Mois : avril 2021

  • Nouvelle-Calédonie : Les experts du Nickel donnent leurs premiers retours sur l’avenir de la ressource calédonienne

    Premiers retours du groupe de travail Nickel.NC, amorcé par le président du gouvernement Thierry Santa en 2020. 200 organisations, 20 pilotes pour 6 groupes de travail autour de différentes thématiques. État des lieux du secteur au niveau calédonien et au niveau mondial étaient à l’ordre du jour de deux tables rondes retransmis en direct sur les réseaux sociaux.
    Une démarche participative pour l’avenir du Nickel Calédonien. Sujet sensible à l’image des récentes tensions autour de l’Usine du Sud de Vale NC.

    De nombreux débats animent la sphère politique et publique depuis de nombreuses années, parmi lesquels le fonds pour les générations futures, la taxation de la ressource, la part revenant au territoire ou encore la participation des institutions locales dans la gestion de la précieuse ressource.
    Les groupes de travail qui composent le programme Nickel NC ont pour objectif d’éclairer et appuyer les décideurs locaux et les citoyens sur la gestion du nickel calédonien.

    Ce jeudi 8 avril, une dizaine d’intervenants participaient en visioconférence et en direct à la « Matinée Nickel.NC », en présence notamment de l’expert international Thierry Rodon. Ce dernier était interrogé par Caledonia.nc au sujet des débats et des pistes de réflexions abordées par le groupe de travail. Au sujet de fonds pour les générations futures, il cite des exemples à l’étranger : « On a l’exemple de la Norvège où ils ont pris cette décision-là, sachant que les puits de pétrole allaient forcément se tarir, et ils se sont taris d’ailleurs. L’Alberta a fait le même choix, mais sans fonds souverain, et se retrouve maintenant avec le même problème de baisse des puits de pétrole et se retrouve dans une situation économique difficile car ils ont dépensé l’argent tout le long ».

    Au niveau calédonien, il poursuit : « Il n’y a rien de compliqué dans un fonds pour les générations. C’est une décision politique qui doit être prise à un moment donné par les gens au pouvoir et qui doit être mis en place. Les Norvégiens ont été capables, les Albertains ne l’ont pas été. Au niveau Calédonien, vous avez un défi ».

    S’appuyant là aussi sur des exemples vus à l’étranger, l’expert cite une piste de travail : « Mon impression au niveau calédonien, c’est que ça se négocie sur un rapport de force (…) on pourrait penser par exemple à légiférer sur le fait que les compagnies devraient négocier des ententes avec les communautés locales. Au Canada, ça se fait dans certains cas de traité d’entente territoriale ».

    La prochaine édition aura lieu autour des perspectives et conclusions le jeudi 15 avril, une nouvelle fois en visioconférence et en direct sur les réseaux sociaux.

    Damien CHAILLOT

    Outremers360, 10 avr 2021

    Etiquettes : Nouvelle Calédonie, nickel, ressources naturelles, minérais,

  • Gad Elmaleh aux amis qui lui ont tourné le dos après les accusations de plagiat : « Je pardonne, mais j’ai la liste » (vidéo)

    L’humoriste s’est confié à l’animateur Eric Dussart sur RTL France.

    Souvenez-vous. En 2019, des vidéos en ligne de CopyComic accusait l’humoriste Gad Elmaleh de plagiat. « Peut-être qu’on a été à la facilité en s’inspirant des techniques de vannes, des chutes, des punchlines des Américains. Je me suis inspiré d’eux. OK, d’accord. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Est-ce qu’il y a un confessionnal pour humoristes ? (…) 1 minute 30 de show sur vingt ou trente heures de spectacles que j’ai faits dans ma vie, ça ne résume pas ma carrière », avait-il déclaré à l’époque.

    Beaucoup d’artistes et humoristes, qui étaient ses amis, lui avaient alors tourné le dos. Mais maintenant que les choses sont arrangées, Gad Elmaleh observe de nombreux changements de comportement : « J’ai des gens qui m’ont tourné le dos et quand tout s’est arrangé, qui ont fait un tour complet sur eux-mêmes et sont revenus. Je connaissais les gens qui tournaient le dos mais ceux qui font un 360… C’est une forme d’être humain qui est pourrie de l’intérieur », a-t-il affirmé à l’animateur. « Des humoristes qui allaient en télé me démonter, les mêmes mecs, quand j’ouvre la billetterie pour mes prochains spectacles, me demandent aujourd’hui sur Instagram de faire ma première partie. Je me demande comment ça existe, waw. Certains humoristes, des artistes installés, connus, que tu respectes, que tu as aidé, prennent la parole publiquement contre moi. A la télé, on les voyait dire ‘t’façon j’ai toujours su’ alors qu’il y a un mois on était ensemble et ils me demandaient encore de venir dans leur émission, ils me demandaient des services, des trucs pour leur femme, j’ai répondu présent, j’ai prêté de l’argent. »

    « Vous en avez recroisé certains depuis, j’imagine ? », questionne Eric Dussart. « Oui. La bonne surprise, c’est que je leur ai souri, je leur ai dit bonjour, je leur ai ouvert mon cœur, mes bras, et ils se sont effondrés. Mais c’est là que c’est beau, qu’on voit qu’on avance. On croit qu’on va vouloir mettre des claques dans des gueules, c’est ça que je pensais, je voulais mettre des pains. Mais en fait, ces mecs-là, je les vois aujourd’hui, ils sont mal à l’aise. Tout va bien. Mais je sais. Comme dirait Thierry Lhermitte: je pardonne, mais j’ai la liste. »

    Selon lui, les personnes inscrites sur la liste seraient très mal à l’aise face à lui, bégaieraient.

    Le Soir.be, 11 avr 2021

    Etiquettes : Gad El Maleh, plagiat, CopyComic, humoriste, show, spectacle,

  • La curée islamophobe du Sénat Français

    Le Sénat français se livre depuis plus d’une semaine à une véritable curée islamophobe. Les sénateurs ont multiplié les propositions d’amendements à la loi dite « confortant le respect des principes de la République » afin d’interdire la pratique ou l’expression de l’islam à l’université, dans le sport, voire dans tout l’espace public.

