Mois : avril 2021

  • La « cité d’or perdue » découverte en Égypte révèle la vie des anciens pharaons

    La découverte d’une ville vieille de 3 000 ans, perdue dans les sables d’Égypte, a été saluée comme l’une des plus importantes découvertes archéologiques depuis la tombe de Toutankhamon.

    Le célèbre égyptologue Zahi Hawass indique qu’il s’agit de la plus grande cité antique, connue sous le nom d’Aton, jamais mise au jour en Égypte.

    Elle a été mise au jour quelques semaines après le début des fouilles, en septembre 2020.

    La ville date du règne d’Amenhotep III, l’un des pharaons les plus puissants d’Égypte, qui a régné de 1391 à 1353 avant J.-C..

    La ville a continué à être utilisée par les pharaons Ay et Toutankhamon, dont la tombe presque intacte a été découverte dans la Vallée des Rois par l’archéologue britannique Howard Carter en 1922.

    « La découverte de cette cité perdue est la deuxième plus importante découverte archéologique depuis la tombe de Toutankhamon », a souligné Betsy Brian, professeur d’égyptologie à l’université John Hopkins de Baltimore (États-Unis).

    Elle ajoute que la cité nous donnerait « un aperçu rare de la vie des anciens Égyptiens » à l’époque où l’empire était le plus riche.

    Les fouilles ont révélé un grand nombre de pièces archéologiques de valeur, telles que des bijoux, des poteries colorées, des amulettes en forme de scarabée et des briques de terre portant des sceaux d’Amenhotep III.

    L’équipe a commencé les fouilles sur la rive ouest de Louxor, près de la Vallée des Rois, à quelque 500 km au sud de la capitale, Le Caire.

    « En quelques semaines, à la grande surprise de l’équipe, des formations de briques de terre crue ont commencé à apparaître dans toutes les directions », a expliqué le Dr Hawass dans son communiqué.

    « Ce qu’ils ont mis au jour, c’est le site d’une grande ville en bon état de conservation, avec des murs presque complets, et des pièces remplies d’outils de la vie quotidienne. »

    Aujourd’hui, sept mois après le début des fouilles, plusieurs zones ou quartiers ont été mis au jour, notamment une boulangerie, un quartier administratif et une zone résidentielle.

    « De nombreuses missions étrangères ont cherché cette ville et ne l’ont jamais trouvée », indique le Dr Hawass, ancien ministre des Antiquités.

    Il informe que d’autres travaux archéologiques étaient en cours sur le site et que son équipe « s’attend à découvrir des tombes intactes remplies de trésors ».

    L’Égypte cherche à mettre en valeur son patrimoine ancien pour relancer son secteur touristique, en perte de vitesse après des années de turbulences politiques et de perturbations causées par la pandémie de coronavirus.

    Il y a près de deux semaines, l’Égypte a transporté les restes des anciens souverains du pays à travers le Caire lors d’une procession historique.

    Le spectacle somptueux a vu 22 momies – 18 rois et quatre reines – être transportées du Musée égyptien néoclassique au nouveau Musée national de la civilisation égyptienne, situé à environ 5 km.

    Amenhotep III et sa femme, la reine Tiye, figuraient parmi les momies transférées dans le nouveau lieu de repos.

    BBC, 15 avr

    Etiquettes : Egypte, cité d’or perdue, Amenhotep III, pharaons,

  • Popularité à un an de la présidentielle : Macron fait mieux que Hollande et Sarkozy, moins bien que les autres

    ParChristine Ollivier

    A un an de la fin de son mandat, Emmanuel Macron compte plus de satisfaits que Sarkozy et Hollande à la même époque, mais nettement moins que Chirac, Mitterrand ou Giscard d’Estaing.

    Avec 37% de Français satisfaits un an avant le terme de son mandat, Emmanuel Macron fait bien mieux que ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy (28%) et François Hollande (14%) à la même époque, mais moins bien que les présidents réélus Jacques Chirac (56% en 2001), François Mitterrand (56% en 1987) et le général de Gaulle (54% en décembre 1964), ou battu comme Valéry Giscard d’Estaing (45% en avril 1980). Malgré la succession de crises, le chef de l’Etat conserve un socle de soutien solide : 75% de ses électeurs de 2017 se disent satisfaits de son action.

    Baromètre JDD

    18 points perdus à droite depuis décembre
    La stabilité de la cote présidentielle en avril dissimule toutefois un nouveau recul chez les plus de 65 ans (-4 points) et les sympathisants LR (-4). Macron a perdu 18 points dans l’électorat de droite depuis décembre dernier. Alors que la droite compte désormais un candidat officiellement déclaré, Xavier Bertrand, « une partie du socle électoral d’Emmanuel Macron est en train de s’éroder », souligne Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. A tel point qu’il compte désormais plus de satisfaits chez les sympathisants PS (39%, +3 points) et EELV (40%, +7 points) que chez Les Républicains (30%).

