-L’attaque a visé une position de la Monusco à Beni et coûté la vie à un casque bleu malawite.
L’ONU et la France ont condamné l’attaque qui a visé lundi une position de l’ONU dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) faisant un mort parmi les casques bleus.
L’attaque a été menée par des présumés rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), contre une position temporaire de la mission onusienne à Beni, et a coûté la vie à un casque bleu malawite, selon un communiqué publié mardi par l’ONU.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et le Conseil de sécurité des Nations Unies ont « fermement condamné » cette attaque, rapporte l’ONU dans le communiqué.
Rappelant que les attaques contre les Casques bleus peuvent constituer un crime de guerre, ils ont appelé les autorités congolaises à « enquêter sur cet incident et à traduire rapidement les responsables en justice ».
La France qui soumet régulièrement des résolutions sur la RDC auprès des nations unies a, dans un communiqué, condamné avec « la plus grande fermeté » l’attaque tout en saluant « l’engagement » de la MONUSCO.
Les Casques bleus de l’ONU ont à plusieurs reprises été victimes des attaques des ADF, un groupe armé d’origine ougandaise qui vient d’être classé par les Etas-Unis groupe « terroriste affilié à Daesh ».
Lors d’une attaque en décembre 2017, 15 Casques bleus tanzaniens ont été tués et 44 autres ont été blessés.
Ses exactions parties de 2014 dans le territoire de Beni ont fait des milliers de morts parmi les civils.
Pour endiguer la violence dans la province du Nord-Kivu et de l’Ituri , le président Félix Tshisekedi a décrété un état de siège entré en vigueur depuis jeudi dernier.
Les autorités militaires et policières ont pris les pouvoirs politiques dans ces deux provinces.
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