Le Think Tank Institut pour la sécurité et la culture a présenté jeudi dernier un rapport selon lequel, il met en évidence la politique d’agression menée par le Maroc contre ses voisins, révélé par le site Vozpópuli.
Évoquant les conséquences dangereuses de la décision tweetée du président américain sortant Donald Trump concernant la prétendue » marocanité « des territoires sahraouis, sur la région du Maghreb et sur la Méditerranée , le Think Tank Institut pour la sécurité et la culture, alerte sur les visées expansionnistes de la monarchie alaouite, et son œil agressif sur le détroit de Gibraltar
Il convient de souligner que ce rapport de 32 pages, s’intitule Maroc, le détroit de Gibraltar et la menace militaire pour l’Espagne, préparé par le docteur en sécurité internationale Guillem Colom Piella, ainsi que par les analystes Guillermo Pulido Pulido et Mario Guillamó Román.
Les auteurs sont persuadés qu’ »une partie de la mentalité et de la culture stratégique marocaines » soutient un programme d’expansion territoriale « conforme à l’ancien concept du « Grand Maroc » » : « Comme le Premier ministre marocain, Saad Eddine El Othmani, l’a récemment exprimé, une fois qu’ils contrôleront pleinement le Sahara occidental, les places de Ceuta et Melilla devraient être à l’ordre du jour ».
Le rapport cite l’Algérie
Pour les auteurs du document, la monarchie alaouite ne lésine pas sur les moyens diplomatiques, militaires et médiatiques pour chiper à l’Algérie, le rôle de l’Etat-pivot dans la région. « Le Maroc a annoncé un plan de réarmement sur cinq ans que de nombreuses sources considèrent comme le pilier pour atteindre la suprématie militaire régionale », notent les auteurs, qui chiffrent ces intentions à 22 milliards de dollars, avec le soutien des États-Unis et de l’Arabie saoudite.
L’Espagne et l’Algérie, considérés comme ennemis par la doctrine militaire marocaine
Pour le régime du Makhzen, l’Algérie et l’Espagne sont les principaux ennemis avérés, comme l’atteste le rapport sur la doctrine militaire marocaine, élaborée en 1960 (lire : Pour une nouvelle stratégie de défense intégrée) ?.
D’ailleurs, le régime du Makhzen à l’instar de l’entité sioniste, n’a jamais ratifié les accords de bornage de ses frontières, dont la constitution marocaine ne délimite pas, sous le mensonge du « Grand Maroc » et qui ne reconnaît pas les frontières héritées à l’indépendance.
La guerre des sables menée contre l’Algérie, ses revendications territoriales expansionnistes et sa colonisation des territoires sahraouis, en violation du droit international, sont autant d’indicateurs sur la doctrine de cette monarchie aux abois, et qui vient de franchir un nouveau palier de la trahison, en normalisant avec l’entité sioniste, pour sauver le trône, sous l’œil du représentant du lobby sioniste André Azoulay, l’architecte de la répression du peuple marocain au profit des intérêts de l’entité sioniste.
Algérie54, 9 mai 2021
Etiquettes : Maroc, Espagne, Algérie, défense, armement,
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