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Par Rachele Samo
Le ministre des affaires étrangères Luigi Di Maio a conclu aujourd’hui une mission de deux jours au Mali, où une ambassade italienne sera bientôt ouverte, indiquant la volonté de renforcer le partenariat bilatéral.
Au cours de cette mission de deux jours, le ministre a rencontré le président, le vice-président, le premier ministre, le ministre des affaires étrangères et le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine du Mali.
« Dans les rencontres que j’ai eues entre hier et aujourd’hui à Bamako, j’ai réitéré à tous mes interlocuteurs la volonté de l’Italie de continuer à travailler ensemble pour renforcer nos relations bilatérales. L’ouverture prochaine de l’ambassade d’Italie à Bamako représente un premier pas très important vers la réalisation de ces objectifs », a écrit M. Di Maio sur Facebook.
Agir à la racine pour stopper les flux migratoires irréguliers
Le ministre a souligné qu' »en aidant des pays comme le Mali, qui est fondamental pour la stabilisation de l’ensemble du Sahel, à endiguer et à combattre les groupes terroristes et criminels, nous serons également en mesure de préserver notre sécurité. »
« Pour mettre fin aux flux migratoires irréguliers et contrer les trafiquants d’êtres humains, nous devons intervenir à la racine ».
Bientôt un protocole d’accord
Di Maio a ensuite annoncé l’élaboration d’un « mémorandum pour renforcer la collaboration en matière de migration et de sécurité » entre l’Italie et le Mali.
« Les problèmes, pour être vraiment résolus, doivent être abordés. Et il y a deux voies : celle des slogans, qui ne mène nulle part ; et puis il y a celle du travail silencieux, qui à long terme produit des résultats stables. Nous avons choisi de suivre la deuxième voie parce que nous voulons laisser aux générations futures un pays meilleur. »
Sputnik News, 9 avr 2021
Etiquettes : Italie, Mali, Sahel, migration, terrorisme,
