Mois : avril 2021

  • Compliment, baiser volé… Éric Zemmour accusé d’agression sexuelle : la grande fanfare a-t-elle commencé ?

    Ça y est, la fanfare commence à donner. Pour le moment, ce n’est pas encore la grosse caisse, plutôt un petit air de flûte, mais cela peut préfigurer de la suite.

    « Éric Zemmour accusé d’agression sexuelle lors d’une université d’été du PS à La Rochelle », titrait, mardi, Libération sous le hashtag #MeToo :

    « Samedi sur Facebook, la socialiste Gaëlle Lenfant a accusé l’essayiste de l’avoir agressée sexuellement il y a une quinzaine d’années. Les faits se seraient produits à l’université d’été du PS » car « l’affiche géante à l’effigie d’Éric Zemmour, accrochée à un échafaudage par un collectif d’extrême droite, a opéré chez elle comme un déclencheur, lui rappelant “un instant de sa vie dégoûtant” ». N’ayons pas peur des mots. Les faits sont pourtant… minces. C’était en 2004, ou peut-être en 2006, elle ne sait plus exactement : Éric Zemmour, avec lequel elle avait discuté la veille dans un dîner, renoue conversation avec elle, se lève en même temps qu’elle et, là, l’« attrape par le cou », lui dit « cette robe te va très bien, tu sais ? »… et « l’embrasse. De force. » Dans son témoignage, elle ne précise pas s’il s’agit d’un baiser sur la bouche ou sur la joue. Ce qui n’est pourtant pas tout à fait pareil, convenons-en.

    « Je me suis trouvée tellement sidérée que je n’ai rien pu faire d’autre que le repousser et m’enfuir en courant. Trembler, pleurer. Me demander ce que j’avais bien pu faire. » Selon Libération, « les faits décrits par la conseillère municipale, aujourd’hui membre du petit parti Gauche républicaine et socialiste, correspondent à la définition légale d’une agression sexuelle ». Une précision d’importance car, soyons très clairs, cela ne saute pas yeux. La dame est sans doute très émotive, sensible et soucieuse de sa vertu, ce qui est tout à son honneur, mais je crois que même ma pudique et pieuse maman, après six ans de scolarité dans un pensionnat de religieuses, ne se serait pas, à 20 ans – Gaëlle Lenfant en avait une trentaine, au moment des faits -, tellement formalisée d’un compliment sur sa robe et d’un baiser volé. Si tout cela est constitutif d’une grave agression, il faut arrêter tout de suite de chanter « La Madelon », à laquelle on peut si facilement prendre la taille ou le menton, et « Perrine était servante », qui encourage dès le premier couplet les grands dadais un peu benêts à s’enhardir dans ce domaine. Cartier doit changer le nom de son parfum et on se demande comment, en 1991, une chanson intitulée « Baiser volé » a pu représenter le Luxembourg à l’Eurovision… On continue ?

    On peut sourire de voir Libération, qui a promu les revendications libertaires les plus débridées et scandaleuses, jusqu’à la pédophilie, se faire l’écho prude et indigné, telle une douairière boutonnée jusqu’en haut faisant sa vierge effarouchée, de cette privauté insupportable qu’est un compliment poli assorti d’un baiser.

    On peut aussi s’attrister, pour celles qui en sont vraiment victimes, de voir la qualification d’« agression sexuelle » galvaudée, banalisée – si tout est agression sexuelle, plus rien ne l’est -, instrumentalisée à des fins politiciennes.

    Car le précédent Fillon est dans tous les esprits, et l’on ne peut tout à fait exclure que les mêmes outils médiatiques puis juridiques – adaptés à un autre registre, un registre crédible aux yeux de l’électorat pour un tribun volontiers qualifié de misogyne – soient utilisés pour mettre hors d’état de « nuire » un autre potentiel candidat de droite dangereux dans les prochains mois. D’autres témoignages allant crescendo – car il faudra qu’ils soient quand même plus convaincants… – vont-ils être distillés, selon l’implacable méthode éprouvée du calendrier de Mediapart ? La partition est-elle déjà écrite ? On est en droit de se poser la question, la stratégie ayant fait ses preuves.

    Boulevard Voltaire, 28 avr 2021

    Etiquettes : Eric Zemmour, viol, agression sexuelle, Gaëlle Lenfant, #metoo,



  • La fonte des glaciers dans le monde

    La fonte des glaciers de la planète, provoquée par le réchauffement climatique, s’est encore accélérée ces 20 dernières années, contribuant désormais à plus de 20% de la hausse du niveau de la mer, selon une étude publiée hier.

