Mois : avril 2021

  • Gérard Lanvin exilé au Maroc pour ne plus payer d’impôts en France ? Violemment critiqué, il répond cash !

    Depuis son installation au Maroc en 2014, Gérard Lanvin a reçu beaucoup de critiques, mais qu’importe puisque lui connaît la vraie raison de son départ.
    Acteur connu et reconnu pour ses nombreux films à succès, Les Lyonnais ou encore Mesrine, Gérard Lanvin a beaucoup déçu les français lorsqu’il a quitté son pays d’origine. Accusé d’être parti pour échapper aux impôts français, l’acteur se défend d’être simplement parti pour une vie meilleure.


    Films ou musique, il continue de travailler en France, notamment aux côtés de son fils, Manu Lanvin, mais réside pourtant de l’autre côté de la Méditerranée. Une situation incomprise, notamment par Laurent Ruquier, qui en 2014 avait poussé un gros coup de gueule contre les personnalités quittant la France pour ne pas la soutenir financièrement. Une accusation que Gérard Lanvin avait d’ailleurs commentée, précisant qu’il n’avait rien à se reprocher « Quand je le vois dire : ‘J’en ai marre de ces acteurs qui gueulent parce qu’ils ne veulent pas payer d’impôts’. II est multicartes, il fait de la radio, de la télé… On ne fait qu’un boulot, nous. Et cet argent, on en a besoin pour faire vivre nos familles et les amis qui sont dans la merde. J’ai toujours payé mes impôts ».

    Aujourd’hui, alors qu’il entame un nouveau projet dans la chanson, l’acteur a décidé de revenir sur son départ de son pays natal dans les colonnes de Paris Match, « Je paye 60 % d’impôts qui ne servent à rien… Mais je n’étais pas au Maroc pour ça. J’y suis allé parce qu’on est heureux là-bas ». Déprimé par le temps français et ses habitants, Gérard Lanvin confie qu’il avait « envie de chaleur », au sens littéral mais également humainement. Ce que lui offre le Maroc au quotidien.

    Ravi d’être définitivement installé au Maroc, Gérard Lanvin n’en a désormais que faire des critiques, « J’estime avoir le droit d’aller où je veux, sans être critiqué. J’y suis allé parce qu’on est heureux là-bas ». En voilà un qui a bien de la chance !

    Public, 15 avr 2021

    Etiquettes : Gérard Lanvin, Maroc, impôts, fisc, argent,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 16 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Secrétaire général/Villes du C40

    Ce matin, le Secrétaire général est intervenu lors d’une réunion virtuelle à huis clos avec les principaux maires soutenus par les Villes du C40. Il a noté que les villes sont en première ligne de la crise climatique, plus d’un demi-milliard de citadins étant déjà confrontés à l’élévation du niveau de la mer et à des tempêtes plus fréquentes ou plus violentes.

    Le Secrétaire général a déclaré que la pandémie de COVID-19 est une catastrophe mondiale, mais que l’investissement dans la relance est une opportunité générationnelle de placer l’action climatique, l’énergie propre et le développement durable au cœur des stratégies et politiques des villes.

    Il a appelé chacun à prendre des mesures urgentes sur trois fronts. Premièrement, travailler avec les dirigeants nationaux pour s’assurer qu’ils s’engagent et qu’ils présentent des contributions ambitieuses déterminées au niveau national, bien avant la COP26 prévue en novembre; deuxièmement, engager les villes à atteindre zéro émissions nettes d’ici à 2050, élaborer des plans ambitieux pour la prochaine décennie et mobiliser leurs collègues maires et dirigeants locaux; troisièmement, utiliser la sortie de la pandémie pour accélérer les investissements et la mise en œuvre d’infrastructures et de systèmes de transport propres et verts.

    Alors que l’on attend avec impatience la COP26 et les autres conférences importantes de cette année sur l’énergie, les transports, la biodiversité et les systèmes alimentaires, il a appelé à faire de 2021 un tournant – une année de réussite ou de rupture.

    Conférence de presse/État du climat mondial

    Lundi, à 11 h 30, le Secrétaire général de l’ONU et le Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), M. Petteri Taalas, donneront une conférence de presse conjointe au cours de laquelle ils présenteront le rapport sur l’état du climat mondial en 2020.

