Mois : février 2021

  • Maroc / Sahara Occidental : Harcèlement et intimidation à l’égard de Mahfouda Bamba Lefkir et sa famille

    Nouvelles informations

    MAR 004 / 1219 / OBS 101.3
    Harcèlement /
    Intimidation
    Maroc / Sahara Occidental
    11 février 2021
    L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un partenariat de la FIDH et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), a reçu de nouvelles informations et vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante au Maroc / Sahara Occidental.
    Nouvelles informations :
    L’Observatoire a été informé d’actes de harcèlement et d’intimidation à l’égard de Mahfouda Bamba Lefkir, défenseure sahraouie pour le droit à l’auto-détermination et membre du collectif Gdeim Izik [1], et de sa famille.
    Le 25 janvier 2021 à 9h30, la fille de Mahfouda Bamba Lefkir, âgée de 17 ans, a été arrêtée pour la troisième fois par des agents de police marocains en pleine rue à Laâyoune, alors qu’elle se trouvait avec une amie. Les agents de police ont retenu la jeune fille pendant une heure et l’ont interrogée au sujet de son nom, de sa mère, de ses grands-parents, de leurs adresses, de son niveau scolaire et de son statut marital, sans poser ces questions à son amie qui se trouvait avec elle. Informée de la situation, Mahfouda Bamba Lefkir est arrivée sur les lieux et a protesté contre cette arrestation. Les policiers l’ont alors insultée et ont menacé de l’arrêter et de la renvoyer en prison.
    L’Observatoire rappelle que Mahfouda Bamba Lefkir a purgé une peine de six mois de prison de novembre 2019 à mai 2020 pour « obstruction à la justice » et « humiliation d’un agent public » après avoir pris la parole pour dénoncer les injustices contre les prisonniers sahraouis lors d’un procès. Au cours de sa détention, Mahfouda Bamba Lefkir a été victime de mauvais traitements et son état de santé s’est fortement dégradé en raison de mauvaises conditions de détention, et d’un refus systématique d’accès aux soins de la part des autorités pénitentiaires. Après sa libération, la maison de sa famille a été encerclée pendant plusieurs jours par la police marocaine et elle est à nouveau surveillée par des agents de police en civil depuis que Mme Bamba Lefkir a essayé de rendre visite à la famille d’un détenu de Gdeim Izik actuellement en grève de la faim, ce qui lui a été interdit.
    L’Observatoire condamne les actes de harcèlement dont sont victimes Mahfouda Bamba Lefkir et sa famille, en ce qu’ils ne semblent viser qu’à sanctionner ses activités légitimes de défense des droits humains, et appelle les autorités marocaines à y mettre un terme. L’Observatoire appelle également les autorités marocaines à libérer tous les défenseurs des droits humains sahraouis qui restent arbitrairement détenus au Maroc.
    Actions requises :
    L’Observatoire vous prie de bien vouloir écrire aux autorités marocaines en leur demandant de :
    i. Garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique de Mahfouda Bamba Lefkir, de sa famille, et de l’ensemble des défenseurs des droits humains au Sahara occidental ;
    ii. Mettre un terme à toute forme de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, et à tout acte d’intimidation à l’encontre deMahfouda Bamba Lefkir, de sa famille,et de l’ensemble des défenseurs des droits humains au Sahara occidental ;
    iii. Mener sans délais une enquête exhaustive, indépendante, effective, rigoureuse, impartiale et transparente quant aux allégations de mauvais traitements évoqués ci-dessus, afin d’identifier les responsables, de les traduire devant un tribunal indépendant, compétent et impartial conformément aux instruments internationaux et régionaux de protection des droits humains, et d’appliquer les sanctions pénales, civiles et/ou administratives prévues par la loi.
    Adresses :
    · M. Saad-Eddine El Othmani, Premier Ministre du Maroc. Fax : +212 37 76 99 95/37 76 86 56
    · M. Nasser Bourita, Ministre des affaires étrangères et de la coopération, Maroc. Email : ministere@maec.gov.ma
    · M. Mohamed Aujjar, Ministre de la justice, Rabat, Maroc. Email : ccdh@ccdh.org.ma
    · M. Mustapha Ramid, Ministre d’état chargé des droits de l’Homme, Maroc. Email : contact@didh.gov.ma
    Source : FIDH, 11 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, 
  • Congo : Le cadeau empoisonné du Maroc au président congolais Tshisekedi

    Les cadeaux peuvent être classifiés en différentes catégories selon leur nature et leur effet. Ainsi, il y a heureusement ceux qu’on souhaite, qu’on attend depuis longtemps, ceux qu’on espère, ceux qu’on souhaite sans oser les espérer.