    Quelques centaines seulement des 220.000 glaciers de la planète –hors Groenland et Antarctique– sont surveillés. « Il y a beaucoup de régions où on ne savait pas comment les glaciers évoluaient », explique à l’AFP Romain Hugonnet, auteur principal de l’étude publiée dans NatureFlèche vers la droite avec pointe vers le bas.

    Grâce à un demi million d’images satellite, l’étude conclut que « tous les glaciers fondent », à quelques exceptions près, poursuit le chercheur de l’université ETH de Zurich et de l’université de Toulouse.

    Les glaciers de la planète ont perdu 267 milliards de tonnes de glace en moyenne par an entre 2000 et 2019, selon l’étude. De quoi submerger entièrement la Suisse sous six mètres d’eau chaque année, commente l’ETH Zurich dans un communiqué.

    Et la fonte s’est largement accélérée: d’une moyenne de 227 milliards de tonnes par an entre 2000 et 2004 à une moyenne de 298 milliards de tonnes par an entre 2015 et 2019.

    Les glaciers de l’Alaska, des Alpes et d’Islande font partie de ceux qui ont rétréci le plus vite.

    Les conclusions de l’étude sont en phase avec celles des experts climat de l’ONU qui comportaient toutefois de très grandes marges d’incertitude. « La nôtre a une incertitude réduite d’un facteur 10 », assure Romain Hugonnet. Notamment concernant l’impact sur le niveau de la mer.

    AFP, 29 avr 2021

    Etiquettes : Climat, eau, glaciers, réchauffement climatique, pollution,

  • De l’Himalaya à l’Arctique, la fonte des glaciers s’accélère, selon une étude

    La fonte des glaciers de la planète, provoquée par le réchauffement climatique, s’est encore accélérée ces 20 dernières années, contribuant désormais à plus de 20% de la hausse du niveau de la mer, selon une étude publiée mercredi.

    Alors que la Terre a déjà gagné plus de 1°C depuis le début de l’ère pré-industrielle, les glaciers, de l’Himalaya aux Andes en passant par les Alpes, sont déjà au régime minceur depuis le milieu du XXe siècle.

    Mais quelques centaines seulement des 220.000 glaciers de la planète –hors calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique– sont surveillées in situ. « Il y a beaucoup de régions où on ne savait pas comment les glaciers évoluaient », explique à l’AFP Romain Hugonnet, auteur principal de l’étude publiée dans Nature.

    Les glaciers de la planète ont perdu 267 milliards de tonnes de glace en moyenne par an entre 2000 et 2019, selon l’étude. De quoi submerger entièrement la Suisse sous six mètres d’eau chaque année, commente l’ETH Zurich dans un communiqué.

    Et la fonte s’est largement accélérée: d’une moyenne de 227 milliards de tonnes par an entre 2000 et 2004 à une moyenne de 298 milliards de tonnes par an entre 2015 et 2019.

    « En excluant les zones en périphérie du Groenland et de l’Antarctique, donc en gardant 70% des glaciers de la planète, on passe en 20 ans d’un amincissement moyen d’à peu près un tiers de mètre par an, à deux-tiers de mètre par an », souligne Romain Hugonnet. « En 20 ans, on a doublé cette vitesse d’amincissement. C’est très inquiétant ».

    Les glaciers de l’Alaska, des Alpes et d’Islande font partie de ceux qui ont rétréci le plus vite.

    Les conclusions générales de l’étude sont en phase avec celles des experts climat de l’ONU (Giec) qui comportaient toutefois de très grandes marges d’incertitude.

    « La nôtre a une incertitude réduite d’un facteur 10 », assure Romain Hugonnet. Notamment concernant l’impact sur la hausse du niveau de la mer.

    Cette fonte a contribué à 21% de cette élévation depuis le début du siècle, soit 0,74 mm par an, selon l’étude.

    Les nouvelles données, beaucoup plus fines géographiquement, pourraient également permettre d’aider à la planification dans des régions très peuplées où les glaciers jouent un rôle majeur pour l’approvisionnement en eau et l’agriculture.

    « A court terme, les glaciers qui fondent de plus en plus vite vont fournir de plus en plus d’eau aux rivières, servant de tampon dans certaines régions comme l’Inde ou dans les Andes dans les périodes arides.

    Mais ensuite on va atteindre un pic, et la quantité d’eau va rapidement diminuer, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus », met en garde le chercheur, estimant que « dans quelques décennies la plupart des régions commenceront cette pente descendante ».

    France24, 28 avr 2021

    Etiquettes: eau, glaciers, réchauffement, pénurie d’eau, sécheresse, climat, pollution,

  • Deux femmes derrière Biden pour son discours au Congrès, une première

    Pour la première fois aux Etats-Unis, deux femmes étaient assises derrière Joe Biden lors de son grand discours de politique générale au Congrès mercredi soir: sa vice-présidente Kamala Harris et la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.