    Selon le rapport, les indicateurs et les impacts des changements climatiques se sont aggravés l’année dernière, laquelle a également été l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées, malgré les effets rafraîchissants de La Niña. Le rapport indique que les conditions météorologiques extrêmes combinées à la COVID-19 ont infligé un double coup dur à des millions de personnes en 2020.

    Assemblée générale

    Ce matin, à l’Assemblée générale, le Secrétaire général a rendu hommage à la mémoire de feu le Président de la Tanzanie, John Magufuli.

    Au nom de l’ONU, il a présenté ses condoléances à la famille du défunt Président, au Gouvernement et au peuple tanzaniens.

    Le Secrétaire général a déclaré que la Tanzanie avait atteint son ambition de devenir un pays à revenu intermédiaire quatre ans avant son objectif de 2025. Il a réaffirmé l’engagement de l’ONU à continuer de travailler en étroite collaboration avec la nouvelle Présidente du pays, Mme Samia Suhulu Hassan, la première femme à accéder à la présidence de la Tanzanie.

    République démocratique du Congo

    La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) indique que les villes de Butembo et Goma sont relativement calmes aujourd’hui. L’activité commerciale reprend progressivement dans les quartiers de Goma où des affrontements se sont produits en début de semaine.

    Pendant ce temps, la Chef de la MONUSCO, Mme Bintou Keita, a conclu hier son voyage dans l’est de la RDC. Lors d’une conférence de presse à Beni, elle s’est félicitée de l’initiative parlementaire visant à créer une commission d’enquête sur la situation d’insécurité qui prévaut dans l’est et le nord-est du pays, et a indiqué que l’ONU se tient prête à apporter son plein soutien aux travaux de cette commission. Elle a également réaffirmé que la Mission restait pleinement mobilisée pour apporter la stabilité au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri à l’appui des forces de sécurité et du système judiciaire.

    Nigéria

    Les agences humanitaires au Nigéria continuent de recevoir des informations alarmantes faisant état d’affrontements entre des groupes insurgés et les Forces armées nigérianes dans la ville de Damasak, dans l’État de Borno. Récemment, indiquent-elles, des groupes armés non étatiques ont également effectué des fouilles de maison en maison, recherchant apparemment des civils identifiés comme étant des travailleurs humanitaires.

    Il y a une semaine, des ressources humanitaires ont été prises pour cible à Damasak. Au moins cinq bureaux d’ONG et plusieurs véhicules d’ONG, ainsi qu’une unité de stockage mobile, des réservoirs d’eau, un avant-poste sanitaire et un centre de stabilisation de la nutrition ont été endommagés. D’autres affrontements ont été signalés cette semaine.

    Ces attaques auront des répercussions sur l’assistance humanitaire et la protection de près de 9 000 personnes déplacées -hommes, femmes et enfants- et 76 000 membres des communautés d’accueil. Ce matin, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a indiqué que jusqu’à 80% de la population de Damasak a été forcée de fuir. Beaucoup ont fui vers Maiduguri, la capitale de l’État de Borno, et vers la ville de Geidam, dans l’État voisin de Yobe. D’autres se sont rendues au Niger.

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Niger prévoit d’effectuer une mission interinstitutions avec les autorités locales. Le personnel du HCR et les partenaires situés dans les deux pays ont également déployé des missions d’évaluation pour identifier les besoins les plus urgents le long de la frontière.

    Faim en Afrique de l’Ouest et Afrique centrale

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué aujourd’hui qu’une action immédiate est nécessaire pour éviter qu’une crise de la faim ne touche des millions de familles en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Plus de 31 millions de personnes dans la région devraient souffrir d’insécurité alimentaire pendant la période de soudure cet été, période pendant laquelle la nourriture est rare avant la prochaine récolte. Cela représente une augmentation de 30% par rapport à l’an dernier.

    Le PAM prévoit d’aider près de 18 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et Afrique centrale cette année et a besoin de 770 millions de dollars au cours des six prochains mois pour opérer dans 19 pays de la région.

    Syrie

    Mercredi, l’ONU a expédié 54 camions d’assistance humanitaire depuis la Turquie vers le nord-ouest de la Syrie via le point de passage de Bab el-Haoua. Ces camions font partie des centaines que l’ONU utilise chaque mois pour livrer une assistance essentielle et vitale.

    En mars, 920 camions, au total, ont acheminé une aide humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie. De nombreux autres envois sont prévus au cours des semaines à venir.

