Mois : avril 2021

  • Un pétrolier iranien touché par une attaque près de la Syrie, trois morts

    Un pétrolier iranien a été samedi la cible d’une attaque au large de la Syrie, qui a fait trois morts et touché l’un de ses réservoirs, la première du genre depuis le début de la guerre dans ce pays, selon une ONG syrienne.

    L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), basé à Londres et qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, n’était pas en mesure de préciser dans l’immédiat l’origine de l’attaque qui n’a pas été revendiquée.

    « Le pétrolier iranien qui venait d’Iran était à l’arrêt non loin du port (syrien) de Banias au moment de l’attaque », a affirmé à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. « Au moins trois Syriens ont été tués, dont deux membres d’équipage. »

    M. Abdel Rahmane a dit « ignorer s’il s’agit d’une attaque israélienne ou non », alors qu’Israël a ciblé maintes fois des positions de l’Iran en Syrie, pays voisin de l’Etat hébreu en guerre depuis 2011.

    La République islamique d’Iran, qui aide militairement le régime de Bachar al-Assad en Syrie, est un ennemi d’Israël. Les tensions sont très vives entre les deux pays et il y a une dizaine de jours, l’Iran a accusé Israël de « sabotage » dans son usine d’enrichissement d’uranium de Natanz.

    A Damas, le ministère du Pétrole, cité par l’agence officielle Sana, a affirmé qu’ »un incendie s’est déclaré dans l’un des réservoirs » d’un pétrolier non identifié « après avoir été vraisemblablement la cible d’une attaque au drone », au large de Banias (ouest). L’incendie est désormais « maîtrisé », selon le ministère.

    Il s’agit de la première attaque du genre depuis le début de la guerre en Syrie, d’après l’ONG.

    Voisin de la Syrie, Israël a mené depuis 2011 des centaines de frappes, y compris à l’aide de drones, contre des positions du pouvoir syrien et de ses alliés, les troupes iraniennes et des combattants du Hezbollah libanais, un autre ennemi juré de l’Etat hébreu.

    Israël dit chercher à éviter que l’Iran ne s’implante en Syrie. L’armée israélienne n’a que rarement reconnu publiquement ses frappes en Syrie.

    Installations attaquées

    Jeudi, un officier syrien a été tué près de Damas dans des frappes israéliennes selon l’OSDH, Israël affirmant avoir riposté à un tir de missile tiré de la Syrie et tombé dans le sud du territoire israélien, près d’une installation nucléaire.

    Plusieurs installations d’hydrocarbures ont été la cible d’attaques en Syrie.

    En février 2020, quatre sites pétroliers et gaziers dans la province centrale de Homs ont été attaqués par des drones armés, provoquant des incendies et des dégâts matériels.

    Ces attaques qui n’ont pas été revendiquées, sont survenues une semaine après le sabotage par des inconnus des oléoducs offshore de la raffinerie de Banias. Un sabotage similaire mené à l’aide d’explosifs posés sur les oléoducs, a eu lieu six mois plus tôt.

    La guerre en Syrie, déclenchée en 2011 par la répression de manifestations pro-démocratie, a coûté des dizaines de milliards de dollars au secteur des hydrocarbures.

    Les sanctions contre la Syrie ainsi que les mesures punitives américaines contre l’Iran, pays pétrolier, ont rendu d’autant plus compliquées les importations.

    Avant le conflit, la production de pétrole brut syrien atteignait près de 400.000 barils par jour. En 2020, celle-ci s’élevait à seulement 89.000 b/j selon le ministre du pétrole, dont jusqu’à 80.000 en provenance des zones kurdes échappant au contrôle du pouvoir.

    La Libre.be, 24 avr 2021

    Etiquettes : Iran, Israël, pétrolier, attaque, agression,

  • Erdogan dénonce « la politisation par des tiers » du débat autour du génocide arménien

    La Turquie a rapidement réagi à la reconnaissance du génocide arménien par Joe Biden.