    Une vision inédite qui accompagnait d’autres premières historiques.

    Pour cause de pandémie, ce grand rendez-vous annuel de la politique américaine se faisait devant un auditoire très clairsemé, et masqué.

    Le président des Etats-Unis se tenait dans l’hémicycle qu’avaient tenté de forcer des assaillants pro-Trump le 6 janvier. Un assaut meurtrier, sans précédent, qu’il a évoqué.

    « Alors que nous nous rassemblons ici ce soir, les images d’une horde violente attaquant ce Capitole, souillant notre démocratie, restent vivaces dans tous nos esprits », a lancé Joe Biden aux parlementaires qui avaient dû, ce jour-là, fuir l’hémicycle, protégés par des masques à gaz.

    « L’insurrection fut une crise existentielle, un test pour voir si notre démocratie survivrait. Et elle l’a fait », a-t-il ajouté vers la fin de son discours.

    Il l’avait entamé en soulignant le caractère historique de la soirée:

    « Madame Speaker, Madame la vice-présidente », avait-il lancé en direction de Nancy Pelosi et Kamala Harris, sous les applaudissements de la salle. « Aucun président n’a jamais dit ces mots. Il était temps. »

    A 81 ans, la cheffe des démocrates au Congrès a déjà assisté, depuis le perchoir, à de nombreux discours présidentiels.

    Elle y avait fait des étincelles en février 2020 en déchirant, devant les caméras, le discours sur l’état de l’Union que Donald Trump venait de prononcer.

    Mais avec Kamala Harris pour la première fois à ses côtés, les deux femmes ont marqué les près de 245 ans d’histoire américaine.

    Fille d’immigrés, d’origine indienne et jamaïcaine, l’ex-sénatrice et ancienne procureure de 56 ans est la première femme vice-présidente des Etats-Unis.

    « Comme tellement d’autres femmes, je me sens fière de ce moment, en nous voyant représentées », a tweeté une élue démocrate de la Chambre, Barbara Lee. « Cela aurait dû arriver il y a longtemps ».

    – Abîme de l’insurrection –

    Le ton contenu, posé, de Joe Biden devant quelque 200 parlementaires et rares représentants de l’administration a offert un contraste saisissant avec les discours de son prédécesseur Donald Trump.

    Et plus largement avec l’ambiance de ce grand rendez-vous annuel que sont les discours présidentiels de politique générale, donnés depuis quarante ans devant quelque 1.500 invités qui se pressent d’ordinaire sur les sièges de la Chambre des représentants dans un joyeux bouillonnement à leur arrivée, puis un silence respectueux interrompu par des applaudissements tonitruants.

    Dans les tribunes, son épouse Jill Biden était cette fois assise à bonne distance, à cause du Covid, de l’époux de Kamala Harris, Douglas Emhoff, dans un balcon vide de tout autre invité.

    Revenant sur une année marquée par la pandémie, la fin tumultueuse de la présidence Trump et le traumatisme de l’assaut du Capitole, Joe Biden a voulu, encore une fois, comme au cours de toute sa campagne, se présenter en rassembleur.

    « Nous avons contemplé l’abîme de l’insurrection et de l’autocratie, de la pandémie et de la souffrance, et +Nous, le peuple+ n’avons pas flanché », a déclaré le démocrate, en hommage au préambule de la Constitution américaine.

    « Nous sommes les Etats-Unis d’Amérique », a-t-il ajouté, en reprenant l’une de ses célèbres phrases de campagne. « Il n’y a rien que nous ne puissions faire, rien (…) si nous le faisons ensemble. »

    AFP

    TV5 Monde, 29 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Joe Biden, Kamala Harris, Nancy Pelosi, femmes,

  • Palestine: la communauté internationale appelée à mettre fin aux crimes de l’occupation

    LE CAIRE – La Ligue arabe a appelé mardi, la communauté internationale à assumer ses responsabilités et mettre fin aux agressions de l’occupant israélien contre le peuple palestinien, particulièrement à El Qods occupée et à mettre un terme à l’occupation des territoires palestiniens.

    Le secrétaire général de la ligue arabe pour les affaires de la Palestine et les territoires arabes occupés, Saeed Abou Ali a condamné, dans un communiqué, l’escalade des crimes de l’occupation, y compris l’expulsion des citoyens, les destructions de biens des palestiniens, dans la ville d’El Qods occupée.

    Abou Ali a ajouté que les crimes perpétrés par les forces de l’occupation nécessitent « une action internationale véritable », à cause de la poursuite des politiques et des plans sionistes contre le peuple palestinien, en violation du droit et les résolutions internationaux.