    Interrogés par l’Ifop, les 50-64 ans et les plus âgés expriment selon Frédéric Dabi de fortes critiques sur l’organisation de la campagne de vaccination, qui les concerne pour l’heure au premier chef, et pointent retards ou dysfonctionnements. Un mécontentement que le Premier ministre Jean Castex « paie cash » selon Dabi. Avec seulement 34% de satisfaits (-2 points), il atteint son score le plus bas depuis son arrivée à Matignon en juillet dernier.

    Le JDD, 17 avr 2021

    Etiquettes : France, Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Jacques Chirac, François Mitterand, Giscard d’Estaing,

  • Jeffrey Epstein, le maître de « l’île de tous les vices »

    Jeffrey Epstein, #JeffreyEpstein, Ghislaine Maxwell, #GhsilaineMaxwell, Virginia Roberts Giuffre, #VirginiaRobertsGiuffre,

    Depuis que le monde est monde, tous les siècles ont eu leurs chantres de la « décadence ». C’est une banalité que de le rappeler. Ainsi, à notre époque dite « postmoderne », pour de nombreux observateurs- essayistes, sociologues, historiens, polémistes, etc., la France en particulier et l’Occident en général, seraient largement engagés sur la pente de la décadence, du déclin. On se gardera, évidemment, d’ouvrir le débat, mais chacun perçoit qu’il y a dans l’air, quelque chose de résigné, de désenchanté, le tout sur fond de culpabilisation permanente, de réflexes parfois haineux, et d’auto-dénigrement.

    Or, cette décadence, qu’elle soit réelle ou fantasmée, est, désormais, de plus en plus alimentée par l’étalage de la vie privée de nos personnages publics. Il n’est plus guère de jours sans que des médias de masse et réseaux sociaux ne révèlent les dévergondages, les crimes d’ordre sexuel, les escroqueries ou compromissions de nos élites dirigeantes, tous milieux et toutes appartenances idéologiques confondus. Une vraie débauche de « révélations », et à cela, semble-t-il, il n’y a rien à faire comme dit la chanson…



    30 ans d’impunité

    En tout cas, s’il fallait se convaincre que le « club des élites » a parfois franchi allègrement la ligne rouge, voici un ouvrage aussi édifiant que glaçant : « L’île de tous les vices », de Jean-Gabriel Fredet. L’histoire du milliardaire américain, Jeffrey Epstein, qui fit la « une » de l’actualité mondiale en 2019. Incarcéré dans l’attente d’un procès pour trafic de mineurs et pédophilie, il est retrouvé pendu dans sa cellule. S’est-il suicidé ou a-t-il été suicidé ? La question reste ouverte. Fredet, qui fut plusieurs années correspondant de presse à Washington, a la double culture franco-américaine et maîtrise parfaitement son dossier. Son livre se lit comme un thriller ou, plutôt, comme un roman noir fondé sur une impressionnante palette de faits incontestés.

    Dès 2002, puis surtout en 2008, Epstein avait été accusé de « prostitution ». Il réussira à jouir de… 30 ans d’impunité ! L’homme était, en effet, une figure incontournable de la jet-set. On reste effaré devant la palette de ses « amis », et la fréquence de ses bacchanales. Il avait d’ailleurs un appartement, avenue Foch à Paris… Mais il a surtout convoyé vers son île des Antilles, à bord du « Lolita Express », un de ses avions privés, tous les noms qui comptent. Des Clinton aux Trump, de Kevin Spacey au prince Andrew, de l’ancien sénateur George Mitchell à Woody Allen… Les attendait une escouade d’escort-girls. Et, bien sûr, les ébats des convives étaient filmés !



    Le maître-chanteur tombera sous la pression de l’opinion, et non pas sous celle des juges… « Longtemps, écrit Fredet, Epstein a cru que l’argent lui permettrait toujours de vivre selon ses propres règles et d’acheter l’indulgence de la justice. Impossible désormais. » Au moins doit-on souhaiter que « l’affaire » fasse école.

    « L’île de tous les vices » est une chronique contemporaine, hélas, riche d’enseignements. Sade, expert en la matière, disait que la Régence, sous Philippe d’Orléans (1715-1723), fut la période « la plus débauchée de nos monarchies ». Pour nombre d’historiens, la Régence annonçait la Révolution…

    Le Télégramme, 16 avr 2021

    Etiquettes : Jeffrey Epstein, pédophilie, l’ile de tous les vices,

  • France : Endettés, les partis traditionnels épargent avec leurs sièges sociaux

    Paris, 16 avr. (EFE) – Après le Parti socialiste français (PS) et les Républicains conservateurs (LR), en proie à des problèmes économiques, le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen, parti d’extrême droite, cherche lui aussi à économiser sur son immobilier avec l’annonce vendredi de son changement de siège.