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé samedi des « tiers » de s’ingérer dans les affaires de la Turquie, alors que le président américain Joe Biden a reconnu le génocide arménien.

    « Personne ne profite du fait que les débats — qui devraient être tenus par des historiens — soient politisés par des tiers et deviennent un instrument d’ingérence dans notre pays », a déclaré Recep Tayyip Erdogan dans un message adressé au patriarche arménien à Istanbul.

    Son ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a quant à lui déclaré que la Turquie n’avait « de leçons à recevoir de personne sur son histoire ».

    « Les mots ne peuvent pas changer ou réécrire l’histoire », a tweeté M. Cavusoglu, peu après l’annonce du président américain.

    « Nous n’accepterons de leçons de personne sur notre histoire », a-t-il ajouté.

    Joe Biden a reconnu samedi le génocide arménien, devenant le premier président des Etats-Unis à qualifier ainsi la mort d’un million et demi d’Arméniens massacrés par l’Empire ottoman en 1915.

    Le génocide arménien est reconnu par plus d’une vingtaine de pays et de nombreux historiens mais il est vigoureusement contesté par la Turquie.

    Lalibre.be, 24 avr 2021

    Etiquettes : Turquie, Tayyip Erdogan, Etats-Unis, Arménie, génocide,

  • Ghislaine Maxwell plaide non coupable à un nouvel acte d’accusation fédéral.

    Le nouvel acte d’accusation ajoute une quatrième victime mineure présumée aux charges existantes.

    L’associée de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, a plaidé non coupable vendredi à l’égard d’un nouvel acte d’accusation comportant huit chefs d’accusation, selon lequel elle aurait aidé et conspiré avec Epstein dans l’abus sexuel de mineurs.

    Le nouvel acte d’accusation ajoute une quatrième victime féminine présumée aux charges existantes et élargit considérablement la période pendant laquelle elle aurait facilité les abus d’Epstein, qui comprend maintenant quatre victimes de 1994 à 2004. Epstein faisait face à des accusations de trafic sexuel lorsqu’il est mort par suicide en prison en 2019.

    L’acte d’accusation allègue également que Maxwell a commis un parjure lors de deux dépositions civiles en 2016.

    Il s’agissait de la première comparution en personne de Maxwell devant le tribunal. Dans une salle d’audience fédérale de Manhattan, les yeux de la femme de 59 ans semblaient enfoncés, ses bras frêles et ses cheveux — autrefois foncés et coupés court — semblaient tomber sous ses épaules et grisonner à la racine.

    Elle a affirmé avoir compris l’acte d’accusation complémentaire et a renoncé à sa lecture publique.

    Deux U.S. Marshals étaient assis derrière elle, se levant de leurs sièges lorsqu’elle s’est levée pour partir. Maxwell s’est arrêtée, a retiré son masque, a bu une bouteille d’eau et a été reconduite en prison.

    La juge Alison Nathan ne s’est pas prononcée vendredi sur la question de savoir si le procès aura lieu comme prévu le 12 juillet.

    Les avocats de Maxwell demandent une prolongation du procès jusqu’à l’automne ou l’hiver pour leur permettre d’enquêter et de se préparer aux nouvelles allégations. Le gouvernement s’oppose à ce report, invoquant, entre autres, le stress subi par les victimes présumées avant le procès.

    Mme Nathan a déclaré qu’elle donnerait bientôt une réponse sur la date du procès, mais elle a conseillé aux deux parties de continuer à se préparer pour la date prévue du procès.

    Les avocats de la défense ont également affirmé que Maxwell a été maltraité pendant son incarcération. Dans un document déposé en février, Maxwell a déclaré qu’elle « dépérissait » en raison de conditions qu’elle a décrites comme inutilement dures et que, dans un cas, elle avait été « maltraitée physiquement » lors d’une fouille par palpation par des gardiens. Ses demandes de libération sous caution ont été rejetées à plusieurs reprises.

