Mois : avril 2021

  • Colombie: La police saisit 66 kg de cocaïne destinés au Maroc

    66 kilos de cocaïne trouvés à Cartagena, vraisemblablement à destination du Maroc
    La substance illicite se trouvait dans un dispositif qui était attaché à un navire.

    Une inspection sous-marine effectuée par la marine colombienne a permis de découvrir 66 kilos de cocaïne stockés dans un dispositif improvisé appelé « parasite », qui était attaché au navire « Hobby Hunter », afin d’éviter d’être détecté par les autorités.

    L’expertise et la formation des équipages de la station des garde-côtes de Carthagène ont permis d’empêcher le trafic de la substance illicite qui se trouvait sur le navire qui devait faire la route Carthagène – Maroc.

    Selon la marine, la découverte a eu lieu dans l’un des quais du port de la ville héroïque, où des officiers en uniforme ont commencé, aux premières heures du lundi matin, l’inspection et la vérification de la substance illégale, dont la valeur sur le marché noir international s’élève à deux millions de dollars.

    Seguimiento.co, 26 avr 2021

    Etiquettes: Colombie, cocaïne, saisie, Maroc, trafic de drogue,

  • France: Eric Zemmour accusé d’agression sexuelle

    Gaëlle Lenfant, élue d’Aix-en-Provence, accuse Éric Zemmour d’agression sexuelle. Les faits se seraient déroulés en 2006 à La Rochelle.

    Gaëlle Lenfant raconte cette histoire dans un poste publié sur sa page Facebook. Voici son texté :

    Au moment où Zemmour s’affiche, à Aix, en haut d’un échafaudage, en grand, en très grand, et appelle à ce qu’on vote pour en faire le Président de notre République (On a vraiment le droit d’élire un type condamné pour injure et provocation à la haine ? Vraiment ?) Au moment, donc, où j’ai découvert avec stupeur et dégoût cet affichage, me demandant comment il avait trouvé les autorisations, qui était propriétaire de cet échafaudage, si la ville avait donné son consentement, en ce même moment me revenait cet instant de ma vie dégoûtant, qui, chaque fois que j’y repense (et j’y repense…) me rend nauséeuse, de colère et de honte, parce que même en raisonnant, je ne peux me dépouiller de cette honte ancestrale, celle que chaque femme agressée qui me lira comprendra. C’était, je crois, en 2004. J’étais alors jeune militante du PS, et je participais à notre Université d’été annuelle, à La Rochelle. La veille, nous avions dîné à 5 dans un petit resto, près du port. Il y avait là Mélenchon, Bartolone, un militant PS des BDR, moi, et… ce journaliste du Figaro dont je n’avais jamais entendu parler, Eric Zemmour. La soirée se passe bien, il ne se passe RIEN, rien d’autres que des conversations polies avec Zemmour. Le lendemain matin, je participe à un atelier animé par Jean-Luc Mélenchon (qui était alors au PS et avait fondé le courant auquel je participais). Je m’assois, et environ une demi heure plus tard, Zemmour arrive. S’assoit sur la chaise devant moi. Me reconnait, me dit bonjour et me demande ce qu’il a raté. Je lui résume l’intervention. L’atelier se termine, je me lève, il se lève aussi. M’attrape par le cou. Me dit « cette robe te va très bien tu sais ? ».

    Et m’embrasse. De force. Je me suis trouvée tellement sidérée que je n’ai rien pu faire d’autre que le repousser et m’enfuir en courant. Trembler. Pleurer. Me demander ce que j’avais bien pu faire.

    Qu’avais-je donc pu faire ? A un type qui a écrit « « comment les femmes sont-elles entrées à l’Assemblée nationale et au Sénat ? Par des lois de parité qui ont obligé les gens à les mettre sur des listes. Et je ne vous dirai pas comment on les a mises là… On a mis les amies, les femmes, les maîtresses, etc. » ?

    Je n’avais rien fait, rien dit, rien montré, rien voulu. Je n’étais bien sûr pour rien là dedans. J’étais juste une chose dont celui qui se définit lui même comme « prédateur sexuel violent » avait eu envie, et quand on a envie, dans son monde, on se sert. Il s’est servi. C’est tout.

    C’est tout.
    Il s’est servi.


