Mois : février 2021

  • Sahara Occidental : La RASD aspire à une position « unique » des dirigeants africains sur l'autodétermination du peuple sahraoui

    AUTODÉTERMINATION DU PEUPLE SAHRAOUI : La RASD aspire à une position « unique » des dirigeants africains

    Le président de la RASD, Brahim Ghali, participe aux travaux de la 34e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), lancée hier, par visioconférence sous le slogan: « Art, culture et patrimoine: des outils pour construire l’Afrique que nous voulons. » 
    Le président de l’UA, après avoir introduit l’ordre du jour axé sur la pandémie de Covid-19 en Afrique, a déclaré que 2020, qui a été fixée comme l’année pour faire taire les armes, n’a pas encore accompli grand-chose et qu’il faut près de deux ans pour voir des résultats. La cérémonie d’ouverture a également vu la démarcation des membres du bureau du sommet, qui est présidé par la République démocratique du Congo, avec le Sénégal comme premier vice-président, les Comores comme deuxième vice-président et la République arabe d’Égypte comme troisième vice-président., tandis que l’Afrique du Sud assume les fonctions de rapporteur pour la présidence de ce sommet. 
    Samedi et dimanche, les chefs d’État et de gouvernement africains adopteront un ensemble de décisions et de déclarations sur les différents défis et aspirations. Ils approuveront également le rapport publié par la 38e session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA. 
    Pour les Sahraouis, le débat sur la question du Sahara occidental lors de ce 34e sommet de l’Union africaine (UA) sera sérieux et constructif surtout après la recommandation du XIVe sommet africain extraordinaire qui a demandé au Conseil de paix et de sécurité de l’UA (CPS) de jouer un rôle prépondérant dans cette question. 
    « La RASD aspire lors de la 34e session du sommet africain à une » position unique « des dirigeants africains pour soutenir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », a déclaré la conseillère du président sahraoui, Nana Rashid. La responsable sahraouie appelle l’Union africaine (UA) à « prendre ses responsabilités et décoloniser la dernière colonie d’Afrique ». 
    « Le débat sur la question sahraouie lors de ce sommet africain prévu samedi sera constructif, en particulier après la recommandation du XIVe sommet africain extraordinaire au cours duquel le Conseil de paix et de sécurité de l’UA (CPS) a été invité à jouer son rôle dans la résolution de ce problème et raviver le rôle de la Troïka », a déclaré la responsable sahraouie. 
    Concernant la politique marocaine dans les territoires sahraouis occupés, elle a mis en garde contre les « manœuvres du makhzen » et ses tentatives désespérées de consolider son occupation de certaines parties de la RASD. Le responsable sahraoui a déclaré, dans le même contexte, que la décision du Burundi de fermer son «consulat général» dans la ville sahraouie occupée d’El Ayoun est intervenue «en raison de sa certitude que l’ouverture d’un consulat dans un pays occupé avec lequel Il est lié dans le cadre de l’Union africaine, est une agression qui a des conséquences juridiques.
    M. B.
    #SaharaOccidental #WesternSahara #Maroc #UnionAfricaine #UA
  • Maroc : La Makhzen acculé