    « Elle a hâte de se battre », a déclaré David Markus, l’avocat de la famille de Maxwell, à l’extérieur du tribunal vendredi. « Elle a été traitée de façon horrible ».

    ABC News, 24 avr 2021

    Etiquettes : Ghislaine Maxwell, Jeffrey Epstein, pédophilie,

  • Policière tuée en France: l’assaillant était dépressif, dit sa famille en Tunisie

    Sous le choc, la famille du Tunisien qui a égorgé une policière près de Paris décrit samedi un homme dépressif, suivi par un psychiatre en France. Il « n’était ni particulièrement religieux ni pieux », affirme un cousin dans sa ville d’origine de M’saken.

    Un rideau en tissu blanc et marron a été baissé devant la porte d’entrée. En apprenant vendredi que son fils venait de tuer à coups de couteau une policière non armée, la mère de Jamel Gorchene, 36 ans, a été hospitalisée.

    « On n’a rien à dire », explique tristement sa soeur, déclinant toute interview.

    L’homme a grandi dans une famille de classe moyenne à la périphérie de M’saken, ville sans histoire dans l’arrière pays de la station balnéaire de Sousse (centre-est de la Tunisie).

    C’est aussi la ville natale de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, auteur de l’attaque au camion qui avait fait 86 morts le 14 juillet 2016 à Nice, dans le sud-est de la France. Les deux hommes étaient installés en France depuis des années lors de leur attaque.

    Jamel Gorchene, qui a été abattu par la police, a une soeur aînée et deux frères dont un jumeau selon ses proches. Il était revenu en Tunisie il y a environ un mois, pour la première fois depuis son départ en 2009.

    « Il est resté auprès de sa famille deux semaines », indique à l’AFP Sameh, une cousine trentenaire, ajoutant que Jamel était suivi par un psychiatre en France car il souffrait d’une dépression.

    « Il comptait rentrer définitivement au bled, c’était prévu qu’il arrive aujourd’hui » samedi, explique-t-elle. « Nous sommes toujours sous le choc, nous n’arrivons pas à réaliser ce qui c’est passé! ».

    « Jamel était un jeune calme et réservé », indique à l’AFP un cousin, Noureddine, qui reconnaît ne pas l’avoir vu depuis longtemps. « Il n’était ni particulièrement religieux ni pieux », se souvient-il.

    Des témoins du meurtre de la policière de 49 ans dans le commissariat de Rambouillet (près de Paris), assimilé au « terrorisme islamiste », ont rapporté que l’assaillant aurait crié « Allah Akbar », selon une source proche de l’enquête.

    – « Choqué » –

    Après avoir obtenu un diplôme de technicien en mécanique, Jamel Gorchene était parti en France en 2009.

    Inconnu de la police française, il travaillait comme chauffeur en région parisienne et avait été régularisé récemment.

    Sa famille en Tunisie habite une maison simple d’un étage, aux murs récemment blanchis, dans un quartier de construction récente où les bâtisses de briques rouges et ciment alternent avec des terrains vagues jonchés de sacs plastique et gravats.

    Scandalisée, Sameh peine à s’expliquer les faits, mais estime que son cousin ne peut être qu’une « victime »: « il a été une proie facile, des gens ont profité de sa fragilité pour le radicaliser ».

    Quand il était revenu, « il n’était pas bien, il était tout le temps pensif, mangeait peu et parlait peu. Il faisait la prière mais sans plus », se souvient-elle.

    Balayant du bras la maison et le terrain alentour, elle assure que « sa famille est aisée ».

    Le père de Jamel, Salem, 70 ans, retraité, a été ouvrier de construction à Nice et continue à faire les allers et retours entre la Tunisie et la France, selon Noureddine.

    Il est actuellement en garde à vue et entendu par la police française.

    Selon des policiers à M’saken, qui décrivent une famille « sans problème », Jamel était resté en contact ces derniers temps avec un cheikh qui avait tenté de l’apaiser via des invocations religieuses. Ce responsable religieux a été entendu par des enquêteurs tunisiens.