    Il y a aussi les cadeaux intéressés, ils sont offerts dans l’attente d’un service en retour. Et il y a aussi les cadeaux empoisonnés, qui cachent un piège. Leur donnateur attend un retour d’ascenseur dans une atmosphère pas très nette. Parfois, ils peuvent vexer ou humiler celui qui les reçoit.
    Le 1er février, le Maroc a offert au président Félix Tshisekediun soutient financer pourla présidence de l’Union Africaine.
    Quelques jours après, Rabat a offert un lot d’équipements informatiques « au profit de la Task Force du Ministère des Affaires Etrangères de la République Démocratique du Congo ». Selon la même source, ce cadeau « s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement effectif du mandat de la RDC à la Présidence de l’Union Africaine ».
    L’initiative marocaine rentre dans le cadre des pratiques habituelles d’offrir des miettes aux dirigeants africains en vue de les mobiliser contre la République Arabe Sahraouie Démocratique et les pousser à saper le principe sacré de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.
    Malheureusement, c’est ce genre de cadeaux miséreux qui a poussé certains pays à ouvrir des consulats au Sahara Occidental, un territoire non autonome dont le destin se trouve entre les mains des Nations Unies et de l’UA.
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, RDC, Congo, Félix Tshisekedi, Union Africaine, corruption, 
  • L'AARASD-CICR: appel à intervenir pour protéger les Sahraouis de la répression marocaine

    PARIS – L’Association des Amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD), a adressé, jeudi, une lettre ouverte au Comité international de la Croix-Rouge lui demandant, d’intervenir dans le contexte actuel de guerre entre le Maroc et la République sahraouie et de protéger les Sahraouis de la répression marocaine dans les territoires occupés.

    Dans un communiqué signé par sa présidente Régine Villemont, l’association des Amis de la RASD, a rappelé que le 13 novembre 2020, le Maroc, en menant une agression militaire contre des civils sahraouis pacifiques à Guerguerat, a rompu le cessez-le-feu de l’ONU signé en 1991 ce qui a entraîné la reprise de la lutte armée.
    Le cessez-le-feu est un des éléments du plan de règlement du conflit du Sahara occidental initié par les Nations Unies, dont l’objectif principal était d’organiser un référendum d’autodétermination, droit inaliénable du peuple sahraoui.
    « La mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso), n’est toujours pas parvenue, 30 ans après, à mettre en œuvre ce référendum et de fait
    entretient un statu quo qui impose exil et occupation étrangère au peuple sahraoui », a rappelé l’Association.
    Pour l’AARASD, le mandat du CICR doit s’appliquer étant donné que ce dernier est à l’origine des Conventions de Genève et du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, dont il dirige et coordonne les activités internationales dans les conflits armés et les autres situations de violence.
    C’est précisément dans ce contexte, l’Etat de guerre entre le Maroc et le Front Polisario, mouvement de libération sahraouie, c’est-à-dire « l’autorité représentant le peuple du Sahara occidental luttant pour son droit à disposer de lui-même » que le mandat du CICR doit s’appliquer, explique l’association dans son texte.
    En effet, suivant l’article 96.3 du Protocole additionnel aux Conventions de Genève de 1949, dont le Front Polisario et le Maroc sont signataires, le conflit qui les oppose relève du droit international humanitaire. Dans ce contexte de guerre, le CICR a la mission exclusivement humanitaire de protéger la vie et la dignité des victimes qui ne participent pas (ou plus) aux combats, et de leur porter assistance.
    Depuis la reprise de la guerre, le 13 novembre dernier, la population civile sahraouie des territoires occupés par le Maroc est soumise à « une constante répression », déplore l’association basée à Paris. Elle cite à cet effet, des témoignages documentés qui lui sont parvenus, « arrestations arbitraires, surveillance incessante de militantes des droits de l’Homme sahraouies et des responsables associatifs osant dire publiquement leur attachement à l’autodétermination, assignation à résidence de plusieurs familles depuis 3 mois, leurs visiteurs empêchés ou molestés ».
    Aussi, note l’AARASD, plusieurs Organisations internationales comme Amnesty International et Human Rights Watch s’alarment de cette situation « qui ne peut que s’aggraver à mesure que la guerre impose sa cruauté et qu’aucun témoin extérieur ne peut être présent ».
    En effet, le Maroc n’autorise pas les observateurs ni les journalistes étrangers à se rendre sur place, a-t-elle fustigé. Selon l’association, seule la presse « aux ordres du trône » est autorisée à s’exprimer. « Aussi nous demandons instamment au CICR, conformément à son mandat, de se rendre au Sahara occidental occupé pour rencontrer les victimes civiles (individuelles et associations) de cette répression et de tout mettre en oeuvre pour la protection de la population civile sahraouie », lit-on dans le même communiqué .

