FRAPPÉ D’UNE « NOTIFICATION ROUGE » ET CONDAMNÉ PAR CONTUMACE : L’un des fils d’Ould Abbès arrêté par Interpol au Venezuela
El Ouafi Ould Abbès, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international, émis par la justice algérienne qui l’a condamné, par contumace, à une peine de dix ans de prison assortie d’une amende de 100 millions de centimes. Ce dernier qui venait de débarquer au Venezuela, a été formellement identifié par des agents d’Interpol du bureau de l’aéroport international Simon Bolivar, qui l’ont interpellé, a indiqué la presse locale.
Malgré une identité « maquillée » puisqu’il s’est affublé d’un prénom à consonance sud-américaine « Blanco » pour se faciliter les déplacements, il a été identifié grâce aux recherches effectuées grâce au système international de veille I24/7, qui surveille tous les mandats et avis de recherche émis par Interpol. Ould Abbès Blanco El Ouafi Fouad, a été identifié, après vérification des indications portées sur son passeport et qui ont confirmé qu’il était frappé d’une « notification rouge », N A-425/ 1-2020, établie sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par la justice algérienne le 15 janvier 2020, à son encontre pour les délits de corruption et blanchiment d’argent. Ces faits sont en lien avec le passage de son père Djamel Ould Abbas à la tête du ministère de la Solidarité nationale.
Il faut par ailleurs souligner qu’il fait également l’objet de poursuites judiciaires dans le cadre de l’affaire de confection des listes électorales du parti FLN pour les précédentes législatives, qu’il avait confectionnées en nommant des candidats moyennant des sommes d’argent. Ainsi donc prend fin la cavale d’un des fils d’un ancien ponte de la Issaba. Se croyant à l’abri, il a été rattrapé par la justice à laquelle il devra rendre des comptes une fois la procédure pour son extradition vers l’Algérie terminée. Cette affaire, vient rappeler aux individus recherchés par la justice algérienne qu’ils ne sont plus à l’abri et que leur cavale finira par prendre fin. L’étau se resserre chaque jour un peu plus sur Bouchouareb, Farid Bedjaoui, Chakib Khelil, Ghali Belkecir et son épouse qui font tous l’objet de mandats d’arrêts internationaux.
L’Algérie qui a conclu des accords de coopération avec plusieurs pays a également, dans le cadre des procédures judiciaires établi des accords d’extradition qui lui permettent de rapatrier des individus condamnés par la justice. Finalement la justice finira toujours par triompher et ceux qui ont nui au pays et à son peuple ne peuvent plus se soustraire au châtiment. Aujourd’hui c’est le tour d’un des fils de Ould Abbès d’attendre son extradition vers l’Algérie, demain ce sera le tour aux autres.
Slimane B.
Le Courrier d’Algérie, 12 juin 2021
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