    « Il n’a pas d’amis ici, il ne fréquente que ses frères et sa soeur », selon un voisin. Quand il se rendait à la mosquée, « il ne disait même pas bonjour ».

    « Quand j’ai entendu la nouvelle (l’attaque), j’étais étonné, mais (…) tout peut arriver », estime Noureddine. « Je ne sais pas ce qu’il faisait en France, qui il fréquentait, peut-être qu’il avait subi un lavage de cerveau », dit-il.

    Dans le quartier balayé par les vents et très peu fréquenté en cette journée de ramadan, un voisin évoque « une famille calme », sans problème: « Je suis vraiment choqué ».

    TV5 Monde, 24 avr 2021

    Etiquettes : Tunsie, France, Rambouillet, commissariat, policière,

  • Ghislaine Maxwell plaide non coupable à un nouvel acte d’accusation fédéral.

    Le nouvel acte d’accusation ajoute une quatrième victime mineure présumée aux charges existantes.

    L’associée de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, a plaidé non coupable vendredi à l’égard d’un nouvel acte d’accusation comportant huit chefs d’accusation, selon lequel elle aurait aidé et conspiré avec Epstein dans l’abus sexuel de mineurs.

    Le nouvel acte d’accusation ajoute une quatrième victime féminine présumée aux charges existantes et élargit considérablement la période pendant laquelle elle aurait facilité les abus d’Epstein, qui comprend maintenant quatre victimes de 1994 à 2004. Epstein faisait face à des accusations de trafic sexuel lorsqu’il est mort par suicide en prison en 2019.

    L’acte d’accusation allègue également que Maxwell a commis un parjure lors de deux dépositions civiles en 2016.

    Il s’agissait de la première comparution en personne de Maxwell devant le tribunal. Dans une salle d’audience fédérale de Manhattan, les yeux de la femme de 59 ans semblaient enfoncés, ses bras frêles et ses cheveux — autrefois foncés et coupés court — semblaient tomber sous ses épaules et grisonner à la racine.

    Elle a affirmé avoir compris l’acte d’accusation complémentaire et a renoncé à sa lecture publique.

    Deux U.S. Marshals étaient assis derrière elle, se levant de leurs sièges lorsqu’elle s’est levée pour partir. Maxwell s’est arrêtée, a retiré son masque, a bu une bouteille d’eau et a été reconduite en prison.

    La juge Alison Nathan ne s’est pas prononcée vendredi sur la question de savoir si le procès aura lieu comme prévu le 12 juillet.

    Les avocats de Maxwell demandent une prolongation du procès jusqu’à l’automne ou l’hiver pour leur permettre d’enquêter et de se préparer aux nouvelles allégations. Le gouvernement s’oppose à ce report, invoquant, entre autres, le stress subi par les victimes présumées avant le procès.

    Mme Nathan a déclaré qu’elle donnerait bientôt une réponse sur la date du procès, mais elle a conseillé aux deux parties de continuer à se préparer pour la date prévue du procès.

    Les avocats de la défense ont également affirmé que Maxwell a été maltraité pendant son incarcération. Dans un document déposé en février, Maxwell a déclaré qu’elle « dépérissait » en raison de conditions qu’elle a décrites comme inutilement dures et que, dans un cas, elle avait été « maltraitée physiquement » lors d’une fouille par palpation par des gardiens. Ses demandes de libération sous caution ont été rejetées à plusieurs reprises.

    « Elle a hâte de se battre », a déclaré David Markus, l’avocat de la famille de Maxwell, à l’extérieur du tribunal vendredi. « Elle a été traitée de façon horrible ».

  • Titres de séjour en France pour Algériens : Les refus en hausse

    France – Les retraits, dégradations et refus d’octroi ou de renouvellement de titres de séjour pour « menace grave à l’ordre public » à une catégorie de ressortissants étrangers, dont des Algériens, augmentent.
    – Advertisement –

    Sur instruction du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, les préfets ont agi contre les personnes connues pour de graves actes condamnés par la loi. Les préfets se sont exécutés aussitôt et ont émis des refus d’octroi ou de renouvellement, retiré ou encore dégradé la durée de validité des titres de séjour en France aux concernés, y compris des Algériens.