    L’UA rejette les projets Marocains dans les territoires Sahraouis occupés

    L’ambassadeur sahraoui en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a affirmé que le rejet par l’Union africaine (UA) des projets marocains attentatoires à la souveraineté de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a asséné un autre coup dur au Makhzen.
    Abdelkader Taleb Omar souhaite voir le 34e sommet africain donner un nouveau souffle à la cause sahraouie et s’acquitter de « son véritable rôle », celui d’imposer ses décisions au Maroc. Dans une déclaration à l’APS, l’ambassadeur sahraoui s’est félicité du « rejet par le Conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères de l’UA, de la tentative du régime marocain, au sein du Comité technique spécialisé des transports, des infrastructures transcontinentales et interrégionales, de faire passer des projets marocains attentatoires à la souveraineté de la RASD, tels que les fibres optiques et le réseau électrique ».
    L’opposition à ces projets et « l’échec du Maroc à se servir de l’UA pour consacrer sa politique d’occupation du Sahara occidental comme un fait accompli constituent un autre revers qui s’ajoute aux défaites successives essuyées par le Maroc dans ses tentatives vaines et désespérées visant à tromper la communauté internationale, à imposer sa domination sur le Sahara occidental et à piller ses richesses », a-t-il fait valoir. Le diplomate sahraoui a cité, à ce propos, les autres décisions importantes du Conseil exécutif de l’UA sur la question des réfugiés et le suivi des droits de l’homme au Sahara occidental, des décisions qui nourrissent « l’espoir de voir le 34e sommet africain donner un nouveau souffle et conférer un véritable rôle à l’UA dans le règlement de la question sahraouie.
    Ce que nous attendons de l’UA est l’application de ses décisions relatives au dossier sahraoui et des clauses de son acte constitutif, en vertu desquelles le Maroc est tenu de se conformer à la légalité internationale », notamment les décisions de la 14e session extraordinaire du sommet africain organisée sous le thème « Faire taire les armes en Afrique ». « Cette session extraordinaire a plaidé pour la tenue de négociations entre la RASD et le Maroc en tant qu’États membres de l’UA dans le cadre du respect des chartes continentales. Nous attendons l’application de ces décisions », a-t-il poursuivi, soulignant, dans ce sens, le rôle pionnier du Conseil de paix et de sécurité de l’UA après sa réappropriation de la question sahraouie, outre la réunion prévue de la Troïka. Et d’ajouter :  » Nous souhaitons que les dirigeants africains puissent prendre, lors de leur 34e sommet, des décisions permettant de conférer à l’UA un rôle plus important dans le suivi de la mise en oeuvre de ces décisions de manière permanente », relevant son rôle clé en tant que partenaire des Nations unies dans la mise en oeuvre du plan de paix onusien. Mettant en avant la dernière décision des ministres africains de la Défense concernant « le recours à la force pour instaurer la sécurité et la paix dans la région », le responsable sahraoui a mis en garde contre les manoeuvres de l’occupation marocaine qui mettent en péril la sécurité et la stabilité de la région.
    « Les manoeuvres de l’occupation marocaine constituent une grave atteinte au référentiel juridique de l’UA qui garantit son unité et le respect de ses droits et principes », a-t-il soutenu. « En l’absence de sanctions contre le Maroc, tout autre pays peut imiter ce dernier, en s’attaquant à un autre, ouvrant ainsi la voie à l’anarchie et au désordre au sein du continent africain, en violation de l’Acte constitutif de l’UA, notamment l’article 4 relatif au respect des frontière héritées au lendemain de l’Indépendance », a-t-il estimé. L’ambassadeur sahraoui s’est dit étonné de voir l’UA procéder au « gel d la qualité de membre de tout pays africain ayant connu un coup d’État ou un renversement brutal du pouvoir, alors que l’occupation d’un État souverain par le Maroc et lamodification par la force de ses cartes sont plus graves que les coups d’État », d’où l’impératif de prendre des sanctions sévères à son encontre.
    Par : LAKHDARI BRAHIM
    Le Midi Libre, 7 fév 2021
    Tags : #SaharaOccidental #WesternSahara #Maroc #UnionAfricaine #UA
  • Sommet africain: Ouverture de la 34ème session ordinaire