    C’était il y a des années, mais le dégoût ne s’en va pas. Et maintenant je dois subir sa campagne éhontée dans ma ville ? Dites, rassurez-moi, l’affiche de ce #porc ne va pas rester là ? Pas comme mon dégoût, rassurez moi…

    Mises à jour 26/04/2021 17h20 :

    1/ L’affiche a été retirée dès samedi soir. Ouf ! Le propriétaire et la ville n’y sont pour rien, ce sont des personnes qui se s’étaient introduites sans autorisation sur le chantier qui avaient affiché.

    2/ Après recoupements, notamment avec des personnes qui étaient au courant de mon histoire (non je ne viens pas de l’inventer) il semble que ce se soit déroulé plutôt en 2006. Vous me direz que ça ne change pas grand chose à l’affaire, mais vue l’ampleur que prend cette histoire, je préfère préciser autant que possible.

    3/ Vos très nombreux messages de soutien, ici ou ailleurs, me sont précieux. Merci. Vraiment.

    Gaëlle Lenfant

    Source : Facebook, 25 avr 2021

    Etiquettes : Gaëlle Lenfant, Eric Zemmour, viol, agression sexuelle, #metoo,

  • France: Eric Zemmour accusé d’agression sexuelle

    Une élue d’Aix-en-Provence accuse Éric Zemmour d’agression sexuelle, son entourage dénonce une affaire politique
    Gaëlle Lenfant dénonce des faits qui se sont produits en 2004 ou en 2006 lors des Universités d’été du Parti socialiste à La Rochelle. L’entourage du polémiste affirme qu’il n’a « aucun souvenir de cette scène ».

    Dans un long message Facebook publié samedi 24 avril, une élue d’Aix-en-Provence, Gaëlle Lenfant, accuse Eric Zemmour d’agression sexuelle lors des Universités d’été du Parti socialiste à La Rochelle, rapporte France Bleu Provence mardi 27 avril.

    Dans son message, elle dénonce des faits qui se sont produits en 2004 ou en 2006. Si elle prend la parole maintenant, explique-t-elle, c’est en raison d’une banderole déployée à Aix-en-Provence avec une photo du polémiste en soutien à une possible candidature du chroniqueur à la prochaine présidentielle. Une affiche retirée depuis.

    Dans son message, Gaëlle Lenfant raconte que lors des Universités d’été du PS, Eric Zemmour, qui était à l’époque journaliste politique au Figaro, l’a embrassée de force après un diner arrosé. « Il s’est servi. C’était il y a des années, mais le dégoût ne s’en va pas. Et maintenant je dois subir sa campagne éhontée dans ma ville ? Dites, rassurez-moi, l’affiche de ce #porc ne va pas rester là ? Pas comme mon dégoût, rassurez moi… », écrit Gaëlle Lenfant.

    Eric Zemmour n’a « aucun souvenir de cette scène »

    Contacté par franceinfo, l’entourage d’Eric Zemmour explique que ce dernier n’a « aucun souvenir de cette scène » et estime que ce n’est « pas une affaire judiciaire mais une affaire politique qui sort au moment où chacun sait qu’il y a des velléités autour de lui », son nom étant avancé pour une candidature à l’élection présidentielle. Toujours selon son entourage, « Eric Zemmour ne tombera pas dans le piège d’une judiciarisation », il n’entend pas porter plainte pour diffamation.

    « Il y a des choses ‘interloquantes’ dans cette affaire, par exemple lorsqu’elle affirme que l’affiche déployée à Aix-en-Provence a été l’élément déclencheur », s’étonne cette source, notant que l’homme « est suffisamment envahissant dans la sphère médiatique pour qu’elle ait eu d’autres occasions d’avoir des réminiscences. »

    Franceinfo, 27 avr 2021

    Etiquettes : Eric Zemmour, Gaëlle Lenfant, viol, agression sexuelle, #metoo,

  • France : huit personnes interpellées lors d’une importante opération antiterroriste

    PARIS, 27 avril (Xinhua) — Huit personnes ont été interpellées lors d’une importante opération antiterroriste menée ce mardi à Strasbourg dans le cadre d’une enquête du Parquet national antiterroriste (PNAT), selon plusieurs médias français dont le journal local Dernières Nouvelles d’Alsace.

    Plusieurs dizaines de fonctionnaires de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont été mobilisés ainsi que les antennes des forces d’élites du RAID de Strasbourg et de Nancy, selon le journal local citant une source judiciaire.

    Lors de l’opération menée à Strasbourg, six personnes ont été interpellées dans plusieurs quartiers de la ville. Tous sont originaires du Caucase dont quatre appartenant à la communauté tchétchène. Une autre personne appartenant à la communauté tchétchène a été interpellée dans le Puy-de-Dôme et une huitième personne s’est présentée d’elle-même aux forces de l’ordre.

