Les vaccins au service de la géopolitique chinoise en Afrique – Partie 1/2 : La Chine, un interlocuteur de « choix » ?
Introduction
Face à la portée limitée des actions de l’Union Africaine, à la lenteur des institutions financières et des initiatives multilatérales en ce qui concerne la distribution de vaccins, c’est d’abord chacun de leur côté que les pays africains ont dû faire face à la pandémie du coronavirus. Les initiatives relativement modestes ont conduit de nombreux gouvernements à faire appel à leurs partenaires bilatéraux traditionnels. Toutefois, ces derniers, concentrés sur la gestion de la pandémie au sein de leurs propres territoires, se sont fait attendre, mettant en lumière la place prise par un partenaire venu de l’Est.
La Chine, premier pays à vaincre la pandémie, s’est ainsi substituée aux partenaires occidentaux, du moins dans un premier temps. Ceci s’inscrit en droite ligne avec l’émergence de la Chine, depuis une vingtaine d’années, comme partenaire cardinal du continent. La Chine a en effet multiplié les accords bilatéraux et développé de très denses relations économiques et diplomatiques avec les Etats africains. Offre de bourses, développement d’Instituts Confucius, coopération militaire, construction d’infrastructures et parfois d’éléphants blancs, la Chine est très présente dans le paysage africain de l’aide et de la coopération, même si la nature des échanges, les priorités sectorielles et l’intensité des relations bilatérales peuvent varier d’un pays à l’autre[1].
Sur ce terrain vaccinal, la Chine s’est naturellement imposée comme l’un des principaux interlocuteurs de l’Afrique. En effet, depuis les années 1960, la coopération sanitaire a été pour Pékin un des modes de présence sur le continent africain notamment dans le cadre de la lutte contre le VIH ou Ebola[2]. Avec cette nouvelle crise sanitaire, la Chine a d’abord déployé sa « diplomatie du masque »[3] en envoyant du matériel médical à des pays partenaires notamment pour faire oublier les controverses autour de sa gestion de l’épidémie. Ce déploiement de masques n’a finalement pas suffi à donner bonne presse à la Chine, surtout dans le monde occidental et c’est avec les vaccins que Pékin a continué sa politique.
Le milliardaire chinois Jack Ma est devenu « le visage de l’aide chinoise en Afrique »[4] et à travers sa fondation, Alibaba, a offert des grandes quantités de matériels (1,1 million de kits de dépistage, 6 millions de masques et 60 000 combinaisons pour les soignants)[5] dès le mois de mars 2020. L’été de cette même année, il promettait aux pays africains l’accès au vaccin dès le début de sa production à grande échelle[6]. Quelques mois plus tard, en décembre 2020, le China National Pharmaceutical Group (Sinopharm), propriété de l’Etat chinois présentait au monde son premier vaccin, l’Ad5-nCoV ou Convidecia[7]. Dans les cinq mois suivants, la Chine avait donné gratuitement 20,8 millions[8] de doses de vaccin et livré près de 260 millions de doses dans le monde[9].
La Chine a été le premier pays « donateur » à mettre en place un processus de « diplomatie vaccinale » en Afrique et ailleurs, ce avant d’avoir vacciné la majorité de sa population, ce qui a contribué à renforcer les soupçons sur son agenda réel. En effet, au niveau local, et malgré les capacités de production du pays, la campagne de vaccination chinoise a démarré assez lentement. Si Pékin semble maintenant intensifier le rythme et a désormais vacciné près d’un milliard de ses ressortissants, les premiers efforts ont visiblement été consacrés à l’exportation et l’arrivée des premiers vaccins sur le continent africain y a été allègrement mise en scène.
Même si la quantité de vaccins envoyés sur le continent reste relativement limitée, les médias européens et nord-américains ont présenté cette politique comme une offensive diplomatique, oubliant que Pékin est un acteur de la santé en Afrique subsaharienne depuis plusieurs décennies. En outre, la Chine ne peut pas être appréhendée comme un acteur monolithique mais englobe des acteurs hétérogènes, ne partageant pas toujours un agenda commun. Au même titre, les pays africains ont des réalités sanitaires différentes qu’il nécessairement prendre en compte avant de tirer toute conclusion.