    Cette dernière mesure peut faire passer une carte de dix ans à une carte d’un (1) an. L’opération a débuté depuis le 1er octobre de l’année dernière (2020) rapporte Le Figaro. Ainsi, depuis l’application de cette politique dictée par le membre du gouvernement, Gérald Darmanin, concernant le retrait des cartes de séjours, une hausse des avis défavorables est manifeste.

    On assiste à une hausse de 10 % a été enregistrée, du total des refus du premier titre et du renouvellement du titre de séjour déjà octroyé. La commune la plus touchée de ces récentes procédures, et celle de Seine-Saint-Denis. Elle est connue pour être le département qui abrite le plus grand nombre de communautés étrangères en France. Elle enregistre une hausse qui s’élève à +113 % des rejets.

    Retrait de la carte de séjour d’un Algérien « repris de justice »
    Un ressortissant algérien par exemple en a fait les frais, selon la même source. Condamné à 22 reprises en 2003 et en 2008 par la justice française pour violence, enlèvement et séquestration. Cet Algérien s’est vu retiré sa carte de séjour suite

    Le retrait est survenu dans la foulée des dernières instructions du ministre de l’Intérieur. Des chiffres de 1.212 retraits ou « dégradations » de cartes de séjour pour motif de « menace grave à l’ordre public ». C’est ce qu’a révélé le quotidien français dans un article du 22 avril 2021.

    Pour rappel, la France a délivré 274.676 titres de séjour en 2019. Un chiffre qui équivaut à une hausse de 6.1 % par rapport à l’année 2018. Des Algériens ont bénéficié de 27.391 titres de séjour. Néanmoins, les observateurs s’attendent à une baisse à venir, en ce 2021, après les nouvelles instructions de Gérald Darmanin.

    Dzair Daily, 24 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, France, titres de séjour, sans papiers, régularisation,

  • Sport, foot et plaisanterie (Edito du Quotidien d’Oran)

    par Abdou BENABBOU

    Après des remous et des contestations plus qu’audibles où des oppositions de chefs d’Etat du vieux continent n’étaient pas absentes, la super coupe européenne de football a été tuée dans l’œuf. Avec une telle création, avait-on mis en garde, la noblesse du sport serait ternie et rien ne serait plus comme avant. Des artificiers du verbe se sont joints à la FIFA pour traiter les initiateurs du projet d’épiciers de basse classe dont le but était de vouloir livrer le football au pouvoir de l’argent.

    Risible démarche de ceux qui partent en guerre contre l’initiative des présidents des grands clubs européens qui à bien voir n’ont fait que se conformer à la logique d’un état des lieux où il n’est plus question que d’argent.

    Le summum de la plaisanterie de ce supposé bras de fer planétaire a été atteint par l’indéchiffrable myopie feinte des acteurs et des commentateurs opposés au projet pour inciter à se demander de qui se moque-t-on. Tous savent que les tracés des événements et leurs programmations convergent vers le gain financier jusqu’à transformer des sportifs en gladiateurs des temps présents et à faire d’un prétendu génie humain un objet de marchandise. Les dites vedettes sportives pour un temps court se vendent et s’achètent au gré de la valeur boursière du moment pour atteindre maintenant des sommes qui donnent le tournis et ne font plus scandale. Les héros des stades n’ont souvent pas droit à la parole, trop heureux d’être livrés à des étals qui n’ont rien à envier aux marchés esclavagistes d’antan.