    Selon une source judiciaire, les huit personnes sont des hommes âgés de 28 à 48 ans et ils sont visés par une enquête préliminaire du PNAT portant sur le séjour d’un individu en Syrie et leur implication dans un possible réseau d’envoi de fonds vers la Syrie.

    Xinhua, 28 avr 2021

    Etiquettes : France, Strasbourg, terrorisme, opération antiterroriste, Caucase, tchétchènes, Tchétchénie, envoi de fonds vers la Syrie,

  • (COVID-19) Un dirigeant du parlement russe affirme que le virus pourrait provenir d’un laboratoire américain

    MOSCOU, 28 avril (Xinhua) — Le nouveau coronavirus pourrait être lié à une fuite d’un laboratoire biologique américain, a déclaré mardi Viatcheslav Volodine, président de la Douma, chambre basse du Parlement russe.

    « Il y a eu une fuite d’un de ces laboratoires qu’ils ont ouverts dans le monde. Il serait juste que le gouvernement de la Fédération de Russie soulève la question (de la responsabilité de l’épidémie de COVID-19) », a affirmé M. Volodine lors d’une session du Conseil des législateurs.

    « Les laboratoires américains où les scientifiques étudient, explorent et peut-être même créent de nouvelles armes biologiques sont maintenant situés en Géorgie, dans certains pays d’Europe de l’Est. Cela doit être ramené sous contrôle », a-t-il indiqué, dans un communiqué officiel.

    Certains médias ont rapporté que les Etats-Unis ont installé de nombreux laboratoires biologiques dans 25 pays et régions du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Asie du Sud-Est et de l’ancienne Union soviétique, dont 16 dans la seule Ukraine.

    Xinhua, 28 avr 2021

    Etiquettes : Russie, Etats-Unis, coronavirus, covid 19, pandémie, laboiratoires américains,

  • Le Parlement japonais ratifie le RCEP, le plus grand traité de libre-échange au monde

    TOKYO, 28 avril (Xinhua) — Le Sénat japonais a ratifié mercredi le Partenariat économique régional global (RCEP), le plus grand traité de libre-échange au monde qui réunit 15 pays d’Asie-Pacifique et de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN).

    La Chambre des représentants, chambre basse du Parlement nippon, en avait fait de même un peu plus tôt ce mois.

    Le RCEP doit créer une énorme zone de libre-échange qui représentera environ 30% du PIB mondial, des échanges internationaux et de la population de la planète. Sur vingt ans, jusqu’à 90% des tarifs douaniers devraient être éliminés, avec des règles d’investissement et de propriété intellectuelle harmonisées.

    Le Japon intègre pour la première fois un accord de libre-échange (ALE) qui inclut à la fois la Chine, son premier partenaire commercial, et la Corée du Sud, son troisième. Selon Tokyo, cet accord pourrait augmenter son PIB de 2,7%.

    Le RCEP a été conclu en novembre 2020 par les dix membres de l’ASEAN (Bruneï, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam), ainsi que par la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

    Il entrera en vigueur 60 jours après avoir été ratifié par six signataires de l’ASEAN et trois autres pays non-ASEAN. Outre le Japon, ce texte a été ratifié à ce jour par la Chine, Singapour et la Thaïlande.

    Xinhua, 28 avr 2021

    Etiquettes : Japon, Partenariat économique régional global, RCEP, tarifs douaniers, zone de libre-échange, Asie-Pacifique, Association des nations d’Asie du Sud-Est, ASEAN,



  • Après sa sortie de prison, l’escroc Anna Delvey veut conquérir Hollywood

    Le maître escroc, Anna Delvey, attire désormais également les producteurs de films

    Moins d’une semaine après sa sortie, la maître escroc Anna Sorokin – alias Anna Delvey – a enroulé plusieurs réalisateurs américains autour de son doigt. Ils ont tous hâte de filmer son histoire. Netflix lui a versé une grosse somme d’argent pendant son emprisonnement.

    L’histoire de sa vie ressemble à un film et c’est maintenant. Anna Sorokin (30 ans) a induit en erreur la jet-set new-yorkaise pendant des années en se faisant passer pour une riche héritière d’Europe ou une fille diplomatique de Russie. Dotée d’un capital de 60 millions de dollars (50 millions d’euros), elle souhaite créer un centre artistique dans la Grosse Pomme . En réalité, elle n’avait pas un sou et venait d’une famille ouvrière russe vivant en Allemagne.

