Le rendez-vous décisif du 12 juin approche à grand pas. Il suscite un intérêt grandissant des compétiteurs, parmi la classe politique et les représentants indépendants. Les derniers chiffres révélés par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) l’attestent amplement. En course, 19 partis qui remplissent les conditions légales se préparent activement au coup d’envoi de la campagne électorale, prévue le 17 mai. La mobilisation électorale se décline également dans le dépôt des 2.400 listes de candidature (1.180 pour les partis politiques et 1.220 pour les indépendants).
A l’étranger, le même engouement caractérise l’attachement de la communauté nationale présente avec 65 listes (61 pour les partis politiques et 4 pour les indépendants). Cette tendance lourde signifie indéniablement la débandade des prêcheurs de la fitna et du chaos embusqués dans le néo-hirak des dérives sectaires et, en signe d’impuissance caractérisée, versés dans une instrumentalisation éhontée de la contestation sociale. Toutes les tentatives qui visent, en réalité, à saborder le processus électoral sont vouées à l’échec.
Face à une minorité dont il est désormais prouvé son allégeance au projet de déstabilisation à visée néocoloniale, la majorité électorale a dicté le choix du changement qui inquiète tant, en revanchards invétérés, les résidus du régime pourri, les dépositaires du terrorisme destructeur et les séparatistes.
A la faveur de la légitimité constitutionnelle acquise par la présidentielle et l’adoption, le jour du 1er novembre, de la Constitution, la nouvelle Algérie est suffisamment armée pour réussir en toute confiance la bataille de la légitimité institutionnelle portée par le renouveau démocratique aux mains de la nouvelle génération compétente.
En alliées irréductibles, la société civile et les jeunes universitaires sont les piliers du changement bannissant toute forme de discrimination, de marginalisation et de dévoiement du scrutin aux conditions de transparence, de crédibilité et de neutralité pleinement assurées.
La constitutionnalisation de l’ANIE, aux missions de surveillance et de contrôle des sources de financement renforcées, l’exigence d’impartialité du gouvernement, appelé à suspendre les activités sur le terrain dès le lancement de la campagne électorale, et l’appel de l’Anie à la participation des citoyens à l’encadrement de l’opération électorale préfigurent d’une compétition loyale, intègre et sans exclusive.
Horizons, 06 mai 2021
Etiquettes : Algérie, élections législatives, ANIE, compétition loyale, transparence, 12 juin,
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