    Le football, comme quelques autres disciplines sportives, est devenu depuis longtemps d’abord une simple affaire de gros sous et les cris effarouchés de ceux qui prétendent défendre l’étique et la morale fourvoient leurs argumentations dans une naïveté préfabriquée. Le monde footballistique est devenu une grande industrie où le troc des milliards dépasse l’entendement et un match n’offre plus seulement du plaisir aux yeux. Il étale une superbe crédulité des spectateurs et des téléspectateurs de plus en plus partants pour se laisser entraîner dans une planétaire escroquerie. Sans eux le football n’existerait pas. Ce sont eux qui paient le fruit d’une passion au même titre que ceux qui sont soumis à la dictature des mauvaises addictions.

    Le Quotidien d’Oran, 24 avr 2021

    Etiquettes : Sport, football, FIFA, UEFA, Super Ligue,


  • Policière tuée à Rambouillet: ce que l’on sait de l’assaillant abattu

    Originaire de la région de Sousse en Tunisie, Jamel G., 36 ans, était arrivé en France en 2009.

    RAMBOUILLET – Trois personnes ont été placées en garde à vue et deux perquisitions étaient en cours vendredi soir dans l’enquête sur l’assassinat d’une fonctionnaire de police, poignardée par un Tunisien qui a ensuite été abattu, dans le commissariat de Rambouillet près de Paris.

    Selon les papiers d’identité retrouvés sur lui, Jamel G. était un ressortissant tunisien de 36 ans.

    Originaire de la région de Sousse, dans l’est de la Tunisie, il était arrivé en France en 2009 et avait bénéficié en 2019 d’une autorisation exceptionnelle de séjour salarié, puis d’une carte de séjour en décembre 2020, valable jusqu’en décembre 2021, selon le Parquet national antiterroriste.

    Il était inconnu des services de police et de renseignements, ont confirmé plusieurs sources policières à l’AFP.

    Selon une source proche de l’enquête, il vivait depuis quelques années dans une maison excentrée de Rambouillet. Il avait résidé auparavant dans le Val-de-Marne.

    Un homme “musulman” mais “pas pratiquant”

    L’un de ses anciens voisins, interrogé par l’AFP, qui l’a connu à cette adresse deux mois en 2017, se souvient d’un homme “musulman” mais “pas pratiquant”, vivant seul et travaillant dans le bâtiment.

    Sur les réseaux sociaux se dessine le profil d’un trentenaire, qui aime les activités de plein air. Pendant plusieurs années, ses posts publics sont consacrés en nombre à la dénonciation de l’islamophobie ou des propos de polémistes comme Éric Zemmour.

    Mais à partir d’avril 2020, au moment du confinement, il ne publie plus que de pieuses prières et des versets coraniques.

    Le 24 octobre, huit jours après l’assassinat du professeur de collège Samuel Paty par un islamiste, il avait changé sa photo de profil et rejoint une campagne intitulée “Respectez Mohamed prophète de Dieu”.

    Huffpost, 23 avr 2021

    Etiquettes : Rambouillet, radicalisme, attentat, commissariat, policière,

  • Attentat à Rambouillet : l’assaillant Jamel G., un Tunisien radicalisé pendant le confinement

    Ce ressortissant tunisien de 36 ans arrivé en France en 2009 avait bénéficié en 2019 d’une autorisation exceptionnelle de séjour salarié, puis d’une carte de séjour en décembre 2020.

    Qui est l’auteur de l’attaque perpétrée dans un commissariat de Rambouillet ce vendredi? Peu après 14 heures, un homme s’en est pris à une fonctionnaire administrative de l’hôtel de police de la commune des Yvelines, lui assénant deux coups de couteau mortels à la gorge avant d’être abattu par un brigadier présent sur la scène du crime.

    Jamel G., selon les papiers d’identité retrouvés sur lui, était un ressortissant tunisien de 36 ans. Originaire de la région de Sousse, dans l’est de la Tunisie, il était arrivé en France en 2009 et avait bénéficié en 2019 d’une autorisation exceptionnelle de séjour salarié, puis d’une carte de séjour en décembre 2020, valable jusqu’en décembre 2021, selon le Parquet national antiterroriste (Pnat).