    Pendant ce temps, les années 20 mangeaient avec l’élite new-yorkaise dans les restaurants les plus chics, séjournaient dans des hôtels cinq étoiles et volaient dans un avion privé. Personne ne s’est rendu compte qu’elle était une charlatane jusqu’à ce que la facture soit payée. Sorokin a laissé une trace de dette. Ce n’est qu’après quelques années qu’elle est tombée dans le panier, lorsqu’un ami après un voyage de luxe à travers le Maroc a payé seul les frais et a décidé de déposer un rapport. Sorokin a été arrêté comme fugitif en Californie.

    Après une peine de prison de près de quatre ans, Sorokin a été libéré sous caution jeudi dernier pour bonne conduite de la prison pour femmes d’Albion, New York. L’ancienne influenceuse a immédiatement fait savoir qu’elle n’avait pas l’intention de disparaître dans l’anonymat. Elle a immédiatement rouvert son compte Twitter et Instagram le 12 février, confirmant qu’elle était en train de filmer son histoire.

    Série Netflix

    Inventer Anna est le nom de la série que Netflix sortira à la fin de 2021 sur le maître escroc. Son rôle est joué par Julia Garner, l’actrice américaine de 27 ans qui a remporté deux Emmys pour son rôle de Ruth Langmore dans la série policière Netflix Ozark . Garner a visité Sorokin en prison pour l’inspiration.

    Le contrat que Netflix a signé avec Sorokin a été ingénieusement conçu et contourne commodément les lois de New York qui stipulent qu’un criminel ne doit pas profiter de son crime par la suite. À peine 11 jours après qu’un journaliste du magazine culturel The Cut a écrit pour la première fois l’histoire de Sorokin, elle a signé un contrat de prison pour les droits du film sur son histoire.

    Le contrat, que la BBC a reconnu , stipule qu’elle recevra 30 000 $ comme premier paiement. Au fil du temps, les paiements s’élèvent à 320 000 $ (265 000 $). L’argent est déposé sur un compte qui a été gelé pour le moment, de sorte que Sorokin n’est pas autorisé à retirer de l’argent lui-même. Premièrement, ses créanciers sont payés – à qui elle doit encore environ 275 mille dollars (225 mille euros). C’est ensuite au tour de son avocat. Ce qui restera sera bientôt pour Sorokin lui-même.

    C’est un accord qui ne rend peut-être pas immédiatement Sorokin très riche, mais il garde les gens intéressés. Elle cherchera les échappatoires de la loi pour gagner de l’argent avec son statut. Par exemple, elle dit déjà sur Instagram qu’elle aime l’argent liquide , car elle n’est pas autorisée à gérer elle-même un compte bancaire. Elle a également embauché sa propre équipe de tournage pour la suivre depuis sa sortie, alors qu’on ne sait toujours pas ce qu’elle fera de ces images à l’avenir. La jeune femme de 30 ans est également en train d’écrire ses mémoires.

    Autres pirates de l’air

    En échange des paiements bancaires à Sorokin, Netflix recevra les droits exclusifs sur son histoire pour les trois prochaines années et sera un conseiller de la série de films. Elle n’est pas autorisée à participer à d’autres documentaires pendant trois ans après le dernier épisode de diffusion, ni à participer à des talk-shows ou à publier sur les réseaux sociaux sur sa vie d’escroc sans l’autorisation de Netflix.

    Les conditions sont si strictes car il y a de nombreux pirates de l’air sur la côte qui veulent raconter l’histoire de Sorokin. La productrice de films en compétition HBO travaille également sur une série sur Sorokin, mais sans sa coopération. D’autres travaillent sur des documentaires qui se concentrent davantage sur ses complices ou ses victimes.

    Les marchands essaient également d’obtenir un morceau de la popularité (en ligne) de Sorokin: au cours de son procès, de nombreux t-shirts ont été vendus avec le texte «  Fake héritière  ». Le magazine féminin Elle Magazine a publié un tutoriel sur la façon d’obtenir le «look eye-liner Anna Delvey» .

    Sorokin est très consciente de son statut de célébrité. Au cours de son procès, elle a embauché un styliste pour choisir ses tenues pour les jours d’audience. Maintenant, elle est libre et se promène à New York comme une diva dans les vêtements de créateurs les plus chers, saluant ses fans. Elle continue d’utiliser son pseudonyme Anna Delvey, dit-elle dans sa première interview depuis sa sortie : «Pourquoi ne ferais-je pas ça? Je suis mon propre phénomène.