Sur la base d’une analyse des rapports institutionnels et des articles médiatiques sur le sujet, cet article propose une discussion sur les enjeux géopolitiques du vaccin. Dans ce cadre de crise sanitaire, ces derniers participent à la reconfiguration des jeux d’influence sur le continent africain. L’évolution de la place de la Chine en tant que partenaire vaccinal privilégié des pays africains met en lumière, la faible réactivité des partenaires classiques et les options locales limitées (I). De plus, le déploiement des vaccins chinois sur le territoire africain bouscule les acteurs traditionnels. Il soulève d’importants enjeux diplomatiques et fait naître une inquiétude renforcée par les interrogations autour du vaccin chinois (II).
PARTIE 1 : LA CHINE, UN INTERLOCUTEUR DE « CHOIX » ?
Les vaccins sont désormais utilisés dans ce qui est appelé la « diplomatie vaccinale », afin de renforcer les intérêts politiques et économiques des pays qui en disposent. Pour s’imposer en tant que fournisseur de vaccins du continent africain, la Chine a bénéficié de facteurs extérieurs, liés à une faible présence des pays occidentaux ainsi qu’à la lenteur des initiatives multilatérales. La puissance chinoise doit également son attractivité à des avantages qui lui sont propres, comme la possibilité d’offrir de faibles coûts et la facilité de conservation qui lui permettent de gagner du terrain dans le domaine vaccinal en Afrique.
1.1 La faible attractivité des partenaires traditionnels
Des initiatives multilatérales peu concluantes
Afin de faire face à la pandémie, l’Union Africaine a annoncé mi-avril 2021, la mise en place du « partenariat pour la fabrication de vaccins africains » (PAVM) qui a pour but de créer cinq pôles de recherche et de fabrication de vaccins dans les cinq grandes régions du continent[10]. L’objectif est de permettre d’ici 20 ans, la fabrication locale de 60 % des vaccins[11] utilisés sur le continent, contre 1 % actuellement. Bien que bienvenue, cette initiative survient tard, freinée sans doute par la question des brevets qui divise encore les pays occidentaux et qui sera développée plus loin dans l’article.
Autre élément qui a limité les options des pays africains, la lenteur du COVAX (COVID-19 Vaccines Global Access). Lancé au printemps 2020, ce dispositif géré par l’OMS, la Gavi (l’Alliance pour le Vaccin) [12], et la CEPI (Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies)[13] devait permettre aux pays à faibles revenus de recevoir des doses de vaccin. Volet de l’initiative ACT-A (Initiative de l’OMS ayant vocation à coordonner une réponse « juste et solidaire » à la Covid-19), son objectif était de fournir près de 600 millions de doses au continent africain afin de lui permettre de vacciner au moins 20 % de sa population[14]. Les premières doses ne sont arrivées que fin février 2021[15] et mi-mai, le COVAX n’avait livré que 38 millions de doses, contre un objectif annoncé de 2 milliards en 2021[16]. A la même date environ 8,75 % de la population mondiale avait reçu ses deux doses[17]. Aujourd’hui, les livraisons COVAX se multiplient[18] mais dans de nombreux pays africains, les dirigeants se sont déjà tournés vers la puissance chinoise. Face à la deuxième, puis la troisième vague épidémique, des pays comme le Sénégal, ont mené une « double stratégie » [19], attendant les vaccins du dispositif COVAX tout en faisant appel à la Chine.
Cette dernière semble profiter du retard pris par les partenaires « traditionnels » du continent africain comme l’Europe et les Etats-Unis.
Le retard de l’Europe et des Etats Unis
Les puissances occidentales ont commencé à stabiliser leur situation sanitaire bien après la Chine. Les déboires sur leurs propres territoires nationaux expliquent donc en partie leur absence sur le terrain vaccinal africain. S‘il est logique pour les autorités d’un pays de privilégier les intérêts de leur population, certains critiques ont qualifié l’attitude européenne de « nationalisme vaccinal »[20]. Le président du Conseil Européen, Charles Michel, rejette pourtant formellement ce terme, estimant avoir une meilleure politique que le Royaume-Uni ou les Etats-Unis qui interdisaient les exportations de vaccins[21]. Pour Charles Michel, l’Union européenne « n’instrumentalise pas les vaccins » comme Moscou ou Pékin. Comme dans d’autres secteurs, la Chine est souvent accusée d’utiliser ses relations commerciales pour soutenir un agenda politique.