    Selon une source proche de l’enquête, ce chauffeur-livreur de profession vivait depuis quelques années dans une maison excentrée de Rambouillet. D’après un proche de sa famille en Tunisie interrogé par l’AFP, il habitait chez sa tante et avait au moins deux frères, dont un jumeau. Une source policière a toutefois confié au Figaro que le trentenaire résidait chez son père, qui se trouve d’ailleurs actuellement en garde à vue.

    L’homme avait résidé auparavant à Thiais, dans le Val-de-Marne. L’un de ses anciens voisins, interrogé par l’AFP, qui l’a connu à cette adresse deux mois en 2017, se souvient d’un homme «musulman» mais «pas pratiquant», vivant seul et travaillant dans le bâtiment. Il était inconnu des services de police et de renseignements, comme l’a confirmé une source policière au Figaro.

    «C’était quelqu’un de calme, pas particulièrement pieux», a indiqué à l’AFP un cousin, Noureddine, qui reconnaît ne pas avoir pas vu Jamel G. depuis longtemps. L’un de ses beaux-frères a indiqué à un correspondant de l’AFP qu’il était revenu deux semaines en Tunisie récemment. Une cousine trentenaire, Sameh, le décrit comme un homme dépressif, elle indique qu’il était suivi par un psychiatre en France.

    Un changement à partir d’avril 2020
    Sur sa page Facebook, le trentenaire, aux cheveux plutôt courts comme sa barbe, écrit être originaire de M’saken, ville de 60.000 habitants sur la côte est de la Tunisie. Pendant plusieurs années, ses posts publics sont consacrés en nombre à la dénonciation de l’islamophobie ou des propos de différents polémistes.

    Mais à partir d’avril 2020, au moment du confinement, il ne publie plus que de pieuses prières et des versets coraniques. Le 24 octobre, huit jours après l’assassinat du professeur de collège Samuel Paty par un islamiste, il avait changé sa photo de profil et rejoint une campagne intitulée: «Respectez Mohamed prophète de Dieu». Les enquêteurs sont en train d’analyser tous ses supports numériques (téléphones, ordinateurs…). Ils cherchent également à déterminer si Jamel G. a bénéficié d’un soutien, matériel ou idéologique.

    Au moment de l’attaque, l’assaillant aurait crié «Allah Akbar» avant de poignarder mortellement la fonctionnaire de police. Cet élément ainsi que «des éléments de repérages», la qualité de la victime – une fonctionnaire de police, conformément aux mots d’ordre récurrents du groupe djihadiste État islamique (EI), ont conduit le parquet antiterroriste à se saisir de l’enquête après «une évaluation (…) par la Sous-direction antiterroriste (Sdat)», a justifié le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard.

    Le mode opératoire, une attaque à l’arme blanche, a également motivé cette saisine. L’enquête a été confiée conjointement à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

    Le Figaro, 23 avr 2021

    Etiquettes : Tunisie, France, terrorisme, attentat, commissariat, police, Rambouillet,

  • La Russie reprend ses vols vers le Maroc : ce qui attend les touristes russes

    Tout le monde ne pourra pas se permettre un tel voyage.

    Après la fermeture de la Turquie, qui a entraîné beaucoup de déceptions et de problèmes pour les Russes, les gens se sont précipités pour explorer les destinations actuellement disponibles dans le sud. Il y a quelques jours, il a été signalé que depuis le 30 avril, nos citoyens pourront se rendre au Maroc sans visa avec les avions de la compagnie aérienne russe. Nous avons découvert les conditions d’entrée dans ce pays pour les Russes.

    Les vols ont repris de Moscou vers la ville de Casablanca et, pour le moment, ils sont programmés une fois par semaine. Mais ce n’est un plaisir que pour les personnes aisées, car le coût approximatif d’un billet aller-retour commence désormais à 80 000 roubles. Il y a également des plages à proximité de Casablanca, mais, par exemple, pour se rendre à la célèbre station balnéaire marocaine d’Agadir depuis Casablanca, il faut tout de même compter plus de trois heures de vol intérieur.