    Dans leur surenchère, les sénateurs ont notamment adopté un amendement permettant de dissoudre les associations organisant des réunions non-mixtes racisées. En attaquant l’organisation en non-mixité raciale, les sénateurs prétendent, en plus de l’arsenal légal visant l’organisation et l’expression des musulmans, y ajouter la possibilité d’interdire une forme d’organisation historique des luttes noires. Le droit de se réunir, de s’associer, de s’organiser pour soi, par soi est un droit fondamental qui n’est refusé qu’à ceux dont on veut anéantir l’existence politique.

    Cette provocation, au-delà de son surnom « amendement UNEF » vise l’ensemble des organisations antiracistes politiques, en ciblant un de leurs modes particulier d’action et d’organisation. Certains ont attendu qu’un syndicat de gauche soit attaqué pour découvrir les périls ouverts par cette loi raciste adoptée avec la complicité ou l’indifférence de la majorité de la classe politique. Visant l’organisation des musulmans, dont la répression et les résistances sont rendues invisibles aux yeux de la communauté majoritaire, cette loi vient menacer les libertés d’organisation de l’ensemble du mouvement décolonial, et du mouvement social avec lui.

    L’État français n’a jamais cessé d’être un État colonial. En traitant pour des raisons illégitimes une population vivant sur son territoire comme un ennemi de l’intérieur, il applique le même paradigme que celui à l’œuvre en Algérie, lorsque l’armée coloniale obligeait les femmes musulmanes à se dévoiler. Demande-t-on une telle soumission aux autres religions ? Cet abcès colonial né de l’histoire de la France structure sa relation avec l’ensemble de ses sujets postcoloniaux.

    La loi « confortant le respect des principes de la République » est une menace grave pour les libertés fondamentales, et ses mesures touchent toutes les libertés publiques. Elle inscrit dans une perspective sécuritaire raciste les personnes de confession musulmane, en jetant sur elles une suspicion généralisée. Les amendements délirants des sénateurs, peu importe s’ils sont finalement rejetés, démontrent que la radicalisation n’est pas du côté de ceux que l’on veut exclure, mais de ceux qui sont censés garantir l’État de Droit. Cette surenchère témoigne de la dangerosité du cadre premier de la Loi qui les rend possibles.

    Avec cette loi et la Loi Sécurité Globale, ce ne sont plus seulement les musulmans qui sont soumis à une surveillance généralisée, mais également des associations et des membres du mouvement social. La Fondation Frantz Fanon rappelle à ces derniers qu’ils ne devraient pas attendre d’être explicitement ciblés pour réagir, et qu’ils devraient surtout soutenir les premières cibles de ces lois racistes et liberticides.

    Contre l’arbitraire légalisé de ces lois, contre l’indignité dans laquelle le gouvernement français se vautre en voulant y entrainer l’ensemble de la société française, la Fondation Frantz Fanon appelle à persévérer dans nos résistances, à unir nos forces et à porter, en France comme à l’international, le combat contre le racisme structurel.

    Fondation Frantz Fanon, 11 avr 2021

    Etiquettes : France, Sénat, Islam, Islamophobie, loi de séparation, discrimination, principes de la République, Sénat,

  • Judith Reisman, figure de la lutte contre les pédocriminels, s’est éteinte à l’âge de 84 ans

    Judith Reisman, conférencière et essayiste américaine, surtout connue pour sa critique des travaux et de « l’héritage intellectuel » du docteur Alfred Kinsey, s’est éteinte à l’âge de 84 ans. Elle a notamment écrit de nombreux essais autour de la pornographie, de la pédophilie et de la banalisation de la sexualité dans l’espace public, devenant ainsi une figure de la lutte contre les pédocriminels.

    La subversion sexuelle née des rapports Kinsey

    Dans les années ’60 et ’70, alors que la révolution sexuelle transformait les mœurs et la structure des sociétés occidentales, les « rapports Kinsey », découlant des recherches du docteur du même nom, en furent la caution scientifique, et même plus, la caution morale puisqu’il se disait que le puritanisme avait étouffé des pulsions naturelles et saines, et que chacun, homme, femme et même enfant, allait enfin être libéré.

    Publiés en 1948 et 1950, ces rapports sortirent rapidement des cercles universitaires pour inonder les publications grand public : journaux, magazines féminins, et bien sûr presse gravitant autour des mouvements pour la libération des femmes. Alors que le « jouir sans entraves » de Mai–68 allait faire florès, ces rapports nous disaient comment jouir, avec qui, combien de fois et par quelles stimulations, ouvrant la voie à ce que l’ONU est en train d’établir : des « droits sexuels » pour tous, dès l’âge de 10 ans. Car les prémisses des travaux de Kinsey – biologiste spécialiste des insectes – sont qu’en matière de sexualité il n’y a pas de normes, il n’y a que des comportements qu’il prétend observer comme il a observé les guêpes : homosexualité, sado-masochisme, voyeurisme, pédophilie et zoophilie ne sont ainsi que des variations d’une sexualité épanouie.

    Mais pour établir ces rapport, Kinsey va puiser à toutes les sources : prostituées, prisonniers, enfants à peine pubères et même nourrissons, ce qui n’empêchera pas leur parution d’être saluée comme une avancée scientifique, alors qu’ils n’étaient qu’un instrument de la promotion de l’idéologie libertaire et de la destruction des structures familiales.

    Judith Reisman, figure de la lutte contre les pédocriminels

    C’est en 1996, après le viol de sa propre fille âgée de 10 ans par un jeune de 13, que Judith Reisman se met à étudier les rapports Kinsey. Ayant entendu répéter à cette terrible occasion que « les enfants sont sexuels dès la naissance », elle a voulu comprendre d’où venait cette assertion qui semblait largement répandue. Les travaux de Kinsey, après avoir réussi à faire admettre que tout le monde est peu ou prou homosexuel, étaient bien à l’origine de l’étape suivante : la sexualisation des enfants, que nous observons, plus de vingt ans plus tard, dans les nombreux scandales sexuels.

    Consciente des enjeux civilisationnels et moraux qui se cachaient derrière les tableaux froids de rapports qui se présentaient comme scientifiques, Judith Reisman est partie en guerre contre ces études, les méthodes employées, la pertinence des échantillons, mais aussi et surtout contre leurs conséquences – la « restructuration » des cerveaux – qui se font sentir si dramatiquement aujourd’hui, notamment à travers les scandales sexuels qui n’en finissent plus de défrayer la chronique, ou autres « enfants transgenres ».