    Il a également souligné que l’éducation est fortement affectée à cause du Coronavirus, à la lumière de la poursuite du ciblage des établissements d’enseignement, notamment dans la Vallée du Jourdain, la vieille ville d’El Khalil et d’El Qods et dans la bande de Ghaza qui est sous un blocus depuis 14 ans.

    APS

    Etiquettes : Palestine, Israël, répression, agression, GAZA,

  • Premier discours de Joe Biden devant le Congrès, après 100 jours au pouvoir

    ALGER – L’heure des 100 jours à la présidence des Etats-Unis a sonné pour Joe Biden qui devra prononcer mercredi soir son premier discours devant le Congrès, pour parler de ce qu’il a accompli au cours des premiers mois de son mandat et exposer ses priorités de politique intérieure et étrangère.

    Le discours très attendu du 46 e président des Etats-Unis est prévu à 21H00 (jeudi 01H00 GMT). « Joe Biden travaille sur ce discours depuis plusieurs semaines », a souligné dans ce contexte Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche.

    Cette année, le discours des 100 jours au pouvoir du président américain se tient dans un contexte particulier marqué par la pandémie du Covid-19.

    Dans le cadre des restrictions sanitaires, il n’y aura pas de visuels des législateurs et d’autres personnes assises côte à côte pendant le discours. Environ 200 des 535 membres du Congrès (Capitole) ont reçu des billets pour y assister et ils ne sont pas autorisés à amener des invités.

    Et la majorité des membres du cabinet de Biden suivront le discours de chez eux. Le secrétaire d’Etat Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin seront sur place pour représenter la branche exécutive du gouvernement. Le juge en chef, John Roberts, représentera le pouvoir judiciaire, les autres juges de la Cour suprême restant également à l’écart.

    De plus, pour la première fois dans l’histoire, deux femmes seront assises derrière le président, dans le champ des caméras: Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre, et Kamala Harris, devenue en janvier la première femme à accéder à la vice-présidence.

    Le discours des 100 jours à la Maison Blanche se tient cette fois-ci sous haute sécurité, en raison de l’assaut meurtrier du Capitole mené par des manifestants pro-Trump le 6 janvier pour bloquer l’investiture de Biden.

    Bilan post-Trump et priorités de Biden

    A la veille de ses 100 jours au pouvoir, l’ancien vice-président de Barack Obama, a défendu le bilan de ses trois premiers mois dans un tweet mardi: « Avec les 100 premiers jours de notre administration, l’Amérique se remet sur la bonne voie… ».

    Depuis son investiture le 20 janvier, Joe Biden, 78 ans, a pris une série de décisions et rompu, mais pas totalement, avec la politique de son prédécesseur, notamment au sujet de la diplomatie américaine en adoptant un nouveau slogan: « L’Amérique est de retour, la diplomatie est de retour » tranchant avec le slogan « L’Amérique d’abord » de Trump.

    Parmi les grandes positions internationales affichées par Biden en l’espace de 100 jours, la réintégration des Etats-Unis à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à l’accord de Paris sur le climat et au Conseil des droits de l’Homme.

    De plus, Biden a changé de ton à l’égard de plusieurs pays notamment l’Iran en entamant de nouvelles négociations avec la République islamique concernant son programme nucléaire.

    S’agissant de ses priorités, Joe Biden, décrira mercredi les détails de son « Projet pour les familles américaines », présenté par la Maison Blanche comme un « investissement historique » dans l’éducation et l’enfance.

    Le plan devrait se concentrer sur les soi-disant infrastructures humaines – garde d’enfants, soins de santé, éducation et autres moyens de soutenir les ménages. Biden a proposé de financer ce plan en augmentant les impôts des ménages à très haut revenu.

    En outre, le président démocrate devrait évoquer ses idées pour maîtriser la pandémie et remettre les gens au travail. Sur ce sujet, il devrait vanter les « progrès extraordinaires », selon ses termes, réalisés aux Etats-Unis ces derniers mois face au Covid-19 avec en particulier la fulgurante accélération du rythme de vaccination.

    Ainsi, plus de 96 millions de personnes, soit près de 30% de la population, sont considérées comme totalement vaccinées.

    Le successeur de Donald Trump parlera également des changements apportés au maintien de l’ordre en Amérique, de l’immigration et des armes à feu, entre autres sujets, en plus de sa vision de la politique étrangère.

    Sur le plan économique, Joe Biden est très attendu sur le financement de ses ambitieux projets: il proposera en particulier d’augmenter les impôts sur les revenus du capital pour les 0,3% d’Américains les plus riches.