    Mme Le Pen elle-même a annoncé en grande pompe le futur déménagement de Nanterre (banlieue ouest de Paris) au 114 bis rue Michel-Ange, dans le 16e arrondissement de Paris.

    « Le RN ouvre un nouveau chapitre de son histoire », s’est félicitée sur les réseaux sociaux Mme Le Pen, l’une des favorites pour remporter la présidence française en 2022.

    Bien que la direction du RN ait souligné que le déménagement sert à être plus central, le choix d’un local quatre fois plus petit vise également à économiser sur le loyer, environ un tiers de ce qu’ils paient aujourd’hui, selon la presse locale.

    La formation devra accueillir 510 mètres carrés, contre 2 000 à Nanterre.

    Les chiffres rouges du RN (ex-Front national) ne sont pas nouveaux et, en 2018, la dette s’est élevée à près de 25 millions d’euros. Une partie (9 millions) a dû être renégociée avec un créancier russe, avec lequel elle est parvenue à un règlement judiciaire en 2020.

    En parallèle, le parti a dû licencier une partie de ses près de 50 employés permanents pour réduire les coûts, les quatre derniers, en janvier 2021.

    LES PARTIS QUI ONT ALTERNÉ LE POUVOIR DANS LE PASSÉ EN DIFFICULTÉ

    Le RN de Marine Le Pen n’est pas la seule formation politique française historique à avoir connu des difficultés financières.

    Le PS et les Républicains, les deux partis qui ont alterné au pouvoir en France ces dernières décennies jusqu’à l’émergence du centriste Emmanuel Macron en 2017, ont pris des mesures similaires affectées par la baisse des subventions publiques en raison de leurs mauvais résultats électoraux.

    Les socialistes, dont le candidat à la présidentielle de 2017, Benoît Hamon, n’a obtenu que 6 % des voix au premier tour, ont vendu cette année-là pour 45 millions d’euros son hôtel particulier de la rue Solférino, que le parti occupait depuis 1980, un an avant que le socialiste François Mitterrand ne devienne président.

    Le majestueux bâtiment de 3 700 mètres carrés sera occupé par un groupe de parfumerie, qui l’a racheté pour 125 millions d’euros à une société immobilière, selon la presse locale.

    De son côté, Les Républicains a conclu en 2018 un accord avec ses créanciers qui comprenait la vente de son siège de la rue de Vaugirard, acquis en 2011 par l’UMP (ancienne marque du parti) avec une surface de 10 000 mètres carrés répartis sur 10 étages.

    La propriété a été achetée pour 46 millions d’euros par une filiale française appartenant à un fonds d’épargne allemand, qui, pour l’instant, garde comme locataire le parti des anciens présidents Nicolas Sarkozy (2007-2012) et Jacques Chirac (1995-2007). EFE

    Swissinfo, 16 avr 2021

    Etiquettes : France, partis politiques, Les Républicains, Rassemblement National, Parti socialiste,

  • La guerre et la paix américaines (Edito de Ouest Tribune)

    L’administration américaine sous la houlette des démocrates a toujours eu la mauvaise idée de se retirer brusquement de pays envahis par les Républicains avant de donner l’ordre d’envahir elle-même d’autres pays. Barack Obama qui a retiré les troupes US d’Irak, quelques années avant de bombarder la Syrie et la Libye illustre assez bien cette schizophrénie très américaine. Ces derniers jours Joe Biden, qui fut son vice-président en a peut être été l’inspirateur. Et pour cause, quelques mois après sa prise de fonction à la tête de l’empire, il décide de «laisser tomber» l’Afghanistan, envahi en 2000 par le républicain Georges Bush.

    Comme Obama, Biden ne va pas se formaliser. Il ne se souciera pas des Afghans qui ont cru à la démocratie promise et ont combattu les Talibans. Ceux-là, seront les dommages collatéraux d’une guerre qui aura duré 20 ans pour, au final, permettre à une horde d’intégristes sans foi ni loi d’imposer leur diktat aux Afghans.

    Les Américains sont ainsi. Ils parlent de démocratie, mais n’en pensent pas une miette. Toutes les personnes des pays envahis qui ont cru à leurs promesses sont doublement victimes. Pourtant, il faut bien le dire, les citoyens de ces pays ont clairement affiché leur aversion à la version américaine de la démocratie. En 2012, ils avaient mis l’Amérique au banc des accusés. Les manifestations hostiles au pays de l’Oncle Sam avaient fait le tour des pays musulmans. Même la lointaine Indonésie, dont les citoyens sont pourtant peu enclins à des démonstrations de colère avaient joint leur voix à celles des mécontents et donné plus de force à «la tyrannie de la foule». Mme Clinton qui préparait ses propres guerres était à l’origine de cette expression, dont le but était de sauver les meubles américains en terre d’Islam.

