ABIDJAN (Reuters) – L’ancien président de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo prévoit de faire son retour dans le pays le 17 juin, après son acquittement pour crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale, a déclaré lundi sa formation politique.
Le retour de Laurent Gbagbo pourrait toutefois être compliqué par une condamnation à 20 ans de prison par contumace prononcée en novembre 2019 par un tribunal ivoirien pour détournement de fonds de la banque centrale régionale.
En avril, le président Alassane Ouattara avait déclaré que Laurent Gbagbo était libre de revenir, sans préciser toutefois s’il avait été gracié.
Assoa Adou, le responsable d’un parti pro-Gbagbo, a annoncé la date de ce retour à l’occasion d’une célébration à Abidjan de l’anniversaire de l’ancien président.
Laurent Gbagbo, qui a eu 76 ans lundi, a occupé la présidence ivoirienne de 2000 à 2011 au moment de son arrestation, survenue après qu’il a refusé d’accepter sa défaite électorale face à son rival Alassane Ouattara.
Les violences qui ont suivi le scrutin ont fait 3.000 morts.
La chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé le 31 mars dernier l’acquittement de l’ancien président ivoirien des crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis entre décembre 2010 et avril 2011 en Côte d’Ivoire.
Algérie24, 91 juin 2021
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