    – Tous les passagers, y compris les ressortissants marocains, doivent présenter un certificat papier attestant d’un résultat négatif au test PCR pour le coronavirus en anglais, arabe ou français à un employé de la compagnie aérienne avant d’embarquer sur le vol à l’aéroport de départ. Le test doit être effectué au plus tôt 72 heures avant le départ (le délai est calculé à partir du prélèvement). Le certificat n’est pas requis pour les enfants de moins de 11 ans. Les passagers qui ne disposent pas d’un certificat attestant d’un résultat négatif au test PCR ne seront pas acceptés sur le vol, – nous a indiqué la compagnie aérienne. – Vous devrez également remplir un « formulaire de santé publique » sur le site web marocain et l’imprimer avant le départ.

    Les touristes russes n’ont pas besoin de visa pour entrer dans ce pays pour une seule entrée et pour une durée maximale de 90 jours.

    Cependant, dans ce pays aussi, des restrictions anticovidales vous attendent :

    – Les résidents et les touristes doivent porter des masques dans les lieux publics, sous peine d’une amende de 80 dollars. Vous devez vous rappeler qu’il y a un couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin. Pendant cette période, vous ne pouvez pas entrer dans les cafés, les magasins et les supermarchés ; il est également interdit de pratiquer des activités de divertissement dans les hôtels – a précisé l’une des agences de voyage.

    Les experts en tourisme affirment également que les plages du Maroc « ne sont pas très belles ». Le reste du séjour dans ce pays est plus intéressant du point de vue des visites touristiques et de la saveur africaine locale.

    Actuellement, les Russes, qui ont raté la mer, peuvent, mais avec beaucoup de difficultés et « par la force des choses », se rendre au Monténégro, en Croatie et à Chypre. Il y a des chances que la Bulgarie ouvre ses portes à partir du 1er mai. En ce qui concerne la Grèce, ATOR a indiqué aujourd’hui que le 3 mai, les autorités grecques commenceront à lever les restrictions par étapes. Les futurs touristes, en particulier, pourront se réjouir du fait qu’à partir de cette date, les restaurants, bars et cafés grecs seront ouverts aux visiteurs, mais uniquement en plein air. On s’attend à ce qu’une vague de Russes déferle sur la Grèce le 14 mai, date à laquelle les restrictions à l’entrée dans le pays de nos citoyens seront levées. Rappelons que le 1er avril, Chypre est prête à accueillir les Russes, mais la reprise officielle des liaisons aériennes n’a pas encore été faite.

    Très bientôt, comme le promettent les autorités russes, des vols directs de Moscou et d’autres grandes villes russes vers les stations balnéaires égyptiennes de Sharm el-Sheikh et Hurghada seront ouverts. Les experts du secteur du voyage expliquent que ce n’est que dans ce cas que « l’Égypte deviendra une alternative à part entière à la Turquie ». Aujourd’hui, les vols passent par le Caire, mais les touristes devront ensuite effectuer un transfert de six heures ou prendre un vol intérieur pour rejoindre les stations.

    Aussi pour les touristes ouvert station portugaise Madeira, mais pour y arriver est également un problème.

    Comme l’a déclaré à « MK » la directrice exécutive d’ATOR, Maya Lomidze, « les touristes russes peuvent entrer à Madère avec un visa Schengen préalablement ouvert et un test PCR négatif. Pour entrer à Madère, tous les passagers doivent remplir personnellement le formulaire de demande 12 à 48 heures avant l’embarquement, recevoir une notification par courriel avec un code d’accès et le code QR correspondant, qui doit être présenté à l’arrivée à l’aéroport de Madère. La Russie n’a pas encore officiellement rétabli les vols directs avec le Portugal. Il est également possible de rejoindre Madère via les aéroports suisses.

    MKRU, 23 avr 2021

    Etiquettes : Russie, Maroc, tourisme, voyages, vacances, vols, visa,