    par Ghania Oukazi

    La 34ème session ordinaire du sommet des chefs d’Etat africains et de gouvernement se tient sur fond de guerre larvée aux frontières nord-ouest du continent, au temps d’une lourde présence française au Mali et d’une solution étrangère à la crise libyenne.
    C’est le 1er ministre Abdelaziz Djerad qui représente le président de la République à ce sommet. Abdelmadjid Tebboune, faut-il le rappeler, est absent du pays depuis le 10 janvier dernier pour cause de maladie et de soins à l’étranger.
    L’Algérie a, par l’intermédiaire de son chef de l’Exécutif, appelé les Africains à coordonner leurs efforts face à leurs partenaires étrangers pour acquérir le vaccin anti-Covid-19 et aussi pour faire en sorte d’atténuer des conséquences de ce fléau en préservant les emplois, en payant les dettes et en amorçant une stratégie de relance économique dans le continent pour l’après-Covid-19.
    Crise sanitaire oblige, ce rendez-vous africain se tient par visioconférence et discute d’un ordre du jour assez étonnant par rapport aux graves dangers qui menacent tout le continent. Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine ont accepté de se parler pour discuter du thème «Arts, Culture et Patrimoine, des leviers pour construire l’Afrique que nous voulons». Un thème conforme aux élucubrations de beaucoup d’entre eux qui font tout pour ignorer ce qui mine leurs pays respectifs et qui menace jusqu’à la survie de leurs peuples. Cette 34ème session ordinaire du sommet des chefs d’Etat africains et de gouvernement a enjambé les pires dérives diplomatico-militaires qui ont allumé la mèche de la guerre aux frontières nord-ouest du continent, à la frontière algéro-marocaine. Une guerre qui oppose l’armée marocaine au Front Polisario piétinant ainsi tous les règlements régionaux et internationaux notamment les résolutions onusiennes qui ont inscrit le conflit sahraoui en tant que question de décolonisation, dernière de son genre en Afrique. Il est irraisonnable que le sommet africain n’ait pas retenu dans son ordre du jour un point aussi crucial pour la sécurité et la stabilité de la région et du continent dans son ensemble.
    L’agression d’un membre fondateur de l’UA
    A fortiori quand l’histoire sait depuis de longues années que le Sahara Occidental est membre fondateur de l’Union africaine et que le Maroc l’avait quitté pendant longtemps pour ne la rejoindre qu’en janvier 2017. Les territoires sahraouis sont agressés militairement depuis le 13 novembre dernier quand le Maroc a décidé de déloger par la force des armes des militants sahraouis qui voulaient l’empêcher d’utiliser le passage frontalier El Guergarat comme zone de transit commercial en particulier vers l’Afrique de l’Ouest. La 38ème session du Conseil exécutif de l’UA qui s’est tenue 24 heures avant ce sommet qui prend fin aujourd’hui, n’a pas dérogé à la règle de cette habitude de l’Afrique de faire l’autruche ou vouter le dos pour laisser passer des tempêtes dont les conséquences risquent d’emporter tout sur leur passage. Le Conseil en question s’est contenté de rappeler le devoir de cotisations de chaque membre au budget de l’UA et de faire voter une liste de projets inscrits dans le cadre de la 2ème phase du programme africain pour le développement de l’infrastructure. Il est vrai que l’Algérie a réussi à convaincre ses pairs africains de ne pas en retenir deux «pour non-respect de la souveraineté de la RASD». Pas plus sur la question de décolonisation de la même RASD à part l’acceptation de «l’impératif de consulter cet Etat membre de l’UA sur tout projet traversant son territoire».
    L’on rappelle toutefois que le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a fait savoir par la voix de son commissaire, l’Algérien Smaïl Chergui, il y a quelques jours, qu’un sommet du CPS se tiendra prochainement «pour étudier la question du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». Chergui a exclu cependant toute tentative de faire sanctionner le Maroc par ses pairs africains pour avoir violé le cessez-le feu parce qu’a-t-il dit «ce qu’il faut à présent, c’est comment ramener les deux parties à la table des discussions(…)». Chergui a tenu au niveau du CSP comme commissaire contre vents et marées, contre des campagnes d’intox et de polémiques animées par ses détracteurs. Dans peu de temps, il n’y sera plus parce que les commissions de l’UA vont changer de main mis à part celles où seront maintenus les actuels détenteurs. Ce qui ne sera pas le cas de Chergui. Le vote aura lieu en principe durant ces deux jours du sommet ordinaire. La commission de présélection des candidatures aux postes de commissaires a déjà élagué en octobre dernier 64 dossiers des 89 issus de 18 pays qui ont été déposés. L’Algérie n’en a aucun.
    Quand l’Afrique ignore ses propres réalités
    Paru dans ces mêmes colonnes dans l’édition du 21 septembre 2020, l’abstention de l’Algérie d’avancer des candidats à ces postes importants de l’UA suscite de grandes interrogations. «C’est pour la première fois que l’Algérie, le plus gros contributeur financier au budget de l’UA, ne va présider aucune commission», écrivons-nous en référence à des propos d’un diplomate algérien de renom. «Un repli très curieux et pénalisant pour un pays qui tente de raffermir ses liens politiques, économiques et commerciaux avec l’Afrique», nous a-t-il dit. Cet ancien ambassadeur pense cependant qu’ «il reste possible pour l’Algérie de garder un certain contrôle au sein de l’UA à condition, dit-il, de mener un réel travail pour la conception et la conduite d’une stratégie d’alliances».
    A contre-courant de ces importants défis qui pointent, le ministre des Affaires étrangères a assuré jeudi au Conseil exécutif que «l’Algérie tient à s’acquitter à temps de ses contributions financières au budget de l’UA et au fonds pour la paix».
    Sabri Boukadoum pense avoir en outre rapporté une victoire en convainquant les représentants des Etats membres de l’UA de soutenir la candidature de l’Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025. Bien avant lui, Nadir Larbaoui alors ambassadeur au Caire et représentant permanent de l’Algérie auprès de la Ligue des Etats membres avait acquis le soutien des pays arabes à cette candidature. Il l’a fait en août 2019 lors de la tenue au Caire de réunions des ministres arabes des Affaires étrangères. Larbaoui a dû faire un travail de coulisses intense et convaincant pour décrocher l’aval des Arabes en faveur de la demande algérienne. Il l’a fait avec doigté face aux pressions exercées par le Maroc pour défendre sa candidature au même poste onusien. Le royaume chérifien avait déposé sa candidature au même moment où l’a fait l’Algérie. La concurrence à ce poste de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU ne devait pas avoir lieu si ce n’était le Maroc qui l’avait provoquée.
    L’Afrique que les Africains veulent
    En effet, l’élection à ce poste au niveau du groupe africain se fait selon le principe d’une rotation géographique équitable, c’est donc le tour de l’Algérie», nous affirme une source diplomatique sûre qui rappelle que «l’Algérie l’a été en 2004 et le Maroc en 2012, après lui l’Egypte suivie du Koweït et à ce jour la Tunisie».
    C’est la forte plaidoirie faite en 2019 au Caire par le diplomate Nadir Larbaoui lors de la réunion des MAE arabes qui a assuré à l’Algérie un consensus arabe autour de sa candidature et pour le retrait de celle marocaine. Les Africains se parlent aujourd’hui et demain sans donner ne serait-ce que quelques minutes à la crise libyenne à laquelle une solution étrangère «sous l’égide des Nations Unies» a été trouvée vendredi à Genève. La Libye vient en effet de se voir élire un Premier ministre. L’UA n’a eu aucun droit de regard sur ce registre qui concerne pourtant un pays plus africain que tous de par son histoire et de celle de son leader le colonel Maamar El Kadhafi. Autre sujet ignoré par les Africains, le désastre qui secoue la bande sahélo-sahélienne et la forte présence militaire française au Mali, un pays indépendant. La question de la normalisation avec l’entité sioniste ne figure pas non plus dans l’ordre du jour visionné à partir d’Addis-Abeba. Une normalisation qui a obligé le Soudan à plier l’échine contre une vulgaire enveloppe financière «offerte» par des prestataires arabes de service des lobbys américano-sionistes. A défaut de soumettre ces questions lancinantes sous le sceau de l’urgence à leur sommet, les Africains ont préféré chercher dans les «Arts, Culture et Patrimoine» pour en faire des «leviers pour construire l’Afrique» qu’ils veulent…
    #SaharaOccidental #WesternSahara #Maroc #UnionAfricaine #UA
  • Un polar d’actualité sur le Sahara Occidental