    Selon plusieurs médias, ce taux d’imposition devrait être quasiment doublé, passant de 20% à 39,6%.

    APS

    Etiquettes : Etats-Unis, Joe Biden, Donald Trump, priorités, bilan,

  • Algérie-France/ La « glissade » de l’AFP transforme des mouvements subversifs en Algérie en « organisations fréquentables »

    ALGER – La « glissade » de l’Agence de presse française AFP qui a « transformé des mouvements subversifs, tels que le MAK et Rachad, en organisations fréquentables, voire pro-démocratiques » a été qualifiée de « lamentable » par un site d’information algérien.

    « Il est lamentable de constater ce jeu malsain d’une agence de la stature de l’AFP, qui a ouvert son fil à un responsable d’un mouvement séparatiste qui tente de porter atteinte à l’unité nationale d’un pays souverain et qui s’est permis de recourir à un genre de pratiques journalistiques qu’elle se dit pourtant bannir de son guide de bonnes pratiques éditoriales, à savoir le commentaire, pour transformer des mouvements subversifs, tels que le MAK et Rachad, en organisations fréquentables, voire ‘pro-démocratie’ « , est-il relevé dans une tribune, sous le titre « Le dérapage de l’AFP », publiée dans ce site (levenement-dz.com).

    Dans cette tribune, il est relevé que « les desseins de l’AFP, à travers ce commentaire, deviennent plus visibles », ajoutant qu’il est « clair » que pour cette Agence d’information « les mouvements comme le MAK, qui affiche son caractère séparatiste et l’organisation islamiste Rachad, héritière du parti ayant plongé l’Algérie dans le sang durant plus d’une décennie, sont des mouvements pro-démocratie ».

    Ainsi, l’auteur de cette tribune a fait observer que « la France, qui a usé, le long du siècle passé, des moyens les plus répressifs contre les mouvements séparatistes, dont en particulier les partis indépendantistes basques et corses ainsi que le Front de l’indépendance Kanak, et qui continue à fermer tous les espaces devant les mouvements autonomistes, trouve, à travers son agence de presse, le mouvement séparatiste ‘MAK’, qu’elle abrite à Paris, un mouvement pro-démocratie ».

    Et d’ajouter que l’AFP « qui se tait devant la répression féroce qui s’abat sur les citoyens sahraouis dans les villes occupées par une monarchie qui se permet tous les dépassements dans ces territoires non-autonomes, sous la haute protection de l’Elysée et fait tout pour continuer à passer sous silence la répression foudroyante qui a frappé le Hirak du Rif, et la torture abjecte pratiquée à grande échelle contre les militants de cette région frondeuse du Maroc et le mouvement de libération sahraoui, essaye de suggérer que l’organisation séparatiste ‘MAK’ est fréquentable et dont la littérature politique peut être normalement relayée ».

    A travers la reprise de « larges extraits » des propos du premier responsable de cette organisation séparatiste basée à Paris, l’AFP ne cache pas sa sympathie pour un mouvement séparatiste », lit-on encore dans cette tribune, relevant que lorsqu’il s’agit « d’organisations politiques indépendantistes basques ou corses, la majorité des médias français ne tergiversent pas sur les termes pour les nommer, quitte à les qualifier de terroristes ».

    « L’AFP ne s’est pas contentée dans sa dépêche intitulée ‘Le mouvement Kabyle MAK réfute tout projet d’attentat’, de reprendre les propos de son responsable, elle s’est même permis ce qu’elle prétend bannir dans sa pratique du journalisme agencier, à savoir le commentaire », est-il encore relevé.

    En usant de l’expression « régime, dont le pilier est l’armée », qui serait, selon cette dépêche, tenté de « discréditer le mouvement pro-démocratie, de retour dans la rue depuis la fin février dernier », l’AFP glisse subrepticement dans le dénigrement des autorités algériennes et de l’ANP, garante de la sécurité et de la stabilité du pays.

    APS, 28 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, MAK, AFP,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 28 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Chypre

    Le Secrétaire général a accueilli, ce matin, une session plénière des pourparlers informels 5+1 sur la question de Chypre.  Il a aussi tenu des réunions bilatérales avec les différentes délégations alors que les discussions se poursuivent. 

    Dans la soirée, il organisera un dîner pour les délégations. 

    Les discussions devraient se poursuivre jeudi.

    COVID-19/Média

    Dans un message vidéo diffusé ce matin à l’occasion d’une manifestation intitulée « COVID-19: Comment éviter que la pandémie ne devienne un événement d’extinction médiatique? » le Secrétaire général a déclaré que les événements de l’année dernière nous ont rappelé que l’accès à des informations fiables est plus qu’un droit humain fondamental – cela peut aussi être une question de vie ou de mort.