    Selon les estimations de l’ONU, cette aide transfrontalière représente jusqu’à 50% de toutes les livraisons humanitaires transfrontalières. Sur les 4,2 millions habitants du nord-ouest, plus de 75% ont besoin d’une aide humanitaire. L’opération transfrontalière atteint 85% de ces personnes chaque mois. L’ONU estime qu’un renouvellement, plus tard cette année, de l’autorisation transfrontalière pour 12 mois supplémentaires est essentiel.

    Contribution financière

    La Jamaïque a versé la totalité de sa contribution au budget ordinaire de l’ONU, amenant à 89 le nombre d’États Membres à en avoir fait de même.

    Etiquettes : Environnement, développement durable, affaires humanitaires, maintien de la paix, réfugiés, alimentation, République Démocratique du Congo, RDC, Nigeria, Tanzanie,


  • Pas d’ambassadeur à Rabat : le Maroc n’est pas une priorité pour Joe Biden

    Par Kamel M. – Les Etats-Unis ont fixé leurs priorités au Maghreb, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Le Maroc n’en fait pas partie. En tout cas, c’est ce qu’on peut déduire de l’absence d’un ambassadeur désigné à Rabat dans la liste rendue publique ce vendredi par la Maison-Blanche annonçant l’intention de Joe Biden de nommer «neuf membres de carrière du service extérieur principal en tant qu’ambassadeurs».

    «Aujourd’hui, le président Joe Biden a annoncé son intention de nommer neuf membres de carrière du Senior Foreign Service en tant qu’ambassadeurs pour représenter les Etats-Unis sur la scène mondiale», indique un communiqué officiel qui fait état de la nomination de nouveaux ambassadeurs en Algérie, au Cameroun, en Somalie, au Lesotho, à Sao Tomé et Principe, au Sénégal, en Guinée Bissau, au Congo, à Bahreïn et au Vietnam. Ce choix fait par Washington de commencer par ces pays n’est pas le fruit du hasard. Il dénote la prévalence des intérêts américains dans chacune des capitales pourvue en représentant diplomatique dans le sillage des changements que l’administration Biden compte introduire dans la politique étrangère de Washington au lendemain de la défaite de Donald Trump.

    L’armée américaine est présente en force en Somalie, les pays africains concernés par les nouvelles désignations sont appelés à jouer un rôle prépondérant dans la guerre économique que les Etats-Unis livrent au dragon chinois, qui compte régner en maître absolu sur le continent noir dans les décennies à venir, le Vietnam est lié à l’Oncle Sam par une guerre meurtrière dont les réminiscences sont à ce jour vivaces, et Bahreïn est un bastion chiite qu’il faut prémunir d’un basculement dans le camp de l’Iran. Quant au Maroc, il ne représentait une pièce maîtresse que dans le plan de Donald Trump et de son gendre Jared Kushner, plan qui s’est écroulé comme un château de cartes dès l’entrée de Joe Biden au bureau ovale.

    L’ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, David T. Fischer, a été limogé en janvier dernier. Son éviction soudaine et inexpliquée intervenait au lendemain de l’inauguration par le sous-secrétaire d’Etat américain David Schenker d’un consulat dans la ville sahraouie occupée de Dakhla, en présence de l’ex-ambassadeur, et à moins d’une semaine de l’accession du successeur de Donald Trump à la Maison-Blanche. Le limogeage du diplomate américain était un signe avant-coureur des changements que Joe Biden allait apporter à la politique étrangère de Washington. Des sources concordantes avaient affirmé, en effet, que les Etats-Unis devraient fermer le consulat ouvert par son prédécesseur en violation des résolutions onusiennes et abandonner la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental.

    Le Makhzen a essayé d’occulter ce désaveu clair de la nouvelle direction politique à Washington, en mettant en avant l’imminence d’exercices militaires conjoints entre les armées marocaine et américaine. Les médias de propagande de Yassine Mansouri avaient répandu de fausses informations sur le polygone fixé pour ses manœuvres, en y intégrant le territoire sahraoui de Mahbes, au plus près de la frontière algérienne. Une information farfelue qui s’est ajoutée à une autre, selon laquelle l’exercice en question serait destiné à «simuler une riposte à une attaque d’une force soutenue par un autre pays», comprendre l’armée sahraouie et l’Algérie.