     De : Ursula A.

    Il y a vingt ans que j’ai traversée pour la première fois le Sahara Occidental. Une route rectiligne qui semblait se contenter de séparer l’Océan à l’Ouest du désert à l’Est. Quelques villes clairsemées, des habitants presque invisibles et partout : des militaires, des gendarmes, des policiers, en uniformes comme en civils. Il a fallu que je m’égare dans les dunes pour que le hasard me pousse à entrer dans une tente, invitée à me reposer et à me rafraîchir, et surtout à écouter l’histoire que tous les Sahraouis que j’ai rencontrée depuis, s’efforcent avec passion ou nécessité de raconter.

    Le Sahara Occidental est encore aujourd’hui la dernière colonie d’Afrique et les Sahraouis, ses habitants, ont bien compris une chose, c’est qu’on leur a volé leur pays. Pour comprendre, il faut remonter au temps des Indépendances, puis de l’invasion d’un nouveau colon, le Maroc, dans les années soixante-dix, dans les années sombres de la guerre de 16 ans, pour finir dans les trente dernières années de « ni-guerre, ni-paix » où les Sahraouis vivent soit sous occupation, soit dans les camps de réfugiés.

    Pour comprendre l’un des plus ancien conflit du monde, il faut mettre tout ceci en perspective. Mais surtout trouver le moyen d’expliquer le Sahara Occidental, une guerre oubliée des médias et des politiques, de rendre visible la face cachée du Maroc, grand ami de la France, de révéler un crime qui dure depuis cinquante ans.

    Crime. Le mot s’est imposé de lui même et a donné le ton à mon travail des dernières années. J’enquêtais sur une crime et voulais le faire connaître au plus grand nombre. La forme est devenue une évidence. L’Histoire du Sahara Occidental est celle d’un roman noir. J’écrirai donc un polar.

    « La dernière poignée de sable » s’est construit avec l’ambition d’informer et d’expliquer ce conflit à travers le prisme du thriller, de réunir dans un roman des données permettant de comprendre ses racines, ses enjeux et les perspectives soulevées par les Sahraouis.

    Une enquête qui s’est chaque jour encrée dans le présent jusqu’aux derniers instants de son écriture. Comme un pied de nez à l’immobilisme des trente dernières années, le 13 novembre 2020, alors que le livre allait partir chez l’imprimeur, le Sahara Occidental s’est à nouveau soulevé et le conflit éteins depuis le cessez-le-feu de 1991 s’est réveillé, les armées mobilisées, ouvrant à une nouvelle phase. Les négociations promises ont échouées et le Front Polisario qui défend les droits des Sahraouis clame sa légitimité au retour aux armes.

    Le Sahara Occidental, plus d’actualité que jamais. Comme pour en rajouter une dernière couche, l’une des dernières mesure du président Trump à quelques jours de son départ de la Maison Blanche fut justement… la reconnaissance de la marocanité du Sahara Occidental et l’ouverture d’une ambassade sur ses terres. En échange ? Le Maroc reconnaît la souveraineté d’Israël et normalise ses relations avec l’État hébreu.