    Le Secrétaire général a indiqué que la pandémie s’est accompagnée d’une énorme « infodémie » concomitante qui a mis en péril la santé de millions de personnes dans le monde, sapant la confiance dans les vaccins et la science, et divisant les communautés et les pays.

    Il a également noté que la pandémie a eu un autre effet secondaire très dangereux: elle a accéléré le déclin financier de nombreuses organisations médiatiques d’intérêt public. À eux seuls, les journaux ont perdu environ 30 milliards de dollars l’année dernière.

    Le Secrétaire général a souligné que le maintien d’une information indépendante et fondée sur des faits est un bien public mondial essentiel, indispensable à la construction d’un avenir plus sûr, plus sain et plus vert.

    Inde/COVID-19

    L’équipe de l’ONU en Inde, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Renata Lok Dessallien, appuie la riposte des autorités à la pandémie en fournissant des équipements et des fournitures, y compris aux gouvernements locaux.

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF procurent des équipements et des fournitures dont 7 000 concentrateurs d’oxygène et 500 embouts nasaux pour l’approvisionnement en oxygène, ainsi que des unités génératrice d’oxygène, des machines pour dépister la COVID-19 et des kits de protection individuelle.

    L’OMS aide également à mettre en place des unités hospitalières mobiles et appuie les laboratoires. Quelque 2 600 agents de terrain de l’OMS ont été immédiatement déployés pour aider les autorités sanitaires à enrayer la propagation de la pandémie.

    Dans l’État occidental du Maharashtra, le deuxième plus peuplé de l’Inde, l’UNICEF a engagé des experts pour travailler sur la gestion des risques.

    L’équipe de l’ONU poursuit également sa campagne qui met l’accent sur l’importance du port du masque, du lavage des mains et de maintenir une distance physique de six pieds.

    Mongolie/COVID-19

    L’équipe de l’ONU en Mongolie, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Tapan Mishra, continue de soutenir la campagne de vaccination du pays.

    Depuis le mois de mars, la Mongolie a reçu plus de 90 000 doses grâce au Mécanisme COVAX, l’objectif étant d’atteindre jusqu’à 20% des 3,2 millions d’habitants du pays.

    Plus de 740 000 personnes ont d’ores et déjà reçu leur première dose et plus de 200 000 ont reçu leur deuxième dose.

    L’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont apporté un soutien technique, financier et logistique au Gouvernement pour sa campagne. L’UNICEF et la Banque mondiale ont aidé à construire une nouvelle unité centrale pour stocker les vaccins.

    L’OMS a formé les agents de santé à l’administration des vaccins, entre autres soutiens aux autorités.

    Burkina Faso

    Le Secrétaire général condamne fermement le meurtre, le 26 avril, de deux journalistes espagnols et d’un ressortissant irlandais, à la suite d’une attaque par des hommes armés non identifiés contre leur convoi dans la réserve de Pama, dans l’est du Burkina Faso. 

    Le Secrétaire général exprime ses condoléances aux familles des victimes ainsi qu’aux Gouvernements et aux peuples du Burkina Faso, de l’Irlande et de l’Espagne. Il appelle les autorités à identifier rapidement les auteurs de ces actes et à les traduire en justice.

    Syrie

    Le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, une réunion sur la Syrie. À cette occasion, l’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Geir O. Pedersen, a alerté que malgré plus d’une année de calme relatif, selon les normes syriennes, ce mois-ci vient rappeler que la situation pouvait continuer à se désintégrer ou à se détériorer rapidement.

    Il a fait état d’une escalade significative dans le nord-ouest de la Syrie. Il s’agit notamment de frappes sur un hôpital soutenu et notifié par l’ONU dans l’ouest d’Alep, à proximité de camps de personnes déplacées densément peuplés, et sur la frontière turco-syrienne où ont lieu les livraisons humanitaires transfrontalières de l’ONU.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, M. Mark Lowcock, qui a également informé le Conseil, a pour sa part déclaré qu’il est assez clair que la propagation du virus de la COVID-19 est rapide et s’accélère. L’ONU, a-t-il dit, fait tout ce qu’elle peut pour apporter son soutien, notamment en renforçant les capacités de surveillance, en fournissant des équipements de protection individuelle et en assurant la formation du personnel médical, ainsi qu’en soutenant le déploiement des campagnes de vaccination.

    Il a déclaré que dans le nord-ouest de la Syrie, des millions de personnes demeurent agglutinées près la frontière, dans une zone de guerre active, et dépendent de l’aide qui est livrée par les frontières, depuis la Turquie. Nos données indiquent que la situation de ces personnes est pire aujourd’hui qu’il y a neuf mois, a-t-il ajouté.

