Maroc Confidentiel

Les challengers de Macron prennent position

À un peu moins d’un an de l’élection présidentielle en France, les challengers du président Emmanuel Macron se positionnent. De plus en plus d’hommes politiques annoncent leur candidature à l’élection du printemps 2022, dont la date n’a pas encore été officiellement fixée. Un aperçu des rivaux les plus prometteurs de l’homme politique du centre, Macron.

Marine Le Pen

Selon les sondeurs, la populiste de droite a plus de chances que jamais de devenir la première femme présidente de la France en 2022. Pourtant, la femme de 52 ans a besoin d’explications depuis les élections régionales de juin, lors desquelles son parti, le Rassemblement national, est reparti bredouille, alors que les sondages laissaient présager une victoire. Avec le cri de ralliement « Français, réveillez-vous ! », Le Pen promeut un gel de l’immigration et une politique économique « patriotique ». En mai 2017, elle est sèchement battue par Macron au second tour.

Xavier Bertrand

L’ancien ministre de la santé est considéré comme le candidat le plus prometteur du camp conservateur jusqu’à présent. L’homme de 56 ans se voit renforcé depuis qu’il a été clairement confirmé lors des élections régionales comme président de la région des Hauts-de-France, dans le nord de la France, avec des villes comme Calais et Dunkerque. Cela fait de l’élection présidentielle un « jeu à trois », a déclaré M. Bertrand, faisant allusion à Macron et Le Pen. Jusqu’à présent, cependant, il est loin derrière les deux dans les sondages. Jusqu’en 2017, Bertrand a appartenu au parti Les Républicains de l’ancien président Nicolas Sarkozy, mais a ensuite démissionné car il était trop à droite pour lui.

Michel Barnier

L’ancien négociateur en chef de l’UE pour le Brexit affiche également des ambitions d’entrer dans la course à la présidence pour les conservateurs. A 70 ans, Barnier serait le candidat le plus âgé. Toutefois, l’ancien ministre français des affaires étrangères devrait l’emporter dans un sondage d’opinion sur le champ des candidats que ses collègues républicains prévoient de commander d’ici l’automne. Ses nombreuses années de travail au sein de l’UE sont loin d’être perçues positivement par tout le monde en France.

Anne Hidalgo

Pour les socialistes, la maire de Paris se met en position. L’homme de 62 ans est en coalition avec les Verts dans la capitale. Elle s’est engagée dans un parcours social-écologique, qui est considéré comme le talon d’Achille de Macron. Jusqu’à présent, les sondeurs ne lui donnent pas beaucoup de chances de sortir le Parti socialiste de François Hollande, le prédécesseur immédiat de Macron, de son marasme électoral.

Yannick Jadot et Eric Piolle

Le parti vert français, Europe Écologie Les Verts (EELV), a vu ses chances augmenter depuis son succès aux élections locales de l’année dernière. Ses deux candidats les plus connus à l’investiture présidentielle sont le député européen Yannick Jadot et le maire de la ville alpine de Grenoble, Eric Piolle. Ils doivent d’abord affronter une primaire interne au parti. Piolle met en garde contre un « combat de coqs ». Jadot, lui, pointe l’objectif commun : « battre Emmanuel Macron et Marine Le Pen » et rendre la France, nation nucléaire, respectueuse du climat.

Jean-Luc Mélenchon

Le fondateur du parti de gauche La France insoumise se présente pour la troisième fois à l’élection présidentielle et pourrait une nouvelle fois voler des voix à d’autres candidats de gauche. L’homme de 69 ans veut faire sortir la France de l’OTAN et redistribuer les biens. Mélenchon appelle Macron, un ancien banquier d’affaires, « le président des riches » ; il a accusé la chancelière allemande Angela Merkel de « dicter » l’Europe pendant la crise financière.

Stol.it, 02/07/2021

Etiquettes : Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Xavier Bertrand, Michel Barnier, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Eric Piolle, Jean-Luc Melenchon,

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