    TV Libertés, 10 avr 2021

    Etiquettes : Judith Reisman, pédophilie, pédocriminalité, Inceste, #Metoo, #Metooinceste,

  • La Suisse doit-elle payer sa dette pour son passé coupable d’esclavagisme ?

    Albert Coroz : Un an après la mort de George Floyd, et après avoir pleinement participé à cette hystérie planétaire, la RTS commémore l’événement dans son émission « Faut pas croire ».
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    Une surenchère dans les médias de Suisse romande s’efforce d’accréditer l’idée que la Suisse aurait eu un passé esclavagiste et serait coupable de racisme.

    Désormais, il faut que cela entre dans nos crânes, les Blancs doivent passer aussi à la caisse en Suisse pour leur passé, pour la réparation de l’esclavage des Africains. (vidéo de 30 minutes reprise ci-dessous)

    Notre réalité actuelle concernant l’esclavage et la colonisation, la voici:

    Dans nos hôpitaux les migrants sont surreprésentés, dans nos prisons les migrants sont surreprésentés, dans nos services sociaux les migrants sont surreprésentés, nos caisses de chômage versent des millions aux migrants, chaque année des migrants arrivent en masse pour profiter de notre système social ultra-généreux, bâti par les Suisses de souche durant des siècles de travail pénible, sans avoir eu d’esclaves.

    La population suisse est aussi en train d’être remplacée par l’immigration extra-européenne. En effet, la natalité des Suisses de souche est en baisse et pourtant le nombre de ses habitants ne cesse d’augmenter; cela est dû à une immigration excessive ininterrompue.

    Cette banale constatation de l’attrait de la Suisse pour une grande partie des habitants pauvres de la planète engendre une grille de lecture tout autre de la situation.

    La Suisse est la nation au monde qui débourse le plus pour aider les pays étrangers. Sa densité d’étrangers et d’organisations de charité sont des records mondiaux.

    La Suisse n’a jamais eu de colonies, n’a jamais mené de guerres sur d’autres continents et vit de son travail tout en venant en aide partout dans le monde.

    Et si les Blancs répertoriaient plutôt tout le bien que leur civilisation a répandu sur terre durant des siècles, leurs inventions, leurs conceptions philosophiques, leur spiritualité, leurs connaissances scientifiques, l’humanité n’aurait pas assez de temps à vivre pour leur rendre la pareille!

    En termes de revendications légitimes, ce monde occidental tant vilipendé pourrait aussi adresser une liste de doléances à l’humanité.

    À quand les demandes de réparations adressées à la Turquie, qui a réduit en esclavage, castré, pillé, violé, torturé, massacré des populations européennes, avec une cruauté inimaginable, et ceci durant des siècles? Non seulement rien n’a jamais été demandé, mais en quarante ans, 5,5 millions de Turcs ont été accueillis en Europe.

    À quand les réparations pour les chrétiens chassés, pillés de leurs biens ou tués aujourd’hui encore dans les pays musulmans?

    À quand des mouvements parlant des populations massacrées, victimes des conquêtes musulmanes ?

    Et au lieu de demander des réparations pour des crimes imaginaires, ne faudrait-il pas aussi faire le procès du communisme et dénoncer les dégâts incommensurables qu’ont causés et que causent ENCORE AUJOURD’HUI les idéologies marxistes et communistes dans le monde ?

    Quand donc la RTS va-t-elle cesser sa propagande de gauche interminable, sa promotion d’idées mortifères pour l’Occident et pour sa civilisation chrétienne, sa façon de propager et de singer toutes les modes venues des campus américains ?

    Quand donc la RTS fera-t-elle la promotion de manifestations contre l’oppression et les meurtres de femmes et de chrétiens en terre d’islam?

    Quand donc nos médias subventionnés donneront-ils la parole de façon équitable à ceux qui sont opposés à leurs idées prétendument «progressistes»?

    *****

    L’invité de la RTS pour cette émission, Kanyana Mutombo, est le fondateur et directeur de l’Université populaire africaine de Genève (UPAF).

    « L’UPAF a pour but de servir à la formation et de l’intégration des migrants africains à Genève des quelques 20 000 Africains d’origine, tous statuts confondus, vivant au bout du lac. L’UPAF compte offrir un enseignement de l’histoire et de la culture africaine, dans le but de transmettre la connaissance de leur continent d’origine aux jeunes Africains nés en Suisse, mais aussi proposer des conseils et un soutien juridique aux nouveaux immigrants, afin de les aider à s’adapter. »

    Source : Humanrights.ch

    Kanyana Mutombo dit dans cette émission de la RTS que la Suisse devrait indemniser les Africains, car elle a profité, et profite encore, de l’argent sale, comme celui de David de Pury, qui a versé des millions venant de l’esclavage pour améliorer le sort des Neuchâtelois.

    Le degré d’insolence de Mutombo envers le peuple suisse, qui offre une vie confortable à une vaste population africaine, est juste insupportable!

    ***RTS – Radio Télévision Suisse:Un an après la mort de George Floyd, et alors que les manifestations « Black Lives Matter » trouvent un écho dans le monde entier,la question de la réparation de l’esclavage reste cruciale.

    Et les voix de descendants d’esclaves, aux États-Unis notamment, continuent de se faire entendre pour que ces injustices du passé trouvent un point final. Oui mais voilà : peut-on réparer économiquement des siècles de violence et de discrimination ? Comment un pays ou des entreprises privées doivent-ils et peuvent-il faire face à leur passé, aussi douloureux soit-il ? Linn Levy reçoit l’historien Nicolas Bancel et le politologue Kanyana Mutombo.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=syqGMI_JprM&w=560&h=315]

    Et voici la réalité que nous n’entendrons JAMAIS dans nos médias concernant l’affaire Floyd, qui était un toxicomane, un repris de justice, victime ou non d’une bavure policière… jugement en cours:

    […]  Les violences suite à la mort de Floyd ont duré de mai à octobre. Elles ont fait 30 morts, 14’000 arrestations (1) et 20 milliards de dégâts (2).