    Une histoire pas comme les autres. Un crime pas comme les autres. Pour faire comprendre l’Histoire d’un peuple dont les luttes ont traversées les dernières décennies sans jamais baisser les bras. Les Sahraouis ont été suffisamment patients. Il est plus que temps que l’on écoute leurs revendications.

    Ursula A. « La dernière poignée de sable » Apso Editions 2020, 280 pages https://apsoeditions.wixsite.com/home

    Source : Bellaciao, 4 février 2021

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, 

  • Sahara occidental : L’UA rejette les manœuvres du Maroc

    Autre coup dur au Makhzen. L’Union africaine a rejeté les projets marocains au Sahara occidental, considérés comme attentatoires à la souveraineté de la République arabe sahraouie démocratique. Les sahraouis souhaitent que l’UA, lors de son 34e sommet qui s’est ouvert ce samedi, donne un nouveau souffle à la cause sahraouie et s’acquitter de son véritable rôle, celui d’imposer ses décisions au Maroc

    Dans une déclaration, l’ambassadeur sahraoui à Alger, Abdelkader Taleb Omar, s’est félicité du rejet par le Conseil exécutif des ministres des affaires étrangères de l’UA, de la tentative du régime marocain, au sein du Comité technique spécialisé des transports, des infrastructures transcontinentales et interrégionales, de faire passer des projets marocains attentatoires à la souveraineté de la RASD, tels que les fibres optiques et le réseau électrique.
    Le revers marocain est important, puisque Rabat a voulu consacrer, à travers ses pseudos projets de développement, le fait accompli et l’occupation. Rabat a voulu se servir de l’UA pour imposer son diktat et faire échouer toutes les récentes initiatives diplomatiques tendant à renégocier un accord de cessez-le-feu et faire démarrer des négociations politiques.
    Le diplomate sahraoui a cité, à ce propos, les autres décisions importantes du Conseil exécutif de l’UA sur la question des réfugiés et le suivi des droits de l’homme au Sahara occidental, des décisions qui nourrissent “l’espoir de voir le 34ème sommet africain donner un nouveau souffle et conférer un véritable rôle à l’UA dans le règlement de la question sahraouie”.
    “Ce que nous attendons de l’UA est l’application de ses décisions relatives au dossier sahraoui et des clauses de son acte constitutif, en vertu desquelles le Maroc est tenu de se conformer à la légalité internationale”, notamment les décisions de la 14ème session extraordinaire du sommet africain organisée sous le thème “Faire taire les armes en Afrique”.
    “Cette session extraordinaire a plaidé pour la tenue de négociations entre la RASD et le Maroc en tant qu’Etats membres de l’UA dans le cadre du respect des chartes continentales.
    Mettant en avant la dernière décision des ministres africains de la Défense concernant “le recours à la force pour instaurer la sécurité et la paix dans la région”, le responsable sahraoui a mis en garde contre les manœuvres de l’occupation marocaine qui mettent en péril la sécurité et la stabilité de la région. “Les manœuvres de l’occupation marocaine constituent une grave atteinte au référentiel juridique de l’UA qui garantit son unité et le respect de ses droits et principes, a-t-il soutenu.
    “En l’absence de sanctions contre le Maroc, tout autre pays peut imiter ce dernier, en s’attaquant à un autre, ouvrant ainsi la voie à l’anarchie et au désordre au sein du continent africain, en violation de l’Acte constitutif de l’UA, notamment l’article 4 relatif au respect des frontières héritées au lendemain de l’Indépendance”, a-t-il estimé.
    L’ambassadeur sahraoui à Alger s’est dit étonné de voir l’UA procéder au gel de la qualité de membre de tout pays africain ayant connu un coup d’Etat ou un renversement brutal du pouvoir, alors que l’occupation d’un Etat souverain par le Maroc et la modification par la force de ses cartes sont plus graves que les coups d’Etat”, d’où l’impératif de prendre des sanctions sévères à son encontre.
    Sur le front, les combats se poursuivent. Les unités de l’armée sahraouie ont mené, ce vendredi, des bombardements ciblant des cantonnements des forces marocaines dans la zone Raous Aslouguia (secteur Farsia) et la zone de Raous Choydhamia (secteur El Mahbes)”, selon un communiqué militaire de la RASD, rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS). Les bombardements ont également ciblé, selon la même source, des positions de l’armée marocaine à Agueraret Lahdid (Farsia) et la zone Lethrathiat (secteur Kelta)”.
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Union Africaine, UA, 
  • Sahara occidental: Biden peut revenir sur la voie de la légalité internationale"

    ALGER- Le nouveau président américain, Joe Biden, »qui suit une ligne plus démocratique » que son prédécesseur Donald Trump, peut revenir sur la voie de la légalité internationale en ce qui concerne le dossier du Sahara occidental », a estimé, jeudi, l’avocat et professeur universitaire colombien, Nestor Rosania dans une interview à la chaine 3 de la radio nationale.

