Ban Ki-moon vient de livrer ses mémoires dans un succulent ouvrage intitulé « Resolved! Uniting Nations in a divided world. Une confession qui révèle l’intégrité d’un homme qui a été méchament malmené par Rabat. Avec des mots courtois, il a décrit le Maroc d’Etat voyou.
Grâce à cet ouvrage, nous avons appris qu’il a souhaité, à plusieurs reprises, se rendre au territoire du Sahara Occidental pour visiter la MINURSO. En vue de le repousser, les autorités marocaines, ont utilisé un argument aussi inacceptable que ridicule : Il doit attendre d’accorder son agenda avec celle du roi du Maroc pour qu’il puisse l’accueillir en personne. Le comble de la mythomanie mêlée à la bêtise.
Contrairement à Ban Ki-moon, Antonio Guterres ne semble pas s’intéresser ni pour la situation de la MINURSO ni l’état du processus de paix mené sous les auspices de l’ONU depuis plus de 40 ans. Décrit comme un « ami du Maroc » dans les documents confidentiels de la diplomatie marocaine, le portugais Guterres a laissé pourrir la situation dans le territoire sahraoui. Grâce à sa complaisance avec l’occupant marocain et sa capacité à bafouer les principes fondamentaux du droit international, il a réussi à rendre le processus de paix au point de départ en faisant parler les canons et en allumant le feu des armes à El Guerguerat.
Il vient d’être réélu pour un nouveau mandat à la tête de ce « machin » appelé l’ONU. Une mauvaise nouvelle pour le peuple sahraoui. Notamment, désormais, qu’à la condition de « solution mutuellement acceptable » s’est ajouté la condition d’envoyé accepté par les deux parties.
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