Côté américain, les Etats-Unis qui étaient très présents en Afrique lors de la lutte contre l’épidémie d’Ebola au milieu des années 2010, notamment à travers l’envoi de personnel et d’importants apports financiers, ont également été discrets. Leur contribution au dispositif COVAX s’est d’ailleurs faite attendre au début de la crise. Joe Biden, alors seulement candidat aux élections présidentielles américaines, promettait en février 2020 un soutien financier de près de 4 milliards de dollars envoyé en deux tranches. C’est finalement plus d’un an après, avec le retour des Etats-Unis à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), que Washington confirmait une contribution de 2 milliards de dollars, devenant ainsi premier donateur du Covax.[22]
En plus de l’absence de ces deux partenaires du continent, la place de Pékin s’est en outre vue renforcée par la difficulté de nombreux pays africains à développer des initiatives nationales à grande échelle.
De difficiles initiatives nationales
A l’échelle mondiale, un faible nombre de pays est producteur de vaccins. La Chine est en tête du nombre total de doses de vaccins produites, devant les Etats-Unis, l’Allemagne, la Belgique et l’Inde. Comme beaucoup d’autres Etats, les pays africains importent donc la très grande majorité de leurs vaccins[23]. Le débat autour des vaccins pose néanmoins la question des capacités des acteurs nationaux et régionaux à formuler des réponses aux enjeux sanitaires. Réunis à Abuja en avril 2001 dans le cadre d’un sommet spécial pour la lutte contre les maladies infectieuses, plusieurs pays africains avaient pris l’engagement de consacrer 15 % de leur budget à la santé[24]. Pourtant, 20 ans plus tard, la question vaccinale semble difficile à régler et peu d’Etats ont effectivement atteint l’objectif fixé.
Pendant plusieurs mois, afin de faciliter la production vaccinale sur leurs territoires, l’Afrique du Sud et l’Inde ont milité auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)[25] en demandant que soient temporairement levés les droits de propriété intellectuelle sur les produits médicaux nécessaires à la lutte contre le virus du Covid-19[26]. Les USA se sont récemment prononcés en faveur de cette position[27] mais la Commission Européenne (CE) a soumis une contre-proposition à l’OMC, appelant plutôt à une levée des restrictions sur les exportations et une favorisation des « licences obligatoires » [28]. La CE estime en effet que ce n’est pas « la meilleure réponse pour atteindre l’objectif d’une distribution large et en temps voulu des vaccins »[29]. D’autres acteurs tempèrent également l’importance des brevets.
Pour William Kwabena Ampofo, président de l’Initiative africaine pour la fabrication des vaccins, la capacité du continent africain à en fabriquer reste limitée, et il considère que disposer de brevets « ne changerait pas la donne dans la crise actuelle »[30].
D’après lui, les pays africains doivent en effet d’abord faire face à des problèmes liés au manque de ressources financières, humaines ou techniques.
S’il existe actuellement peu de tentatives de production locale, une dizaine de fabricants africains sont néanmoins impliqués dans la production vaccinale. L’entreprise Johnson & Johnson collabore notamment avec un fabricant en Afrique du Sud. Les autres fabricants sont répartis entre l’Egypte (vaccin russe), le Sénégal, la Tunisie et le Maroc[31], ce dernier ayant passé des accords pour la réalisation d’essais cliniques du vaccin chinois sur son territoire. Ce pays du Maghreb s’est ainsi assuré un accès prioritaire au vaccin[32]. En mars 2021, le Nigeria annonçait que les essais cliniques étaient en cours pour deux vaccins produits localement[33], sans préciser de dates potentielles de production.
Finalement, la question vaccinale en Afrique se concentre, pour le moment, sur l’approvisionnement et l’importation de vaccins. En ce qui concerne la fabrication de vaccins sur le continent, il n’y a pas encore assez de soutien logistique et financier des autorités locales pour assurer une production à échelle suffisante.
Alors que les initiatives internationales et locales faisaient défaut, les regards se sont portés vers la Chine.