    Elles ont secoué l’Amérique dans son tréfonds. Elles ont détruit des milliers de vies modestes, des centaines de petits commerces — appartenant principalement aux minorités, à des noirs et des immigrés — qui n’avaient que ça et n’ont plus rien. Ces petits commerçants ont perdu le travail de toute une vie. Sans aucun espoir de le reconstruire. […]

    Ils n’ont jamais une seule fois écrit que « les partisans de Joe Biden ont saccagé l’Amérique, fait 30 morts et détruit des quartiers noirs ». […].
    30 morts et 20 milliards de dégâts, ça correspond à la définition de manifestations pacifiques selon vous ? […]

    article complet : Dreuz.info

    Source : Lesobservateurs

    Etiquettes : Suisse, esclavagisme, mémoire, dette, passé,



  • France : Chanteuse accusée d’avoir commandé des actes de sorcellerie auprès d’un marabout au Maroc

    Marwa Loud : accusée de sorcellerie sur Lartiste, elle entame des poursuites judiciaires

    Marwa Loud est accusé d’avoir commandé des actes de sorcellerie auprès d’un marabout au Maroc, contre le chanteur Lartiste. Des informations fracassantes du blogueur Marc Blata, à l’origine de la polémique Carla Moreau.

    Marwa Loud fait parler d’elle. La chanteuse est au coeur des nouvelle révélations du blogueur Marc Blata. Après Carla Moreau, Marwa Loud est soupçonnée d’avoir eu recours aux services d’un marabout pour des actes de sorcellerie sur Lartiste. Ce dernier, contacté par Marc Blata, a refusé de réagir. Dans un enregistrement divulgué par Marc Blata, le chanteuse déclare ainsi : « Je ne voulais pas que cette histoire sorte. (…) C’est pas grave aujourd’hui je suis loin de tout ça et j’ai plus envie d’en parler, ça m’a plus niqu** qu’autre chose, dans mon couple et ma famille. »

    Marwa Loud a annoncé vouloir entamer une action en justice. L’interprète du titre Fallait Pas a fermement démenti ces accusations. Elle demande aujourd’hui preuves de ces prétendus actes de sorcellerie. Elle a enregistré une vidéo sur Snapchat, vendredi 9 avril.

    « C’est n’importe quoi »

    Marwa Loud y déclare : « Quand j’ai pris connaissance de ce qu’il s’était passé, j’ai demandé des preuves, des photos du fameux détective privé qui m’aurait suivi chez ce fameux sorcier, pour moi, c’est n’importe quoi. Si c’est vrai ce que vous prétendez, il va falloir donner des preuves (…) Je m’en fous de tout ce que les gens peuvent penser de moi. C’est pas bien, je ne suis personne pour juger, mais de dire autant de choses sur moi, vous êtes égarés de ouf ! Pourquoi ça veut nuire à ce point-là ? Alors que j’ai jamais lancé des piques dans mes stories et je ne rabaisse jamais personne. »

    Face à la polémique, le hashtag #BoycottMarwaLoud a émergé sur la toile. Lundi 12 avril, Marwa Loud sera au micro de Skyrock pour répondre aux rumeurs.

    Tele Star, 11 avr 2021

    Etiquettes : Marwa Loud, Lartiste, Marc Blata, Carla Moreau,

  • Un ex-ministre admet avoir pris part au repas d’un chef célèbre.

    Dans l’affaire des « dîners Corona » à Paris, un ancien ministre de l’intérieur français a reconnu avoir participé à un dîner organisé par le célèbre chef Christophe Leroy fin mars. Brice Hortefeux, qui a été ministre sous l’ancien président Nicolas Sarkozy et siège aujourd’hui au Parlement européen pour les Républicains conservateurs, a déclaré hier qu’il s’agissait d’un « déjeuner de travail » avec un journaliste connu dans un appartement privé. Il n’avait pas violé les exigences du coronavirus avec celui-ci.

    L’affaire a été rapportée pour la première fois par le portail d’investigation Mediapart. M. Hortefeux a déclaré à l’agence de presse AFP qu’on lui avait auparavant assuré que le repas était tout à fait légal. Elle a eu lieu dans un appartement privé et non dans un restaurant. Il y avait également moins de six personnes qui participaient, donc « aucune règle n’a été enfreinte », a expliqué M. Hortefeux. Maintenant, être associé aux « dîners Corona », il a trouvé cela « très perturbant ».

    Rapport sur les dîners secrets de luxe

    Les « restaurants clandestins » pour personnes fortunées font la une des journaux en France depuis un reportage de la chaîne de télévision privée M6 sur de prétendus dîners de luxe clandestins, auxquels auraient assisté des membres du gouvernement. Les images montraient, entre autres, un « restaurant souterrain » où ni la serveuse ni les convives méconnaissables ne portaient de masques.

    Dans le reportage télévisé, le propriétaire de la salle du Palais Vivienne, Pierre-Jean Chalencon, s’était d’abord présenté anonymement comme l’un des organisateurs des soirées, affirmant avoir rencontré des représentants du gouvernement dans plusieurs restaurants secrets. Cependant, il a depuis parlé d’une « blague de poisson d’avril ».

    Suite à ce rapport, le pouvoir judiciaire a lancé une enquête. Vendredi, Chalencon et le chef Leroy ont été interrogés par les enquêteurs. Une participation de ministres à des dîners illégaux n’a cependant pas pu être prouvée jusqu’à présent, selon le bureau du procureur.

    ORF.at, 10 avr 2021

    Etiquettes : France, restaurants clandestins, Brice Hortefeux, Palais Vivienne, Pierre-Jean Chalencon, dîners Corona, Christophe Leroy,

  • Référendum, météo, nickel et déconfinement : l’actu à la 1 du vendredi 9 avril 2021

    L’essentiel de l’actualité ce vendredi avec les indépendantistes qui ont demandé hier la tenue du troisième référendum d’autodétermination, la dégradation du temps dès aujourd’hui, les discussions autour du nickel et l’annonce de l’évolution des mesures sanitaires en Calédonie.

    L’organisation du troisième référendum est lancée

    Les indépendantistes ont donc déposé hier une demande formelle d’organisation du scrutin sur le bureau du congrès. Un texte signé conjointement par l’UC et l’UNI soit 25 élus, sept de plus que les 18 signatures nécessaires selon la loi organique. Le scrutin devra se tenir avant octobre 2022.

    Les réactions ne se sont pas fait attendre, à commencer par celle de Sébastien Lecornu. Le ministre des Outre-mer a pris acte de cette demande dans un communiqué. « Les préparatifs débuteront prochainement » assure-t-il en précisant que les conséquences du « Oui » et du « Non » doivent être approfondies. C’est dans cette optique, dit-il, qu’une invitation a été lancée aux diverses sensibilités politiques calédoniennes pour une réunion de travail qui aura lieu du 25 mai au 3 juin prochain à Paris.