  • Le géant allemand Continental met fin à ses activités illégales au Sahara occidental occupé

    La société allemande Continental n’a pas renouvelé son contrat d’approvisionnement avec le groupe marocain (OCP) qui exploite illégalement la mine de phosphate du Sahara occidental occupé, a rapporté l’observatoire international Western Sahara resource watch (WSRW).

    Le contrat entre la filiale ContiTech de Continental et OCP marocain qui exploite illégalement les réserves de phosphate de Boucraa au Sahara Occidental occupé, n’a pas été renouvelé. Cela a été clarifié par le géant allemand à WSRW dans une correspondance cette semaine.
    « Nous félicitons Continental de ne pas avoir continué de s’approvisionner des réserves du Sahara occidental. Le Maroc n’a pas le droit d’exploiter la mine de phosphate sur les terres occupées. Ces ressources appartiennent au peuple sahraoui opprimé », a déclaré Sara Eyckmans coordinatrice de WSRW.
    L’entreprise a adressé une première lettre à WSRW le 10 février 2021, tout en précisant que l’entreprise « n’a donc pas de contrat ou d’accord existant » pour le territoire.
    Continental est la deuxième entreprise en l’espace de quelques mois à annoncer la fin des activités au Sahara occidental occupé.
    En octobre 2020, la société suédoise d’équipements miniers Epiroc a annoncé qu’elle ne fournirait plus d’ équipements de forage à la mine de phosphate de Boucraa au Sahara Occidental occupé.
    Une douzaine de clients d’OCP ont cessé d’acheter les minerais issu des territoires sahraouis occupés par souci de droits de l’Homme et de droit international, comme décrit dans les rapports annuels de WSRW sur le commerce.
    Le contrat, qui prévoyait la fourniture de pièces de rechange par ContiTech aux installations de convoyage d’OCP, avait déjà expiré le 30 juin 2020. Continental et OCP étaient en dialogue depuis plus d’un an pour renouveler le contrat.
    Continental a informé WSRW en janvier 2020 que les pourparlers étaient en cours et que la question du Sahara occidental serait abordée dans les négociations.
    Plusieurs ONG allemandes ont appelé l’entreprise en mars 2020 à « respecter sa responsabilité d’entreprise et à ne pas apporter de soutien économique à l’occupation par le Maroc de certaines parties du Sahara occidental en violation du droit international ».
    Continental a en outre dû aborder la question lors de son assemblée générale en 2020 suite aux questions des actionnaires. L’implication de Continental au Sahara occidental a commencé en 1971, lorsque le territoire était encore colonisé par l’Espagne. Après que le Maroc eut envahi et annexé illégalement des parties du territoire, ContiTech a conclu un accord-cadre avec OCP.
    L’accord couvrait tous les sites d’OCP, y compris la mine de phosphate du Sahara Occidental occupé qui est illégalement exploitée par OCP via sa filiale Phosboucraa. Le fournisseur Siemens Gamesa, a également été invité à suivre les exemples de Continental et d’Epiroc. « Soutenir l’exploitation de la mine OCP au Sahara Occidental constitue une grave violation des normes éthiques fondamentales », a conclu Eyckmans.
    Chaque année, le Maroc exporte entre 1 et 2 millions de tonnes de ce minerai, en violation du droit international en l’utilisant aussi dans son lobbying politique afin de gagner le soutien d’autres pays à son occupation illégale.
    Le Front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui, s’est toujours ouvertement opposé à ce pillage, et l’a exprimé devant l’ONU à toute occasion, et aux entreprises concernées.
    Radio Algérienne, 11 fév 2021
  • Certains médias marocains dressés contre l’Algérie : la misère » cachée » du Makhzen…

    En consultant la rubrique « qui sommes-nous » du site le 360, un media digital marocain, il est dit, dans le paragraphe « charte éthique » que :« sa rédaction respecte les valeurs de la société marocaine : l’islam tolérant, l’unité de la nation, riche de ses particularités, et la monarchie comme ciment de la nation. »