    De Volkskrant, 21 fév 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, faits divers, Anna Sorokin, Anna Delvey, Netflix,

  • Qui est Alexei Navalny, le critique du Kremlin tombé malade dans une colonie pénitentiaire russe ?

    Alexei Navalny, 44 ans, est le leader de l’opposition le plus connu de Russie. Il est devenu la figure internationale de la dissidence contre le président russe Vladimir Poutine.

    Depuis plusieurs mois, il est emprisonné dans une colonie pénitentiaire à Pokrov, à environ 60 miles à l’est de Moscou, où sa santé s’est détériorée. Le 23 avril, il a mis fin à une grève de la faim de 24 jours pour protester contre ses conditions de détention, après que ses médecins eurent exprimé la crainte qu’il ne soit proche de la mort. Quelques jours plus tard, le 26 avril, un tribunal russe, lors d’une audience à huis clos, a ordonné au siège de Navalny, à un réseau de près de 40 bureaux régionaux et à un certain nombre de comptes de médias sociaux connexes de suspendre leurs activités pendant qu’il examinait une requête visant à les interdire.

    M. Navalny a été emprisonné en janvier lorsqu’il est rentré en Russie après avoir été soigné en Allemagne à la suite d’une attaque au poison en août. Il a accusé les forces de sécurité russes d’être responsables de l’empoisonnement, tout comme les autorités américaines et européennes. Les responsables russes ont nié tout rôle. Il a été condamné à plus de deux ans et demi de prison, en partie pour avoir enfreint les règles de probation en se rendant en Allemagne pour se faire soigner, une décision qui, selon ses partisans, est entièrement politique.

    Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a prévenu que la Russie aurait à faire face à des conséquences si Navalny mourait en prison.

    Malgré les risques liés à la manifestation contre Poutine, la détention de M. Navalny a attiré des milliers de manifestants dans les rues de Russie.

    Voici ce que vous devez savoir sur Navalny et son emprisonnement.

    Navalny signale la fin de sa grève de la faim en prison après avoir consulté des médecins civils.

    Qui est Navalny ?

    M. Navalny est né le 4 juin 1976 à Obninsk, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Moscou.

    Après avoir obtenu des diplômes en droit et en finance dans des universités russes, M. Navalny est entré en politique en 1999, au moment où M. Poutine prenait la tête du pays. Il a rejoint le parti d’opposition libéral Yabloko et l’a poussé vers un message plus nationaliste qui l’a mis en conflit avec la direction du parti.

    Il a été exclu de Yabloko en 2007, en partie à cause de commentaires controversés sur l’immigration et de sa décision de participer à la Marche russe annuelle, qui est anti-Poutine mais comprend des membres de l’extrême droite.

    Alors qu’il dirigeait un petit cabinet d’avocats d’affaires à Moscou, M. Navalny a mis au point une stratégie consistant à acheter des actions de compagnies pétrolières et de banques liées à l’État afin de devenir un actionnaire minoritaire et de remettre en question la direction de ces entreprises. Il a ensuite formé un groupe connu sous le nom de Fondation anticorruption pour étendre ce travail et ouvrir des enquêtes qui ont de plus en plus frappé au cœur de l’élite du Kremlin. Un exposé de 2017 a allégué que le Premier ministre Dmitri Medvedev disposait d’un vaste réseau de palais d’un milliard de dollars. La vidéo YouTube accompagnant l’enquête a reçu plus de 35 millions de vues.

    Il a joué un rôle clé dans plusieurs mouvements politiques.

    L’état de santé d’Alexei Navalny, critique du Kremlin, se dégrade et il est transféré dans le quartier des malades de la prison.

    S’est-il présenté aux élections ?

    Navalny n’a pas été autorisé à se présenter à l’élection présidentielle de 2018, la Commission électorale centrale ayant fait valoir que sa campagne était inéligible en raison d’une condamnation dans une affaire de détournement de fonds en 2014 que ses partisans considéraient comme une rétribution politique.

    Lorsqu’il a été autorisé à se présenter, il y a eu des indications de soutien politique. En 2013, il a remporté 27 % des voix contre un allié clé du Kremlin lors de l’élection du maire de Moscou, un résultat qui a surpris certains analystes, car Navalny n’avait pas le soutien des médias d’État et a été contraint de voyager loin de Moscou pendant la campagne en raison de problèmes juridiques.