    Il faudra parler des conséquences du « oui » et du « non » mais aussi de la date du scrutin. Certes l’Etat a 18 mois pour organiser le référendum soit jusqu’en octobre 2022, mais la coalition Les Loyalistes a fait savoir dès hier soir tout comme le mouvement Générations NC, qu’elle souhaitait qu’il ait lieu avant la fin de l’année. Selon eux, les Calédoniens « n’en peuvent plus de vivre dans l’incertitude » pour Générations NC…parce qu’il ne faut pas que la campagne référendaire et la campagne pour la présidentielle 2022 ne se chevauchent pour Les Loyalistes. Ces derniers, très critiques avec les indépendantistes ,qui disent-ils ont « refusé les initiatives destinés à trouver une alternative pacifique » dans une « volonté irresponsable d’opposer les Calédoniens ». L’UNI et l’UC ne sont pas exprimées pour le moment.

    Une dépression tropicale se rapproche de nos côtes

    Après Lucas, Niran, et le déluge du week-end dernier, la Calédonie doit de nouveau se préparer à accueillir ce nouveau phénomène météo. Le temps devrait se dégrader dès aujourd’hui. Une vigilance jaune fortes pluies / orages est d’ailleurs en cours sur l’ensemble de la Grande-Terre, Les Belep, Ouvéa et Lifou.Les cumuls de pluie peuvent atteindre ce soir 50 à 100mm en quelques heures. Attention aux débordements des cours d’eau. Prudence si vous devez vous déplacer, ou si vous êtes proches de points d’eau.

    Discussions autour du nickel

    La première restitution des travaux des différents groupes de travail sur le nickel, initiés par Thierry Santa au travers des « matinées nickel Nc » a eu lieu ce jeudi matin. Objectif : construite un socle de connaissances, partagées par les différents acteurs de la filière.

    Vaccination et enseignement : le point presse de jeudi

    2014 personnes… C’est le nombre de personnes vaccinées dans la journée de mercredi. Et c’est un record depuis le début de la campagne. La barre des 40 000 doses injectées devrait être franchie.Des chiffres annoncés hier matin, lors du point sanitaire du gouvernement, assuré par le porte-parole Christopher Gyges. De son côté, Isabelle Champmoreau membre en charge de l’enseignement a fait le point sur la rentrée scolaire prévue lundi.

    Annonce des nouvelles mesures sanitaires ce vendredi

    Nous saurons à 11h ce matin si la Nouvelle-Calédonie sera totalement déconfinée ou non. Thierry Santa, le président du gouvernement, et Laurent Prevost, le haut-commissaire s’exprimeront sur l’évolution des mesures sanitaires. Des déclarations à suivre donc à 11h, sur nos antennes radio, télé, et web.

    Décès d’un patient wallisien au Médipôle

    Nous l’avons appris hier matin lors du point sanitaire; le décès d’un patient Covid, placé en réanimation au Médipôle. Il s’agit d’un homme âgé de 79 ans, évasané depuis Wallis le 1er avril dernier. Il souffrait de plusieurs pathologies, selon l’Agence de santé de Wallis. A ce jour, l’archipel compte 5 décès liés au Covid-19. Là-bas, le confinement est prolongé de deux semaines, soit jusqu’au 18 avril, à minuit, avec quelques adaptations. La décision a été prise hier par le COMIS, le Comité de suivi du Covid-19.

    La chasse est ouverte

    Avis aux chasseurs de roussettes et de notou. La Province Nord rappelle que la chasse n’est autorisée que pendant les weekends du mois d’avril. La quantité est limitée à 5 animaux par jour, et par chasseur. La collectivité rappelle aussi que la population de roussettes et de notou a été fragilisée par les derniers phénomènes météo et appelle donc à la responsabilité de chacun. Limitez vos prélèvements pour sauvegarder les espèces… C’est le message à retenir de la province Nord.

    NC ère, 9 avr 2021

    Etiquettes : Nouvelle Calédonie, France, référendum,

  • Comment l’élite française confond esprit libre et violence sexuelle

    En France, les victimes de pédophilie rompent leur silence après des décennies. Les auteurs sont des figures littéraires connues, des artistes, des intellectuels. Comment est-ce que ça a pu en arriver là ?

    Tobias Haberkorn

    Paris – Un salon littéraire français sur le thème de la « fidélité ». Parmi les invités, un homme d’une cinquantaine d’années en costume à pinces, sourcils finement dessinés, crâne rasé. Il a l’air plus jeune, sans âge. Son sourire discret est tantôt amical, tantôt moqueur ; il n’est peut-être pas capable de faire la différence lui-même. Le modérateur le présente comme un « véritable éducateur sexuel », comme quelqu’un qui enseigne volontairement et « en utilisant son propre corps ». Toutes ses affaires sont de véritables histoires d’amour, souligne Gabriel Matzneff. « Ce n’est que lorsqu’on aime et qu’on est aimé de soi que l’amour est une grande aventure. » Selon son livre, il peut s’occuper de douze maîtresses à la fois.

    Mais comment se fait-il qu’il se spécialise dans les mineurs, veut savoir le présentateur. « C’est aussi réciproque », dit l’écrivain français. En outre, dit-il, les jeunes filles sont tout simplement « plus gentilles » et pas encore aussi « endurcies » par la vie, « même si elles seront bientôt aussi hystériques et folles que toutes les autres femmes. » Hilarité générale dans le studio. Seule une écrivaine québécoise est dérangée par l’homme à côté d’elle, le qualifiant de pathétique, sa littérature d’alibi. Des amis de l’écrivain la qualifieront plus tard de « nouille stupide » et d’ »épouvantail mal gef***** ». La carrière littéraire de Denise Bombardier en France est définitivement compromise.

    Matzneff a poussé un jeune de 14 ans à avoir des relations sexuelles anales.

    C’est ce qui s’est passé en 1990, lorsqu’une Canadienne a osé dénoncer Gabriel Matzneff comme pédophile. Les romans et les journaux de Matzneff sont, depuis les années 1970, truffés d’éloges intellectuels-aristocratiques du sexe avec des enfants. Il a un jour qualifié les Philippins de dix ans d’ »épice très rare ». Pas dans le contexte d’une fiction, mais comme un récit factuel. Ces provocations, mêlées à des réflexions sur son propre péché, sa foi chrétienne orthodoxe et le moralisme débile de ses concitoyens, lui ont longtemps conféré une aura d’avant-garde littéraire. En 2013 encore, il a remporté le prix littéraire national Renaudot.