    Le 360 respecte la monarchie comme ciment de la nation : C’est bien clair, au Maroc la monarchie est le ciment, sans quoi tout édifice qui n’obéit pas à ses règles ne tient pas et s’écroule.
    Le 360 comprend parfaitement cela et se soumet à ces règles pour qu’il ne s’écroule pas.
    L’une de ces règles à laquelle obéit aveuglement le 360 c’est dévier continuellement l’attention des problèmes sociaux économiques que connait le peuple marocain frère.
    Pour rappel, un rapport des Nations Unies indique que le Maroc est l’un des pays de la région du Moyen Orient et d’Afrique du Nord qui souffre le plus de pauvreté et de restrictions.
    Dans ce rapport, il est précisé que 60% des marocains vivent dans la pauvreté et dans le besoin.
    Cette partie de la population marocaine ajoute le rapport se divise en deux classes :
    les marocains qui vivent dans la pauvreté extrême et les autres qui vivent dans un stade de pauvreté moyenne et qui sont privés de leurs droits les plus élémentaires.
    Notamment l’éducation, la santé et enfin le droit au logement. En plus des droits élémentaires pour les enfants, tels le fait de l’exploitation de tous genres qu’ils subissent.
    Le plus grand taux de ces marocains qui vivent au bord de la précarité extrême a été confirmé par le rapport onusien et a démontré que le Maroc fait partie des pays les plus pauvres d’Afrique, aux côtés du Zimbabwe, du Mali, de la Somalie et du Gabon.
    Avec ces chiffres inquiétants, le Maroc atteint donc naturellement la 126ème position dans le classement de l’indice de développement humain dans les pays du monde.
    De son côté, le dernier rapport de la Banque Mondiale affirme que :18% de la population, soit près de 6 millions de personnes, vit en situation de pauvreté.
    25% de la population, soit près de 8 millions de personnes, vit au seuil ou en dessous du niveau de pauvreté ;50% de la population vivant au-dessus du seuil de pauvreté sont considérés comme « économiquement vulnérables » aux maladies et invalidités, aux intempéries, ou à la perte d’un emploi.
    40% de la population marocaine, soir 13 millions de personnes, font face soit à des difficultés pour maintenir un mode de vie modeste ou tout simplement pour survivre au jour le jour.
    2,5 millions d’enfants, principalement des filles rurales, ne vont pas à l’école.
    83% des femmes en milieu rural sont toujours analphabètes.
    Voici pourquoi la monarchie marocaine qui n’a aucune solution pour assurer le minimum de bien être à son peuple, verse dans une posture paranoïaque permanente découlant du rêve grandiose inculqué au peuple marocain pour lui faire oublier ses véritables préoccupations :« Le Grand Maroc ».
    La carte ci- après indiquée démontre clairement la véritable « stratégies d’expansion de l’empire marocains ».
    Le but est de faire admettre au peuple marocain l’idée que sa richesse se trouve en dehors des frontières actuelle et que si sa situation économique n’arrive pas à s’améliorer,c’est par la faute aux voisins qui s’opposent à cette « récupération des terres marocaines », qui n’est autre qu’une idée d’expansion et d’occupation illégale et une violation de la charte des nations unis qui reconnait les frontière actuelle aux voisins du Maroc.
    L’exécution de cette idée d’expansion a commencé en 1995 par l’occupation illégale du Sahara Occidental en profitant d’un vide laissé par la force d’occupation espagnole en organisant ce qu’il appelle « la marche verte ».
    L’Algérie qui a connu l’épreuve de l’auto-détermination en mettant le choix de son Independance ou son contraire entre les mains de l’administration coloniale française a eu raison de faire confiance à son peuple, et depuis,elle en fait du principe de l’auto-détermination des peuples, un principe de base de sa politique étrangère.
    L’Algérie s’oppose donc par principe à cette annexion de force et demande tout simplement au régime marocain de faire confiance au peuple sahraoui, et le laisser faire son choix entre l’indépendance, l’intégration ou une auto-administration sous souveraineté marocaine, mais le régime Marocain refuse d’organiser un referendum d’auto-détermination parce qu’il n’a pas confiance en le peuple Saharaoui et sait que le résultat ne sera pas en sa faveur.
    La position de l’Algérie est de ce fait, en parfaite harmonie avec la légitimité internationale.
    En témoigne, entre autres résolutions, la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui rappelle que le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc, confirmant ainsi la position de l’ONU, et celle de l’Union africaine.
    C’est pour cette raison que le régime marocain considère l’Algérie comme le principal obstacle et un ennemi qui s’oppose à l’idée « pour récupérer dit-on ses terre ».
    Depuis, le régime marocain ne manque aucune occasion d’exprimer son hostilité viscérale vis-à-vis de l’Algérie.
    Le dérapage contrôlé du consul du Maroc à Oran qui a déclaré que l’Algérie est un « pays ennemi » confirme cela.
    A défaut donc de perturber la position ferme et sereine de l’Algérie en matière de défense du droit à l’auto- détermination du peuple Saharaoui mené à l’international, le régime marocain a engagé une double campagne contre l’Algérie.
    D’autre part, il a engagé une campagne virulente à travers ses canaux médiatiques à qui il assure le ciment pour qu’ils ne s’écroulent pas, à l’instar du site électronique le 360.
    Le but est de semer le doute au sein du peuple algérien pour qu’il perde sa confiance en ses dirigeants et se revolte.
    En exécution, le 360 engage depuis quelques temps une compagne de dénigrement sous les titres : » Le ministre des finances reconnait que la situation financière n’est-pas-confortable. Mille milliards de dollars partis dans les toilettes selon un ancien ministre du trésor. Tebboune échoue à réduire le budget comme prévu. La banque mondiale prévoit une récession inquiétante etc… »
    D’autre part,le régime marocain a engagé un think tank marocain (groupe de réflexion)qui a produit une étude intitulée « Pour une nouvelle stratégie de défense intégrée du Maroc », qui considère notre pays comme une menace permanente.
    Cette boîte à idées, caisse de résonance des Forces armées royales (FAR), voit ainsi en l’Algérie « un rival historique et un ennemi permanent ».
    Cette préconisation en forme d’aveu d’existence d’une paranoïa aiguë qui veut faire penser au peuple marocain frère que le Maroc est pris en tenailles entre deux menaces militaires puissantes et durables, ce qui a justifié la construction en cours, d’une base militaire d’écoute juste à la frontière avec l’Algérie, ainsi qu’une récente décision de construire une base militaire juste à la frontière.
    Un décret paru le 21 mai au journal officiel du Maroc fait état de la construction d’une nouvelle base militaire. Les terrains qui accueilleront le projet se situe dans la province de Jerada à un kilomètre uniquement de la frontière Algérienne.
    Pour cette double compagne menée sciemment contre l’Algérie, Nous nous adressons d’abord au peuple marocain frère pour lui dire :Que notre pays n’est pas un ennemi et que cette campagne véreuse n’est autre qu’une manœuvre intentionnelle pour détourner votre attention sur les réels problèmes socio-économiques de votre pays.
    Nous adressons aussi aux relais qui ont édifiél eurs médias par le ciment de la monarchie tel le site électronique le 360,pour leur dire :Que votre mission commandée est vouée à l’échec,parce que le peuple algérien est connu par sa capacité à travers son histoire à surmonter toutes les difficultés quel que soit leur ampleur et que les résonnances mal intentionnées venues de l’extérieur sont totalement rejetées, parce que notre peuple refuse toutes ingérences dans ses affaires internes quelle que soit leur nature.
    Nous leur disons par ailleurs :Que notre peuple n’a pas besoin que l’on lui rappele ses difficultés conjoncturelles dans lesquelles il vit actuellement, il les reconnait parfaitement et œuvre sous la direction de ses dirigeants à les surmonter.
    Nous leur disons enfin :Que tout en reconnaissant les divergences politiques qui existent, le peuple Algérien aime son pays à mourir et n’admettra jamais à être conduit par l’extérieur .
    Nous nous adressons pour terminer, à la boite de résonnances, tel le think tank marocain pour lui dire : Que pour que cette nouvelle stratégie militaire offensive recommandée puisse avoir du sens, il faut être en mesure d’évaluer avec précision les coûts, les gains et les pertes des actions préconisées.
    A bon entendeur…
    Docteur Rafik Alloui
    Tags : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, guerre médiatique,
  • Sahara Occidental : Silence, on vole, on viole et on emprisonne