    M. Lowcock a déclaré que chaque mois, l’opération transfrontalière touche quelque 2,4 millions de personnes qui en dépendent pour obtenir de la nourriture, des médicaments, des abris et d’autres fournitures vitales. Un échec à proroger l’autorisation transfrontalière couperait cette bouée de sauvetage, a-t-il averti.

    Nomination

    Le Secrétaire général a annoncé aujourd’hui la nomination de M. Alain Noudéhou, du Bénin, comme son Représentant spécial adjoint au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Il remplira également les fonctions de Coordonnateur résident et de Coordonnateur de l’action humanitaire au Mali.

    M. Noudéhou succède à Mme Mbaranga Gasarabwe, du Rwanda, dont le mandat s’achève en mai 2021. Le Secrétaire général est reconnaissant envers Mme Gasarabwe pour sa gestion des efforts de développement et humanitaires au Mali depuis son entrée en fonctions en 2015.

    M. Noudéhou apporte à ses nouvelles fonctions une vaste expérience dans les domaines du développement international et des affaires humanitaires, ayant récemment occupé les fonctions de Représentant spécial adjoint au sein de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire au Soudan du Sud.

    Somalie

    Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Coordonnateur par intérim de l’action humanitaire en Somalie, M. Cesar Arroyo, a exprimé son inquiétude concernant les déplacements massifs de population à Mogadiscio. Selon M. Arroyo, les premières estimations font apparaître qu’entre 60 000 et 100 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile à la suite d’une flambée de violence le 25 avril.

    Parmi le s personnes déplacées figurent des personnes vulnérables qui avaient cherché refuge dans la capitale somalienne mais qui ont de nouveau fui pour trouver refuge à la périphérie de la ville. Le Coordonnateur de l’action humanitaire a déclaré qu’en plus du déplacement de civils innocents, la violence initiale engendre de l’incertitude et fait craindre des perturbations dans l’aide humanitaire destinée à des centaines de milliers de personnes vulnérables à travers la ville.

    M. Arroyo a indiqué que la situation s’est embrasée alors que la Somalie fait déjà face à une sécheresse, une augmentation significative des cas de COVID-19 et une grave infestation de criquets pèlerins. Il a ajouté qu’en dépit de ces besoins accrus, la réponse humanitaire reste gravement sous-financée.

    Sahel

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a fait savoir que la situation humanitaire dans la région du Sahel s’aggrave rapidement en raison de l’escalade du conflit, de l’insécurité alimentaire croissante et de la pandémie de COVID-19. En 2021, près de 29 millions de personnes au Sahel auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’au début de 2020.

    Selon les agences humanitaires, de 2015 à 2020, les attaques violentes ont été multipliées par 8 au Sahel central et ont triplé dans le bassin du lac Tchad. L’insécurité a un impact disproportionné sur les enfants et les femmes. La violence sexiste est également en hausse, avec des risques généralisés d’enlèvement de femmes et de filles, de mariage forcé, d’agression sexuelle et de viol.

    Dans tout le Sahel, 5,4 millions de personnes sont déplacées en raison des activités des groupes armés, ainsi que des violences intercommunautaires et des opérations militaires.

    Les agences humanitaires préviennent que l’insécurité alimentaire atteint des niveaux record. Dans le seul bassin du lac Tchad, 6,2 millions de personnes devraient souffrir de la faim cette année, soit près de 2 millions de personnes de plus que l’année dernière. Dans les pays du Sahel central, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger, 3,4 millions de personnes seront confrontées à une crise alimentaire pendant la saison maigre de 2021.

    En 2021, le plan de réponse humanitaire visant à aider six pays du Sahel nécessitera un total de 3,7 milliards de dollars.

    Initiative Elsie

    Ce matin, l’Initiative Elsie, un fonds d’affectation spéciale de l’ONU pour la participation des femmes en uniforme aux opérations de paix, a annoncé ses cinq premiers bénéficiaires -le Libéria, le Mexique, le Niger, le Sénégal et la Sierra Leone- lors d’un événement virtuel de haut niveau. Le Fonds, qui est géré par ONU-Femmes, a également lancé son deuxième cycle de programmation à cette occasion.

    Bien que des progrès aient été accomplis vers la réalisation des objectifs de genre dans l’armée et la police, tels que fixés dans la stratégie sur la parité des genres applicable au personnel en tenue, ONU-Femmes a averti qu’au rythme actuel, il faudra 30 ans pour atteindre la parité entre les sexes pour les troupes militaires, 12 ans pour les unités de police constituées, 8 ans pour les agents de police individuels et 7 ans pour les observateurs militaires et les officiers d’état-major.

