La condamnation vendredi soir d’un célèbre journaliste très critique du pouvoir, Soulaimane Rassouni à 5 ans de prison ferme par le tribunal de Casablanca, a été fortement condamné par la société civile au Maroc. Le motif officiel? Agression sexuelle, une accusation devenue habituel dans les dernières années pour museler les voix critiques et les activistes des droits de l’homme.
L’association Reporters sans frontières demande sa « libération immédiate » en dénonçant un « procès non équitable » contre un journaliste qui mène une grève de la faim depuis plus de trois mois.
Samir Bouaziz en a appelé au roi du Maroc, Mohammed VI, pour sauver un homme dont la vie est désormais en danger. Selon lui, Soulaiman Raïssouni était le dernier journaliste dont la plus était caractérisée par des éditos critiques contre les pratiques du pouvoir, la corruption, la gestion de la crise sanitaire…
Avec RFI
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