    Le Maroc avait tenté de détourner la manœuvre conjointe de son objectif réel, en faisant dire au commandant de l’Africom qu’elle serait dirigée contre l’Algérie, alors que les Etats-Unis inscrivent leur action dans la lutte contre la menace islamiste, sachant que la coopération avec l’Algérie dans ce domaine est régulièrement louée par Washington qui considère l’armée algérienne comme le véritable rempart contre les groupes islamistes armés qui infestent la région du Sahel.

    Une approche confirmée par la nomination de la nouvelle ambassadrice à Alger, ce vendredi.

    Algérie Patriotique, 16 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Maroc, Algérie,

  • Orly. Ils exportaient de la cocaïne vers la Tunisie dans des capsules de café, cinq trafiquants condamnés

    Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi 15 avril cinq personnes pour leur implication dans un trafic de stupéfiants. La cocaïne, arrivée depuis les Pays-Bas, était transportée entre l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne) et la Tunisie. L’organisateur du réseau a écopé de six ans de prison ferme.

    Cinq personnes âgées de 36 à 46 ans comparaissaient jeudi 15 avril devant le tribunal correctionnel de Paris, pour trafic de stupéfiants et blanchiment d’argent. Comme le rapporte Le Parisien, l’enquête avait débuté en 2018 à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne), lorsque les gendarmes avaient appris que d’importantes quantités de cocaïne transitaient entre l’Ile-de-France et la Tunisie, parfois dans des capsules de café.

    Perquisitions infructueuses

    Les forces de l’ordre avaient installé des micros et des caméras dans un appartement du XIIIe arrondissement de Paris où la drogue était stockée et coupée. Elle était importée des Pays-Bas. De nombreuses surveillances et plusieurs heures d’écoutes téléphoniques avaient également été effectuées pour identifier les différents suspects. Les perquisitions n’avaient permis que de saisir 60 grammes de cocaïne.

    Au cours de l’audience, seuls deux prévenus ont reconnu les faits qui leur ont été reprochés. Le chef présumé du réseau a admis qu’il consommait des produits stupéfiants mais a assuré qu’il n’exportait que des cigares, des montres et des produits de luxe, pas de la cocaïne.

    Il a finalement écopé de six ans de prison ferme, et ses complices ont reçu des peines comprises entre un an de prison avec sursis et quatre ans, dont deux ferme. Des amendes de 15 000 € à 70 000 € ont également été prononcées.

    Pour en savoir plus, lire l’article du Parisien.

    Etiquettes : Tunisie, Orly, cocaïne, trafic de drgoues,

  • Pour Christophe Barbier, la condamnation de Nicolas Sarkozy « vaut élimination pour une candidature en 2022 »

    Nicolas Sarkozy est devenu lundi le premier ancien président de la Ve République à être condamné à de la prison ferme. Trois ans de prison dont un an ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des « écoutes ». Pour Christophe Barbier, cette condamnation « vaut élimination pour la candidature de 2022 ».

    Voici l’intégralité de son commentaire :

    Le scénario du retour a été grandement gonflé par les partisans de Sarkozy et par Sarkozy lui-même.

    D’abord pour exister sur son camp, c’est normal, mais aussi peut-être pour mettre la pression sur les juges. « Attention, vous allez frapper, peut-être, le futur président de la République, pas l’ancien président de la République ».

    Moi, j’ai tendance à penser que depuis la primaire perdue de 2007, c’est-à-dire, une fin de non-recevoir exprimée par le peuple à l’encontre de Nicolas Sarkozy dès le premier tour, la carrière politique, l’avenir politique de Nicolas Sarkozy était considérablement embrumée. Ce n’est que l’absence d’un candidat évident et dominant qui permettait à Sarkozy s’entretenir ce feuilleton de retour sachant que même si aujourd’hui le jugement lui avait été favorable, il y a dans quelques semaines l’ouverture d’un autre procès, le procès Bygmalion, avec une cascade de procédures et puis il y a toujours cette enquête sur les financements libyens de la campagne de 2007 qui pourraient être ténébreux n’en est pas moins un nuage au-dessus de sa tête. Mais, aujourd’hui, cette condamnation, même avec un appel, et on sait qu’un appel prendra du temps pour un deuxième procès, cette condamnation-là vaut quand même élimination de la candidature pour 2022. Il faudrait un état de chaos assez important dans le pays pour que les gens se disent « malgré les condamnations, malgré le casier judiciaire qui commence à être noirci, nous souhaitons reconduire Nicolas Sarkozy ».