    Créé en 2019, le Fonds de l’Initiative Elsie a jusqu’à présent reçu 27,9 millions de dollars de contributions et de promesses de dons de la part de l’Allemagne, de l’Australie, du Canada, de la Finlande, des Pays-Bas, de la Norvège et du Royaume-Uni. Il recherche un financement supplémentaire pour aider à accélérer le rythme du changement vers une participation significative et accrue des femmes en uniforme dans les opérations de paix de l’ONU.

    Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail

    Aujourd’hui est célébrée la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Cette année, l’objectif est de sensibiliser et de stimuler le dialogue sur l’importance de créer et d’investir dans des systèmes de sécurité et de santé au travail résilients, en s’inspirant d’exemples régionaux et nationaux pour atténuer et prévenir la propagation de la COVID-19 sur le lieu de travail.

    Dans un message vidéo, le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), M. Guy Ryder, a souligné qu’un environnement de sécurité et de santé au travail fort et résilient est vital pour la reprise et la prévention des crises.

    Nations Unies, 28 avr 2021

    AFFAIRES HUMANITAIRES, DROITS DE L’HOMME, SANTÉ, MAINTIEN DE LA PAIX, QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, INFORMATION PUBLIQUE, AFRIQUE, CHYPRE, INDE, MONGOLIE, BURKINA FASO, SYRIE, SOMALIE,

  • Darmanin: La France souffre de l’immigration et l’Islam

    Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, est l’invité du Grand entretien de France Inter. Il détaille certains points de la future (nouvelle) loi antiterroriste mise sur les rails après l’attentat de Rambouillet vendredi dernier.

    “Je voudrais redire que la police nationale et tout le pays est un deuil avec la mort ignoble de cette fonctionnaire de police”, rappelle le ministre de l’Intérieur. “Le parquet antiterroriste est saisi, il appartient au procureur de la République de commenter plus que moi, mais je voudrais faire une remarque dans cette ténébreuse affaire.

    Elle est a la confluence des quatre problèmes qu’a la France depuis de nombreux mois, de nombreuses années : voila un homme qui manifestement n’était pas détectable, n’était dans aucun réseau, ce n’était pas un attentat télécommandé de l’extérieur ; un homme qui était dans l’islam rigoriste, l’islam politique ; un homme issu de l’immigration ; un homme qui avait de graves troubles, puisqu’on a retrouvé des images pédopornographiques dans son téléphone et ses supports informatiques.”

    “Les neuf derniers attentats ont été commis par neuf personnes connues d’aucun service”

    Pour autant, Gérald Darmanin estime que “dans cette affaire, il ne faut être ni résigné ni outrancier. Ce n’est pas la peine d’inquiéter outre mesure les Français, la situation est déja assez grave. Les neuf derniers attentats que nous avons connus ont été commis par neuf personnes connues d’aucun service. Ils n’étaient pas fichés ni soupçonnés de radicalisation.

    Ça doit nous interroger sur les techniques de renseignement que nous utilisons désormais pour les voir. Le terroriste rentré dans la basilique de Nice a passé trois semaines sur le continent européen avec un téléphone, sans jamais utiliser sa ligne téléphonique ni envoyer un SMS : il n’a utilisé que Facebook et Messenger.”

    Echourouk online, 28 avr 2021

    Etiquettes : France, Darmanin, Islam, immigration,

  • La compagnie aérienne turque, Turkish Airlines, leader des compagnies aériennes en Europe

    AA / Istanbul

    Avec une moyenne de 621 vols par jour, Turkish Airlines (THY) reste le leader des compagnies aériennes en Europe.

    Selon le rapport de trafic aérien partagé mercredi par l’Organisation Européenne pour la Sécurité de la Navigation Aérienne (EUROCONTROL), daté du 27 avril, THY a surpassé tous ses concurrents européens avec une moyenne de 621 vols par jour.

    Ainsi, la Turkish Airlines occupe la première sur la liste, suivie par Wideroe (Norvège) avec 343 vols quotidiens, puis par Air France avec 290 vols.

    La quatrième place est occupée par la compagnie DHL Express avec 273 vols suivie de KLM Royal Airlines (Pays-Bas) avec 256 vols et la compagnie allemande Lufthansa avec également 247 vols quotidiens.

    Enfin, la septième place est occupée par une autre compagnie aérienne turque, Pegasus, avec en moyenne 186 vols par jour.

    Agence Anadolou, 28 avr 2021

    Etiquettes : Turkish Airlines, aviation, compagnies aériennes en Europe, Wideroe, Norvège, vols, Air France,