    L’homme de plus de 80 ans n’a été mis sous pression qu’avec la publication, il y a un an, du livre « The Consent » de Vanessa Springora (publié en allemand par Blessing). Dans ce document, la jeune femme, aujourd’hui âgée de 49 ans, décrit comment Matzneff, une jeune fille de 14 ans en proie au doute, l’a d’abord piégée avec des lettres, puis l’a surprise physiquement, l’a poussée à avoir des relations sexuelles anales et, enfin, a mis à profit sa réputation et son expérience pour lui faire percevoir sa relation avec lui comme une sublime société secrète. Après deux ans, Springora s’est séparée. Dans les livres de Matzneff, son moi de 14 ans a vécu pendant des années sous le nom de « V ».

    Le récit de Springora est une vengeance arrachée à sa propre survie pour cette exploitation littéraire. C’est la destruction d’un mythomane obsédé par les corps prépubères avec sa propre arme, la littérature psychologique. À cette fin, l’ouvrage propose une déconstruction puissante de la notion de « consentement » sur laquelle l’éthique sexuelle contemporaine s’appuie à nouveau si fondamentalement. « Comment peut-on admettre avoir été abusé si dans le même temps on ne peut pas nier avoir été consentant ? ». Matzneff ne peut plus être légalement poursuivi pour ses relations avec elle. Même si un tribunal français qualifiait aujourd’hui les faits de viols, ils seraient prescrits en vertu du droit français.

    Le centre sombre d’une enfance

    La violence sexuelle à l’encontre des enfants existe en France dans toutes les classes sociales et dans tous les contextes ; tout récemment, la conférence des évêques français a approuvé un fonds d’indemnisation pour les victimes d’abus commis par des prêtres. Mais le livre de Springora et une série d’autres révélations donnent une image particulièrement mauvaise d’un milieu et d’une époque : la bourgeoisie intellectuelle parisienne des années 1980 et 1990. Les deux cas les plus marquants de ces derniers mois concernent l’artiste Claude Lévêque et l’avocat Olivier Duhamel. Tous deux sont soupçonnés d’avoir manipulé des mineurs pendant des années à des fins d’abus sexuels. M. Duhamel, aujourd’hui âgé de 70 ans, était, il y a quelques semaines encore, l’un des intellectuels les plus influents du pays dans le domaine des médias, ainsi qu’un professeur de droit et le principal collecteur de fonds de l’université d’élite Sciences Po.

    Duhamel a démissionné de toutes ses fonctions après la publication du livre-exposition de sa belle-fille Camille Kouchner. Dans « La familia grande », l’auteure, fille biologique de l’ancien ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, dresse un panorama de son enfance dans un milieu de la haute bourgeoisie qui parle constamment de révolution, mais dont la seule pratique véritablement transgressive semble résider dans une sexualisation de plus en plus obsessionnelle de la vie de loisirs. Le fait que le beau-père se laisse gratifier oralement par le frère jumeau de Camille et utilise tout son charisme et sa confiance parentale pour ériger un château du silence autour de lui et des jumeaux est le centre sinistre de cette enfance.

    Le pire, c’est le silence collectif.

    Mais c’est loin d’être le seul aspect sous lequel Duhamel, sa mère Évelyne Pisier et tout leur entourage apparaissent comme une bande de lâches égoïstes. La « familia grande » désigne l’élite politico-médiatique de Saint-Germain-des-Prés, au sein de laquelle Duhamel et Pisier opèrent en tant que réseauteurs alpha depuis les années 1980. Lorsque la mère, elle-même professeur de droit public, apprend l’inceste en 2011, elle protège son mari et accuse les jumeaux. Après tout, il n’y a eu que du sexe oral, ce qui n’est pas vraiment un viol. De plus, le frère aurait pu se défendre à tout moment. En lisant « La familia grande », on peut difficilement éviter une conclusion : La libération sexuelle a certes réduit de nombreuses répressions, mais dans le même temps, elle a aussi ouvert quelques voies de justification pour les pédocriminels dans la sensibilité morale d’une élite prétendument de gauche, ce que rien ne peut excuser.

    Claude Lévêque, qui a représenté la France à la Biennale de Venise en 2009, appartient à la même génération que Duhamel, mais a un milieu social beaucoup plus modeste et un habitus plus introverti. Dès le début des années 80, il engage des garçons pubères comme assistants, convaincant leurs parents des privilèges d’une initiation artistique précoce, réalisant des œuvres d’art sur eux ou avec eux. Maintenant, un de ses anciens assistants a porté plainte. Le plus grand scandale, malheureusement, n’est pas les allégations d’abus en soi. Encore plus difficile à saisir est le silence qui a entouré la pédophilie en série présumée de Lévêque pendant des décennies. L’artiste emmenait ses enfants assistants partout, dormait avec eux dans des chambres d’hôtel, les présentait lors de vernissages dans les plus grandes institutions culturelles françaises.

    Les étapes de l’émancipation

    Tout le monde dans le milieu de l’art savait, disent-ils maintenant. Mais personne ne veut s’immiscer dans la vie privée de Lévêque. L’artiste se met en scène comme le coupable et le perdant ; ses œuvres thématisent l’enfance comme un traumatisme et un refuge à la fois. Les jeunes sensibles n’étaient-ils pas alors ses compagnons logiques ? Il a écrit à son accusateur qu’il regrettait que les joies et les aventures d’une époque devenue « inexprimable » se soient transformées en douleur et en morosité. De quelle « époque » parle-t-on ? Que veulent dire les délinquants sexuels lorsqu’ils évoquent les années 80 comme un âge d’or ?

    Un peu d’histoire des idées permet de mieux comprendre la genèse de ces affaires. En effet, les années 1970 ont vu un énorme changement non seulement dans la moralité publique, mais aussi dans la législation et la pratique juridique. Les rapports récemment mis à jour selon lesquels Michel Foucault aurait prostitué des mineures lors d’un séjour de professeur invité en Tunisie à la fin des années 1960 appartiennent également à ce contexte temporel. Néanmoins, il serait trop simpliste d’assigner les écrits de théorie sexuelle et l’engagement politique d’auteurs comme Foucault ou Guy Hocquenghem au même camp que Matzneff, qui s’est livré à une apologie à peine dissimulée de la maltraitance des enfants. De nombreuses préoccupations du mouvement, telles que l’égalité des homosexuels en matière de droit pénal sexuel obtenue en 1982, constituent des jalons d’émancipation. Il a fallu douze ans de plus à la République fédérale pour y parvenir.