1.2 La conquête chinoise du territoire vaccinal africain
Des vaccins chinois plus avantageux
Pour comprendre l’attractivité vaccinale de la Chine, il faut tout d’abord saisir ce que l’on comprend par « vaccin chinois ». La Chine développe actuellement 17 vaccins, quatre ayant déjà reçu une « autorisation conditionnelle de mise sur le marché »[34], deux produits par Sinopharm, un par Sinovac et le quatrième par CanSinoBio, une biotech qui a produit un vaccin ne nécessitant qu’une seule dose [35]. La Chine a jusqu’à présent principalement livré son vaccin Sinopharm sur le continent africain et c’est donc de lui qu’il est majoritairement question dans cet article.
Au-delà du manque de réactivité des partenaires traditionnels, plusieurs raisons expliquent l’attrait des vaccins chinois auprès des pays africains. D’abord, ces vaccins sont proposés à des tarifs intéressants, ce qui est un argument de taille pour les économies du sud. Ensuite, ils sont plus facilement stockables. Le Sinopharm nécessite par exemple seulement une conservation entre deux et huit degrés, ce qui le rend plus attrayant que les vaccins Moderna qui demandent une réfrigération à des températures négatives conséquentes. A l’origine, les vaccins Pfizer devaient également être stockés à des températures similaires mais depuis fin mars 2021, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a émis un avis positif pour une conservation à la température standard des congélateurs pharmaceutiques (entre -25 et -15°C)[36]. Bien que les vaccins Pfizer soient conservés à des températures plus accessibles que les -60 à -90 °C initiaux, les vaccins chinois restent plus faciles à conserver.
La Chine a été très réactive et les vaccins chinois ont été accessibles très rapidement. Elle a pour cela développé une logistique considérable.
La mise en place d’une logistique de taille
Pour distribuer ses vaccins à travers le continent africain, la Chine a établi en 2021 un pont aérien entre Pékin et Addis Abeba en Ethiopie. Cette étape a été prise en charge par la filiale Cainao qui est la division logistique de la multinationale Alibaba, en lien avec Ethiopian Airlines. Cet accord permet de faciliter l’exportation des doses de vaccins et leur distribution dans le reste de l’Afrique.
Ce pont pourrait perdurer et constitue une opportunité idéale pour pérenniser cette passerelle qui s’inscrit dans la stratégie commerciale chinoise.
Les quantités de vaccins chinois et surtout le nombre de pays livrés sur le continent africain ont rapidement alimenté les discussions. En juillet 2021, le Sénégal avait reçu environ 500 000 vaccins de Sinofarm et devrait recevoir près de 6 millions de doses supplémentaires d’ici la fin de l’année[37]. Près de 600 000 doses ont respectivement été livrées en Tunisie, 400 000 au Gabon[38], 100 000 en Guinée équatoriale, 50 000 en Mauritanie[39]. A travers le continent, d’autres pays comme les Seychelles, le Zimbabwe, l’Egypte, le Sierra Leone, le Tchad, l’Ethiopie, le Botswana, le Maroc ou la République démocratique du Congo ont également été approvisionnés en vaccins chinois.
Comme le montre ce graphique du China Global Television Network (CGTN), la politique vaccinale chinoisen’est pas réservée au continent africain mais s’étend à l’ensemble des pays du sud dans lesquels la Chine a des intérêts géostratégiques importants. Les données infographiques illustrent cependant la frilosité de l’Europe et des Etats-Unis à recevoir des vaccins chinois. A ce jour, aucun vaccin chinois ou russe n’a reçu l’autorisation de l’Union européenne. La Commission Européenne défend cette décision dont le but n’est « aucunement politique » et assure s’en remettre à l’expertise de l’Agence européenne des médicaments. Elle n’exclut cependant pas d’autoriser l’entrée des voyageurs ayant reçu un vaccin autorisé par l’OMS et donc désormais les vaccins de Sinopharm et Sinovac ayant respectivement reçu l’homologation d’urgence de l’OMS le 7 mai et 1er juin dernier. Ces premières autorisations pour un vaccin anti-Covid-19 non-occidental[40] leurs permettent d’être intégrés dans le système COVAX et d’être distribué à tous ses bénéficiaires.
En parallèle de ces éléments logistiques, la Chine a développé une stratégie communicationnelle qui explique en partie l’attrait général de ses vaccins chinois.
