Le verdict dans l’affaire du journaliste Marocain, Mohamed Boutaam, arrêté mardi dernier, pour ses articles sur la spoliation immobilière qui sévit notamment dans le sud de son pays, sera connu lundi prochain, ont rapporté ce vendredi, des médias locaux.
Hier jeudi, une demande formulée par ses avocats pour accorder la liberté provisoire à ce journaliste directeur du site d’information Tizpress, a été rejetée par le juge du tribunal de Tiznit.
L’arrestation de Boutaam poursuivi pour s’être «immiscé dans des fonctions publiques» a provoqué indignation sur les réseaux sociaux et une large campagne de solidarité de plusieurs de ses confrères, défenseurs des droits de l’homme, syndicalistes et hommes politiques.
Cette énième arrestation de journalistes a fait réagir encore une fois, la Ligue marocaine des Droits de l’Homme qui a renouvelé sa demande de libération de tous les journalistes détenus et prisonniers d’opinion, et la cessation des poursuites à leur encontre sur la base des exigences de la loi pénale.
Selon la Ligue marocaine centaine de journalistes ont été victimes de violations multiples entre 2019 et 2020 au Maroc.
Pour rappel, le jour de sa présentation à la convocation rédigée par le procureur du roi de Tiznit, il est arrivé en portant dans ses mains une vouverture et un oreiller sachant d’avance qu’il allait pernocter en prison (voir photo ci-jointe).
Etiquettes : Maroc, Mohamed Boutaam, Tizpress, répression,
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