La commission d’instruction de la Cour de justice de la République a gâché la joie d’Eric Dupond-Moretti. Il devait célébrer ce mardi le premier anniversaire de sa nomination à la tête du Ministère français de la Justice.
Les magistrats de la Cour de justice de la République (CJR) n’ont pas traîné. Le garde des Sceaux a été convoqué le 16 juillet prochain en vue d’être mis en examen par les magistrats de cette juridiction, seule autorisée à pouvoir enquêter et auditionner un ministre sur des faits commis lorsqu’il était en poste.
Jeudi, le 1 juillet, durant quinze heures, une vingtaine d’enquêteurs avaient perquisitionné le bureau du garde des Sceaux, mais aussi ceux de la direction des services judiciaires (DSJ) et de la Direction des affaires des criminelles et des grâces (DACG).
Sur place, gendarmes et juges avaient attendu l’arrivée d’un serrurier pour pouvoir ouvrir, à la disqueuse, de vieux coffres-forts installés dans le propre bureau du ministre. À l’occasion, les données du téléphone professionnel du ministre ont été saisies.
Pour rappel, Dupond-Moretti est soupçonné d’avoir profité de ses fonctions de ministre de la Justice pour intervenir dans des dossiers dans lesquels il était auparavant avocat. La CJR avait ouvert une enquête après la plainte de trois syndicats de magistrats et de l’association Anticor.
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