    A l’époque, l’Administration Obama disait à qui voulait l’entendre que son objectif était de faire émerger les « révolutionnaires » tolérants. Son vœu a accouché de la plus terrible organisation terroriste de l’Histoire de l’humanité. En réalité, Daesh n’a fait que donner corps à un rêve sioniste, celui de diaboliser l’Islam et les musulmans. En d’autres termes, les Démocrates, comme les Républicains, soustraitent pour l’entité sioniste.

    L’acte de Biden qui consiste à offrir tout un peuple et son pays à la barbarie des Talibans n’est certainement pas mue par des considérations de paix, mais sert, là aussi, un dessein que l’humanité découvrira dans quelques années. Ainsi vont la guerre et la paix américaines.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 18 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Joe Biden, Barack Obama, Afghanistan, Irak, Syrie,

  • Les 100 premiers jours de Biden au plan global

    Mohamed Habili

    Trois mois après sa prise de fonction en tant que président des Etats-Unis, Joe Biden n’a encore fait mieux que son prédécesseur sur aucun des dossiers de politique extérieure où il était le plus attendu, qu’il s’agisse de la Chine, de la Russie, de la Corée du Nord, de l’Iran, de la guerre au Yémen, des crises libyenne et syrienne, si tant est que celles-ci fassent partie de ses préoccupations.

    Pour ce qui est de la Chine, sa priorité absolue, ainsi d’ailleurs que pour son prédécesseur, il n’aura réussi jusqu’à présent qu’à la rendre plus allergique encore aux ingérences dans ses affaires intérieures. En témoigne sa réaction aux déclarations du secrétaire d’Etat Antony Blinken dénonçant les menaces qu’elle ferait peser sur la sécurité de Taïwan, laquelle réaction a pris la forme de l’entrée de plusieurs de ses avions dans l’espace aérien de l’île – au demeurant tout ce qu’il y a de plus chinois. Viole-t-on son propre espace aérien ? Que non. Telle fut la réponse de la Chine aux mises en garde en quelque sorte inaugurales de Blinken.

    Avant cela, il y avait eu bien sûr la rencontre d’Anchorage en Alaska, où les deux délégations avaient pendant près d’une heure dressé un réquisitoire de leurs deux pays, devant un parterre de journalistes médusés.

    La chine est pour la nouvelle administration le principal rival, le pays qui n’aspire à rien moins qu’à prendre la place des Etats-Unis en tant que première puissance au monde, pour elle bien plus nettement que pour la précédente. Du temps de Trump, on ne savait pas très bien d’où venait la principale menace, de la Chine ou de la Russie, encore qu’économiquement parlant cette question ne se pose pas, la Russie ne présentant sur ce plan aucun danger. Avec l’administration Biden, la Russie semble avoir perdu jusqu’à son statut de superpuissance, comme tend à le démontrer l’insulte faite à son président russe, traité sans autre forme de procès par Biden de tueur. Rien ne pourra faire que ce mot n’ait pas été prononcé. Il est irrattrapable. Biden ne pourra le retirer qu’en s’en excusant, ce qu’à l’évidence il ne fera jamais, sauf peut-être si la sécurité de son pays est à ce prix.

    Dès le départ donc les relations entre les deux hommes sont plus que mauvaises, elles sont haineuses. Deux dirigeants dont l’un a d’entrée de jeu insulté l’autre, finiront-ils malgré tout par se rencontrer et discuter de leurs différends ? Peut-être. En attendant, la tension monte entre leurs deux pays, et d’une façon qui laisse présager le pire. La réputation de gaffeur de Biden est bien connue pourtant. Lui-même s’est défini un jour comme une machine à gaffes. Pour autant ce n’est pas cela qui va porter les Russes à lui pardonner. Tout ce que ces derniers pourront faire pour lui compliquer la vie, ils le feront au contraire. Sur le programme nucléaire iranien non plus, on ne voit pas que la nouvelle administration s’avère plus efficace que la précédente. Un chiffre suffirait à prouver le contraire : celui des 60 % d’enrichissement de l’uranium auquel les Iraniens sont passés d’un coup, alors même que les Etats-Unis ne sont toujours pas admis à participer directement aux débats sur le rétablissement de l’accord de Vienne.

    Les Etats-Unis sont de retour, ont claironné les démocrates dès la victoire de Biden. Finie la tentation isolationniste. Ils assument à nouveau leur rôle de dirigeant global. Gare à ceux qui à travers le monde veulent s’en prendre à leurs intérêts. Qu’ils s’appellent Chinois, Russes ou Iraniens, ils s’en repentiront. Or que voit-on trois mois après que le monde est sorti de la parenthèse Trump ? Une Amérique incapable aussi bien de se faire obéir que de dialoguer.

