A la veille de la célébration du 59e anniversaire du recouvrement de l’indépendance nationale, la nomination du Premier ministre, Aïmen Benabderrahmane, à la tête du premier gouvernement post-législatives procède d’un ressourcement aux valeurs qui ont fait la grandeur de l’Algérie.
Au sortir d’une grave crise qui a ébranlé les fondements de l’Etat national, la nouvelle Algérie est déterminée à combattre les séquelles d’une dérive autoritaire et sectaire, et à renouer avec les promesses du renouveau politique économique et social. Cet engagement se décline dans la mise en place d’un ordre aux antipodes des errements d’un passé révolu et porté par le souffle nouveau impulsé par la nouvelle génération vouée à une marginalisation éhontée.
A la faveur de l’avènement des institutions nationales fortes et crédibles, marqué par une représentativité réelle, le nouveau gouvernement est interpellé en toute urgence par le parachèvement des réformes politiques. A deux mois des élections communales et de wilaya, la nouvelle Algérie «proche des citoyens» s’attache fondamentalement à la consolidation de l’édifice institutionnel et à la concrétisation des attentes citoyennes dans la vie de tous les jours.
Ce sont les bases de la stabilité indissociable du plan de relance appelé à connaître un approfondissement pour amener, dira le Premier ministre, «l’Algérie à bon port». Cette mission délicate correspond parfaitement au profil de technocrate du Premier ministre loué par les partenaires politiques pour son expérience et sa maîtrise des dossiers financiers et économiques.
Le choix adéquat dicte les urgences du gouvernement pour réussir le bond en avant d’une économie diversifiée, compétitive et débarrassée de la dépendance pétrolière à forte vulnérabilité sur la souveraineté politique et économique.
Les potentialités agricoles, énergétiques, minières et industrielles attestent de la diversité des sources de croissance qu’il s’agit de conforter par les réformes du système bancaire et financier, l’intégration du marché informel et le développement de la finance islamique.
Loin de toute forme de surenchère et de marchandage, le gouvernement de tous les défis impose un consensus porté par la majorité présidentielle confortable. Tout le reste n’est que pure agitation dans l’Algérie consensuelle et des compétences.
Horizons, 03/07/2021
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