Une grande communication
Après les premières cargaisons de dons de vaccins à Addis-Abeba en mars 2021, accueillies solennellement par le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, les mêmes scènes se répètent à travers le continent : ambassadeurs chinois et chefs d’Etat africains, côte à côte sur le tarmac pour recevoir des cartons contenant des vaccins en provenance de la Chine. Ces scènes soulignent la politisation des politiques sanitaires et de la question vaccinale en particulier et démontrent comment celles-ci s’inscrivent plus largement dans la construction des relations diplomatiques.
Lors de la livraison de 50 000 doses de vaccin Sinopharm en Mauritanie, par exemple, le chargé d’affaires Wang Jian se félicitait sur le site de l’ambassade de Chine à Nouakchott d’«un événement majeur dans l’histoire des relations sino-mauritaniennes, marquant une nouvelle étape dans la coopération bilatérale dans la lutte contre la pandémie ». Leprésident gabonais Ali Bongo Ondimba annonçait quant à lui sur Facebook la réception des 100 000 doses de vaccin, photos des cartons chinois à l‘appui.
La communication de Pékin et des pays bénéficiaires des vaccins chinois pouvait initialement donner l’image d’une Chine proactive et d’un déversement de vaccins sur le continent africain. Finalement, sur la vingtaine de millions de doses de vaccin données à travers le monde, seul 5.85 millions ont été destinées à l’Afrique. C’est moitié moins que ce qu’elle a donné à la région Asie Pacifique mais plus que la quantité allouée à l’Amérique latine. Cela peut renforcer l’idée que la Chine donne selon ses intérêts économiques et politiques. Même si ces chiffres peuvent nuancer la place qu’occupe le continent africain dans l’agenda chinois, il reste vrai que la Chine est un partenaire de taille dans le domaine sanitaire et a vu sa position renforcée par les facteurs précédemment évoqués.
Entre les Etats ne fournissant pas de vaccins, ceux taxés de servir leurs propres intérêts et la montée des cas sur le continent africain, la présence chinoise dans le secteur vaccinal, un de plus, soulève des enjeux géopolitiques importants et provoque la controverse.
Ce sujet sera développé dans la seconde partie de cet article.
Rédaction : Omowumi Alao
Relecture : Sina Schlimmer, Alain Antil et Elisa Domingues dos Santos.
[1] Note collective sur les relations Chine-Afrique, Ifri (A paraitre en septembre 2021)
[2] https://francais.cgtn.com/news/3d3d514d6668544f35457a6333566d54/p.html
[3] https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/23/la-diplomatie-du-masque-de-la-chine-a-fait-flop_6037468_3232.html
[4] https://www.jeuneafrique.com/923892/politique/qui-ouvre-les-portes-de-lafrique-a-jack-ma/
[5] https://www.afriquemagazine.com/jack-ma-un-ami-qui-vous-veut-du-bien-0
[6] https://www.afriquemagazine.com/jack-ma-un-ami-qui-vous-veut-du-bien-0
[7] https://www.prnewswire.com/news-releases/cansinobio-announces-approval-for-its-single-dose-covid-19-vaccine-convidecia-in-hungary-301252978.html
[8] https://asialyst.com/fr/2021/05/28/coronavirus-covid-19-solo-chine-fournit-70-vaccins-pays-developpement/
[9] https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/09/vaccins-la-chine-exporte-beaucoup-mais-demarre-lentement-la-campagne-chez-elle_6072448_3210.html
[10] Afrique du Nord, Afrique occidentale, Afrique centrale, Afrique australe, Afrique de l’Est. Disponible à https://allodocteurs.africa/actualites/epidemie/covid-19/face-au-covid-19-et-les-futures-maladies-infectieuses-l-afrique-veut-aussi-fabriquer-ses-vaccins
[11] Contre la Covid et d’autres types de virus.
[12] La Gavi est une organisation internationale qui prend la forme d’un partenariat public privé créé par la Fondation Bill & Melinda Gates et d’autres philanthropes. Cette alliance est soutenue par des organisations internationales, acteurs de la société civile et pays donateurs, les principaux étant : le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Norvège, l’Allemagne et la France. La Chine y contribue également depuis 2015.
[13] La CEPI est une fondation également dotée par le fonds Bill et Melinda Gates. Elle est principalement financée par la Norvège, le Japon, l’Allemagne, l’Union européenne et le Royaume-Uni.