    Les observateurs électoraux signalent régulièrement des violations lors des élections russes qui compromettent leur intégrité.

    Pourquoi le poison est l’arme de prédilection de la Russie de Poutine ?

    Qu’est-ce qui a conduit à son emprisonnement et que s’est-il passé depuis ?
    En août, Navalny a été empoisonné avec un agent neurotoxique alors qu’il se trouvait sur un vol en provenance de Sibérie. Le pilote a fait un atterrissage d’urgence dans la ville d’Omsk, où Navalny a été emmené dans un hôpital et placé sous respirateur.

    « C’est Poutine », a écrit M. Yarmysh sur Twitter. « Qu’il ait personnellement donné l’ordre ou non, la faute lui incombe entièrement ».

    L’ennemi de Poutine, Navalny, décrivait autrefois la vie en prison avec un humour noir. Aujourd’hui, ses messages sont tout simplement sombres.

    Navalny a été soigné en Allemagne et arrêté dès son retour en Russie au motif qu’il avait violé les conditions d’une libération conditionnelle antérieure.

    Au printemps dernier, sa santé s’était considérablement détériorée. Ses avocats ont déclaré qu’il ressentait des douleurs atroces dues à des hernies discales dans le dos. Fin mars, Navalny a entamé une grève de la faim pour exiger un traitement médical. À la mi-avril, son porte-parole a déclaré qu’il ne lui restait que quelques jours à vivre s’il ne recevait pas de traitement. Peu après, il a été transféré dans un hôpital de la prison.

    Navalny a annoncé la fin de sa grève de la faim le 23 avril via Instagram. (Il n’a pas accès à ce compte, mais ses avocats ont déclaré qu’il était géré par ses alliés).

    « Grâce à l’énorme soutien de bonnes personnes dans tout le pays et dans le monde entier, nous avons fait d’énormes progrès », indiquait le post Instagram. Il y était dit qu’il avait atteint son objectif : l’accès à des médecins civils.

    A-t-il été ciblé politiquement ?

    Outre l’empoisonnement du mois d’août, Navalny et ses partisans font état de nombreux cas de harcèlement pour son activisme, y compris des menaces juridiques et physiques.

    En 2014, Navalny a été condamné à cinq ans de prison pour avoir prétendument détourné 500 000 dollars de bois d’une entreprise publique. La peine de prison a ensuite été suspendue. Bien que l’affaire ait été déclarée inéquitable par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) en 2016, un tribunal russe l’a réaffirmé l’année suivante.

    Devant un tribunal russe, Alexei Navalny perd à nouveau mais a toujours le dernier mot.

    D’autres affaires juridiques ont maintenu Navalny devant les tribunaux ou en résidence surveillée. Fin 2014, Alexeï Navalny et son frère Oleg Navalny ont tous deux été condamnés à une peine de prison pour avoir prétendument détourné de l’argent de la société française de cosmétiques Yves Rocher.

    Bien que la peine de Navalny ait été suspendue, et que la CEDH ait à nouveau déclaré que l’affaire était injuste, son frère a passé 3½ ans en prison avant d’être libéré en 2018.

    L’année dernière, les autorités russes ont saisi les comptes bancaires de Navalny et ceux de sa femme, de son fils et de sa fille. Après un procès intenté par Evgeniy Prigozhin, un oligarque proche de Poutine et visé par une enquête, Navalny a été contraint de fermer sa Fondation anticorruption en juillet, mais il s’est engagé à poursuivre son action sous un autre nom.

    Navalny a également été victime de harcèlement physique et de menaces. En 2017, il a été aspergé à plusieurs reprises d’une teinture verte antiseptique. Bien qu’il ait pris l’incident à la légère, posant pour des photos sur ses comptes de médias sociaux, après un incident en avril de la même année, il a été hospitalisé après que le colorant soit entré dans son œil.

    En 2019, Navalny a été hospitalisé pour une « réaction allergique aiguë » après avoir été à nouveau détenu. Son médecin personnel a déclaré qu’il pourrait avoir été affecté par une substance chimique inconnue.

    Maintenant, le principal réseau politique de Navalny dans le pays est suspendu dans la balance après qu’un tribunal russe fermé le 26 avril lui a ordonné de suspendre ses activités pendant que le tribunal envisageait une interdiction complète. Cette fermeture laisserait Navalny sans son organisation à l’approche des élections législatives russes de septembre.

