Kamel Daoud, journaliste et écrivain, s’ exprime sur le sujet du hirak. « Comment peut-on être utile pour faire avancer les choses? On doit choisir entre un entêtement héroïque et admirable mais qui politiquement stérile », selon Kamel Daoud qui dit dit ce qu’il pense, à l’occasion de la clôture de le 6e édition de salon de livre de boudjima à Tizi Ouzou.
Kamel daoud, s’interroge « pourquoi nous sommes arrivés à une telle faiblesse après avoir été en position de force? », s’est il posé la question en s’adressant devant l’assistance. « Comment peut-on construire l’avenir du pays avec un mouvement non organisé et non structuré? Manifester c’est bien, mais manifester pour moi n’est pas un programme politique » a-t-il tonné sans pour autant faire l’impasse sur l’engagement des gens du Hirak qui sont allés en prison.
Le courage et le martyr ne suffisent pas pour construire un programme politique, rappelle-t-il. Le Hirak était bien au départ, mais il a trop duré sans réflexion sur l’avenir, selon Kamel Daoud. Qualifiant le hirak de parti unique démocratique, le conférencier fait dans l’amalgame en comparant l’incomparable pour dire que « pendant qu’un militant sort d’un tribunal avec un sourir, les femmes son violées à 2 000 kilomètres et l’indice de visibilité n’est pas le même pour les deux, fait il savoir en faisant référence aux enseignantes victimes de viol et de vols à Bordj Badji Mokhtar.
Ferhath Fekrach
Algérie62, 24 mai 2021
Etiquettes : Algérie, Hirak, Kamel Daoud,
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