    « Je ne pense pas que le nouveau président américain ne va se précipiter, mais tout de même je crois que Biden va faire un pas en avant dans le dossier du Sahara occidental, il y a encore une possibilité pour que le président américain revienne sur la voie de la légalité internationale », a indiqué M Rosania.
    Pour M. Rosania, « ce qui est attendu des grandes puissances comme les Etats-Unis en particulier dans le dossier du Sahara occidental, c’est de veiller à l’application du droit international et suivre l’exemple des pays qui privilégient le droit et la justice au lieu des accords économiques ».
    Interrogé sur le danger que pourrait constituer la violation du Maroc pour le cessez le feu sur la région, le directeur du Centre national pour la paix et la sécurité en Colombie a répondu par la positive, en soulignant que « plusieurs parties seront intéressées par le marché des armes que présente la région ».
    « Oui cette guerre peut déstabiliser la région , parce qu’on sait qu’i y a plusieurs parties qui sont intéressées par le marché des armes dans la région et que la violation du cessez-le feu arrange plusieurs parties », a-t-il soutenu..
    Selon M. Rosania,  » en violant le cessez-le feu , le Maroc a mis en danger la paix non seulement dans la région , mais dans tout le Maghreb », notant que « le plus important est de trouver une solution pacifique avec le peuple sahraoui ».
    Le Maroc déstabilise la région et va à l’encontre du droit international, suite à une décision unilatérale d’occupation des territoire sahraouis » , a-t- il ajouté.
    Sur le rôle que doit jouer l’Union africaine(UA) pour faire avancer le dossier du Sahara occidental, le professeur universitaire a déclaré que « l’UA doit exercer dans un premier temps une pression diplomatique sur le Maroc et passer ensuite à des sanctions économiques ».
    « Je crois que l’UA doit exercer une pression diplomatique sur le Maroc et si le Maroc ne réponds pas favorablement , l’UA doit passer à des sanctions économiques , comme ça se fait lorsque des pays ne respectent pas le droit international », a-t-il souligné.
    APS
  • Résolution du conflit au Sahara occidental: Lamamra et Chergui crèvent l’abcès

    L’Union africaine a programmé un sommet du Conseil de paix et de sécurité (CPS) pour examiner le dossier brûlant concernant la situation au Sahara occidental où une guerre silencieuse se déroule depuis le début du mois de novembre dernier suite à l’agression de civils sahraouis par l’armée d’occupation marocaine.

    Dans le même temps, le Haut représentant de l’Union africaine pour le projet «Faire taire les armes», Ramtan Lamamra, interpelle la communauté internationale au sujet de la décolonisation du Sahara occidental qui tarde à aboutir. Offensive de deux diplomates algériens qui secouent l’UA, citadelle de la légitimité historique panafricaniste face à la diplomatie marchande du colonisateur marocain.
    Smail Chergui, le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine, s’est exprimé sur les ondes de la Radio publique, Chaîne 1, pour confirmer le rendez-vous très important du CPS de l’UA pour examiner la situation au Sahara occidental en guerre : «Le retour de la guerre entre le royaume du Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), et avec ce qui s’est passé dans la région de Guerguerat confirme la fragilité de la situation, et conforte la nécessité d’agir pour le retour aux discussions afin de parvenir à une solution mutuellement satisfaisante. Une solution garantissant au peuple sahraoui le droit d’exercer son droit à l’autodétermination via un référendum.»
    Vocation du CPS
    La rencontre des membres du CPS doit se tenir très bientôt : «Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine tiendra un sommet sur la question au moment opportun, et la Troïka pourrait se réunir dans les prochains jours pour trouver des idées et faire des suggestions.»
    Ainsi, rappelant les missions essentielles de l’institution qu’il dirige, le diplomate algérien a déclaré «la priorité du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS) est d’essayer de trouver une solution pacifique en faisant pression politique sur les pays qui occupent encore des zones du continent africain.»
    M. Chergui a aussi fait valoir que la question du Sahara occidental a été abordée par l’Assemblée générale de l’ONU et qu’elle demeure un dossier de décolonisation en attente depuis l’année 1975. «Ce qui est également attendu, c’est la décision des Nations unies de nommer un envoyé personnel, et que les deux organisations s’associent pour trouver une solution pacifique au conflit.»
    Légitimité panafricaine
    De son côté, Ramtane Lamamra, ex-ministre des Affaires étrangères en Algérie, actuellement Haut représentant de l’Union africaine pour le projet «Faire taire les armes», a déclaré dans une publication au Centre africain pour la résolution constructive des conflits, que le traitement réservé au dossier de décolonisation sans solution depuis des décennies est très «préoccupant.»
    Le diplomate algérien intervenant au sujet des conflits en Afrique a toujours plaidé pour un ressourcement géopolitique dans la légitimité historique panafricaniste face aux spoliations, face à la diplomatie marchande du colonisateur marocain en ce qui concerne l’occupation du Sahara occidental.
    Il s’agit donc d’une véritable offensive légaliste des deux diplomates algériens qui interpellent la communauté internationale à travers les structures africaines pour mettre un terme à un déni de droit qui empoisonne le continent et a poussé à la reprise d’un conflit armé qui pourrait dégénérer si une solution urgente, fondée sur l’autodéter-mination d’un peuple qui a trop attendu.
    Nordine Mzala
    Crésus Quotidien, 4 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Union Africaine,
  • John Bolton : « Le Maroc est isolé »