    Le Jour d’Algérie, 17 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Joe Biden, Chine, Russie, Corée du Nord, Iran, Yémen,

  • Des milliers de personnes bloquées dans le trafic en raison des mesures de restriction du Covid au Kenya

    Des milliers d’automobilistes et de passagers ont été bloqués dans la circulation pendant des heures après que la police a bloqué les routes principales de la capitale du Kenya, Nairobi, pour faire appliquer un couvre-feu Covid pour lutter contre les infections.

    Des vidéos et des photos publiées sur les réseaux sociaux ont montré des ambulances qui avaient du mal à manœuvrer à travers le grondement.

    De nombreuses personnes ont critiqué les autorités pour avoir imposé cette mesure.

    Le mois dernier, le président Uhuru Kenyatta a introduit un couvre-feu de 20h00 à 04h00 pour faire face à une troisième vague de Covid-19.

    Il a également ordonné la fermeture de bars, d’écoles et de restrictions de mouvement dans cinq comtés, dont Nairobi.

    « Alors que les mesures ci-dessus auront un impact négatif sur l’économie, ces mesures sont temporaires … le coût de ne pas agir maintenant sera beaucoup plus élevé », a déclaré M. Kenyatta.

    Le syndicat des médecins a déclaré à l’époque qu’il n’y avait pas de lits de soins intensifs gratuits en raison d’une augmentation du nombre de patients hospitalisés Covid-19.

    Le Kenya a confirmé plus de 151 000 cas de virus et un peu plus de 2 400 décès.

    Le Royaume-Uni et les États-Unis ont interdit de voyager dans le pays en raison de Covid-19 et d’autres problèmes de sécurité.

    Les Kenyans ont exprimé leur mécontentement en ligne.

    « Le respect des mesures de santé publique nécessaires ne concerne pas la torture sur la route de Thika, mais le dialogue national et l’engagement communautaire sur la protection des vies », a tweeté le Dr Githinji Gitahi, PDG mondial d’Amref Health Africa.

    Des chauffeurs frustrés hululaient continuellement tandis que certains passagers décidaient de terminer leur voyage à pied.

    Le site d’information Standard s’est entretenu avec un couple qui emmenait son bébé malade à l’hôpital et était coincé dans la circulation pendant deux heures.

    « Allez, c’est ridicule. Ce couvre-feu est si mal appliqué. Zéro empathie, zéro prévoyance. J’espère que cette famille et les milliers d’autres qui étaient coincées, vont bien. Les mesures COVID19 ne devraient pas être une excuse pour torturer et perturber la vie. des citoyens! Assez ! », a tweeté Janet Mbugua.

    On ne sait pas qui a donné l’ordre, mais trois heures après le début de l’impasse, les barricades de la police ont été enlevées et la circulation a recommencé à circuler.

    BBC, 18 avr 2021

    Etiquettes : Kenya, embouteillages, circulation, mesures de restriction, covid 19,

  • La reine dit au revoir à Philippe, continue son règne seule

    WINDSOR, Angleterre (AP) – Assise seule lors des funérailles du prince Philip samedi, la reine Elizabeth a fait une figure royale mais solitaire: toujours le monarque, mais maintenant seule.

    La reine s’est assise à l’écart des membres de la famille lors de la cérémonie simple mais sombre au château de Windsor, conformément à des règles strictes de distanciation sociale pendant la pandémie de coronavirus. Mais si la cérémonie avait été pour quelqu’un d’autre, à ses côtés aurait été son mari de 73 ans, qui a rendu toute sa vie au service de la couronne.

    Portant un masque facial, la reine était vêtue de noir, à l’exception de la broche en diamant qui brillait sur son épaule gauche – une pièce qu’elle avait souvent portée lors de ses engagements avec son mari.

    Les quatre enfants du monarque – le prince Charles, la princesse Anne, le prince Andrew et le prince Edward – étaient assis à proximité, tout comme la reine et les huit petits-enfants de Philip. Le service dépouillé a rendu leur perte plus personnelle pour les personnes qui vivent souvent leur vie en public.

    Seulement 30 personnes en deuil ont été autorisées à assister au service du prince, décédé le 9 avril à l’âge de 99 ans. L’ensemble de la procession royale et des funérailles ont eu lieu hors de la vue du public dans l’enceinte du château, une résidence royale vieille de 950 ans. 20 miles (30 kilomètres) à l’ouest de Londres, mais a été diffusé en direct à la télévision.

    Des centaines de personnes ont envahi les rues à l’extérieur du château pour rendre hommage au prince. Certains portaient des drapeaux de l’Union et des fleurs serrées, tandis que d’autres portaient des masques personnalisés avec la photo du royal.