    L’occupation illégale et brutale par le Maroc de territoire de Sahara Occidental, écrit-on dans une publication de l’union des juristes sahraouis (UJS) intitulée «crimes en silence», a pris la forme de crimes contre l’humanité, allant jusqu’à la tentative d’extermination.

    Les personnes ayant vécu cette période douloureuse, peuvent fournir assurément les témoignages accablants sur cette époque sinistre.
    De l’autre côté du mur (long de 6200 kms et séparant le Sahara occidental en deux parties), les violations des droits de l’Homme sont en effet, systématiques.
    Ni l’Onu, ni encore moins la communauté internationale n’ont jusque-là, su protéger les populations civiles sahraouies, livrées à elles-mêmes. C’est pourquoi, la République sahraouie entend « introduire une action en justice auprès de la Cour de justice de l’Union africaine (UA) pour les crimes commis par le Maroc dans le Sahara occidental occupé ».
    Invité du forum du «Journal du Sahara libre», Khatri Addouh, membre du secrétariat national du Front Polisario, a dans ce sens, fait savoir que l’Etat sahraoui a entamé plusieurs mesures, au niveau de l’UA précisément, pour faire face à l’entêtement du Maroc et ses violations des dispositions de la Charte de l’UA, notamment celles relatives au respect des frontières héritées au lendemain de l’indépendance, et le non recours à la force pour le règlement des litiges entre les états membres.
    « Les poursuites judiciaires contre l’occupant marocain pour ses crimes et son pillage des ressources sahraouies, font partie des mesures initiées par la RASD » assure le même responsable.
    Autrement dit, une surveillance et des rapports impartiaux et indépendants des Nations Unies sur les droits de l’Homme au Sahara Occidental sont nécessaires.
    Il est surtout impératif, d’inclure une composante des droits humains à la MINURSO.
    L’urgence de mettre en place un tel mécanisme s’explique, selon Amnesty International, par le fait que l’accès aux territoires sahraouis occupés est devenu ces dernières années «de plus en plus difficile» pour les observateurs internationaux, car «la situation des droits de l’Homme a continué de se détériorer».
    «En 2020, les autorités marocaines ont empêché au moins neuf avocats, militants et politiciens d’accéder au Sahara occidental. Les journalistes se sont également vu refuser l’accès», a relevé l’ONG, indiquant que «les journalistes se sont également vu refuser l’accès».
    Y.O
    Algérie Breve News, 11 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, 
  • Sahara Occidental : Deux orpailleurs sahraouis tués par l'aviation marocaine (photos)