    Comment Navalny a combiné manifestations et campagnes anticorruption pour s’attaquer au Kremlin.

    D’autres personnalités de l’opposition ont-elles été prises pour cible ?

    Tout au long du long règne de Poutine sur la Russie, des opposants politiques ont été emprisonnés. Par exemple, Mikhaïl Khodorkovski, un oligarque russe qui était initialement favorable à Poutine, a passé dix ans en prison après s’être attiré les foudres du Kremlin.

    Certains ont été tués. Boris Nemtsov, un politicien libéral autrefois considéré comme un successeur potentiel du prédécesseur de Poutine, Boris Eltsine, a été abattu à quelques pas du Kremlin en 2015. Poutine a suggéré qu’il s’agissait d’un meurtre commandité destiné à embarrasser le Kremlin.

    Il y a eu plusieurs cas très médiatisés d’empoisonnements ou d’empoisonnements présumés. En 2006, Alexandre Litvinenko, un ancien officier du Service fédéral de sécurité russe (FSB), est mort après avoir été empoisonné à Londres.

    Litvinenko avait écrit un livre dans lequel il dénonçait une conspiration mortelle sous faux drapeau pour aider Poutine à se faire élire en 1999. Les autorités britanniques ont déclaré plus tard qu’il avait été empoisonné après avoir bu du thé contenant du polonium 210 et que Poutine lui-même avait peut-être ordonné l’assassinat.

    The Washington Post, 27 avr 2021

    Etiquettes : Russie, Alexeï Navalny, répression, empoisonnement, polonium, Vladimir Poutine,


  • À partir de juin, l’Espagne accueillera les voyageurs étrangers munis de certificats Covid

    Les certificats sanitaires numériques pourront indiquer si les touristes ont été vaccinés, si le test est négatif ou s’ils se sont rétablis du virus.

    L’Espagne a l’intention de rouvrir ses portes aux vacanciers étrangers à partir de juin dans le cadre du programme de certificats de santé numériques Covid, a déclaré le secrétaire d’État au tourisme du pays.

    Fernando Valdés a déclaré mardi au sommet du Conseil mondial du tourisme et des voyages (World Travel & Tourism Council) au Mexique que le programme – dans le cadre duquel les touristes peuvent prouver qu’ils ont été vaccinés, qu’ils sont négatifs ou qu’ils se sont récemment rétablis du virus – s’avérerait « fondamental pour offrir des certitudes aux voyageurs ».

    M. Valdés a déclaré que l’Espagne participerait à un projet pilote de certificat numérique en mai et serait « prête à recevoir des visiteurs en juin ». Il a déclaré que le nouveau système – et le déploiement du vaccin en Espagne – représentait « un avant et un après » par rapport à la situation de l’année dernière, mais a souligné que les certificats n’étaient « pas une baguette magique ».

    Il a toutefois souligné que les certificats n’étaient pas « une baguette magique ». Ce qu’ils offraient, a-t-il ajouté, dans des commentaires rapportés par l’agence de presse espagnole Europa Press, c’était un certain degré de sécurité car ils permettraient aux touristes de voyager s’ils avaient été vaccinés, s’ils avaient été testés négatifs bien qu’ils n’aient pas été vaccinés, ou s’ils s’étaient déjà remis du Covid.

    L’Espagne, qui dépend du tourisme pour environ 12 % de son PIB, en est à sa quatrième vague de pandémie. À ce jour, le coronavirus a infecté 3 496 134 personnes dans le pays et fait 77 855 victimes.

    Les efforts de vaccination de la population espagnole d’environ 47 millions de personnes s’accélèrent, avec 14 994 667 doses de vaccin administrées et 4 020 945 personnes ayant déjà reçu les deux doses.

    Le gouvernement de coalition dirigé par les socialistes a déclaré qu’il visait à ce que 70 % de la population soit vaccinée d’ici la fin de l’été.

    La nouvelle de la réouverture prévue a été annoncée alors qu’il est apparu que les négociations sur les modalités de la réouverture des routes entre le Royaume-Uni et l’Union européenne pendant les vacances d’été allaient s’ouvrir avec Bruxelles dans les jours à venir.

    Les fonctionnaires de Whitehall travaillent sur une proposition de reconnaissance mutuelle des passeports Covid, qui contiendront des informations sur les vaccins administrés à leur titulaire et les résultats de tests récents.