    L’ancien Conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, John Bolton, a déclaré que la décision de l’ex-président américain Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental était « une erreur », car, elle « ne reflète pas la politique américaine de longue date sur ce dossier « .

    Il a estimé que cette décision peut être annulée par le président Biden. Dans un entretien accordé au Centre algérien de diplomatie économique (CADE), M. Bolton a indiqué que » l’administration Trump avait commis une erreur en reconnaissant la revendication marocaine sur le Sahara occidental ». C’est une erreur, car, dit-il, elle a entrainé « plus de tension et de danger en Afrique du Nord et au Sahel au moment où nous devrions essayer de résoudre la question et de ramener la stabilité ». Il rappelle, à cette occasion, avoir contribué à la rédaction de la résolution du Conseil de sécurité en 1991 en vertu de laquelle a été créée la mission de l’ONU pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), comme son nom l’indique, note l’ancien diplomate américain, le but de la mission n’était pas simplement de surveiller le cessez-le-feu entre le Front Polisario et le Maroc, mais surtout d’organiser le référendum en vue de résoudre le statut du territoire du Sahara occidental.
    L’ancien ambassadeur américain à l’ONU affirme qu’au printemps 1991, la communauté internationale pensait que l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental ne pouvait pas être très difficile à faire. Puisque, argue-t-il, le recensement effectué par les Espagnols pouvait servir de base pour l’élaboration de la liste des électeurs potentiels en 1992 et pourtant, constate M. Bolton, dès l’automne 1991, les Marocains empêchaient la Minurso de valider les recensements espagnols pour inscrire les électeurs afin de prendre les mesures nécessaires pour préparer le vote. Et ce procédé qui a commencé quelques mois après la création de la Minurso « s’est poursuivi jusqu’à aujourd’hui », a-t-il regretté.
    «Que l’administration Biden agisse rapidement pour inverser la décision de Trump»
    Dans cet entretien, l’auteur de « The Room Where It Happened: A White House Memoir », a fait savoir qu’en 1997, il était revenu comme volontaire pour aider James Baker lorsqu’il est devenu l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental. « James Baker a travaillé très dur pendant toute cette année jusqu’à ce que nous atteignions ce que nous avons appelé les accords de Houston, où le Maroc s’est à nouveau engagé de manière ambiguë à organiser un référendum, avant de l’entraver de nouveau », révèle Bolton. Il rappelle que Baker est en fait revenu une fois de plus, à ce moment-là, et lui-même, a intégré l’administration George W. Bush, mais Baker a continué en tant qu’envoyé personnel et a fait de nombreux efforts depuis lors. Donc, d’après lui, « c’est une politique de longue date des États-Unis sur le statut du Sahara Occidental et le retour des réfugiés sahraouis après un référendum libre et juste était la politique américaine de base, nous n’avons pas reconnu la souveraineté marocaine sur le territoire ». Et de poursuivre : « Comme nous le croyons la souveraineté vient du peuple et le peuple du Sahara occidental aurait dû avoir l’opportunité de décider de son sort « . « Je pense donc que tout cela est un exemple de près de 30 ans d’incapacité de l’ONU à faire quelque chose que tout le monde avait accepté en 1991″, a-t-il dit.
    Il s’est réjoui par ailleurs, que l’administration Biden ait déclaré qu’elle allait revoir ce qui s’est passé et arriver à sa conclusion. M. Bolton a souligné que la position de tous les pays de la région et de l’Union africaine dans son ensemble indique clairement que « le Maroc est très isolé sur ce point ». L’ancien diplomate américain, ajoute que l’Afrique rejette le fait que « le Maroc insiste pour maintenir son contrôle sur le Sahara occidental, dont il contrôle environ 2/3 du territoire », soulignant que le mur de sable qu’il a construit risque de provoquer une réelle instabilité en Afrique du Nord.
    Le Front Polisario a déjà exprimé clairement sa position sur ce point, rappelle-t-il, et que la position marocaine va conduire à plus de problèmes en violation de l’engagement qu’ils ont pris de tenir le référendum. « Je suppose qu’il est important que l’administration Biden agisse rapidement pour inverser la décision de son prédécesseur. Nous avons eu près de 3 décennies au cours desquelles le Maroc a empêché les Nations unies de tenir un référendum au profit du peuple sahraoui. S’il n’y aura pas de référendum d’autodétermination au Sahara occidental (…)si le Maroc ne veut pas qu’il soit organisé, alors il ne devrait pas avoir de cessez-le-feu, l’ONU ne peut pas devenir partie au différend et pourtant, en confirmant le cessez-le-feu et en empêchant le référendum, elle prend le parti du Maroc », argumente l’ancien conseiller à la sécurité des États-Unis. Pour ce qui est de l’Europe, M. Bolton pense que les pays européens « doivent avoir une vision plus forte en faveur du référendum ».
    M. Bendib
  • L’UA rejette deux projets marocains portant atteinte au Sahara Occidental

