JOHANNESBURG, 12 mai (Xinhua) — L’Afrique du Sud a réitéré mercredi son appel à inclure un pays africain au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le vice-ministre des Relations internationale et de la Coopération, Alvin Botes, a tenu ces propos lors d’un symposium visant à réfléchir sur le rôle joué par l’Afrique du Sud dans la promotion du multilatéralisme en Afrique et dans le reste du monde.
« L’Afrique du Sud appelle à la transformation du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la base de la Déclaration de Syrte et du Consensus d’Ezulwini, qui disposent entre autres que l’Afrique doit avoir un membre permanent à tous les niveaux du Conseil de sécurité », a-t-il indiqué.
M. Botes a souligné qu’avec un membre non permanent présent pour deux ans seulement au Conseil de sécurité, il était difficile de maintenir une cohérence.
« L’essentiel quand nous voulons approfondir le multilatéralisme, c’est de transformer le Conseil de sécurité, un organe primordial de l’ONU qui réglemente la conduite et la position des Etats membres en matière de paix et de développement », a-t-il poursuivi.
Il a ajouté que l’Afrique du Sud soutenait la coopération Sud-Sud quand elle agit en faveur des plus vulnérables et des plus démunis.
Le directeur général de l’Institut pour le dialogue mondial, Philani Mthembu, a averti que le multilatéralisme ne se portait pas bien. Il a appelé l’Afrique du Sud à encourager les autres pays à adopter le multilatéralisme, qui est selon lui en « unité de soins intensifs ».
L’Union africaine a contribué au Consensus d’Ezulwini de 2005, qui appelait à une Organisation des Nations Unies plus démocratique et représentative incluant les Africains.
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