    Au début du mois, Boris Johnson a déclaré qu’il avait « bon espoir » que les voyages internationaux reprennent le 17 mai. Les pays de l’UE dont le secteur touristique est important font pression pour que la Commission européenne se coordonne avec Londres.

    The Guardian, 28 avr 2021

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  • Boris Johnson doit faire toute la lumière sur la rénovation de son appartement, disent les travaillistes.

    Cet appel intervient alors que le ministre refuse de nier les informations selon lesquelles les travaux dans l’appartement n°11 ont été financés par des donateurs conservateurs.

    Les allégations de copinage et de sordidité des conservateurs doivent être nettoyées de l’ombre, a déclaré la ministre des affaires étrangères, alors qu’un ministre du gouvernement a refusé à plusieurs reprises de nier les informations selon lesquelles les travaux de rénovation de l’appartement du Premier ministre ont été financés à l’origine par des donateurs du parti conservateur.

    Lisa Nandy a renouvelé l’attaque des travaillistes contre leurs adversaires politiques, alors que les questions relatives aux affaires financières de Boris Johnson – et, par conséquent, sa vulnérabilité potentielle à une influence indue – refusaient de se dissiper mercredi.

    « Nous sommes concentrés sur la pandémie, mais nous voulons aussi savoir que nous avons un premier ministre dans ce pays qui met en avant les intérêts des habitants de ce pays », a déclaré Nandy à Sky News.

    Elle faisait référence aux allégations selon lesquelles le pair conservateur Lord Brownlow serait la source ultime de l’argent utilisé pour payer la redécoration par le Premier ministre de ses quartiers privés au-dessus du 11 Downing Street.

    « Le problème avec ce qui s’est passé dans l’appartement, c’est que nous ne savons toujours pas qui a prêté cet argent au Premier ministre, il ne veut même pas confirmer ou nier si cet argent a été prêté ou non, nous ne savons pas pourquoi il ne l’a pas déclaré et nous ne savons pas ce qu’il leur a offert en retour.

    « La raison pour laquelle ces règles existent est que nous savons à qui les personnalités puissantes sont redevables, à qui elles peuvent devoir des faveurs, afin que nous puissions examiner et vérifier correctement qu’elles n’agissent pas dans l’intérêt de quelques privilégiés au détriment de la majorité des gens dans ce pays.

    « En ce moment, nous n’avons pas de premier ministre dans ce pays dont nous pouvons être sûrs qu’il agit dans l’intérêt du peuple britannique ; c’est tout simplement inacceptable. »

    Nandy a ajouté : « Nous devons le voir venir à la Chambre des communes, faire une déclaration à ce sujet, dire la vérité sur ceux qui lui ont offert de l’argent, ceux à qui il a pris de l’argent, et ce qu’il leur doit en retour … nous devons commencer à nettoyer cette sordidité au cœur du gouvernement. »

    Le secrétaire aux transports, Grant Shapps, a refusé à plusieurs reprises de démentir publiquement les informations selon lesquelles l’argent provenait de donateurs lors d’interviews accordées à la BBC et à Sky News mercredi, répétant la position de Downing Street selon laquelle le Premier ministre a payé lui-même la rénovation.

    Bien que le No 10 ait tenu à souligner ce point, les critiques ont fait remarquer qu’il n’abordait pas la question de savoir si l’argent provenait initialement de donateurs.

    Dans l’émission Today de la BBC Radio 4, on a demandé à plusieurs reprises à M. Shapps pourquoi – si les affirmations de M. Johnson selon lesquelles tout était régulier étaient vraies – le No 10 ne publierait pas simplement toutes les preuves, comme il a le pouvoir de le faire et comme il l’a fait dans le passé. Il a déclaré que le secrétaire d’Etat au Cabinet publierait une analyse à une date ultérieure.

    Johnson a été mis sous pression par son propre parti pour expliquer d’où venait l’argent. Un ancien chancelier travailliste a refusé de faire partie d’un trust chargé de superviser l’entretien de Downing Street, craignant que cela ne débouche sur un scandale de type « argent contre accès ».

    Dominic Cummings, ancien collaborateur de Johnson, a affirmé que le Premier ministre avait prévu que des donateurs « paient secrètement » pour des travaux dans l’appartement. Dominic Cummings a qualifié cette démarche de « contraire à l’éthique, insensée, peut-être illégale et presque certainement contraire aux règles de divulgation des dons politiques si elle est menée comme il l’entendait ».

    The Guardian, 28 avr 2021

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