     

    Des orpailleurs sahraouis qui prospectaient dans la région d’Ichergane ont été visés par l’aviation de guerre marocaine laissant deux morts et plusieurs blessés.

    L’attaque marocaine survient suite à une opération militaire réussie de l’armée sahraouie à l’intérieur du territoire du Maroc, dans la région d’Agha plus précisément. Trois militaires marocains ont été tués.

    Les photos des deux victimes sahraouis de l’attaque d’Ichergane ont été largement relayées dans les réseaux spéciaux. Selon un média sahraoui, ils habitaient à Dakhla, dans les campements des réfugiés sahraouis en Algérie. Il s’agit de Battah Hamdi et Hreitane. D’autres sources évoquent la mort de 3 et 4 blessés parmi les orpailleurs.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, orpailleurs, Ichergane,

  • Prétendue marocanité du Sahara Occidental : Le revirement américain

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=jEr7n0XHt5o]
    Source : Canal Algérie (Youtube)

     

  • Sahara occidental : le sort de la légalité internationale en jeu

    Que l’histoire retienne un consensus universel sur la question du Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique, qui n’a que trop duré.

    Si la nouvelle administration usaméricaine n’accélère pas la réparation des dommages causés aux normes internationales du fait de la politique de « contreparties » suivie par l’administration précédente, il n’y aura pas de consensus international. Une telle inclination insensée sape les aspirations de l’humanité au progrès, à la sécurité et à la stabilité. Au contraire, elle encouragera l’injustice, l’autocratie, la tendance à l’expansion et le terrorisme d’État.
    L’annulation par le président Biden d’un certain nombre de décisions de son prédécesseur, immédiatement après sa cérémonie d’investiture, inspire l’optimisme quant à l’annulation de la reconnaissance illégale de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
    La reconnaissance par Donald Trump de l’annexion du Sahara occidental par le Royaume du Maroc, le 10 décembre dernier, a porté un coup à la Charte et aux résolutions des Nations unies, qui classent toujours le territoire comme non autonome. Cependant, cette décision constitue un précédent de malmenage et de trahison des valeurs et des principes sur lesquels les Nations unies ont été fondées et de ceux des USA. De nombreux pays arabes, dont le Maroc, se sont empressés de normaliser leurs relations avec Israël, non pas dans une quête de paix, mais en échange de la protection de leurs régimes répressifs et corrompus.
    Le Sahara occidental est situé sur une vaste zone de la côte atlantique au nord-ouest de l’Afrique. Il est bordé par le Maroc au nord, l’Algérie à l’est et la Mauritanie au sud et au sud-est. Le territoire était connu, dans le passé, par un système de règles distinguées dans lequel sa composition était basée sur une nomination tribale, et sa présidence était délibérée entre les membres. L’Espagne avait pris le contrôle du territoire depuis la Conférence de Berlin de 1884 jusqu’en 1976. Le Sahara occidental, ou Sahara espagnol comme il était appelé pendant cette domination, figure sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU depuis 1963, suite à la transmission d’informations par l’Espagne au titre de l’article 73 (e) de la Charte des Nations unies. Dans sa première résolution de 1965, l’Assemblée générale des Nations unies a demandé à l’Espagne de décoloniser le territoire. En 1974, l’Espagne a accepté d’organiser un référendum d’autodétermination, mais celui-ci a été retardé car le Maroc revendiquait le territoire. À la demande de l’Assemblée générale des Nations unies, la Cour internationale de justice a émis un avis consultatif le 16 novembre 1975, par lequel elle a rejeté les revendications marocaines sur le territoire. La CIJ a déclaré qu’elle « n’a pas trouvé de liens juridiques de nature à affecter l’application de la résolution 1514 (XV) pour la décolonisation du Sahara occidental et, en particulier, du principe d’autodétermination par l’expression libre et authentique de la volonté des peuples du territoire ».
    La résistance locale incessante au colonialisme espagnol a culminé avec la création, en 1973, du mouvement de libération nationale, le Front Polisario (Frente Popular para la Liberación de Saguía el Hamra y Río de Oro), et la proclamation de la lutte armée. Trois ans plus tôt, les habitants ont exigé la fin du colonialisme espagnol lors des manifestations de juin 1970, au cours desquelles les forces espagnoles ont ouvert le feu contre les manifestants et ont arrêté leur chef, dont le sort est encore inconnu à ce jour. Une fois que le colonialisme espagnol est apparu faible face à la pression du Polisario, un sale complot s’est élaboré entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie pour contourner la décision de la CIJ et occuper le Sahara occidental par la force. Les trois pays ont signé un accord, le 14 novembre 1975 à Madrid, par lequel l’Espagne cédait le territoire au Maroc et à la Mauritanie.