    Un amendement juridique est en préparation en France

    Ce qui a également émergé dans l’ombre d’une décennie qui a exagéré le principe de plaisir et remis en question toute autorité, c’est une éthique machiste et hédoniste de la liberté individuelle, dans laquelle les alphas sexuels se sentaient appelés à détruire même les « derniers tabous de la bourgeoisie » – l’inceste et la pédophilie – en secret ou en semi-public. Un document clé de cette période est une lettre publiée par le quotidien français Le Monde en janvier 1977, dans laquelle 69 intellectuels – dont Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Gilles Deleuze et Roland Barthes – demandent la libération de trois hommes accusés par un tribunal de Versailles de « comportement indécent » envers un groupe d’adolescents de 13 et 14 ans.

    Les enfants n’ont subi aucune violence et ont volontairement cédé aux avances sexuelles des hommes, précise la lettre. En outre, le droit pénal français des mineurs considère que les enfants de 13 ans sont déjà capables de commettre des crimes. Comment pourrait-on leur refuser le droit et la capacité à l’autodétermination sexuelle ? À quel point une société doit-elle être coincée pour condamner la prise de photos de nudité tendre d’enfants curieux qui suivent leur instinct ? Le tribunal a très bien conclu que les enfants avaient subi des pressions psychologiques et des contraintes sexuelles. Comme cela n’a été rendu public qu’en 2013, Gabriel Matzneff était l’auteur de la lettre. De nombreux signataires ont par la suite présenté leurs excuses pour leur partialité irréfléchie.

    Il existe également un âge de consentement en France, qui criminalise généralement les actes sexuels commis par des adultes. Depuis 1982, cela fait 15 ans. Mais le fait que les cas suspects fassent l’objet de poursuites et, le cas échéant, pour quelle infraction – les agressions sexuelles, la contrainte ou le viol diffèrent énormément en termes de niveau de sanction – dépend, depuis une réforme du droit pénal en 1994, encore plus qu’auparavant du comportement de la victime. L’idée que même des enfants de onze ou douze ans consentent de leur propre chef à des actes sexuels est encore possible dans cette pensée juridique. L’argument utilisé par Matzneff pour réclamer l’impunité peut être utilisé pour réduire les peines dans l’immédiat. Un amendement juridique visant à exclure cette possibilité, au moins pour les moins de 13 ans, est actuellement en cours de préparation.

    Tobias Haberkorn, né en 1984, est un spécialiste de la littérature et le traducteur allemand de Didier Eribon. Son essai «  » sera publié en mai par Leesmagazijn Verlag.

    Ce texte est paru dans l’édition du week-end du Berliner Zeitung – chaque samedi en kiosque ou ici au .

    Berliber Zeitung, 11 avr 2021

    Etiquettes : France, pédophilie, inceste, #metoo, #metooinceste, Olivier Duhamel, Camille Kouchner,

  • Le roi philosophe est nu

    Le philosophe libéral des libéraux était racial avec les enfants arabes. Le professeur-écrivain-écrivain-économiste-philosophe français Guy Sorman a accordé une interview au Sunday Times au Royaume-Uni, dans laquelle il rapporte avoir rendu visite à Michael Foucault avec une équipe de collègues à Pâques 1969 alors qu’il vivait dans le village de Sidi Bu Said près de la capitale tunisienne. Il se souvient avoir été attaqué une fois par une équipe d’enfants, criant à Foucault, «et moi? Prends moi aussi! Selon Sorman, le philosophe a donné de l’argent aux enfants en «nous rencontrant à l’endroit habituel à dix heures du soir». C’était le cimetière du village où Foucault avait des relations sexuelles sur les tombes avec les jeunes garçons. Foucault n’est pas le premier héros de 68 à être impliqué dans des accusations de pédophilie.

    «Foucault n’aurait pas osé faire ça en France», résume Guy Sorman, soulignant que le philosophe décédé en 1984 n’était pas le seul Français à assouvir ses désirs malsains d’enfants à l’étranger: modèles érotiques du célèbre peintre Paul Gauguin contact Tahiti , et l’ écrivain André Gide ont également gâté de jeunes garçons en Afrique du Nord.

    Et pourquoi Sorman a-t-il attendu si longtemps pour raconter l’histoire? Le professeur a déclaré qu’il considérait son silence rétrospectivement et qu’il se sentait «particulièrement sale» pour ne pas avoir rapporté à l’époque et ne pas avoir rapporté ce qu’il avait vu à la presse. Il se défend cependant en disant: «Foucault était le roi des philosophes. Il a été traité comme un roi en France. Et le public français se caractérise par un «silence consensuel» des affaires scandaleuses de la classe dirigeante. Le professeur a cité Voltaire disant qu’il existe deux types de moralité: une pour l’élite libre et une restrictive pour le peuple.

    Le piquant de l’affaire est que pendant son séjour de trois ans en Tunisie, Foucault, en plus d’enseigner la philosophie à l’Université de Tunis, a été profondément impliqué dans la politique intérieure du pays d’Afrique du Nord en tant qu’activiste politique impérialiste et anti-autoritaire. . En même temps, cependant, en tant que citoyen de l’ancien État colonial et riche professeur d’université, il chassait les enfants arabes vulnérables à lui du haut de toutes les hiérarchies existantes.

    Foucault, décédé du sida à l’âge de 57 ans, a toujours nié les questions sur sa vie privée. «Je ne suis pas le seul à écrire pour ne pas avoir de visage», a-t- il dit une fois. On savait néanmoins que les philosophies sexuelles du philosophe vedette étaient loin d’être normales. Dans l’une de ses biographies les plus complètes, «Michael Foucault’s Passion» de 1993, James Millerse référant à un témoignage oculaire, il affirme que le roi des philosophes était un participant régulier et actif à des rassemblements sadomasochistes et à d’autres orgies violentes dans divers bains, dont beaucoup ont inspiré le thème principal de ses vingt livres, l’étude des relations de pouvoir entrelacées dans la société. Le philosophe croyait que la sexualité était façonnée par les structures de pouvoir qui lui étaient associées, et que le genre n’était qu’une sorte de «point idéal» rendu nécessaire par la sexualité et son fonctionnement.