    Source : BFMTV

    Etiquettes : Nicolas Sarkozy, élections présidentielles, procès Bygmalion, financement campagne 2007, trafic d’influences,

  • La Chine intensifie sa campagne de vaccination avec des œufs gratuits et d’autres produits

    TAIPEI, Taïwan (AP) – Le succès de la Chine dans le contrôle de l’épidémie de coronavirus a abouti à une population qui semblait presque réticente à se faire vacciner. Il accélère donc sa campagne de vaccination en offrant des incitatifs – des œufs gratuits, des bons d’achat et des rabais sur les produits d’épicerie et les marchandises – à ceux qui se font vacciner.

    Après un démarrage lent, la Chine donne maintenant des millions de coups par jour. Rien que le 26 mars, il a administré 6,1 millions de vaccins. Un médecin de haut niveau du gouvernement, Zhong Nanshan, a annoncé l’objectif de juin de vacciner 560 millions des 1,4 milliard d’habitants du pays.

    Le défi réside en partie dans l’ampleur de l’effort et la nécessité de convaincre une population qui se sent actuellement à l’abri des infections.

    Lorsque des patients se sont présentés pour la première fois dans les hôpitaux de Wuhan à la fin de 2019 avec de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires, le gouvernement a verrouillé la ville et d’autres dans la province du Hubei pendant plus de deux mois à partir de janvier 2020. Wuhan est devenu plus tard connu comme l’épicentre de la épidémie.

    Depuis lors, la Chine a contrôlé le virus grâce à des contrôles aux frontières stricts et à des verrouillages rapides chaque fois que de nouvelles épidémies surviennent. Les gens peuvent dîner dans les restaurants et le risque d’infection est faible, de sorte que beaucoup ne semblent pas pressés de se faire vacciner.

    «Je pense que tout le monde a un sentiment de sécurité et de confort, et il n’y a pas de grande précipitation pour se faire vacciner à moins qu’on ne vous le demande», a déclaré Helen Chen, spécialiste des soins de santé dans une société d’études de marché à Shanghai.

    Mais la Chine veut également s’ouvrir alors que le monde cherche à revenir à la normalité pré-pandémique et que Pékin se prépare à accueillir des dizaines de milliers de visiteurs en tant qu’hôte des Jeux olympiques d’hiver en février 2022. Tout en réussissant avec des verrouillages rapides et un système robuste de recherche des contacts via smartphones, le gouvernement met également ces mesures en balance avec un éventuel retour à la normale.

    Pour l’instant, dans les grandes villes comme Shanghai et Pékin, le gouvernement s’est principalement appuyé sur des messages et des cadeaux pour convaincre les gens de se faire vacciner.

    Les centres commerciaux ont offert des points dans les magasins ou des coupons. Un temple de Pékin offrait l’entrée gratuite à toute personne présentant une preuve de vaccination. Shanghai utilise des bus dans sa campagne pour mettre en place des points de vaccination mobiles.

    Et puis il y a les œufs gratuits.

    « Bonnes nouvelles. À partir d’aujourd’hui, les résidents de 60 ans et plus qui ont reçu leur premier vaccin sont admissibles à cinq «jin» (2,5 kilogrammes ou 5 1/2 livres) d’œufs. Premier arrivé, premier servi », indique une affiche d’un centre de santé géré par la ville de Pékin.

    Wang Feng était trop jeune pour les œufs de la clinique, mais le chef de 25 ans a dit qu’il avait quand même reçu le vaccin parce qu’il ne pouvait pas aller travailler sans lui.

    «Je pensais que si cela fonctionnait, alors aussi bien», a-t-il ajouté.

    Certaines personnes ont exprimé des doutes sur la qualité des vaccins existants, chinois ou non, compte tenu de la rapidité avec laquelle ils ont été développés.

    «Je ne pense pas qu’un vaccin aussi efficace puisse être fabriqué aussi rapidement», a déclaré Amy Lu, qui travaille dans une université de Shanghai.

    Les cinq vaccins actuellement utilisés en Chine ont une plage d’efficacité de 50,7% à 79,3%, d’après ce que les entreprises ont dit. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont aucune valeur – la plupart des experts disent que tout ce qui dépasse 50% est utile pour maîtriser la pandémie, tout en prévenant les hospitalisations et les décès.