    «Nous avons été inspirés par sa loyauté inébranlable envers notre reine, par son service à la nation et au Commonwealth, par son courage, son courage et sa foi», a déclaré le doyen de Windsor, David Conner, dans son appel à la prière.

    La nation a honoré Philip avec une minute de silence observée à travers le Royaume-Uni à 15 heures, son début et sa fin marqués par un canon tiré par la King’s Troop Royal Horse Artillery. Le dernier plan a marqué le début d’un service funèbre imprégné de tradition militaire et royale, mais imprégné de la personnalité du duc.

    Le corps de Philip a été transporté à la chapelle Saint-Georges du château sur un Land Rover que le prince lui-même avait spécialement conçu. Il a été suivi par des membres de la famille royale, dont les princes William et Harry, qui ont fait leur première apparition publique ensemble depuis qu’Harry et sa femme, Meghan, ont accordé une interview controversée à l’animatrice de télévision américaine Oprah Winfrey dans laquelle ils ont discuté des difficultés de la vie royale. et comment les deux frères s’étaient séparés.

    Le cortège a traversé le parc du château de Windsor, passant devant des détachements militaires disposés sous un ciel bleu vif.

    À l’intérieur de la chapelle gothique médiévale, théâtre pendant des siècles de mariages royaux et de funérailles, ce service était calme et sans apparat excessif. Philip a été profondément impliqué dans la planification de la cérémonie. À sa demande, il n’y a pas eu de sermon. Il n’y avait pas non plus d’éloges ni de lectures, conformément à la tradition royale.

    L’ancien évêque de Londres Richard Chartres, qui connaissait bien Philip, a déclaré que le service de 50 minutes reflétait les préférences du prince, qui était un homme de foi mais aimait que les choses soient succinctes.

    « Il était chez lui avec une grande église, une église haute et une église basse, mais ce qu’il aimait vraiment, c’était une église courte », a déclaré Chartres à la BBC.

    Le cercueil de Philip était drapé de l’étendard personnel de Philip, surmonté de son amiral de la flotte navale et de son épée. L’épée lui a été donnée par son beau-père, le roi George VI, à l’occasion de son mariage avec la reine en 1947.

    La monarque a offert ses propres touches à la journée. Avant les funérailles, le palais de Buckingham a publié une photo de la reine et de Philip, souriant et se détendant sur des couvertures dans l’herbe dans les Highlands écossais en 2003. Le palais a déclaré que la photo décontractée et non posée était l’une des préférées de la reine.

    Composant une couronne au sommet du cercueil étaient des fleurs choisies par la reine, y compris des lys blancs, de petites roses blanches, du freesia blanc, une fleur de cire blanche, des pois de senteur blancs et du jasmin. Une note du monarque était jointe, mais son contenu n’a pas été divulgué.

    Les funérailles reflétaient les liens militaires de Philip, à la fois en tant que commandant de cérémonie de nombreuses unités et en tant que vétéran de la Royal Navy qui a servi avec distinction pendant la Seconde Guerre mondiale. Plus de 700 militaires ont pris part aux événements commémoratifs, y compris des fanfares de l’armée, des clairons de la Royal Marine et une garde d’honneur provenant de toutes les forces armées.

    Le lieutenant-général Roland Walker, lieutenant-colonel régimentaire des Grenadier Guards, a déclaré que son unité était honorée de participer en raison de ses relations étroites avec le prince. Philip a servi comme colonel régimentaire des gardes, son chef honoraire, pendant 42 ans.

    «C’est un privilège», a-t-il déclaré à la BBC. «Parce que je crois comprendre qu’il a planifié cela, donc nous sommes ici parce qu’il voulait que nous soyons ici, et cela, je pense, jusqu’aux petits gardes, est un fait connu.

    William et Harry faisaient partie du contingent royal de neuf membres, bien que leur cousin, Peter Phillips, ait marché entre eux. Il n’y avait pas de tension évidente entre les frères, dont la relation a été tendue depuis la décision de Harry de quitter les fonctions royales et de déménager en Californie. Après le service, ils retournèrent ensemble au château, semblant bavarder aimablement.

    Leur apparition au service a remué les souvenirs des funérailles de la princesse Diana en 1997, lorsque William et Harry, alors âgés de 15 et 12 ans, marchaient derrière le cercueil de leur mère accompagnés de Philip.

    Alors que le cercueil de Philip était abaissé dans le Royal Vault, les clairons de la Royal Marine ont sonné «Action Stations», une alarme qui alerte les marins pour qu’ils se préparent au combat – inclus dans le service à la demande de Philip. Il y reposera, au moins jusqu’à la mort de la reine, aux côtés des restes de 24 autres membres de la famille royale, dont le roi George III, dont le règne comprenait les années de la Révolution américaine. La reine et Philip devraient être enterrés ensemble dans le cimetière royal du domaine Frogmore près du château de Windsor.