    Il n’est pas exagéré de dire Foucault dans le XX. l’un des penseurs les plus influents de la seconde moitié du XXe siècle. Représentant numéro un de la philosophie postmoderne selon laquelle rien au monde n’est gravé dans la pierre, tout est dominé par le discours qui est le théâtre de l’exercice du pouvoir. Dans cette approche, tous considérés auparavant comme certaines catégories, genres, races et même science n’existent que dans le discours, de sorte qu’ils peuvent être décomposés et reconstruits. Ses œuvres ont reçu plus de 1,1 million de références savantes à ce jour, et les idées qui s’en nourrissent se retrouvent presque partout, de la politique identitaire des campus libéraux américains à l’ouverture de la société à l’idéologie des mouvements LGBTQ ou à la Black Lives Matter. Il est donc compréhensible que les organes libéraux tentent d’ignorer le témoignage de Guy Sorman. Après tout, la vie et l’œuvre de Foucault ne peuvent plus être séparées par la logique de Foucault. En effet, le philosophe a professé que la personnalité et l’orientation sexuelle de l’auteur sont indissociables de l’œuvre, puisque la vie de l’homme inclut la naissance de l’œuvre.

    Foucault n’est pas le premier dans la lignée des célébrités françaises démunies. En janvier 2021, Camille Kouchner, la fille de l’ancien secrétaire d’État Bernard Kouchner , a publié une note accusant son parent d’accueil, Olivier Duhamel, d’avoir harcelé sexuellement son frère jumeau alors âgé de 14 ans dans les années 1980. Selon Kouchner, beaucoup à l’époque étaient au courant des mauvais traitements infligés à son frère. «Écouter n’était pas que de la lâcheté. Certains d’entre eux ont aimé écouter , écrit-il dans son livre, ajoutant que, comme la bourgeoisie, nous, à gauche, gardons le linge au sein de la famille.

    Immédiatement après la parution des mémoires, les autorités françaises ont ouvert une enquête pénale, qui s’est toutefois soldée par un échec en l’absence de charges contre l’ancienne victime. Cependant, la carrière de l’influent professeur d’université et leader d’opinion, ainsi que de l’ancien eurodéputé socialiste Duhamel, est terminée. L’affaire en a entraîné d’autres: Frédéric Mion, président de l’Institut d’études politiques de Paris, a été contraint de démissionner après qu’une enquête du ministère de l’Éducation a prouvé qu’il était déjà au courant des allégations contre Duhamel dès 2018, mais les a dissimulées. . Et son amie proche, l’ ancienne ministre de la Justice Elisabeth Guigon , bien qu’il dise ne pas être au courant des allégations, a démissionné de la tête de l’ONG anti-pédophilie qu’il dirigeait jusque-là.

    Emmanuel Macron lui-même était impliqué dans l’affaire : l’Assemblée nationale a adopté un règlement selon lequel les rapports sexuels entre un adulte et un enfant de moins de 15 ans, même avec consentement, constituent une violence devant la loi. L’ironie du sort est que le président français avait initialement prévu de réglementer à cause d’immigrants de l’extérieur de l’Europe, généralement sous-scolarisés, vivant dans le pays, mais maintenant il a finalement été adopté à cause de l’élite libérale qui est la crème de la société.

    La relation entre la pédophilie et les penseurs libéraux français n’est pas un problème aujourd’hui. En 1977, un certain nombre de personnalités publiques de premier plan, dont le célèbre écrivain Jean-Paul Sartre, le père du philosophe vedette Roland Barthes et la dame qui a écrit le livre sur le scandale actuel, l’ancien ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et le fondateur de Médecins sans frontières, ont signé une pétition dans laquelle des hommes qui harcelaient des enfants âgés de 12 à 13 ans ont été condamnés à trois ans de prison.

    L’un des signataires, le futur ministre de la Culture Jack Lang, a par la suite qualifié la pétition d’absurdité. «C’est arrivé après 1968 et nous avons été captivés par les illusions de la liberté», a-t-il déclaré. Un autre signataire, l’ architecte Roland Castro , a exprimé un point de vue similaire , qui a déclaré au britannique The Guardian en 2001: «Beaucoup de bonnes choses sont sorties de 68, mais aujourd’hui, nous devons affronter à quel point c’était une époque naïve. Nous avons tout dit et vice versa, à la hâte, sans réfléchir. Et alors que nous voulions briser les anciennes barrières, nous les avons complètement démantelées.

    Bien sûr, il y avait ceux qui ne parlaient pas simplement en l’air. Tel était l’un des signataires, le romancier Gabriel Matznef f , sur lequel un livre a été publié début 2020, dont l’auteur, Vanessa Springora, raconte comment Matzneff, la cinquantaine, s’est mise en réseau à l’âge de 14 ans. Soit dit en passant, l’écrivain a écrit et parlé de ses aventures pédophiles en France dès les années 1970, révélant qu’il avait eu des relations sexuelles avec plusieurs filles et garçons de 10 à 11 ans aux Philippines.

    L’ attrait pour les enfants d’ un autre pétitionnaire, Daniel Cohn-Bendit , est également connu . Dans son livre de 1975 Le grand bazar, l’eurodéputé vert écrivait: « Certains enfants ont laissé les mouches sortir de mon pantalon, qui a commencé à chatouiller. » «Il m’est arrivé plusieurs fois que des enfants ont retiré ma braguette et qu’ils ont commencé à me caresser. « S’ils étaient persistants, je l’ai caressé en retour. » Déclarant ses lignes au libéral Le Monde en 2001, il a décrit cela comme une provocation et a constamment échappé aux questions journalistiques pertinentes depuis.

    En 2019, le XVI. Le pape Benoît émérite a rédigé une étude de 18 pages qui soulève la responsabilité des mouvements de gauche dans les années 68 par rapport à la propagation de la pédophilie. Contrairement aux écrits de Foucault, Duhamel, Matzneff et autres, ses lignes n’étaient guère entourées d’intérêt public.

    MONDE
    / 10 avril 2021

    Demokrata, 10 avr 2021

    Etiquettes : France, Guy Sorman, Michel Foucault, pédophilie, Tunisie, #Metoo, #MetooInceste,