ANTANANARIVO, 2 août (Reuters) – Madagascar a arrêté 21 autres suspects, dont 12 militaires, dans le cadre d’un complot visant à tuer le président Andry Rajoelina et à renverser le gouvernement, a déclaré un haut procureur.
Six personnes, dont un citoyen français, ont été arrêtées le mois dernier pour suspicion d’implication dans le complot, à la suite de ce que les autorités ont décrit comme une enquête de plusieurs mois dans l’île de l’océan Indien.
Parmi les militaires interpellés figurent cinq généraux de l’armée et de la gendarmerie et deux capitaines et cinq sous-officiers, a indiqué dimanche soir Berthine Razafiarivony, de la cour d’appel d’Antananarivo.
Elle n’a pas donné leur identité.
Quatre étrangers à la retraite et cinq civils ont également été arrêtés, dont certains étaient en garde à vue, a indiqué le procureur.
« Les preuves matérielles entre les mains des enquêteurs sont tangibles et ont permis d’identifier les principaux instigateurs de l’opération », a déclaré Razafiarivony.
Madagascar a une histoire de violence politique. Rajoelina a pris le pouvoir pour la première fois dans l’ancienne colonie française profondément appauvrie de 26 millions d’habitants lors d’un coup d’État en mars 2009, évinçant Marc Ravalomanana.
Il est resté aux commandes à la tête d’un gouvernement de transition jusqu’en 2014. Aux élections de 2018, Ravalomanana a défié Rajoelina, perdu et crié à la fraude.
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