[14] https://www.france24.com/fr/afrique/20210227-covid-19-derri%C3%A8re-la-vente-et-le-don-de-vaccins-%C3%A0-l-afrique-la-lutte-d-influence-de-la-chine
[15] https://www.leparisien.fr/international/vaccins-la-chine-continue-son-offensive-en-afrique-et-offre-100000-doses-au-gabon-13-03-2021-L576JB3IMRABBHQ54QME5JPMBI.php
[16] https://www.letemps.ch/economie/etatsunis-deviennent-premier-donateur-covax#:~:text=A%20cette%20occasion%2C%20les%20Etats,les%20distribuer%20aux%20pays%20pauvres
[17] https://fr.statista.com/infographie/24369/vaccination-covid-19-part-de-la-population-entierement-vaccinee-dans-le-monde/
[18] https://www.unicef.org/ghana/press-releases/350000-doses-covid-19-vaccines-have-arrived-ghana
[19]https://www.lepoint.fr/afrique/vaccin-anti-covid-19-la-double-strategie-du-senegal-15-01-2021-2409805_3826.php#
[20] Consiste à privilégier la santé de sa propre population avant de formuler des plans de soutien pour les pays dits en développement.
[21] https://www.lopinion.fr/edition/international/covid-19-l-ue-rejette-accusations-nationalisme-vaccinal-238706
[22] https://www.letemps.ch/economie/etatsunis-deviennent-premier-donateur-covax#:~:text=A%20cette%20occasion%2C%20les%20Etats,les%20distribuer%20aux%20pays%20pauvres.
[23] https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/03/24/vaccins-contre-le-covid-19-l-afrique-reve-de-s-affranchir-des-laboratoires-occidentaux_6074333_3212.html
[24] https://www.afro.who.int/fr/news/quelle-est-la-capacite-de-production-de-vaccins-de-lafrique
[25] Ces deux pays avaient également été à la tête de la lutte pour que les trithérapies contre le SIDA puissent être fabriquées en générique.
[26] https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/05/vaccins-contre-le-covid-19-comment-big-pharma-defend-son-monopole_6079131_3234.html
[27] https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20210505-les-%C3%A9tats-unis-favorables-%C3%A0-une-lev%C3%A9e-des-brevets-sur-les-vaccins-contre-le-covid-19
[28] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/vaccins-l-ue-ne-soutiendra-pas-une-levee-des-brevets-20210604
[29] Ibid.
[30] ps://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/03/24/vaccins-contre-le-covid-19-l-afrique-reve-de-s-affranchir-des-laboratoires-occidentaux_6074333_3212.html
[31] https://www.afro.who.int/fr/news/quelle-est-la-capacite-de-production-de-vaccins-de-lafrique
[32] https://www.rtbf.be/info/monde/detail_pourquoi-le-maroc-a-choisi-le-vaccin-chinois-sinopharm-pour-lutter-contre-le-covid-19?id=10661539
[33] https://www.aa.com.tr/en/africa/nigeria-develops-2-vaccines-to-combat-covid-19/2185960
[34] https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/09/vaccins-la-chine-exporte-beaucoup-mais-demarre-lentement-la-campagne-chez-elle_6072448_3210.html
[35] https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/09/vaccins-la-chine-exporte-beaucoup-mais-demarre-lentement-la-campagne-chez-elle_6072448_3210.html
[36] https://www.lepoint.fr/sante/covd-19-le-vaccin-pfizer-peut-desormais-etre-conserve-au-congelateur-26-03-2021-2419568_40.php
[37] https://www.france24.com/fr/afrique/20210227-covid-19-derri%C3%A8re-la-vente-et-le-don-de-vaccins-%C3%A0-l-afrique-la-lutte-d-influence-de-la-chine
[38] https://www.lenouveaugabon.com/fr/sante-social/1005-16904-covid-19-le-gabon-recoit-300-000-doses-supplementaires-du-vaccin-chinois-sinopharm
[39] https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/03/26/l-afrique-face-au-covid-19-douze-pays-ont-recu-des-vaccins-chinois_6074572_3212.html
[40] https://www.france24.com/fr/europe/20210507-l-oms-approuve-d-urgence-le-vaccin-anti-covid-19-chinois-sinopharm
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