    Pendant des décennies, Philip a été un élément de la vie britannique, réputé pour sa fondation du programme des Prix du duc d’Édimbourg qui encourageait les jeunes à se remettre en question et pour une manière franc et franche qui comprenait parfois des remarques carrément offensantes. Il a vécu dans l’ombre de sa femme, mais sa mort a suscité une réflexion sur son rôle et une nouvelle appréciation de la part de nombreux Britanniques.

    «Pour être parfaitement honnête, je n’avais pas réalisé l’ampleur (de) ce qu’avait été sa vie, ce qu’il avait fait pour nous tous», a déclaré Viv Davies, qui est venue lui rendre hommage à Windsor. «C’était un mari merveilleux, n’est-ce pas, pour la reine et les enfants? Tout simplement remarquable – et je ne pense pas que nous reverrons la même chose.

    Associated Press, 17 avr 2021

    Etiquettes : Royaume Uni, Elisabeth II, prince Philip,

  • Allemagne : La pression monte pour que le bloc de Merkel mette fin à sa lutte pour le pouvoir

    BERLIN (AP) – La pression est montée samedi sur les deux prétendants espérant mener le bloc de centre-droit de la chancelière allemande Angela Merkel aux élections nationales de septembre pour mettre fin à leur lutte pour le pouvoir et convenir lequel d’entre eux se présentera pour lui succéder.

    Armin Laschet, le chef de l’Union chrétienne-démocrate de Merkel, et Markus Soeder, le chef de son petit parti jumeau bavarois, l’Union chrétienne-sociale, ont tous deux déclaré leur intérêt à se présenter à la chancelière.

    Les élections législatives allemandes du 26 septembre détermineront qui succédera à Merkel, qui ne cherche pas un cinquième mandat après près de 16 ans au pouvoir.

    Laschet et Soeder sont les gouverneurs des deux États les plus peuplés d’Allemagne, respectivement la Rhénanie du Nord-Westphalie et la Bavière. Soeder a de bien meilleures cotes d’écoute, mais Laschet est le chef récemment élu du parti politique qui est de loin le plus important.

    Lundi, Laschet a rallié la direction de la CDU derrière sa candidature et a appelé à une décision rapide. Mais Soeder a déclaré que la question ne devrait pas être résolue «seulement dans une petite salle du fond», soulignant ses meilleures notes de sondage – ce qui a provoqué la colère de nombreux membres de la CDU.

    Mardi, les deux candidats ont comparu lors d’une réunion à huis clos du groupe parlementaire conjoint du bloc de l’Union à Berlin qui, selon les médias allemands, a révélé les divisions au sein de la CDU. Ils ont offert la perspective d’une décision d’ici la fin de la semaine.

    Il y a eu peu de signes de mouvement depuis, mais de plus en plus d’appels à une décision au milieu des craintes que la lutte pour le pouvoir puisse causer des dommages importants.

    La ministre de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer, le prédécesseur de Laschet à la tête de la CDU, a appelé samedi Laschet et Soeder à un accord.

    «Personne ne peut les décharger de cette responsabilité de leadership», a-t-elle déclaré, selon l’agence de presse dpa.

    Friedrich Merz, que Laschet a battu en janvier pour devenir le chef du parti, a déclaré: «Parvenez à un accord, Markus Soeder et Armin Laschet. Ce pays a besoin de perspectives. Ce pays a besoin de leadership. »

    Les sociaux-démocrates de centre-gauche ont nommé le ministre des Finances Olaf Scholz comme leur candidat à la chancelière il y a des mois. Les écologistes Verts doivent annoncer lundi lequel de leurs co-dirigeants, Annalena Baerbock et Robert Habeck, fera sa première candidature à la chancellerie.

    Associated Press, 17 avr 2021

    Etiquettes : Allemagne, Angela Merkel, Armin Laschet, Markus Soeder,

  • Les États-Unis et la Chine conviennent de coopérer d’urgence sur la crise climatique

    SEOUL, Corée du Sud (AP) – Les États-Unis et la Chine, les deux plus grands pollueurs de carbone au monde, ont convenu de coopérer pour lutter contre le changement climatique de toute urgence, quelques jours à peine avant que le président Joe Biden organise un sommet virtuel des dirigeants mondiaux pour discuter de la question.

    L’accord a été conclu par l’envoyé spécial américain pour le climat John Kerry et son homologue chinois Xie Zhenhua lors de deux jours de pourparlers à Shanghai la semaine dernière, selon un communiqué conjoint.

    Les deux pays «se sont engagés à coopérer entre eux et avec d’autres pays pour faire face à la crise climatique, qui doit être abordée avec le sérieux et l’urgence qu’elle exige», indique le communiqué.

