CINQ COUPS DE FEU À PETER DE VRIES
La mafia marocaine voulait-elle tuer le reporter vedette de la Hollande ?
Par : Michael Engelberg et Lichaek Schinkel
Amsterdam – Il enquêtait sur la pègre hollandaise, combattait les criminels. Aujourd’hui, le journaliste Peter de Vries (64 ans) lutte pour sa propre vie.
Attaque lâche contre le journaliste vedette de Hollande !
Mardi (6.7.) vers 19h30, Peter de Vries est sorti du studio de télévision de « RTL Boulevard » à Amsterdam. Soudain, il y a eu des coups de feu : Un inconnu portant un casque de moto a tiré cinq fois sur de Vries – une balle a touché sa tête ! Il a été grièvement blessé.
« J’adore cet homme. Il a aidé les gens »
Markus (24 ans), employé d’un restaurant proche du lieu du crime, a vécu l’attaque, raconte à BILD : « J’ai entendu des gens crier, j’ai immédiatement couru et je l’ai vu allongé sur le sol. C’était terrible. J’ai su immédiatement que c’était Peter de Vries. » Et : « J’adore cet homme. Il a aidé les gens. Il a continué quand la police a arrêté son enquête. C’est un combattant. »
Toujours dans la nuit de mercredi à jeudi, la police a arrêté une voiture sur l’A4, à environ 60 kilomètres d’Amsterdam. Deux suspects ont été arrêtés – un Polonais (35 ans) et un homme de Rotterdam (21 ans). L’homme de 35 ans s’appellerait Kamil E., selon le Telegraaf.
La semaine dernière encore, il aurait été arrêté pour une situation menaçante. Les appartements des suspects ont été fouillés, des munitions et des supports de données ont pu être confisqués.
Une chose est sûre : Par son travail, le reporter vedette Peter de Vries a été à plusieurs reprises la cible de criminels. Il figurait sur deux listes de personnes à abattre – la plus récente étant celle de Ridouan Taghi (43 ans), chef d’une mafia marocaine. Entre autres choses, De Vries avait agi en tant que conseiller dans un procès de clémence contre Taghi – est-ce pour cela qu’il a été victime de la tentative d’assassinat ?
▶︎ Peter de Vries avait refusé à plusieurs reprises de se voir offrir une protection policière ! Son collègue, le journaliste du « Telegraaf » Marcel Vink, a déclaré à BILD LIVE : « Il a dit : ‘Je ne veux pas de la police autour de moi, je veux travailler librement!’. Il a pris le risque. »
Aujourd’hui, Peter de Vries s’est vu accorder une protection policière contre son gré, à l’hôpital, où les médecins se battent pour sa vie.
Bild, 08/07/2021
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