    Les forces marocaines et mauritaniennes ont envahi le Sahara occidental quelques jours avant que l’Espagne ne se retire du territoire, interrompant ainsi le transfert de pouvoir aux autorités de la RASD (République arabe sahraouie démocratique), qui a été proclamée par le Front Polisario le 27 février 1976. Ainsi, la guerre a éclaté entre les trois pays, causant de grandes souffrances à la population du territoire. La Mauritanie s’est retirée en 1979, suite à un accord avec le Front Polisario, qui a conduit à la reconnaissance de la RASD.
    Un cessez-le-feu a été conclu en 1991 pour mettre fin à 16 ans de guerre, après que le Front Polisario et le Royaume du Maroc, sous la supervision de l’ONU et de l’Organisation de l’unité africaine / maintenant l’Union africaine, eurent accepté un référendum d’autodétermination comme le meilleur compromis pour leur conflit. Mais dès que les Nations unies eurent publié la liste provisoire des électeurs admissibles, le Royaume du Maroc a refusé d’aller de l’avant, ignorant près de 30 ans d’efforts de l’ONU dans lesquels les USA avaient joué un rôle majeur. Des personnalités éminentes telles que James Inhofe, James Baker, John Bolton, Christopher Ross et d’autres, qui ont travaillé de près sur la question du Sahara occidental, ont fortement mis en garde contre les mauvaises conséquences d’un non-respect de la légalité internationale au Sahara occidental. L’adhésion de la RASD à l’Union africaine et le soutien important dont elle bénéficie au sein de ce bloc sont d’une grande importance et ne peuvent être ignorés. De plus, le peuple sahraoui s’accroche à son pays et est prêt à mourir pour lui.
    À cet égard, le mépris de Trump pour le statut juridique du Sahara occidental et le droit inaliénable de son peuple à l’autodétermination et à l’indépendance révèle la faiblesse des Nations unies, ce qui entraîne une perte de confiance dans le rôle qu’elles pourraient jouer dans la résolution des conflits. Il y a eu une réaction contre le parti pris de Trump en faveur des ambitions expansionnistes du régime marocain, qui a terni la réputation des USA à l’étranger et a dilapidé leur influence aux Nations unies, en tant que parrain de l’ordre mondial. Au contraire, cela va aggraver les tensions dans toute la région et compliquer le rétablissement de la paix.
    Le régime marocain s’est engagé à troquer son allégeance aux USA et à la France en échange de leur silence sur ses violations du droit international au Sahara occidental et à maintenir le dossier gelé. Les Nations unies n’ont pas pu imposer le référendum, parce que le Maroc l’a rejeté. Le Conseil de sécurité ne pouvait pas inclure la surveillance des droits humains dans le mandat de la Mission des Nations Unies (MINURSO), parce que cela révélerait la vérité sur les crimes commis par les forces marocaines contre les civils sahraouis dans le territoire occupé du Sahara occidental. Beaucoup ont fermé les yeux sur le pillage par le Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental, parce qu’ils en tirent profit. Finalement, c’est le Maroc qui décide sur le Sahara occidental, pas les Nations Unies.
    Récemment, le 13 novembre dernier, dans la zone tampon de Guerguerat au sud du Sahara occidental, les forces marocaines ont violé le cessez-le-feu en attaquant des civils sahraouis qui manifestaient pour que cesse le pillage de leurs ressources naturelles. La Mission des Nations unies (MINURSO) n’a rien fait, malgré sa présence sur le terrain. Cette violation flagrante des dispositions de l’accord de cessez-le-feu a fait que le Front Polisario et le gouvernement de la RASD ont annoncé la fin de la trêve. Ils avaient averti à plusieurs reprises que l’impasse dans laquelle se trouvait le processus politique entraînerait de telles conséquences. Aujourd’hui, la guerre a éclaté à nouveau et l’escalade pourrait affecter l’ensemble du Maghreb et de la région du Sahel.
    Le peuple sahraoui est à bout de patience en raison de sa déception à l’égard des Nations unies après près de trente ans d’attente du mirage d’un plébiscite démocratique juste et libre pour lui permettre de décider de son avenir. Toute tentative de rapprochement entre les deux parties sera vouée à l’échec si elle ne tient pas compte des conditions sahraouies pour un nouvel accord.
    L’Union africaine – lors de son 14ème sommet extraordinaire sur le thème « Faire taire les armes » en décembre dernier – a convenu des grandes lignes d’une nouvelle approche qui conduirait à un nouvel accord entre les deux États membres. Les acteurs internationaux, et en particulier le groupe des amis du Sahara occidental, doivent collaborer avec l’Union africaine pour mettre cette approche sur les rails.
    Il est temps que la communauté internationale consolide les valeurs et les principes de démocratie et de justice, en donnant la priorité à la mise en œuvre de l’autodétermination au Sahara occidental car c’est le principe sur lequel tous les pays des Nations unies ont été fondés. Que l’histoire retienne un consensus universel sur la question du Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique, qui n’a que trop duré.
    Deich Mohamed Saleh 
    Source: Tlaxcala le 9 février 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, 