    «Même si tout le monde reçoit deux doses, vous ne pourrez peut-être pas obtenir l’immunité collective.» a déclaré Wang Chenguang, ancien professeur au Peking Union Medical College et expert en immunologie. L’immunité du troupeau se produit lorsqu’une quantité suffisante de la population est immunisée, soit par des vaccinations, soit par une infection antérieure, pour arrêter la propagation incontrôlée d’une maladie infectieuse.

    La Chine pourrait avoir besoin de vacciner au moins 1 milliard de personnes pour y parvenir, a déclaré Wang Huaqing, haut responsable de l’immunologie au Centre chinois de contrôle des maladies, dans une interview accordée aux médias d’État cette semaine. Début avril, environ 34 millions de personnes avaient reçu deux injections et environ 65 millions une dose.

    Gao Fu, le chef du CDC, a déclaré le week-end dernier que la Chine envisageait diverses stratégies telles que le mélange de différents vaccins pour essayer d’augmenter l’efficacité. Des experts extérieurs affirment que la Chine pourrait éventuellement déployer d’autres vaccins plus efficaces, tels que les vaccins Pfizer ou Moderna.

    «La meilleure chose à faire est d’autoriser l’utilisation d’autres vaccins de meilleure qualité et de les rendre disponibles au peuple chinois, mais c’est probablement très difficile sur le plan politique», a déclaré Jin Dong-yan, expert en vaccins à l’Université de Hong. L’école de médecine de Kong.

    Le fabricant chinois de médicaments Fosun Pharmaceutical Group s’est associé à l’allemand BioNTech pour vendre le vaccin Pfizer en Chine. Cependant, il n’a été approuvé qu’à Hong Kong et à Macao, territoires spéciaux de Chine dotés de leurs propres agences de réglementation. Un essai clinique pour approbation sur le continent est en cours.

    La vaccination est censée être volontaire, mais les efforts trop zélés de certains gouvernements locaux et entreprises ont incité les responsables de la santé à émettre un avertissement cette semaine contre les vaccinations forcées.

    Un hôpital de Danzhou, dans la province insulaire méridionale de Hainan, a présenté des excuses après avoir publié un avis au personnel disant: «Ceux qui ne sont pas vaccinés pourraient être licenciés.»

    Dans la province du Zhejiang, une annonce du 2 avril indiquait que tous les départements gouvernementaux, les cadres du Parti communiste et les personnes travaillant dans les universités seraient tenus de prendre les devants pour obtenir des coups de feu.

    Le gouvernement national a également exigé la vaccination de tous les résidents de Ruili, une ville frontalière avec le Myanmar, en raison d’une récente épidémie.

    Se faire vacciner peut également signifier être en mesure d’éviter certains des obstacles les plus onéreux que certaines institutions locales ont mis en place au nom de la lutte contre la pandémie.

    L’étudiant de Pékin, Bright Li, a déclaré qu’il s’était fait vacciner afin de ne plus avoir besoin d’approbation pour quitter le campus. Bien qu’à peine appliqué, Li s’est inquiété après que l’université ait publié des affiches dénonçant publiquement un étudiant qui avait quitté le campus sans autorisation l’hiver dernier après que cet étudiant se soit rendu dans une zone où un cas de COVID-19 avait été confirmé.

    La campagne de vaccination a connu des pénuries et des retards épars.

    À Haikou, la capitale de Hainan, les autorités sanitaires ont accordé une suspension temporaire pour fournir une deuxième injection à ceux qui ne sont pas impliqués dans deux événements majeurs à venir, «en raison de la relative rareté» de l’approvisionnement en vaccins. Des pénuries ont également été signalées dans deux villes du sud, Foshan dans la province du Guangdong et le port de Xiamen dans la province du Fujian.

    Les fabricants de vaccins chinois ont considérablement augmenté leur capacité de production et les responsables de la santé se disent convaincus que la demande pourra être satisfaite d’ici la fin de l’année.

    Assiociated Press, 16 avr 2021



  • Les sénateurs à Biden: renoncer aux règles de propriété intellectuelle sur les vaccins

    WASHINGTON (AP) – Dix sénateurs libéraux exhortent le président Joe Biden à soutenir l’appel de l’Inde et de l’Afrique du Sud à l’Organisation mondiale du commerce pour assouplir temporairement les règles de propriété intellectuelle afin que les vaccins contre les coronavirus puissent être fabriqués par des pays qui luttent pour vacciner leurs populations.

