L’ex-Directeur général de la Sécurité intérieure, (DGSI), Wassini Bouazza, a été traduit devant le conseil de discipline militaire, au début du mois en cours.
Selon le quotidien francophone El Watan, l’ancien DGSI, Wassini Bouazza a été entendu durant des heures par ledit conseil. Il se serait défendu sans ses avocats, de même qu’au moment de son procès lié à l’interférence dans le scrutin du 12 décembre 2020, en affirmant « avoir exécuté les ordres » du défunt chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, son supérieur hiérarchique de l’époque.
Le conseil a infligé au général Bouazza la lourde sanction de «cassation de grade et de la remise au rang de Djoundi».
L’ex- patron de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avait déjà été condamné par le tribunal militaire à des peines de réclusion, l’une à huit ans, confirmée par la cour d’appel (et cassée il y a quelques jours) et l’autre à 16 ans pour «trafic d’influence», «infraction aux consignes de l’armée», «entrave à la justice» et «enrichissement illicite».
Le procès en appel, programmé initialement pour le 19 mai, a été renvoyé au 23 juin prochain.
Le nom du désormais ex général , un homme qui a fait étalage d’une puissance sans limites a en fait circulé ces deux dernières années comme étant celui d’un acteur majeur qui faisait régner sa propre loi .
Rares étaient les algériens à connaître ce personnage avant les événements qui ont suivi le hirak du 22 février 2019.
Nadi K.
Algérie Breve News, 23 mai 2021
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