  • L’AARASD demande l'intervention urgente du Comité International de la Croix Rouge (CICR) au Sahara Occidental

    Suite à la reprise de la guerre entre le Maroc et la RASD, l’AARASD vient d’adresser une Lettre ouverte au CICR pour lui demander d’intervenir conformément à son mandat pour protéger les victimes civiles sahraouies et leur porter assistance.Soutenez cette demande auprès du CICR en transmettant à votre tour ce courrier au Président, Pierre MAURER , par mail : office_president@icrc.org ou par courrier postal : Comité international de la Croix-Rouge – 19 Avenue de la paix – 1202 Genève – Suisse

    Lettre ouverte au Comité international de la Croix-Rouge
    État de guerre entre le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique
    Demande d’intervention du CICR
    Le 13 novembre 2020, le Maroc a rompu le cessez-le-feu signé en 1991 entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, unique Représentant du peuple sahraoui, ce qui a entraîné la reprise de la lutte armée décidée par les dirigeants sahraouis. Le cessez-le-feu est un des éléments du Plan de règlement à l’initiative des Nations Unies, dont l’objectif principal est l’organisation d’un référendum d’auto-détermination, droit inaliénable du peuple sahraoui. La MINURSO, Mission de paix en charge de ce plan de règlement, échoue depuis 1991 à mettre en œuvre ce référendum et de fait entretient un statu quo qui impose exil et occupation étrangère au peuple sahraoui.
    Le CICR est à l’origine des Conventions de Genève et du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, dont il dirige et coordonne les activités internationales dans les conflits armés et les autres situations de violence. C’est précisément dans ce cadre, l’État de guerre entre le Maroc et le Front Polisario, mouvement de libération nationale, c’est-à-dire « l’autorité représentant le peuple du Sahara occidental luttant pour son droit à disposer de lui-même » que son mandat doit s’appliquer.
    En effet, suivant l’article 96.3 du Protocole additionnel aux Conventions de Genève de 1949, dont le Front Polisario et le Maroc sont signataires, le conflit qui les oppose relève du droit international humanitaire.Dans ce contexte de guerre, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a la mission exclusivement humanitaire de protéger la vie et la dignité des victimes qui ne participent pas (ou plus) aux combats, et de leur porter assistance.
    Depuis la reprise de la guerre, le 13 novembre dernier, la population civile sahraouie des territoires occupés par le Maroc est soumise à une constante répression. Des témoignages documentés nous sont parvenus, arrestations arbitraires, surveillance incessante de militantes des droits de l’homme sahraouies et des responsables associatifs osant dire publiquement leur attachement à l’autodétermination, assignation à résidence de plusieurs familles depuis 3 mois, leurs visiteurs empêchés ou molestés.[1]Plusieurs Organisations internationales comme Amnesty International [2]et Human Rights Watch[3]s’alarment de cette situation qui ne peut que s’aggraver à mesure que la guerre impose sa cruauté et qu’aucun témoin extérieur ne peut être présent. En effet le Maroc n’autorise pas les observateurs ni les journalistes étrangers à se rendre sur place. Seule la presse officielle aux ordres du trône est autorisée à s’exprimer.
    Aussi nous demandons instamment au CICR, conformément à son mandat, de se rendre au Sahara occidental occupé pour rencontrer les victimes civiles (individuelles et associations) de cette répression et de tout mettre en oeuvre pour la protection de la population civile sahraouie.
    Régine VILLEMONT, Présidente de l’association des Amis de la RASD
    [1]Voir Urgent Public Appeal : https://vest-sahara.s3.amazonaws.com/skvs/feature-images/File/282/60100f54a7ed2_26.01.2021_Appeal.pdf
    [2]https://www.amnesty.org/en/latest/news/2020/11/human-rights-monitoring-needed-more-than-ever-in-western-sahara/
    [3]- https://www.hrw.org/news/2020/12/18/western-sahara-morocco-cracks-down-activists
    Source : AARASD, 10 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, CICR, Comité international de la Croix-Rouge,