    Les législateurs, dans une lettre remise à la Maison Blanche jeudi soir, ont écrit que Biden devrait «donner la priorité aux gens sur les bénéfices des sociétés pharmaceutiques» et soutenir la dérogation temporaire aux règles. Une dérogation pourrait ouvrir la voie à des fabricants génériques ou autres pour fabriquer davantage de vaccins.

    La lettre était dirigée par le sénateur indépendant Bernie Sanders du Vermont, aux côtés de la représentante démocrate Elizabeth Warren du Massachusetts, Tammy Baldwin du Wisconsin et Sherrod Brown de l’Ohio. Le sénateur démocrate Richard Blumenthal du Connecticut, Chris Murphy du Connecticut, Edward Markey du Massachusetts, Jeff Merkley de l’Oregon, Chris Van Hollen du Maryland et Raphael Warnock de Géorgie ont également signé la lettre.

    «En termes simples, nous devons rendre les vaccins, les tests et les traitements accessibles partout si nous voulons écraser le virus n’importe où», disent les législateurs dans la lettre, qui a été obtenue par l’Associated Press.

    Plus de 100 pays soutiennent une dérogation temporaire, ce qui pourrait aider la fabrication de vaccins à se développer dans les pays plus pauvres qui ont du mal à se procurer des vaccins. L’administration Biden a déclaré qu’elle étudiait la question.

    Les opposants, y compris les sociétés pharmaceutiques, craignent que cela ne crée un dangereux précédent en permettant aux scientifiques du monde entier de copier les recherches d’entreprises américaines et européennes – dont certaines ont été financées par le gouvernement américain – bien avant l’expiration des brevets. L’administration Trump s’était opposée aux appels à la dérogation.

    La Maison Blanche n’a pas répondu à une demande de commentaires sur la lettre des législateurs.

    L’appel des législateurs à Biden est intervenu après qu’un groupe de 170 anciens dirigeants mondiaux et lauréats du prix Nobel plus tôt cette semaine ait envoyé une lettre similaire à Biden l’exhortant à soutenir une dérogation temporaire aux règles de propriété intellectuelle de l’OMC.

    La pandémie de coronavirus a tué près de 3 millions de personnes dans le monde , dont plus de 170000 en Inde et plus de 50000 en Afrique du Sud, selon les chiffres compilés par l’Université Johns Hopkins.

    Associates Press, 16 avr 2021

    Etiquettes : vaccin, droit de propriété,

  • La France interdit les relations sexuelles avec des enfants de moins de 15 ans, Europe News & Top Stories

    PARIS (REUTERS) – Le Parlement français a adopté jeudi 15 avril une législation qualifiant les relations sexuelles avec un enfant de moins de 15 ans de viol et passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison, rapprochant son code pénal de celui de nombreux autres occidentaux. nations.

    Alors que l’âge du consentement était auparavant de 15 ans, les procureurs en France étaient tenus de prouver que le sexe n’était pas consensuel pour obtenir une condamnation pour viol.

    «C’est une loi historique pour nos enfants et notre société», a déclaré le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti à l’Assemblée nationale.

    “Aucun agresseur adulte ne pourra réclamer le consentement d’un mineur de moins de 15 ans.”

    Le vote en faveur du projet de loi a été unanime lors de sa dernière lecture, a déclaré l’Assemblée sur Twitter.

    Certains législateurs craignaient qu’un âge du consentement en dessous duquel le sexe constitue automatiquement un viol puisse criminaliser une relation sexuelle consensuelle entre un mineur et une personne âgée de quelques années seulement.

    En conséquence, une clause «Roméo et Juliette» qui permet des relations sexuelles entre un mineur et un individu jusqu’à cinq ans de plus. La clause ne s’appliquera pas en cas d’agression sexuelle.

    La législation considère également les relations sexuelles incestueuses avec un mineur de moins de 18 ans comme un viol.

    Dans un pays qui a longtemps chéri son image de soi en tant que terre de séduction et de romance, les abus sexuels contre les femmes et les enfants pendant des années sont passés inaperçus ou non déclarés dans les échelons supérieurs du pouvoir et dans les cercles de célébrités.

    Mais il y a eu beaucoup d’introspection ces dernières années.

