel de 4 500 à 5 100 soldats, mais les jihadistes gardent le contrôle de vastes zones et continuent de mener des attaques. Cette année, 6 casques bleus de l’ONU ont déjà été tués au Mali, tandis que 5 soldats français ont perdu la vie depuis décembre: au total 50 soldats français sont morts en 8 ans.

    Le tabou brisé par le Burkina Faso

    Depuis des années, Paris a toujours rejeté toute négociation politique avec les insurgés: « Nous ne traitons pas avec des terroristes ». Mais peu à peu la diplomatie et les services français se sont rendu compte que les dirigeants locaux ne pouvaient pas suivre cette ligne, ils ont été tentés ou forcés de prendre contact avec des groupes terroristes, dans une tentative de survivre individuellement mais aussi pour commencer à arrêter un conflit armé qui pendant des années a ravagé la région.

    Ces derniers jours, le Burkina Faso a déclaré pour la première fois qu’il était prêt à négocier avec les islamistes. « Si nous voulons résoudre cette crise, nous devons trouver une voie et la possibilité de parler avec ceux qui sont responsables de ces attentats terroristes », a déclaré le Premier ministre Christophe Dabirè au Parlement. Au Mali, de nombreux dirigeants politiques commencent à penser de la même manière: depuis 2012, le nord du pays est sous le contrôle de groupes armés djihadistes et de formations de séparatistes touaregs.

    La France a empêché pendant des années toute tentative des gouvernements locaux et des régimes de négocier avec les terroristes. Mais récemment, sous la pression des échecs, des morts, des autres crises auxquelles Paris est obligé de faire face, Macron a commencé à changer d’approche. Désormais, la France semble également prête à trouver une issue qui la conduira surtout à réduire son engagement dans son « Opération Barkhane », mission militaire à laquelle s’est jointe la mission « Takuba » avec certains alliés européens dont l’Italie.

    Dans le même temps, même avec une déstabilisation très active de la Russie, les populations locales commencent à manifester publiquement contre la France. CELA A Créé un contexte de plus en plus difficile pour la présence militaire et même politique de l’ancienne puissance coloniale dans ces pays.

    Certains analystes cités par le Financial Times expliquent l’accélération de l’idée de négociation par les gouvernements locaux: «Mieux vaut commencer à négocier maintenant, avec les Français toujours présents avec les forces militaires, que de négocier quand les Français ont commencé à se retirer car c’est ce que les Américains ont fait en Afghanistan « .

    Les données collectées par l’analyste Jose-Luengo (également cité par le FT) confirment que 2020 a été l’année la plus difficile en termes de pertes en vies humaines: les morts au Burkina, au Niger et au Mali étaient de 6256, dont des soldats, des terroristes, des miliciens et des civils. . Une augmentation de 30% par rapport à 2019.

    La principale menace est celle de l’État islamique dans le Grand Sahara, une formation sœur de l’État islamique en Irak et en Syrie. Mais il existe d’autres groupes, plus ou moins liés à des ethnies et à des groupes criminels et de passeurs, qui rendent la vie difficile à la France dans la région. L’État islamique, par exemple, est défié dans la région par le JNIM, Jamaat Nusrat al Islam wal Muslimin (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), une fédération de milices liées à Al-Qaïda.

    L’évolution politique et militaire dans tout le Sahel concerne directement l’Italie. Les gouvernements Conte, après des années de réflexion, ont décidé de participer à la mission militaire «Takuba», offrant un soutien aux Français. Mais ensuite, ils ont ouvert une ambassade au Niger comme ils s’apprêtent à le faire au Mali. L’ensemble du Sahel est le grand «ventre mou» par lequel passent les trafics qui atteignent l’Afrique du Nord, la Libye et donc la Méditerranée. D’une manière ou d’une autre, la prophétie noire du colonel Mouammar Kadhafi («si vous m’attaquez en Libye, le terrorisme éclatera au Sahel») s’est réalisée. Et l’Europe devra certainement courir après les dommages causés par ce changement de régime en Libye pendant des années.

    Tags : Sahel, France, Barkhane,




  • L'EUCOCO écrit aux pays qui ont ouvert des consulat au Sahara Occidental

    L’EUCOCO, la coordination européenne du soutien au peuple sahraoui, dénonce l’ouverture des consulats au Sahara Occidental par la Côte d’Ivoire, les Comores, le Gabon, la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe , la République centrafricaine, le Royaume d’Eswatini, la Zambie, les Émirats arabes unis , la Guinée, le Djibouti, la Gambie, le Liberia, le Burkina Faso , la Guinée-Bissau, la Guinée-équatoriale et le Bahreïn

    La Task Force de l’EUCOCO a adressé une lettre à tous les gouvernements des pays qui, à la demande du Royaume du Maroc, ont accepté d’ouvrir un consulat dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    Dans cette lettre la Task Force rappelle que le Sahara Occidental figure parmi les territoires non autonomes des Nations Unies et que les Nations Unies ont déployé dès 1991 une mission, la MINURSO, en charge d’organiser le référendum qui doit permettre au peuple sahraoui de procéder à son autodétermination suite au départ de la puissance coloniale, l’Espagne, en 1975. Entre-temps, le Maroc s’est substitué à la puissance coloniale et joue la montre dans l’espoir que la Communauté internationale et l’Afrique oublient qu’il s’agit d’une violation caractérisée du droit international et en particulier de la résolution AGNU 1514 de 1960 qui consacre le droit sacré des peuples colonisés à l’autodétermination, droit conquis de haute lutte par les peuples africains.
    Le Maroc invoque ses droits historiques sur le Sahara Occidental, droits qui ont été déniés suite à la consultation organisée par les Nations Unies auprès de la Cour internationale de Justice en 1974. Le Maroc promet aujourd’hui une large autonomie aux Sahraouis, proposition défendue au Conseil de sécurité par la France.
    Depuis peu, Mr Trump a fait un pas de plus en vendant le Sahara Occidental au Maroc en échange de l’acceptation par le Maroc d’établir des relations diplomatiques avec le gouvernement israélien de Mr Netanyahou alors que ce dernier occupe et annexe toujours plus de territoires palestiniens.
    La Task Force rappelle également à ces gouvernements que l’ouverture d’un consulat au Sahara occidental occupé est une violation flagrante du droit international et des droits de la dernière colonie de l’Afrique. L’EUCOCO souligne la contradiction des états qui siègent à l’Union Africaine au côté de la RASD, l’état sahraoui. En effet, en procédant à l’ouverture d’un consulat dans un pays à la requête de l’occupant, ils contribuent à provoquer des tensions au sein de l’ONU et de l’Union Africaine, à la déstabilisation de la région et ils compliquent fortement le rôle et de l’Union Africaine et des Nations Unies dans la résolution pacifique de ce conflit.
    Le geste « symbolique » de ces gouvernements représente, également, un soutien direct des forces d’occupation marocaines, qui, notamment, violent chaque jour les droits humains des sahraouis et pillent leurs ressources naturelles. Cette situation a été dénoncée à plusieurs reprises par les ONG de défense des Droits de l’Homme comme Human Rights Watch et Amnesty International, ainsi que par le Secrétaire général des Nations Unies.
    Source :  omité belge de soutient au sahara occidental

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Western Sahara,