Maroc Confidentiel

L’ONU préoccupée par les violations des droits de l’Homme par le Maroc

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Observatoire des droits de l’Homme au Maroc : l’ONU préoccupée par les violations et les détentions arbitraires
Un rapport accablant sur la situation des droits de l’Homme au Maroc, dans les territoires occupés notamment, a été dressé par l’instance des Nations-Unies en charge de ces affaires, basée à Genève. 
Le document en question, dont nous avons obtenu copie, est daté du 12 de ce mois. Il recense « les nombreuses et accablantes violaations commises par les forces d’occupation marocaines contre les membres de l’instance sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM) depuis la création par la grande militante Aminatou Haidar jusqu’à ce jour.
Les experts onusiens ont expliqué dans leur mémorandum adressé au gouvernement marocain le 10 juin 2021, auquel il n’a pas encore été répondu, que l’Instance Sahraouie Contre l’Occupation Marocaine, ISACOM, est une instance qui défend les droits du peuple du Sahara occidental à l’indépendance/à l’autodétermination, et appelle à la libération des prisonniers sahraouis détenus au Maroc. 
Le mémorandum portait sur les violations commises contre les défenseurs des droits humains suivants : Sultana Khaya, Laura Khaya, El Ghalia Djeim, Mina Baali, Babouzid Mohamed Said Lebihi, Aslak Badir, Khaled Boufriwa, Hassan Aba, Lahcen Dalil, Laroussi Lafkar et Mbarkati Abdel Al-Karim est supérieur à un croyant, Hamad Hammad et Al-Maati Munjib. 
Les experts ont déclaré que le 20 septembre 2020, l’ISACOM a été créée et a bénéficié d’une couverture médiatique nationale et internationale. Les experts ont ajouté que le 29 septembre, le procureur général de la République de Laâyoune avait ouvert une enquête sur l’ISACOM et sa création, et dans l’annonce, le procureur général aurait menacé d’emprisonner les membres de l’organisation au motif que ses activités menaçaient la « intégrité territoriale » du Royaume du Maroc. 
Depuis sa création, les membres et fondateurs de l’organisation auraient fait l’objet d’un harcèlement et de menaces croissants et intenses de la part des autorités marocaines. Les experts ont exprimé leur grave préoccupation concernant les informations rapportées d’actes de harcèlement, d’agressions physiques et sexuelles, d’actes d’intimidation et de menaces de mort contre ces défenseurs des droits humains, la présence continue de personnel de sécurité devant le domicile de la militante Sultana Khia, depuis novembre 2020 , et des restrictions sévères à sa liberté de mouvement en raison de cette présence, et l’impact sur sa sécurité physique et psychologique, et les menaces de mort.
Les experts ont également exprimé leur profonde inquiétude au sujet de l’arrestation et de la détention arbitraires présumées de Maati Monjib, et des charges retenues contre lui, prétendument en représailles de ses activités journalistiques. Si elles étaient confirmées, ces allégations seraient contraires à la responsabilité des États de garantir le droit à la liberté d’expression tel qu’énoncé à l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. 
Les experts ont appelé le gouvernement marocain à déterminer la base légale de la présence continue de la police, de la sécurité et des voitures devant la maison de Sultana Khia, depuis novembre 2020, l’empêchant ainsi que sa famille de sortir de la maison, ainsi que les menaces et les perquisitions. qui ont été faites contre des membres de l’organisation. 
Les experts ont également demandé au Maroc de fournir des informations concernant l’enquête sur l’organisation et sa création, qui a été lancée le 29 septembre 2020, et les raisons de l’ouverture de cette enquête. 
Les experts ont également appelé les autorités marocaines à indiquer les mesures qui ont été prises pour garantir que les défenseurs des droits humains, y compris les membres de la société civile, puissent travailler dans un environnement favorable leur permettant de mener leurs activités légitimes sans crainte de harcèlement et la stigmatisation et pour leur intégrité physique, ou la criminalisation de quelque nature que ce soit.
La Patrie News, 19/08/2021
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