    La Chine est le plus grand émetteur de carbone du monde, suivie des États-Unis. Les deux pays pompent près de la moitié des fumées de combustibles fossiles qui réchauffent l’atmosphère de la planète. Leur coopération est la clé du succès des efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique, mais les liens effilochés sur les droits de l’homme, le commerce et les revendications territoriales de la Chine sur Taiwan et la mer de Chine méridionale menacent de saper ces efforts.

    Lors d’une réunion avec des journalistes à Séoul dimanche, Kerry a déclaré que le libellé de la déclaration était «fort» et que les deux pays se sont mis d’accord sur «des éléments essentiels sur où nous devons aller». Mais l’ancien secrétaire d’État a déclaré: «J’ai appris dans la diplomatie que vous ne mettez pas le dos aux mots, vous mettez des actions. Nous avons tous besoin de voir ce qui se passe. »

    Notant que la Chine est le plus gros utilisateur de charbon au monde, Kerry a déclaré que lui et les responsables chinois avaient eu de nombreuses discussions sur la manière d’accélérer une transition énergétique mondiale. «Je n’ai jamais hésité à exprimer notre point de vue partagé par de très nombreuses personnes selon lequel il est impératif de réduire le charbon, partout», a-t-il déclaré.

    Biden a invité 40 dirigeants mondiaux, dont le président chinois Xi Jinping, au sommet des 22 et 23 avril. Les États-Unis et d’autres pays devraient annoncer des objectifs nationaux plus ambitieux de réduction des émissions de carbone avant ou lors de la réunion, ainsi que la promesse d’une aide financière pour les efforts climatiques des pays moins riches.

    On ne sait pas dans quelle mesure la visite de Kerry en Chine favoriserait la coopération américano-chinoise sur les questions climatiques.

    Alors que Kerry était encore à Shanghai, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Le Yucheng a signalé vendredi que la Chine ne ferait probablement pas de nouveaux engagements lors du sommet de la semaine prochaine.

    «Pour un grand pays de 1,4 milliard d’habitants, ces objectifs ne sont pas faciles à atteindre», a déclaré Le lors d’un entretien avec l’Associated Press à Pékin. «Certains pays demandent à la Chine d’atteindre les objectifs plus tôt. J’ai bien peur que ce ne soit pas très réaliste. »

    Lors d’une réunion vidéo avec les dirigeants allemands et français vendredi, M. Xi a déclaré que le changement climatique « ne devrait pas devenir une puce géopolitique, une cible pour attaquer d’autres pays ou une excuse pour les barrières commerciales », a rapporté l’agence de presse officielle Xinhua.

    Quant à savoir si Xi rejoindrait le sommet, Le a déclaré que «la partie chinoise étudie activement la question».

    Le communiqué conjoint indique que les deux pays «attendent avec impatience» le sommet de la semaine prochaine. Kerry a déclaré dimanche que «nous espérons vraiment que (Xi) participera» au sommet, mais c’est à la Chine de prendre cette décision.

    Biden, qui a déclaré que la lutte contre le réchauffement climatique faisait partie de ses plus hautes priorités, avait fait adhérer les États-Unis à l’accord historique de Paris sur le climat de 2015 dans les premières heures de sa présidence, annulant le retrait américain ordonné par son prédécesseur Donald Trump.

    Les principaux émetteurs de gaz à effet de serre se préparent pour le prochain sommet de l’ONU sur le climat qui se tiendra à Glasgow, au Royaume-Uni, en novembre. Le sommet vise à relancer les efforts mondiaux pour maintenir la hausse des températures mondiales à moins de 1,5 degrés Celsius (2,7 degrés Fahrenheit), comme convenu dans l’accord de Paris.

    Selon la déclaration américano-chinoise, les deux pays renforceraient «leurs actions respectives et leur coopération dans les processus multilatéraux, y compris la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris».

    Il a déclaré que les deux pays avaient également l’intention de développer leurs stratégies respectives à long terme avant la conférence de Glasgow et de prendre «des mesures appropriées pour maximiser les investissements et les financements internationaux en faveur de» la transition énergétique dans les pays en développement.

    Xi a annoncé l’année dernière que la Chine serait neutre en carbone d’ici 2060 et vise à atteindre un sommet de ses émissions d’ici 2030. En mars, le Parti communiste chinois s’est engagé à réduire les émissions de carbone par unité de production économique de 18% au cours des cinq prochaines années, conformément à son objectif pour la période de cinq ans précédente. Mais les écologistes disent que la Chine doit faire plus.

    Biden a promis que les États-Unis passeront à un secteur de l’électricité sans émissions d’ici 14 ans, et auront une économie entièrement sans émissions d’ici 2050. Kerry pousse également d’autres nations à s’engager à la neutralité carbone d’ici là.

    Associates Press, 18 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Chine, climat, pollution, réchaffement climatique,