    Le mouvement #MeToo qui a balayé le monde après que de nombreuses femmes ont accusé en 2017 le producteur de films américain Harvey Weinstein d’agression sexuelle a marqué un tournant en France. Il en a été de même pour la disgrâce en 2020 d’un écrivain français qui avait écrit ouvertement sur sa pédophilie.

    La France avait déjà durci ses lois sur les crimes sexuels en 2018 en interdisant le harcèlement sexuel dans les rues, laissant les cat-callers et les individus agressivement lubriques face à des amendes sur place.

    Reuters, 15 avr 2021

    Etiquettes : France, sexe, enfants, pédophilie, #Metoo, consentement,

  • La France interdit les relations sexuelles avec des enfants de moins de 15 ans, Europe News & Top Stories

    PARIS (REUTERS) – Le Parlement français a adopté jeudi 15 avril une législation qualifiant les relations sexuelles avec un enfant de moins de 15 ans de viol et passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison, rapprochant son code pénal de celui de nombreux autres occidentaux. nations.

    Alors que l’âge du consentement était auparavant de 15 ans, les procureurs en France étaient tenus de prouver que le sexe n’était pas consensuel pour obtenir une condamnation pour viol.

    «C’est une loi historique pour nos enfants et notre société», a déclaré le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti à l’Assemblée nationale.

    “Aucun agresseur adulte ne pourra réclamer le consentement d’un mineur de moins de 15 ans.”

    Le vote en faveur du projet de loi a été unanime lors de sa dernière lecture, a déclaré l’Assemblée sur Twitter.

    Certains législateurs craignaient qu’un âge du consentement en dessous duquel le sexe constitue automatiquement un viol puisse criminaliser une relation sexuelle consensuelle entre un mineur et une personne âgée de quelques années seulement.

    En conséquence, une clause «Roméo et Juliette» qui permet des relations sexuelles entre un mineur et un individu jusqu’à cinq ans de plus. La clause ne s’appliquera pas en cas d’agression sexuelle.

    La législation considère également les relations sexuelles incestueuses avec un mineur de moins de 18 ans comme un viol.

    Dans un pays qui a longtemps chéri son image de soi en tant que terre de séduction et de romance, les abus sexuels contre les femmes et les enfants pendant des années sont passés inaperçus ou non déclarés dans les échelons supérieurs du pouvoir et dans les cercles de célébrités.

    Mais il y a eu beaucoup d’introspection ces dernières années.

    Le mouvement #MeToo qui a balayé le monde après que de nombreuses femmes ont accusé en 2017 le producteur de films américain Harvey Weinstein d’agression sexuelle a marqué un tournant en France. Il en a été de même pour la disgrâce en 2020 d’un écrivain français qui avait écrit ouvertement sur sa pédophilie.

    La France avait déjà durci ses lois sur les crimes sexuels en 2018 en interdisant le harcèlement sexuel dans les rues, laissant les cat-callers et les individus agressivement lubriques face à des amendes sur place.

    Reuters, 15 avr 2021

    Etiquettes : France, sexe, enfants, pédophilie, #Metoo, consentement,

  • Piégé par des internautes, un Havrais suspecté de pédophilie arrêté

    Un Havrais de 52 ans, suspecté de pédophilie, a été piégé par une association et arrêté mercredi 14 avril 2021.

    Un homme suspecté de pédophilie a été interpellé par les services de police du Havre et placé en garde à vue, mercredi 14 avril 2021, révèlent nos confrères de France Bleu. Des faits confirmés par le procureur de la République à Paris-Normandie, jeudi 15 avril.

    Le Havrais, âgé de 52 ans, pensait avoir pris contact avec une fillette de 12 ans. Les échanges entre l’homme, vivant seul avec ses trois enfants, et la petite fille auraient été établis le 30 mars dernier.

    Piégé par une association

    Le suspect aurait posé des questions intimes à la fillette. Derrière ce profil Facebook, se cachait en réalité des internautes de l’association Enfants d’Argus dont l’objectif est de lutter activement contre la pédocriminalité.

    L’association assure avoir transmis très rapidement ces échanges au Parquet du tribunal du Havre qui a ensuite saisi les services de police.

    Paris Normandie, 15 avr 2021

    Etiquettes : France, Le Havre, pédophilie, Paris-Normandie, pédocriminalité,