    Le Conseil exécutif de l’Union africaine a rejeté, lors de sa séance tenue ce jeudi, la tentative du Royaume Chérifien de faire passer deux méga projets d’infrastructure à travers les territoires occupés de la République sahraouie vers les pays d’Afrique de l’Ouest.

    En effet, le rejet des deux projets liés aux fibres optiques et au réseau électrique était tel un coup de massue sur le Makhzen.
    Selon l’Agence de Presse Sahraouie,ce projet porte atteinte à la souveraineté et relève parfaitement des ambitions expansionnistes de Rabat, et ce au détriment des lois de l’UA.
    Selon la même source, l’Algérie, pour a sa part, fait face à une conspiration similaire, ou deux autres projets qui devaient traverser son sol national à son insu ou sans son approbation, ont notamment été présentés.
    Pour faire face à cette tentative, le ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, a rejeté avec la manière la plus ferme cette tentative désespérée, soulignant que tout complot qui se trame visant la stabilité du pays est voué à l’échec.
    Echourouk, 5 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Union Africaine, 
  • Un grand engagement du Timor oriental en faveur de la défense du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination

    DILI (Timor oriental)- La ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la République du Timor oriental, Adalgiza Magno a mis en avant l’intérêt particulier accordé à la cause sahraouie juste dans la politique étrangère de son pays, s’engageant à accompagner le peuple sahraoui dans sa lutte et sa défense de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, dans les fora internationaux.

    Cette déclaration intervient lors de l’audience accordée par la ministre Adalgiza Magno à l’ambassadeur plénipotentiaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Slama Badi qui a présenté au cours de la rencontre « un exposé sur les développements de la cause sahraouie et la situation sur le terrain après la reprise de la lutte armée et le ciblage quotidien des retranchements et des bases de l’armée marocaine, le long du mur de l’humiliation », a rapporté l’agence de presse sahraouie (SPS).
    Cette rencontre a également été une occasion pour évaluer les relations bilatérales entre les deux pays et les deux peuples de la RASD et du Timor oriental, en sus d’autres questions d’intérêt commun.
    Au cours de ladite rencontre, le diplomate Slama Badi a présenté un exposé sur les développements de la question sahraouie au niveau des Nations Unies, et sur l’échelle africaine et européenne, notamment la décision de l’ex-président américain Donald Trump et la possibilité de la corriger par la nouvelle administration du Président Biden.
    La ministre des Affaires étrangères du Timor oriental a mis en avant l’intérêt porté par la diplomatie de son pays à la cause sahraouie juste, ajoutant que son Gouvernement ne ménagera aucun efforts pour accompagner le peuple sahraoui dans son combat et défendre son droit à l’autodétermination dans les foras internationaux ».
    « Notre soutien à la cause sahraouie s’inspire de nos principes, nos valeurs et des combats menés par les deux peuples dans le passé « ,a-t-elle fait savoir, ajoutant que la Constitution du Timor oriental porte sur la défense des causes justes dans le monde, notamment le droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance ».
    « votre lutte pour arracher vos droits légitimes à la liberté et l’indépendance est la notre aussi », a affirmé Mme. Magno au diplomate sahraoui, rappelant que le Timor oriental accompagnera le Sahara occidental dans son combat jusqu’à son indépendance et même dans son parcours d’édification de l’Etat sahraoui indépendant.
    APS